félodipine, métoprolol
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Félodipine (DCI), dans une matrice gélifiée* | 5 mg |
Métoprolol (DCI) succinate, en microgranule** | 47,50 mg |
** Éthylcellulose 10 cP, hydroxypropylcellulose.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères.
- Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
- Choc cardiogénique.
- Blocs auriculoventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
- Angor de Prinzmetal (formes sévères).
- Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
- Bradycardie (< 45-50 contractions par minute).
- Phénomène de Raynaud et troubles circulatoires périphériques dans leurs formes sévères.
- Phéochromocytome non traité.
- Hypotension.
- Hypersensibilité au métoprolol ou aux dihydropyridines.
- Antécédents de réaction anaphylactique.
- Infarctus du myocarde en phase aiguë.
- Angor instable.
- Floctafénine et sultopride (cf Interactions).
- Occlusion intestinale, en raison de la présence d’huile de ricin.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
- Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le bépridil, le diltiazem, le vérapamil et le dantrolène (en perfusion), ainsi que pendant la grossesse et l’allaitement.
- Insuffisance hépatique sévère et sujet âgé (cf Posologie/Mode d’administration).
- En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
- En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation.
- Arrêt du traitement :
- Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif.
- Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives :
- Les bêtabloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
- En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêtamimétiques.
- Insuffisance cardiaque :
- Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement, et en cas de nécessité, le métoprolol sera administré à de très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
- Bradycardie :
- Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
- Bloc auriculoventriculaire du premier degré :
- Étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêtabloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du premier degré.
- Angor de Prinzmetal :
- Les bêtabloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêtabloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
- Troubles circulatoires périphériques :
- Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêtabloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêtabloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel que l’on administrera avec prudence.
- Phéochromocytome :
- L’utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
- Sujet âgé :
- Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
- Insuffisant hépatique :
- En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (< 50 – 55 batt/minute au repos).
- Cirrhose : la biodisponibilité du métoprolol peut augmenter par diminution de la clairance.
- Sujet diabétique :
- Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Psoriasis :
- Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquants, l’indication mérite d’être pesée.
- Réactions allergiques :
- Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf Interactions) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
- Anesthésie générale :
- Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
- Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
- Dans certains cas, le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
- chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants ;
- en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées ;
- le risque anaphylactique devra être pris en compte.
- chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants ;
- Thyrotoxicose :
- Les bêtabloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
- Sportifs :
- L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
INTERACTIONS |
- Médicaments bradycardisants :
- De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe I, des bêtabloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, et des anticholinestérasiques.
Contre-indiquées :
- Floctafénine : en cas de choc ou d’hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
- Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Déconseillées :
- Bépridil, diltiazem et vérapamil : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire, et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque (synergie d’effets avec le vérapamil).
- Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Amiodarone, propafénone : troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
- Surveillance clinique et ECG.
- Anesthésiques volatils halogénés : réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. (L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l’intervention par les bêtamimétiques.)
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de ce traitement. - Antihypertenseurs centraux : augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central.
- Éviter l’arrêt brutal du traitement par l’antihypertenseur central. Surveillance clinique.
- Insuline, sulfamides hypoglycémiants : tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l’hypoglycémie : les palpitations et la tachycardie.
- Prévenir le malade et renforcer, surtout au début du traitement, l’autosurveillance sanguine.
- Lidocaïne (voie IV) : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
- Surveillance clinique, ECG et, éventuellement, contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l’association et après l’arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride) : antiarythmiques de classe I a (quinidiniques, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol), certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, véralipride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide) et autres médicaments (bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, sertindole, spiramycine IV, vincamine IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Surveillance clinique et ECG.
- Paroxétine : risque de majoration des effets indésirables du métoprolol, avec notamment bradycardie excessive, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine.
- Surveillance clinique accrue ; si besoin, adaptation de la posologie du métoprolol pendant la durée du traitement par la paroxétine et après son arrêt.
- Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l’absorption digestive du bêtabloquant.
- Prendre les topiques gastro-intestinaux et les antiacides à distance du bêtabloquant (plus de 2 heures, si possible).
A prendre en compte :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
- Dipyridamole (IV) : majoration de l’effet antihypertenseur.
- Pilocarpine : risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Liées à la présence de félodipine :
Déconseillée (par mesure de prudence) :
- Dantrolène (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.
- Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
- Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine.
- Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l’antifongique azolé et après son arrêt.
- Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
- Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Liées à l’association :
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Baclofène : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
- Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d’isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine) : majoration du risque d’hypotension orthostatique.
A prendre en compte :
- Alphabloquants à visée urologique, antihypertenseurs alphabloquants : majoration de l’effet hypotenseur ; risque majoré d’hypotension orthostatique.
- Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Corticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Données concernant la félodipine :
Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence des effets tératogènes et foetotoxiques de la félodipine. - En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la félodipine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
- Données concernant le métoprolol :
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. - En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêtabloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
- Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie ; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
- Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).
- Pour l’association :
En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse.
Allaitement :
La félodipine ainsi que les bêtabloquants sont excrétés dans le lait.
La survenue d’hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêtabloquants. En conséquence, l’allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- céphalées,
- oedème des chevilles,
- flush,
- étourdissements,
- nausées,
- fatigue.
- Effets dus à la félodipine :
- Chez les coronariens, comme avec d’autres substances vasoactives, la félodipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l’arrêt du traitement.
- Les effets indésirables rencontrés avec la félodipine sont généralement de type vasodilatateur (dilatation des artérioles). La plupart de ces réactions sont dose-dépendantes et s’observent au début du traitement ou après une augmentation des doses. Lorsque des réactions se produisent, elles sont d’ordinaire transitoires et s’atténuent au cours du temps.
- Comme avec les autres dihydropyridines, une légère hyperplasie gingivale a été décrite chez les patients présentant une gingivite/parodontite importante. Cette hyperplasie peut être évitée ou guérie par une hygiène buccodentaire rigoureuse.
- Les effets suivants ont été observés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché :
- Système nerveux central : fatigue, étourdissements, céphalées. Des cas isolés de paresthésie ont été observés.
- Système cardiovasculaire : oedème des chevilles dose-dépendant (résultant d’une vasodilatation précapillaire), flush. Rarement : tachycardie, palpitations.
- Peau : réactions cutanées à type d’éruption et prurit, cas isolés de réactions de photosensibilité.
- Tractus gastro-intestinal : cas isolés de nausées.
- Foie : très rares cas d’augmentation des enzymes hépatiques, cas isolés d’hépatites.
- Appareil locomoteur : cas isolés d’arthralgies.
- Autres : cas isolés de réactions d’hypersensibilité, tels que urticaire, oedème de Quincke. Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
- Système nerveux central : fatigue, étourdissements, céphalées. Des cas isolés de paresthésie ont été observés.
- Effets dus au métoprolol :
-
- Système nerveux central : occasionnellement, fatigue, étourdissements, céphalées. Rarement, paresthésies, crampes musculaires.
- Système cardiovasculaire : occasionnellement, bradycardie, troubles posturaux (parfois avec syncope). Rarement, phénomène de Raynaud, oedème, douleurs précordiales, chute tensionnelle, insuffisance cardiaque. Des cas isolés de troubles de la conduction et de gangrène chez des patients souffrant de troubles circulatoires périphériques sévères ont été observés.
- Psychiatrie : rarement, dépression, réduction de la vivacité mentale, somnolence ou insomnie, cauchemars. Des cas isolés de troubles de la personnalité ont été observés.
- Tractus gastro-intestinal : occasionnellement, nausées et vomissements, douleurs abdominales. Rarement, diarrhée ou constipation. Cas isolés de sécheresse de la bouche.
- Foie : beaucoup plus rarement, élévation des enzymes hépatiques et hépatites.
- Peau : rarement, rash cutané (sous forme d’urticaire, de lésions psoriasiformes et de dystrophies cutanées). Cas isolés de photosensibilité, d’hypersudation et de chute de cheveux.
- Système respiratoire : occasionnellement, dyspnée d’effort. Rarement, bronchospasme, également chez les patients sans antécédents de bronchopathie obstructive. Cas isolés de rhinite.
- Organes sensoriels : cas isolés de troubles visuels, de xérophtalmie et/ou d’irritation oculaire, de conjonctivite, d’acouphènes.
- Métabolisme : cas isolés de prise de poids, hypoglycémie.
- Système hématopoïétique : cas isolés de thrombocytopénie.
- Autres : impuissance, refroidissement des extrémités, aggravation d’une claudication intermittente existante.
- Exceptionnellement : fibrose rétropéritonéale, maladie de La Peyronie, arthralgies.
- En raison de la présence d’huile de ricin, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales).
- Au plan biologique, on a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques, à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
- Système nerveux central : occasionnellement, fatigue, étourdissements, céphalées. Rarement, paresthésies, crampes musculaires.
SURDOSAGE |
- Lié au métoprolol :
- En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration par voie veineuse :
- d’atropine, 1 à 2 mg en bolus,
- de glucagon à la dose de 1 mg en bolus lent, suivi si nécessaire d’une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
- puis, si nécessaire :
- soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg ; l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité à administrer ne devant pas dépasser 300 µg,
- soit de dobutamine 2,5 à 10 µg/kg/min.
- soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg ; l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité à administrer ne devant pas dépasser 300 µg,
- d’atropine, 1 à 2 mg en bolus,
- En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêtabloquant :
- glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
- hospitalisation en soins intensifs,
- isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
- glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
PHARMACODYNAMIE |
Bêtabloquants et autres antihypertenseurs/métoprolol et autres antihypertenseurs (code ATC : C07FB02 ; C : système cardiovasculaire).
Les effets de la félodipine, antagoniste calcique sélectif (réduction des résistances périphériques) s’additionnent avec ceux du métoprolol, antagoniste sélectif des récepteurs bêta-1 (réduction du débit cardiaque).
- Félodipine :
- La félodipine est un inhibiteur calcique appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle inhibe, à très faibles concentrations, par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse.
- Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel. Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.
- Cette vasodilatation artériolaire s’accompagne :
- d’une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
- d’une préservation, voire d’une augmentation des débits locorégionaux (coronaire, rénal, cérébral),
- d’une action légèrement diurétique et natriurétique à court terme,
- d’une absence de rétention hydrosodée à long terme.
- d’une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
- Contrairement à ce qui est observé en administration aiguë, le traitement chronique n’entraîne pas d’accélération de la fréquence cardiaque.
- Métoprolol :
- Le métoprolol est un antagoniste cardiosélectif des récepteurs bêta-adrénergiques. Il agit sur les récepteurs bêta-1 cardiaques à des doses plus faibles que celles nécessaires pour affecter les récepteurs bêta-2 essentiellement situés dans les vaisseaux périphériques et les bronches.
- Le métoprolol n’a pas d’effet stabilisateur de membrane et ne présente pas de fonction agoniste partielle.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Félodipine :
-
- La biodisponibilité de la félodipine LP est d’environ 15 % chez l’homme et est indépendante de la dose.
- La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 99 % ; elle est liée essentiellement à la fraction albumine.
- Élimination et métabolisme :
La demi-vie d’élimination de la félodipine est de 25 heures. Il n’y a pas d’accumulation significative pendant un traitement au long cours.
La félodipine est fortement métabolisée par le foie et tous les métabolites identifiés sont inactifs. Environ 70 % de la dose sont éliminés sous forme de métabolites urinaires ; la fraction restante est éliminée dans les fèces. Moins de 0,5 % de la dose se retrouve sous forme inchangée dans l’urine.
- La biodisponibilité de la félodipine LP est d’environ 15 % chez l’homme et est indépendante de la dose.
- Métoprolol :
-
- La biodisponibilité du métoprolol est d’environ 50 %.
- La demi-vie d’élimination est de 3 à 5 heures. Le métoprolol est métabolisé par le foie en trois métabolites dont aucun n’a d’effet pharmacologique.
- Environ 5 % de la dose sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale.
- La biodisponibilité du métoprolol est d’environ 50 %.
- L’association félodipine/métoprolol ne modifie pas la pharmacocinétique de chacun des composants.
- La prise de nourriture n’influence pas les paramètres pharmacocinétiques ou hémodynamiques.
- Avec la forme LP, la phase d’absorption est prolongée, ce qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables de félodipine et de métoprolol pendant 24 heures.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400937144094 (1994 rév 28.08.2009) 30 cp. |
3400937144216 (1994 rév 28.08.2009) 90 cp. |
Prix : | 19.14 euros (30 comprimés). |
50.42 euros (90 comprimés). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
AstraZeneca
1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01
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