bétaméthasone
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ampoule | |
Bétaméthasone (DCI) | 4 mg |
(sous forme de phosphate disodique : 5,3 mg/amp) |
Teneur en sodium : 3,32 mg/amp.
INDICATIONS |
- Usage systémique :
-
- Ce sont celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d’impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
- Affections nécessitant un effet thérapeutique rapide :
Allergiques :- OEdème de Quincke sévère, en complément des antihistaminiques.
- Choc anaphylactique, en complément de l’adrénaline.
- Fièvre typhoïde sévère, en particulier avec confusion mentale, choc, coma.
- Laryngite striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l’enfant.
- OEdème cérébral (tumeurs, abcès à toxoplasme…).
- Dyspnée laryngée.
- OEdème de Quincke sévère, en complément des antihistaminiques.
- Ce sont celles de la corticothérapie générale per os, lorsque la voie parentérale est nécessaire en cas d’impossibilité de la voie orale (vomissements, aspiration gastrique, troubles de la conscience).
- Usage local :
-
- Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
- Affections :
- Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
- OPH : injections périoculaires dans certaines atteintes inflammatoires du segment antérieur avec participation de l’uvée intermédiaire.
- ORL : irrigations intrasinusiennes dans les sinusites subaiguës ou chroniques justifiant un drainage.
- Rhumatologiques :
- injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée ;
- injections périarticulaires : tendinites, bursites ;
- injections des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren.
- injections intra-articulaires : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée ;
- Dermatologiques : cicatrices chéloïdes.
- Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale. Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux, notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Usage systémique :
- La posologie est variable en fonction du diagnostic, de la sévérité de l’affection, du pronostic, de la réponse du patient et de la tolérance au traitement.
- Injection intraveineuse ou intramusculaire.
- En urgence : injection par voie veineuse directe ou perfusion de 1 à 5 ampoules, renouvelable dans les 24 heures chez l’adulte. Cette dose peut éventuellement être augmentée.
- Enfant : 0,1 à 0,3 mg/kg/24 heures.
- La période d’urgence passée, diminuer la posologie pendant 24 à 48 heures, par injections intraveineuses ou intramusculaires.
- Prendre le relais par des comprimés dès que le recours à la voie orale est possible.
- Coût du traitement journalier : 0,946 à 4,733 euro(s).
- Usage local :
- Voies intra et périarticulaire : 0,25 ml à 1 ml selon la taille de l’articulation ou de la zone à traiter. Le rythme des injections sera de 1 ou 2 injections par semaine à 1 injection toutes les 3 semaines.
- Coût du traitement journalier : 0,011 à 0,270 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Usage systémique :
-
- Absolues :
-
- Tout état infectieux, à l’exclusion des indications spécifiées (cf Indications).
- Certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona).
- États psychotiques encore non contrôlés par un traitement.
- Vaccins vivants.
- Hypersensibilité à l’un des constituants.
- Troubles de la coagulation, traitement anticoagulant en cours en cas d’injection intramusculaire.
- Tout état infectieux, à l’exclusion des indications spécifiées (cf Indications).
- Il n’existe toutefois aucune contre-indication absolue pour une corticothérapie d’indication vitale.
-
- Relatives :
-
- Médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes (cf Interactions).
- Médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes (cf Interactions).
- Usage local :
-
- Absolues :
-
- Infection locale ou générale, ou suspicion d’infection.
- Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours.
- Hypersensibilité à l’un des constituants.
- Infection locale ou générale, ou suspicion d’infection.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Usage systémique :
-
- De rares cas de réactions de type pseudo-anaphylactique étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
- En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé.
- En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie.
- Un traumatisme crânien par lui-même, quelle qu’en soit la gravité, ne représente pas une indication d’administration de corticoïdes par voie injectable. Les résultats d’une étude multicentrique, randomisée, contrôlée versus placebo ont montré une augmentation de la mortalité précoce (à deux semaines) et tardive (à six mois) après un traumatisme crânien chez les patients recevant de l’hémisuccinate de méthylprednisolone, comparé au groupe placebo. Les causes de la surmortalité dans le groupe méthylprednisolone n’ont pas été établies.
- La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir un examen parasitologique des selles et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
- Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie.
- Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses.
- En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
- L’emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
- Les corticoïdes oraux ou injectables peuvent favoriser l’apparition de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle). Ce risque est augmenté lors de la coprescription avec des fluoroquinolones, et chez les patients dialysés avec hyperparathyroïdisme secondaire ou ayant subi une transplantation rénale.
- L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient de la méthylprednisolone ; ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
- De rares cas de réactions de type pseudo-anaphylactique étant survenus chez des patients traités par une corticothérapie parentérale, une attention particulière sera portée avant toute administration chez des sujets présentant un terrain atopique.
- Usage local :
- En l’absence de données concernant le risque de calcification, il est préférable d’éviter l’administration d’un corticoïde en intradiscal.
- Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :
- certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
- états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,
- vaccins vivants.
- certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),
- La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.
- Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.
L’attention est attirée chez les sportifs, cette spécialité contenant un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Précautions d’emploi :- Usage systémique :
-
- Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
- Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit.
- La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant.
- Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète et l’hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitement peut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise en charge.
- Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole.
- Tenir compte de la teneur en sodium de ce médicament (cf Composition) chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
- Un traitement par voie orale sera institué en relais dès que possible.
- Usage local :
-
- Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
- L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.
- L’administration devra être prudente chez les patients à risque élevé d’infection, en particulier les hémodialysés ou les porteurs de prothèse.
- Ne pas injecter en intratendineux.
- Il est nécessaire d’observer une asepsie rigoureuse.
INTERACTIONS |
Déconseillées :
- Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Vaccins vivants atténués : risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
- Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Acide acétylsalicylique par voie générale (et, par extrapolation, autres salicylés) : diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes et risque de surdosage salicylé après son arrêt (augmentation de l’élimination des salicylés par les corticoïdes).
- Adapter les doses de salicylés pendant l’association et après l’arrêt du traitement par les corticoïdes.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique et électrocardiographique.
- Anticoagulants oraux : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l’anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l’association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôle biologique au 8e jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt. - Autres hypokaliémiants : risque majoré d’hypokaliémie (effet additif).
- Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction : à prendre particulièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique.
- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
- Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Héparines (voie parentérale) : aggravation par l’héparine du risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
- L’association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
- Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : diminution des concentrations plasmatiques et de l’efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens et en cas de transplantation.
- Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
- Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants : élévation de la glycémie avec parfois acidocétose (diminution de la tolérance aux glucides par les corticoïdes).
- Prévenir le patient et renforcer l’autosurveillance glycémique, surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l’antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et après son arrêt.
- Isoniazide (décrit pour la prednisolone) : diminution des concentrations plasmatiques de l’isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l’isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes.
- Surveillance clinique et biologique.
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs, sauf bêtabloquants : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).
- Interféron alfa : risque d’inhibition de l’action de l’interféron.
- Curares non dépolarisants : risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
- Fluoroquinolones : possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Liées à l’usage local :
Les risques d’interactions des glucocorticoïdes avec d’autres médicaments sont exceptionnels par voie injectable locale dans les circonstances usuelles d’emploi. Ces risques seraient à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
- Usage systémique :
- Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces.
- Dans l’espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, les études épidémiologiques n’ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre.
- Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées.
- Il est justifié d’observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique du nouveau-né.
- En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant la grossesse si besoin.
- Usage local :
- Le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme : avec les corticoïdes par voie systémique un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été observée exceptionnellement après corticothérapie à dose élevée.
Allaitement :
- Usage systémique :
- En cas de traitement à doses importantes et de façon chronique, l’allaitement est déconseillé.
- Usage local :
- En cas de traitement à doses importantes, l’allaitement est déconseillé.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Usage systémique :
- De rares cas de réactions anaphylactiques ont pu être rapportés chez des patients traités par des corticostéroïdes par voie parentérale (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Des troubles du rythme cardiaque ont également été décrits, liés à l’administration intraveineuse.
- Autres effets :
- Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène, inertie de la sécrétion d’ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfois définitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d’un diabète latent, arrêt de la croissance chez l’enfant, irrégularités menstruelles.
- Troubles musculosquelettiques : atrophie musculaire précédée par une faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose, fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécrose aseptique des têtes fémorales.
- Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en coprescription avec les fluoroquinolones.
- Troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération du grêle, perforations et hémorragies digestives ; des pancréatites aiguës ont été signalées, surtout chez l’enfant.
- Troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard de cicatrisation.
- Troubles neuropsychiques :
- fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
- rarement : accès d’allure maniaque, états confusionnels ou confuso-oniriques, convulsions ;
- état dépressif à l’arrêt du traitement.
- fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
- Troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte.
- Désordres hydroélectrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique, rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaque congestive.
- Usage local :
- Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte tenu des faibles taux sanguins, mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmente avec la dose et la fréquence des injections.
-
- Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites…
- Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés. Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons.
- Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce.
- Calcifications locales.
- Réactions allergiques locales et générales.
- Flush : céphalées et bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
- Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites…
PHARMACODYNAMIE |
Corticoïdes à usage systémique non associés (code ATC : H02AB01).
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant la bétaméthasone, sont utilisés principalement pour leur effet anti-inflammatoire.
A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Le phosphate disodique de bétaméthasone est un sel soluble, utilisable par voies IV et IM ainsi qu’en injections locales. Sa résorption est complète et rapide. En partie liée aux protéines (60 % environ) et en partie sous forme libre, la bétaméthasone est métabolisée par le foie et éliminée par le rein.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 30 °C et à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930109670 (1963/97 rév 02.01.2007). |
Prix : | 2.83 euros (3 ampoules). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Agréé à l’AP de Paris.
SIGMA-TAU SARL
5, av de Verdun. 94204 Ivry-sur-Seine cdx
Tél : 01 45 21 02 69
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