FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p sachet | |
Acétylsalicylate de lysine | 1620 mg |
(soit en acide acétylsalicylique : 900 mg/sachet) | |
Métoclopramide (DCI) | 10 mg |
(sous forme de chlorhydrate de métoclopramide monohydraté : 10,5 mg/sachet) |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte et adolescent à partir de 15 ans :
- Prendre 1 sachet dès l’apparition des signes précurseurs de la crise.
- Renouveler une fois, si nécessaire, dans les heures qui suivent.
- En raison de la teneur en principes actifs de l’association, ne pas dépasser 3 sachets par 24 heures.
- Sujet âgé :
- Ne pas dépasser 2 sachets par 24 heures.
- En cas d’insuffisance rénale ou hépatique :
- Il est recommandé de réduire la posologie.
Mode d’administration :
Voie orale.
Verser le contenu du sachet dans un verre d’eau ; une dissolution totale est obtenue rapidement.
CONTRE-INDICATIONS |
-
- Hypersensibilité à l’acide acétylsalicylique, au métoclopramide ou à l’un des excipients.
- Phénylcétonurie, en raison de la présence d’aspartam.
- Hypersensibilité à l’acide acétylsalicylique, au métoclopramide ou à l’un des excipients.
- Liées à l’aspirine :
-
- Enfant de moins de 15 ans en raison de la teneur en aspirine.
- Grossesse au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus).
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Toute maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise.
- Risques hémorragiques.
- Antécédents d’asthme provoqué par l’administration de salicylés ou de substances d’activité proche, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- Insuffisance hépatique sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
- Méthotrexate à des doses > 20 mg par semaine, anticoagulants oraux (cf Interactions).
- Enfant de moins de 15 ans en raison de la teneur en aspirine.
- Liées au métoclopramide :
-
- Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive).
- Antécédents de dyskinésies tardives aux neuroleptiques ou au métoclopramide.
- Phéochromocytome connu ou suspecté, des accidents hypertensifs graves ayant été observés.
- Médicaments antiparkinsoniens (lévodopa, agonistes dopaminergiques et séléginine) : cf Interactions.
- Antécédent connu de méthémoglobinémie avec le métoclopramide ou de déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase.
- Situation où la stimulation gastro-intestinale présente un danger (hémorragie gastro-intestinale, obstruction mécanique ou perforation digestive).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Liées à l’aspirine :
- En cas d’association à d’autres médicaments, pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence d’acide acétylsalicylique dans la composition des autres médicaments.
- En cas d’administration à long terme de médicaments antalgiques à fortes doses, la survenue de céphalées ne doit pas être traitée avec des doses plus élevées. L’utilisation régulière d’antalgiques, en particulier l’association d’antalgiques, peut conduire à des lésions rénales persistantes avec un risque d’insuffisance rénale.
- Dans certains cas de forme grave de déficit en G6PD, des doses élevées d’acide acétylsalicylique ont pu provoquer des hémolyses. L’administration d’acide acétylsalicylique en cas de déficit en G6PD doit se faire sous contrôle médical.
- Des hémorragies gastro-intestinales ou des ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment au cours du traitement sans qu’il y ait nécessairement de symptômes préalables ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, le sujet de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions). En cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre immédiatement le traitement.
- Compte tenu de l’effet antiagrégant plaquettaire de l’acide acétylsalicylique, apparaissant dès les très faibles doses et persistant plusieurs jours, il convient de prévenir le patient des risques hémorragiques pouvant survenir en cas de geste chirurgical même mineur (exemple : extraction dentaire).
- L’acide acétylsalicylique modifie l’uricémie (à dose antalgique, l’acide acétylsalicylique augmente l’uricémie par inhibition de l’excrétion de l’acide urique ; aux doses utilisées en rhumatologie, l’acide acétylsalicylique a un effet uricosurique).
- La surveillance du traitement doit être renforcée dans les cas suivants :
- antécédents d’ulcère gastroduodénal, d’hémorragies digestives ou de gastrite ;
- insuffisance rénale ou hépatique ;
- asthme : la survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à l’acide acétylsalicylique. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué ;
- métrorragies ou ménorragies (risque d’augmentation de l’importance et de la durée des règles).
- antécédents d’ulcère gastroduodénal, d’hémorragies digestives ou de gastrite ;
- Liées au métoclopramide :
- Le métoclopramide est un antagoniste de la dopamine. Il peut entraîner des effets indésirables neurologiques à type de syndrome extrapyramidal, en particulier chez le jeune adulte et/ou lorsque de fortes doses sont utilisées (cf Effets indésirables). Ces effets sont complètement réversibles à l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique (benzodiazépines et /ou antiparkinsoniens anticholinergiques).
- Un syndrome malin des neuroleptiques ayant été exceptionnellement décrit, la survenue d’une hyperthermie inexpliquée ou associée à d’autres symptômes du syndrome malin (pâleur, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire), d’une élévation des CPK ou de troubles végétatifs doit faire arrêter immédiatement le traitement.
- Des cas de méthémoglobinémies, pouvant être dus à un déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase, ont été rapportés. Dans ce cas, le traitement doit être arrêté immédiatement et définitivement, et des mesures appropriées doivent être prises.
Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques, les benzamides abaissant le seuil épileptogène (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises).
En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de réduire la posologie.
INTERACTIONS |
- Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :
- Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions du fait de leur propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’abciximab, le clopidogrel, l’époprosténol, l’eptifibatide, l’iloprost et l’iloprost trométamol, le tirofiban et la ticlopidine.
- L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine et aux molécules apparentées, aux anticoagulants oraux et aux autres thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique régulière.
Contre-indiquées :
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique).
- Anticoagulants oraux : majoration du risque hémorragique, notamment en cas d’antécédent d’ulcère gastroduodénal.
Déconseillées :
- Anticoagulants oraux : majoration du risque hémorragique, en l’absence d’antécédent d’ulcère gastroduodénal.
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens : majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.
- Clopidogrel (en dehors des indications validées pour cette association à la phase aiguë du syndrome coronarien) :majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires.
- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses curatives et/ou sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l’acide acétylsalicylique). Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.
- Héparines non fractionnées (doses curatives et/ou sujet âgé) :augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par l’acide acétylsalicylique). Utiliser un autre anti-inflammatoire ou un autre antalgique ou antipyrétique.
- Pemetrexed : chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min). Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires).
- Ticlopidine : majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires. Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.
- Uricosuriques : diminution de l’effet uricosurique par compétition de l’élimination de l’acide urique au niveau des tubules rénaux.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Clopidogrel (dans les indications validées pour cette association à la phase aiguë du syndrome coronarien) : majoration du risque hémorragique par addition des activités antiagrégantes plaquettaires. Surveillance clinique.
- Diurétiques : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Inhibiteurs de l’enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate utilisé à des doses inférieures ou égales à 20 mg/semaine : majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine : majoration de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale normale) : risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par l’acide acétylsalicylique à doses anti-inflammatoires). Surveillance biologique de la fonction rénale.
- Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l’absorption digestive de l’acide acétylsalicylique. Prendre les topiques gastro-intestinaux, les antiacides ou le charbon à distance (2 heures) de l’acide acétylsalicylique.
A prendre en compte :
- Héparines de bas poids moléculaire et apparentés (doses préventives) : l’utilisation conjointe de médicaments agissant à divers niveaux de l’hémostase majore le risque de saignement. Ainsi, chez le sujet de moins de 65 ans, l’association des héparines à doses préventives (de bas poids moléculaire et apparentés ou des héparines non fractionnées) à l’acide acétylsalicylique, quelle que soit la dose, doit être prise en compte en maintenant une surveillance clinique et éventuellement biologique.
- Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : majoration du risque hémorragique.
- Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) : majoration du risque hémorragique.
- Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique
Liées au métoclopramide :
Contre-indiquées :
- Dopaminergiques, y compris non-antiparkinsoniens et lévodopa : antagonisme réciproque entre le dopaminergique ou la lévodopa et le neuroleptique. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
- IMAO B (sélégiline) : antagonisme réciproque de la séléginine (dopaminergique) avec le métoclopramide (neuroleptique antiémétique). Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Autres médicaments sédatifs : de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitement de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène, du pizotifène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Bêtabloquants : effet vasodilatateur et risque d’hypotension orthostatique (effet additif).
- Prilocaïne : risque d’addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Liée à l’aspirine :
- L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du foetus.
- Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1 % à approximativement 1,5 %. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement.
- Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryofoetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogenèse de la gestation. Sauf nécessité absolue, l’acide acétylsalicylique ne doit donc pas être prescrit au cours des 24 premières semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus). Si de l’acide acétylsalicylique est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de six mois (5 mois révolus), la dose devra être la plus faible possible et la durée de traitement la plus courte possible.
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus), tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer le foetus à :
- une toxicité cardiopulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) ;
- un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer vers une insuffisance rénale associée à un oligoamnios.
- une toxicité cardiopulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) ;
- En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :
- un allongement du temps de saignement, du fait d’une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
- une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.
- un allongement du temps de saignement, du fait d’une action antiagrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
- En conséquence, l’acide acétylsalicylique est contre-indiqué au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus).
Allaitement :
L’acide acétylsalicylique et le métoclopramide passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé pendant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Les effets secondaires suivants ont été observés avec l’association aspirine – métoclopramide : acouphènes, asthénie, étourdissements, vertiges, raideurs musculaires, myalgies, somnolence, palpitations, diarrhées, ulcères digestifs, gastralgies, augmentation de la durée des règles.
- Compte tenu de la présence des deux principes actifs, les effets secondaires liés à chacun d’eux peuvent, en principe, être observés.
- Effets indésirables pouvant survenir avec l’aspirine :
- Effets sur le système nerveux central :
- céphalées, vertiges ;
- sensation de baisse de l’acuité auditive ;
- bourdonnements d’oreille ;
- céphalées, vertiges ;
- qui sont habituellement la marque d’un surdosage.
- Effets hématologiques :
- syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
- syndromes hémorragiques (épistaxis, gingivorragies, purpura…) avec augmentation du temps de saignement. Cette action persiste de 4 à 8 jours après arrêt de l’acide acétylsalicylique. Elle peut créer un risque hémorragique en cas d’intervention chirurgicale.
- Effets gastro-intestinaux :
- douleurs abdominales ;
- hémorragies digestives patentes (hématémèse, melæna…) ou occultes, responsables d’une anémie ferriprive. Ces hémorragies sont d’autant plus fréquentes que la posologie est plus élevée ;
- ulcères gastriques et perforations.
- douleurs abdominales ;
- Réactions d’hypersensibilité :
- urticaire ;
- réactions cutanées ;
- réactions anaphylactiques ;
- asthme ;
- oedème de Quincke.
- urticaire ;
- Effets indésirables pouvant survenir avec le métoclopramide :
- Troubles du système nerveux et manifestations psychiatriques :
- symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez le jeune adulte et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique. Il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos ;
- somnolence, confusion, hallucinations ;
- dyskinésies tardives pendant ou après le traitement, en particulier chez le sujet âgé ;
- cas isolés de dépression ;
- convulsions, en particulier chez les patients épileptiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ou présentant d’autres facteurs favorisants et/ou lors de surdosage ;
- exceptionnellement, un syndrome malin des neuroleptiques.
- symptômes extrapyramidaux : risque de survenue majoré chez le jeune adulte et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée, y compris après administration d’une dose unique. Il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos ;
- Troubles gastro-intestinaux :
- diarrhée, gaz intestinaux.
- diarrhée, gaz intestinaux.
- Troubles hématologiques :
- de très rares cas de méthémoglobinémies pouvant être dus à un déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase ont été rapportés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
- de très rares cas de sulfhémoglobinémies ont été rapportés, essentiellement lors de l’administration concomitante de fortes doses de médicaments libérateurs de sulfate.
- de très rares cas de méthémoglobinémies pouvant être dus à un déficit en NADH-cytochrome-b5 réductase ont été rapportés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
- Troubles endocriniens :
- hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).
- hyperprolactinémie parfois symptomatique (aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie).
- Troubles généraux :
- lassitude ;
- vertiges ;
- de rares cas de céphalées, insomnies ;
- réactions allergiques incluant un choc anaphylactique ;
- asthénie.
- lassitude ;
- Troubles cardiovasculaires :
- des cas d’hypotension ont pu être observés.
- des cas d’hypotension ont pu être observés.
SURDOSAGE |
- Lié à l’acide acétylsalicylique :
- Symptômes cliniques :
- Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.
- Intoxication sévère : fièvre, hyperventilation, cétose, alcalose respiratoire, acidose métabolique, coma, collapsus cardiovasculaire, insuffisance respiratoire, hypoglycémie importante.
- Intoxication modérée : bourdonnements d’oreille, sensation de baisse de l’acuité auditive, céphalées, vertiges, nausées sont la marque d’un surdosage et peuvent être contrôlés par réduction de la posologie.
- Conduite d’urgence :
- Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
- Décontamination digestive et administration de charbon activé.
- Contrôle de l’équilibre acido-basique.
- Diurèse alcaline permettant d’obtenir un pH urinaire entre 7,5 et 8, possibilité d’hémodialyse dans les intoxications graves.
- Traitement symptomatique.
- Transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé.
- Lié au métoclopramide :
- Aucune létalité n’a été observée avec absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide.
- Des symptômes extrapyramidaux, somnolence, troubles de conscience, confusion, hallucinations, convulsions peuvent survenir.
- Conduite d’urgence :
- En cas de symptômes extrapyramidaux liés au non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
- En cas de méthémoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de 1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
- En cas de symptômes extrapyramidaux liés au non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique (benzodiazépines et/ou antiparkinsoniens anticholinergiques). On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.
PHARMACODYNAMIE |
- Antalgique périphérique (code ATC : N02BA01).
- Stimulant de la motricité intestinale (code ATC : A03FA01).
Les propriétés pharmacologiques de ce produit sont celles des deux principes actifs, en particulier antalgique et antiémétique :
L’acide acétylsalicylique appartient au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens ayant des propriétés antalgiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires. Son mécanisme d’action repose sur l’inhibition irréversible des enzymes cyclo-oxygénase impliquées dans la synthèse des prostaglandines. L’acide acétylsalicylique inhibe également l’agrégation plaquettaire en bloquant la synthèse plaquettaire du thromboxane A2.
Le métoclopramide est un antiémétique et un modificateur du comportement digestif appartenant à la classe des neuroleptiques. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques (antagoniste de la dopamine).
Pendant la crise migraineuse, le délai d’atteinte des sites d’absorption de l’aspirine est souvent allongé par réduction de la motilité gastro-intestinale. En restaurant la motilité, le métoclopramide favorise l’absorption de l’aspirine.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Acétylsalicylate de lysine :
- L’acétylsalicylate de lysine se dissociant instantanément et totalement dans l’eau, l’absorption se fait rapidement sous forme d’acide acétylsalicylique au niveau gastro-intestinal.
-
- Absorption :
- L’acide acétylsalicylique est rapidement et presque complètement absorbé par voie orale. Les pics plasmatiques sont atteints en 30 à 40 minutes. La biodisponibilité de l’acide acétylsalicylique varie selon les doses : elle est d’environ 60 % pour les doses inférieures à 500 mg et de 90 % pour les doses supérieures à 1 g en raison de la saturation de l’hydrolyse hépatique. L’acide acétylsalicylique subit une hydrolyse rapide donnant de l’acide salicylique (métabolite également actif).
-
- Distribution :
- L’acide acétylsalicylique et l’acide salicylique diffusent rapidement dans tous les tissus. Ils traversent la barrière placentaire et sont retrouvés dans le lait maternel. L’acide salicylique est en grande partie lié aux protéines du plasma (à 90 %). La demi-vie plasmatique est de 15 à 20 minutes pour l’acide acétylsalicylique, de 2 à 4 h pour l’acide salicylique.
-
- Métabolisme-excrétion :
- L’acide acétylsalicylique est fortement métabolisé au niveau hépatique. Il est excrété principalement par voie urinaire sous forme d’acide salicylique et de conjugué glucuronide ainsi que sous forme d’acide salicylurique et d’acide gentésique.
- Métoclopramide :
-
- Absorption :
- Le métoclopramide est rapidement absorbé du tractus digestif. Per os, le pic plasmatique est atteint en moyenne 40 minutes après l’administration. Les concentrations plasmatiques maximales pour des doses de 10 et 20 mg sont de 32 et 70 µg/l. La biodisponibilité de la voie orale est généralement de 80 % ; toutefois, il existe une variabilité inter-individuelle liée a un effet de premier passage hépatique de 20 %.
-
- Distribution :
- Le métoclopramide est rapidement et largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques (30 %). Il passe à travers le placenta et dans le lait.
-
- Métabolisme :
- Le métoclopramide est très peu métabolisé chez l’homme.
-
- Excrétion :
- Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée (50 % de la dose administrée). La demi-vie d’élimination plasmatique est de 5 à 6 heures. La clairance totale est de 0,4 à 0,7 l/min. L’insuffisance rénale ou hépatique augmente la demi-vie d’élimination plasmatique et diminue la clairance du métoclopramide.
- Association :
- L’acétylsalicylate de lysine et le métoclopramide administrés en solution orale sont rapidement absorbés.
- Chez le sujet non migraineux, les concentrations plasmatiques des salicylates totaux, d’acide acétylsalicylique et de métoclopramide ne sont pas différentes de celles observées après administration séparée des principes actifs.
- Chez les sujets migraineux, la crise de migraine entraîne une forte baisse (50 %) du pic plasmatique et de la biodisponibilité de l’aspirine administrée seule. L’association de métoclopramide et d’aspirine en solution entraîne un rétablissement des concentrations plasmatiques et de la biodisponibilité de l’aspirine.
- La demi-vie d’élimination des salicylates et du métoclopramide n’est pas modifiée chez le sujet migraineux recevant l’association des 2 produits, par rapport au sujet normal.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Potentiel mutagène et cancérogène.
L’acide acétylsalicylique a fait l’objet de très nombreuses études précliniques effectuées in vitro et in vivo dont l’ensemble des résultats n’a révélé aucune raison de suspecter un effet mutagène.
Les études à long terme effectuées chez le rat et la souris n’ont indiqué aucun effet cancérogène de l’acide acétylsalicylique.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933689766 (1993 rév 10.08.2009). |
Prix : | 8.01 euros (6 sachets). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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