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GRANUDOXY® Gé

doxycycline

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé sécable à 100 mg :  Boîtes de 5, de 15 et de 28, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Doxycycline (DCI) monohydratée exprimée en doxycycline anhydre 
    100 mg
    Excipients : Noyau : carmellose sodique, povidone (K 30), talc, stéarate de magnésium, lactose monohydraté. Pelliculage : Sepifilm LP 010 (hypromellose, cellulose microcristalline, acide stéarique), dioxyde de titane, laurylsulfate de sodium, glycérol.
  • Teneur en sodium : 0,8 mg/cp.


    INDICATIONS

    • Indications thérapeutiques procédant à la fois de l’activité antibactérienne et des propriétés pharmacocinétiques de la doxycycline. Celles-ci tiennent compte à la fois de la situation de cet antibiotique dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles et des connaissances actualisées sur la résistance des espèces bactériennes.
      • Brucellose.
      • Pasteurelloses.
      • Infections pulmonaires, génito-urinaires et ophtalmiques à chlamydiae.
      • Infections pulmonaires, génito-urinaires à mycoplasmes.
      • Rickettsioses.
      • Coxiella burnetii (fièvre Q).
      • Gonococcie.
      • Infections ORL et bronchopulmonaires à Haemophilus influenzae, en particulier exacerbations aiguës de bronchites chroniques.
      • Tréponèmes (dans la syphilis, les tétracyclines ne sont indiquées qu’en cas d’allergie aux bêtalactamines).
      • Spirochètes (maladie de Lyme, leptospirose).
      • Choléra.
      • Acné inflammatoire moyenne et sévère et composante inflammatoire des acnés mixtes.
      • Parodontites agressives, en complément du traitement mécanique local.
    • Rosacée dans ses manifestations cutanées ou oculaires.
    • Traitement prophylactique du paludisme du voyageur dans les zones d’endémie en cas de résistance, de contre-indication ou d’intolérance à la méfloquine.
    • Situations particulières :
      Traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif de la maladie du charbon.
    Note : Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Infections bactériennes :
    Enfants de plus de 8 ans :
    4 mg/kg/jour.
    Adultes :
    • Sujets > 60 kg : 200 mg par jour en 1 prise.
    • Sujets < 60 kg : 200 mg le 1er jour, 100 mg les jours suivants, en 1 prise.
    Coût du traitement journalier : 0,48 à 0,96 euro(s) (bte de 5 cp) ; 0,28 à 0,56 euro(s) (bte de 15 cp) ; 0,27 à 0,54 euro(s) (bte de 28 cp).
    Cas particuliers :
    • Gonococcies aiguës :
      • adultes de sexe masculin : 300 mg le 1er jour (en 2 prises) suivis de 200 mg par jour pendant 2 à 4 jours, ou un traitement minute de 500 mg ou de 2 doses de 300 mg administrées à 1 heure d’intervalle ;
      • adultes de sexe féminin : 200 mg par jour.
    • Syphilis primaire et secondaire : adulte : 300 mg par jour en 3 prises pendant au moins 10 jours.
    • Urétrite non compliquée, endocervicite, rectite dues à Chlamydiae trachomatis : adulte : 200 mg par jour pendant au moins 10 jours.
    • Acné : adulte : 100 mg par jour pendant au moins 3 mois. Dans certains cas, un traitement à demi-dose peut être utilisé.
    • Coût du traitement journalier : 0,24 à 0,48 euro(s) (bte de 5 cp) ; 0,14 à 0,28 euro(s) (bte de 15 cp) ; 0,14 à 0,27 euro(s) (bte de 28 cp).
    • Parodontites agressives, en complément du traitement mécanique local : adulte : 200 mg par jour en une prise, de préférence le matin au cours du petit déjeuner, pendant 14 jours. La durée de traitement et la posologie peuvent être adaptées chez l’enfant.
    Rosacée dans ses manifestations cutanées ou oculaires :
    Adulte :
    100 mg par jour pendant 3 mois. Aucune donnée clinique n’est disponible au-delà de 3  mois de traitement.
    Situations particulières :
    Maladie du charbon :
    Traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif des personnes symptomatiques pouvant recevoir un traitement per os, soit d’emblée soit en relais d’un traitement parentéral :
    • Adulte : 200 mg par jour en 2 prises.
    • Enfant de plus de 8 ans : 4 mg/kg/jour en 2 prises, sans dépasser la posologie adulte (200 mg/jour).
    La durée du traitement est de 8 semaines lorsque l’exposition au charbon est avérée.
    Prophylaxie du paludisme :
    Le traitement sera débuté la veille du départ, il sera poursuivi pendant toute la durée du risque d’impaludation et pendant les 4 semaines suivant le retour de la zone d’endémie.
    • Adulte : 100 mg par jour.
    • Enfant de plus de 8 ans :
      • poids < 40 kg : 50 mg par jour en 1 prise,
      • poids > 40 kg : 100 mg par jour en 1 prise.
    Du fait de la courte durée de vie plasmatique de la doxycycline, les concentrations sanguines sont en général insuffisantes pour assurer la prophylaxie antipaludique lors de l’omission d’une prise.

    Mode d’administration :

    Administrer au milieu d’un repas avec un verre d’eau (100 ml) et au moins une heure avant le coucher.


    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Allergie aux antibiotiques de la famille des tétracyclines.
    • Enfants de moins de 8 ans en raison du risque de coloration permanente des dents et d’hypoplasie de l’émail dentaire.
    • Rétinoïdes par voie générale : cf Interactions.
    • Femme enceinte (à partir du 2e trimestre de la grossesse) : cf Grossesse/Allaitement.
    Relatives :
    • Allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • En raison des risques de photosensibilisation, il est conseillé d’éviter toute exposition directe au soleil et aux UV pendant le traitement, qui doit être interrompu en cas d’apparition de manifestations cutanées à type d’érythème.
    • En raison des risques d’atteintes oesophagiennes, il est important de faire respecter les conditions d’administration (cf Posologie/Mode d’administration, Effets indésirables).
    • En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
    • Tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).
    Précautions d’emploi :

    Dans le cadre des parodontites agressives, le traitement n’est à initier qu’après bilan parodontal complet.

    Le traitement antibiotique s’inscrit dans un cadre thérapeutique global incluant une évaluation clinique et bactériologique initiale, un traitement mécanique local puis une maintenance parodontale.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • Rétinoïdes (voie générale) : risque d’hypertension intracrânienne.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : diminution des concentrations plasmatiques de la doxycycline par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la doxycycline.
    • Didanosine : diminution de l’absorption digestive des cyclines en raison de l’augmentation du pH gastrique (présence d’un antiacide dans le comprimé de DDI). Prendre la didanosine à distance des cyclines (plus de 2 heures, si possible).
    • Fer (sels de), voie orale : diminution de l’absorption digestive des cyclines (formation de complexes). Prendre les sels de fer à distance des cyclines (plus de 2 heures, si possible).
    • Topiques gastro-intestinaux (sels, oxydes, hydroxydes de magnésium, d’aluminium et de calcium) : diminution de l’absorption digestive des cyclines. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance des cyclines (plus de 2 heures, si possible).
    • Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par la cycline et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Zinc (sels de) : diminution de l’absorption digestive des cyclines. Prendre les sels de zinc à distance des cyclines (plus de 2 heures si possible).
    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, l’utilisation des cyclines au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

    L’administration de cyclines au cours des deuxième et troisième trimestres expose le foetus au risque de coloration des dents de lait.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser les cyclines pendant le premier trimestre de la grossesse.

    A partir du deuxième trimestre de la grossesse, l’administration des cyclines est contre-indiquée.


    Allaitement :

    En cas de traitement par ce médicament, l’allaitement est déconseillé.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Dyschromie dentaire ou hypoplasie de l’émail en cas d’administration chez l’enfant au-dessous de 8 ans.
    • Troubles digestifs (nausées, épigastralgies, diarrhée, anorexie, glossite, entérocolite, candidoses anogénitales).
    • Survenue possible de dysphagie, d’oesophagite, d’ulcérations oesophagiennes, favorisées par la prise en position couchée et/ou avec une faible quantité d’eau.
    • Réactions allergiques (urticaire, rash, prurit, oedème de Quincke, réaction anaphylactique, purpura rhumatoïde, péricardite, exacerbation d’un lupus érythémateux préexistant).
    • Réactions de photosensibilisation, rashs, très rares cas d’érythrodermie.
    • Des cas de troubles hématologiques ont été décrits lors de traitement par des tétracyclines (anémie hémolytique, thrombocytopénie, neutropénie, éosinophilie).
    • Une hyperazotémie extrarénale en relation avec un effet antianabolique et pouvant être majorée par l’association avec les diurétiques a été signalée avec les tétracyclines. Cette hyperazotémie n’a pas été observée à ce jour avec la doxycycline.

    SURDOSAGE

    Aucun accident de surdosage n’a été signalé. Ceux qui ont été rapportés pour d’autres tétracyclines, à la suite d’insuffisance rénale (toxicité hépatique, hyperazotémie, hyperphosphatémie, acidose), ne sont pas susceptibles de se produire avec la doxycycline, en raison de la non-modification des taux sanguins en fonction de la valeur fonctionnelle du rein.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique (code ATC : J01AA02).

    La doxycycline est un antibiotique de la famille des tétracyclines. Elle inhibe la synthèse protéique des bactéries.

    La doxycycline augmente l’excrétion sébacée, possède une action anti-inflammatoire et antilipasique.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 8 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : bacillus spp, Bacillus anthracis*, entérocoques (40-80 %), staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R** (70-80 %), streptococcus A (20 %), streptococcus B (80-90 %), Streptococcus pneumoniae (20-40 %), streptocoques oraux (20-30 %) dont : Streptococcus sanguis (30-40 %), Streptococcus mitis (10-20 %).
    • Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, brucella, Escherichia coli (20-40 %), Haemophilus influenzae (10 %), klebsiella (10-30 %), Neisseria gonorrhoeae, pasteurella, Vibrio cholerae.
    • Anaérobies : Propionibacterium acnes, Porphyromonas gingivalis, Prevotella intermedia, fusobacterium sp, campylobacter sp, peptostreptococcus sp, veillonella sp.
    • Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, Coxiella burnetti, leptospira, Mycoplasma pneumoniae, rickettsia, Treponema pallidum, Ureaplasma urealyticum, Actinobacillus actinomycetemcomitans, capnocytophaga sp, Eikenella corrodens.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, Proteus mirabilis, Proteus vulgaris, pseudomonas, serratia.
    *  Bacillus anthracis : Une étude conduite sur un modèle d’infection expérimentale du charbon, effectuée par inhalation de spores de Bacillus anthracis chez le singe rhésus, montre que l’antibiothérapie, commencée précocement après exposition, évite la survenue de la maladie si le traitement est poursuivi jusqu’à ce que le nombre de spores persistantes dans l’organisme tombe au-dessous de la dose infectante.
  • **  La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
  • Prophylaxie du paludisme :
    La doxycycline inhibe la synthèse protéique et altère la membrane cytoplasmique du plasmodium, exerçant ainsi une activité schizonticide sanguine.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    • Absorption rapide (taux efficaces dès la première heure, pic sérique obtenu entre 2 et 4 heures).
    • Absorption pratiquement complète dans la partie haute du tube digestif.
    • Absorption non modifiée par une administration au cours des repas et peu en présence de lait.
    Distribution :
    Chez l’adulte, pour une prise orale de 200 mg, on observe :
    • Un pic sérique supérieur à 3 µg/ml.
    • Une concentration résiduelle supérieure à 1 µg/ml après 24 heures.
    • Une demi-vie sérique de 16 à 22 heures.
    • La liaison protéique varie de 82 à 93 % (liaison labile).
    Bonne diffusion intra et extracellulaire.
    A posologie habituelle, concentrations efficaces dans :
    • Ovaires, trompes, utérus, placenta, testicules, prostate.
    • Vessie, reins.
    • Tissu pulmonaire.
    • Peau, muscle, ganglions lymphatiques.
    • Sécrétions sinusales, sinus maxillaire, polypes des fosses nasales.
    • Amygdales.
    • Foie, bile hépatique et bile vésiculaire, vésicule biliaire, estomac, appendice, intestin, épiploon.
    • Salive et fluide gingival.
    Diffusion faible dans le liquide céphalorachidien.
    Excrétion :
    L’antibiotique se concentre dans la bile.
    Environ 40 % de la dose administrée sont éliminés en 3 jours sous forme active par les urines et environ 32 % dans les fèces.
    Les concentrations urinaires sont sensiblement 10 fois plus élevées que les taux plasmatiques au même instant.
    En cas d’insuffisance rénale, l’élimination urinaire diminue, l’élimination fécale augmente, la demi-vie reste inchangée.
    L’hémodialyse ne modifie pas la demi-vie.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934433306 (1997 rév 17.07.2009) 5 cp.
    3400934433474 (1997 rév 17.07.2009) 15 cp.
    3400934433535 (1997 rév 17.07.2009) 28 cp.
      
    Prix :2.38 euros (5 comprimés).
    4.23 euros (15 comprimés).
    7.54 euros (28 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.

    Non remboursable dans les indications « Traitement prophylactique post-exposition et traitement curatif de la maladie du charbon » et « Traitement prophylactique du paludisme du voyageur dans les zones d’endémie en cas de résistance, de contre-indication ou d’intolérance à la méfloquine ».



    PIERRE FABRE DERMATOLOGIE
    45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
    Info médic :
    Tél : 05 63 58 88 00
    Pharmacovigilance :
    Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)

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