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FLODIL® LP


félodipine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé enrobé à libération prolongée à 5 mg (rose) :  Étuis de 30 et de 90, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Félodipine (DCI) 
    5 mg
    Excipients : Noyau : huile de ricin hydrogénée polyoxyl-40, hyprolose LF, gallate de propyle, hypromellose 50 cP, hypromellose 10 000 cP, silicate d’aluminium, cellulose microcristalline, lactose, stéarylfumarate de sodium. Enrobage : hypromellose 6 cP, macrogol 6000, dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer jaune (E 172), oxyde de fer rouge (E 172), cire de carnauba.

  • INDICATIONS

    • Hypertension artérielle.
    • Traitement préventif des crises d’angor stable.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La dose quotidienne doit être donnée le matin. Les comprimés sont à avaler avec de l’eau et ne doivent pas être divisés, croqués ou mâchés.
    • Hypertension :
      La dose doit être ajustée individuellement. Il est recommandé de commencer par 5 mg/jour. La dose usuelle est de 5 mg ou de 10 mg en une prise quotidienne. Si la dose de 10 mg/jour demeure insuffisante pour contrôler la tension artérielle, un autre antihypertenseur, en particulier un bêtabloquant, peut être rajouté.
    • Coût du traitement journalier : 0,32 à 0,80 euro(s).
    • Traitement préventif des crises d’angor stable :
      La posologie est de 10 mg/jour en une prise. Il est recommandé de commencer par 5 mg en une prise quotidienne, pendant une semaine.
    • Coût du traitement journalier : 0,64 à 0,70 euro(s).
    Chez les sujets âgés, la dose maximale de félodipine est de 5 mg/jour. Chez les sujets atteints d’insuffisance hépatique sévère (cf Pharmacocinétique), la dose maximale de félodipine est de 5 mg/jour.
  • En dehors de l’infarctus du myocarde récent, la félodipine peut être utilisée en cas de nécessité, en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche, en l’absence de tout signe clinique de décompensation.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité aux dihydropyridines.
    • Infarctus du myocarde aigu.
    • Insuffisance cardiaque décompensée.
    • Angor instable.
    • En cas d’occlusion intestinale, en raison de la présence d’huile de ricin.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Ne jamais arrêter brutalement le traitement.
    • Ce médicament est généralement déconseillé en association avec le dantrolène (cf Interactions) ainsi qu’en cas de grossesse ou d’allaitement (cf Grossesse et Allaitement).
    • L’efficacité et la tolérance de la félodipine n’ayant pas été étudiées chez l’enfant, son utilisation chez l’enfant est déconseillée.
    • Insuffisance hépatique sévère et sujet âgé (cf Posologie et Mode d’administration).
    • En raison de la présence d’huile de ricin, risque de sensibilisation.
    • En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Dantrolène (perfusion) : chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital, phénytoïne, primidone) : diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.
    • Baclofène : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l’antihypertenseur si nécessaire.
    • Itraconazole, kétoconazole : risque majoré d’effets indésirables, notamment d’oedèmes, par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l’antifongique azolé et après son arrêt.
    • Rifampicine : diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    A prendre en compte :
    • Alphabloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine), antihypertenseurs alphabloquants (prazosine, trimazosine, urapidil) : majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
    • Amifostine : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Bêtabloquant dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s’additionner aux effets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitement bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
    • Dérivés nitrés et apparentés (dinitrate d’isosorbide, isosorbide, linsidomine, molsidomine, nicorandil, trinitrine) : majoration du risque d’hypotension orthostatique.
    • Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) et minéralocorticoïdes : diminution de l’effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence des effets tératogènes et foetotoxiques de la félodipine.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la félodipine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, l’utilisation de la félodipine est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse.


    Allaitement :

    La félodipine passe dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter, si cela est possible, l’administration de ce médicament chez la femme qui allaite.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de vertiges ou de sensation de fatigue pouvant se produire occasionnellement.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    • Chez les coronariens, comme avec d’autres substances vaso-actives, la félodipine peut entraîner des douleurs dans la région thoracique (éventuellement des douleurs angineuses). Elles surviennent 15 à 20 minutes après la prise médicamenteuse. Elles demeurent extrêmement rares et imposent l’arrêt du traitement.
    • Les effets indésirables les plus fréquents sont en rapport avec l’action vasodilatatrice du produit : céphalées, rougeurs de la face ou sensation de chaleur. Habituellement, ils apparaissent durant les premières semaines de traitement et s’atténuent lors de sa poursuite. Comme avec les autres dihydropyridines, un oedème des chevilles, lié à une vasodilatation précapillaire, peut apparaître. L’oedème apparaît être lié à la dose.
    • Comme avec les autres dihydropyridines, un élargissement gingival léger a été rapporté chez les patients atteints d’une gingivite/parodontite prononcée. L’élargissement peut être évité ou disparaître avec une hygiène buccale soigneuse.
    • Les effets suivants ont été observés lors des essais cliniques et après la mise sur le marché :
      • Système nerveux central : fatigue, étourdissements, céphalées. Des cas isolés de paresthésie ont été observés. Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec certains inhibiteurs calciques.
      • Système cardiovasculaire : oedème des chevilles dose-dépendant (résultant d’une vasodilatation précapillaire), flush. Rarement : tachycardie, palpitations.
      • Peau : réactions cutanées à type d’éruption et prurit, cas isolés de réactions de photosensibilité.
      • Tractus gastro-intestinal : cas isolés de nausées.
      • Foie : très rares cas d’augmentation des enzymes hépatiques, cas isolés d’hépatites.
      • Appareil locomoteur : cas isolés d’arthralgies.
      • Autres : cas isolés de réactions d’hypersensibilité, tels que urticaire, oedème de Quincke.
    • En raison de la présence d’huile de ricin, troubles digestifs (nausées, vomissements, douleurs abdominales).

    SURDOSAGE

    Symptômes :
    Le surdosage peut causer une vasodilatation périphérique excessive avec une hypotension marquée et quelquefois une bradycardie.
    Conduite à tenir :
    Si une hypotension sévère apparaît, un traitement symptomatique doit être institué. Le patient doit être mis en décubitus avec les jambes surélevées. En cas de bradycardie d’accompagnement, l’atropine 0,5-1 mg doit être administrée par voie intraveineuse. Si cela n’est pas suffisant, le volume plasmatique doit être augmenté par une perfusion, par exemple de glucose, de solution salée ou de dextran. Des médicaments sympathomimétiques avec effet prédominant sur les récepteurs adrénergiques alpha-1 peuvent être administrés si les mesures mentionnées ci-dessus sont insuffisantes.

    PHARMACODYNAMIE

    Inhibiteur calcique sélectif à effets vasculaires prédominants, dérivé de la dihydropyridine (code ATC : C08CA02 : C : système cardiovasculaire).

    La félodipine est un antagoniste calcique appartenant à la famille des dihydropyridines. Elle inhibe à très faibles concentrations, par une action au niveau du canal calcique lent, la pénétration intracellulaire du calcium de la cellule musculaire lisse. Par ce mécanisme, elle joue un rôle électrophysiologique et mécanique (inhibition du couplage excitation-contraction) aboutissant à une diminution du tonus artériel. Cette diminution des résistances artériolaires provoque une vasodilatation et entraîne la baisse de la pression artérielle.

    Cette vasodilatation artériolaire s’accompagne :
    • d’une augmentation de la compliance artérielle et du diamètre artériel,
    • d’une préservation, voire d’une augmentation, des débits locorégionaux (coronaire, rénal, cérébral),
    • d’une action légèrement diurétique et natriurétique à court terme,
    • d’une absence de rétention hydrosodée à long terme.

    Contrairement à ce qui est observé en administration aiguë, le traitement chronique n’entraîne pas d’augmentation de la fréquence cardiaque.

    Du fait de son fort degré de sélectivité sur les muscles lisses des artérioles, la félodipine administrée aux doses thérapeutiques ne provoque pas d’effets directs sur le coeur, en particulier sur la contractilité cardiaque ou la conduction.

    La félodipine possède des effets antiangineux et anti-ischémiques cardiaques par amélioration de l’équilibre entre apport et besoin en oxygène du myocarde. La résistance vasculaire coronarienne diminue et la félodipine s’oppose au spasme vasculaire coronarien. Le flux coronarien ainsi que les apports en oxygène du myocarde sont augmentés par la félodipine en raison de la dilatation des artères épicardiques et des artérioles. La réduction de la pression artérielle systémique provoquée par la félodipine entraîne une diminution de la postcharge ventriculaire gauche. Il en résulte une diminution de la consommation en oxygène du myocarde.

    La félodipine augmente la tolérance à l’effort et diminue le nombre de crises angineuses chez des patients souffrant d’angine de poitrine d’effort stable.

    La félodipine peut être utilisée en monothérapie ou en association aux bêtabloquants chez ces patients.

    L’étude HOT (Hypertension Optimal Treatment), ayant utilisé la félodipine comme traitement initial, a évalué la relation entre la survenue d’événements cardiovasculaires majeurs (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, décès d’origine cardiovasculaire) et un objectif de pression artérielle diastolique (PAD) cible <= 80, <= 85 et <= 90 mm Hg.

    Au total, 18 790 patients hypertendus (pression artérielle diastolique, ou PAD, comprise entre 100 et 115 mm Hg) âgés de 50 à 80 ans ont été suivis en moyenne pendant 3,8 ans (extrêmes : 3,3 – 4,9 ans). La réduction tensionnelle a été obtenue sous félodipine en monothérapie ou en association avec un bêtabloquant et/ou un IEC et/ou un diurétique.

    Sur cette population, l’étude n’a pas montré de différence significative du risque d’événements cardiovasculaires majeurs, critère de jugement principal, entre les 3 groupes de PAD cibles, mais une diminution du risque d’infarctus du myocarde (1 des 8 critères secondaires prévus au protocole) dans les groupes de PAD cibles plus basses.

    Dans le sous-groupe des participants diabétiques (1 des 11 analyses en sous-groupe prévues dans le protocole), l’incidence des événements cardiovasculaires a été d’autant plus faible que la PAD cible était plus basse, et ceci, de façon significative.

    Chez les patients transplantés rénaux traités par la ciclosporine, la félodipine diminue la pression artérielle et améliore le débit de filtration glomérulaire et le flux sanguin rénal. Cependant, les conséquences à long terme n’ont pas été évaluées.

    Comme les autres antagonistes du calcium, la félodipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux de lipides plasmatiques. Elle peut être utilisée chez le patient présentant diabète ou goutte.

    L’expérience dans les essais cliniques de l’utilisation de la félodipine chez les enfants hypertendus est limitée. Dans une étude randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles, menée pendant 3 semaines chez des enfants âgés de 6 à 16 ans présentant une hypertension primaire, l’effet antihypertenseur de la félodipine aux doses 2,5 mg (n = 33), 5 mg (n = 33) et 10 mg (n = 31), une fois par jour, a été comparé à un placebo (n = 35). L’étude n’a pas permis de démontrer l’efficacité de la félodipine pour abaisser la pression artérielle chez les enfants âgés de 6 à 16 ans.

    Les effets à long terme de la félodipine sur la croissance, la puberté et le développement général n’ont pas été étudiés. L’efficacité à long terme du traitement antihypertenseur en thérapie chez les enfants, dans le but de réduire la morbidité cardiovasculaire et la mortalité à l’âge adulte, n’a pas non plus été établie.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La biodisponibilité systémique de la félodipine LP est de l’ordre de 15 % chez l’homme et est indépendante de la dose. Les concentrations thérapeutiques se maintiennent durant 24 heures. La liaison de la félodipine aux protéines plasmatiques est de 99 %. Elle est liée de manière prédominante à la fraction albumine.

    La vitesse d’absorption de la félodipine est modifiée lorsqu’elle est administrée au cours d’un repas riche en lipides ou en glucides. La concentration maximale est augmentée de 63 % en moyenne.

    Métabolisme et élimination :
    La demi-vie apparente d’élimination est de 25 heures. Il n’y a aucune accumulation significative au cours du traitement à long terme. La félodipine est fortement métabolisée au niveau hépatique. Tous les métabolites identifiés sont inactifs.
    Environ 70 % de la dose administrée sont éliminés sous forme de métabolites dans les urines : la fraction restante est éliminée dans les fèces.
    La félodipine passe dans le lait maternel.
    Dans une étude pharmacocinétique en dose unique (félodipine à libération prolongée 5 mg), réalisée avec un nombre limité d’enfants âgés entre 6 et 16 ans (n = 12), il n’y a pas eu de corrélation apparente entre l’âge et l’ASC, la Cmax ou la demi-vie de la félodipine.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400937143615 (2005, RCP rév 19.03.2010) 30 cp.
    3400937143844 (2005, RCP rév 19.03.2010) 90 cp.
      
    Prix :10.60 euros (30 comprimés).
    29.18 euros (90 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    AstraZeneca
    1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01

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