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LAMICTAL®


lamotrigine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé dispersible ou à croquer à 2 mg (rond ; marqué « LTG » au-dessus de 2 sur la face au bord biseauté et de 2 superellipses se chevauchant à angles droits sur l’autre face ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Flacon de 30 avec fermeture de sécurité enfant.
  • Comprimé dispersible ou à croquer à 5 mg (oblong, biconvexe ; marqué « GSCL2 » sur une face et « 5 » sur l’autre ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé dispersible ou à croquer à 25 mg (superelliptique, multifacette ; marqué « GSCL5 » sur une face et « 25 » sur l’autre ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé dispersible ou à croquer à 50 mg (superelliptique, multifacette ; marqué « GSCX7 » sur une face et « 50 » sur l’autre ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé dispersible ou à croquer à 100 mg (superelliptique, multifacette ; marqué « GSCL7 » sur une face et « 100 » sur l’autre ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé dispersible ou à croquer à 200 mg (superelliptique, multifacette ; marqué « GSEC5 » sur une face et « 200 » sur l’autre ; blanc à blanchâtre, avec une odeur de cassis, peut être légèrement marbré) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Lamotrigine (DCI) 
    2 mg
    ou5 mg
    ou25 mg
    ou50 mg
    ou100 mg
    ou200 mg
    Excipients (communs) : carbonate de calcium, hydroxypropylcellulose faiblement substituée, silicate d’aluminium et de magnésium, carboxyméthylamidon sodique (type A), povidone K 30, saccharine sodique, stéarate de magnésium. Arôme : cassis.

    INDICATIONS

    Épilepsie :
    Adulte et adolescent de 13 ans et plus :
    • Traitement en monothérapie ou en association des épilepsies partielles et généralisées, incluant les crises tonicocloniques.
    • Crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut. Lamictal est administré en association à un autre traitement mais peut être l’antiépileptique (AE) de première intention dans le syndrome de Lennox-Gastaut.
    Enfant et adolescent de 2 à 12 ans :
    • Traitement en association des épilepsies partielles et généralisées, incluant les crises tonicocloniques et les crises associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.
    • Traitement en monothérapie des absences typiques.
    Troubles bipolaires :
    Adulte de 18 ans et plus :
    Prévention des épisodes dépressifs chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et qui ont une prédominance d’épisodes dépressifs (cf Pharmacodynamie).
    Lamictal n’est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes maniaques ou dépressifs.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d’enfants atteints d’épilepsie ou de patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l’unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).

    Réintroduction du traitement :
    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d’augmenter la posologie d’entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre Lamictal quelle qu’en soit la raison, étant donné le risque d’éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d’escalade de dose recommandée pour la lamotrigine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l’augmentation de la posologie d’entretien.
    Quand le temps d’arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (cf Pharmacocinétique), Lamictal doit généralement être augmenté jusqu’à la posologie d’entretien selon le schéma approprié.
    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement par Lamictal chez les patients ayant arrêté en raison d’une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n’excède pas clairement le risque.
    Épilepsie :
    L’augmentation posologique recommandée et les posologies d’entretien pour les adultes et les adolescents à partir de 13 ans (tableau 1) et pour les enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans (tableau 2) sont données ci-dessous. En raison du risque d’éruption cutanée, la posologie initiale et les augmentations posologiques suivantes ne doivent pas être dépassées (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Lorsque des AEs concomitants sont arrêtés ou d’autres AEs/médicaments sont ajoutés au protocole thérapeutique contenant de la lamotrigine, il faut prendre en considération l’effet que cela peut avoir sur la pharmacocinétique de la lamotrigine (cf Interactions).
    Tableau 1 : Adultes et adolescents à partir de 13 ans – Recommandations posologiques dans l’épilepsie
    Type de traitementSem 1 + 2Sem 3 +  4Posologie habituelle d’entretien
    Monothérapie25 mg/j (1 prise/j)50 mg/j (1 prise/j)100-200 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre le niveau d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 50 à 100 mg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale.
  • 500 mg/j ont été nécessaires chez certains patients pour atteindre la réponse désirée
  • AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine : cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant12,5 mg/j (donné par prise de 25 mg 1 j sur 2)25 mg/j (1 prise/j)100-200 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre le niveau d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 25 à 50 mg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale
    SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec :
    • phénytoïne
    • carbamazépine
    • phénobarbital
    • primidone
    • rifampicine
    • lopinavir/ritonavir
    50 mg/j (1 prise/j)100 mg/j (en 2 prises/j)200-400 mg/j (en 2 prises/j)
    Pour atteindre le niveau d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 100 mg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale.
  • 700 mg/jour ont été nécessaires chez certains patients pour atteindre la réponse désirée
  • SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée avec d’autres médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine25 mg/j (1 prise/j)50 mg/j (1 prise/j)100-200 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre le niveau d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 50 à 100 mg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale
    Chez les patients prenant des médicaments dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est pas connue actuellement (cf Interactions), la posologie recommandée de lamotrigine en cas d’association au valproate doit être appliquée
    Tableau 2 : Enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans – Recommandations posologiques dans l’épilepsie (dose quotidienne totale en mg/kg de poids corporel/jour)
    Type de traitementSem 1 + 2Sem 3 +  4Posologie habituelle d’entretien
    Monothérapie des absences typiques0,3 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)0,6 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)1-10 mg/kg/j, néanmoins certains patients ont nécessité des doses supérieures (jusqu’à 15 mg/kg/j) pour atteindre la réponse désirée (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre la posologie d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 0,6 mg/kg/j toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale
    AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine : cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant0,15 mg/kg/j* (1 prise/j)0,3 mg/kg/j (1 prise/j)1-5 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre la posologie d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 0,3 mg/kg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale avec une dose d’entretien maxi de 200 mg/j
    SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec :
    • phénytoïne
    • carbamazépine
    • phénobarbital
    • primidone
    • rifampicine
    • lopinavir/ritonavir
    0,6 mg/kg/j (en 2 prises/j)1,2 mg/kg/j (en 2 prises/j)5-15 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre la posologie d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 1,2 mg/kg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale avec une dose d’entretien maxi de 400 mg/jour
    SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée avec d’autres médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine0,3 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)0,6 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)1-10 mg/kg/j (en 1 ou 2 prises/j)
    Pour atteindre la posologie d’entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maxi de 0,6 mg/kg toutes les 1 à 2 sem jusqu’à atteindre la réponse optimale avec une dose d’entretien maxi de 200 mg/j
    Chez les patients prenant des médicaments dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est pas connue actuellement (cf Interactions), la posologie recommandée de lamotrigine en cas d’association au valproate doit être appliquée
    *  Si la posologie calculée quotidienne chez les patients prenant du valproate est de 1 mg ou plus mais inférieure à 2 mg, alors Lamictal 2 mg comprimés dispersibles ou à croquer peut être pris 1 jour sur 2 durant les 2 premières semaines. Si la posologie calculée quotidienne chez les patients prenant du valproate est inférieure à 1 mg, alors Lamictal ne doit pas être administré.
  • Afin de s’assurer que la dose thérapeutique est maintenue, le poids de l’enfant doit être contrôlé et la dose doit être revue en cas de modification du poids. Il est probable que les patients âgés de deux à six ans nécessitent une posologie d’entretien se situant vers la limite supérieure de l’intervalle recommandé.
    Si le contrôle de l’épilepsie est atteint avec un traitement en association, les AEs associés peuvent être arrêtés et les patients maintenus sous monothérapie par Lamictal.
    Enfants de moins de 2 ans :
    Les données concernant la tolérance et l’efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Il n’y a aucune donnée chez les enfants de moins de 1 mois. Par conséquent, l’utilisation de Lamictal n’est pas recommandée chez les enfants de moins de 2 ans. Néanmoins, si cliniquement en fonction du besoin la décision de traiter a été prise, cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Pharmacodynamie, Pharmacocinétique.
    Troubles bipolaires :
    Le schéma d’escalade de dose et la posologie d’entretien recommandés chez les adultes de 18 ans et plus sont fournis dans les tableaux ci-dessous. Le schéma de transition implique une augmentation posologique de la lamotrigine jusqu’à une posologie d’entretien à stabilisation sur 6 semaines (tableau 3) après lesquelles les autres médicaments psychotropes et/ou AEs peuvent être arrêtés, si cela est indiqué cliniquement (tableau 4). Les ajustements posologiques suite à l’ajout d’autres médicaments psychotropes et/ou AEs sont également fournis ci-dessous (tableau 5). En raison du risque de rash, la dose initiale et les augmentations de doses suivantes ne doivent pas être dépassées (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Tableau 3 : Adultes de 18 ans et plus – Augmentation posologique recommandée jusqu’à la posologie quotidienne totale d’entretien de stabilisation dans le traitement des troubles bipolaires
    Type de traitementSem 1 + 2Sem 3 +  4Sem 5Posologie cible de stabilisation (sem 6)*
    Monothérapie avec la lamotrigine OU en association SANS valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine : cf Interactions
    Cette posologie doit être utilisée avec d’autres médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine25 mg/j (1 prise/j)50 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)100 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)200 mg/j – posologie cible habituelle pour une réponse optimale – (en 1 ou 2 prises/j)
    Des posologies dans un intervalle allant de 100 à 400 mg/j ont été utilisées dans les essais cliniques
    AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine : cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant12,5 mg/j (donné par prise de 25 mg 1 j sur 2)25 mg/j (1 prise/j)50 mg/j (en 1 ou 2 prises/j)100 mg/j – posologie cible habituelle pour une réponse optimale – (1 fois par j ou en 2 prises)
    Une posologie maxi de 200 mg/j peut être utilisée selon la réponse clinique
    SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec :
    • phénytoïne
    • carbamazépine
    • phénobarbital
    • primidone
    • rifampicine
    • lopinavir/ritonavir
    50 mg/j (1 prise/j)100 mg/j (en 2 prises/j)200 mg/j (en 2 prises/j)300 mg/j à la sem 6, si nécessaire en augmentant jusqu’à la posologie cible habituelle de 400 mg/j à la sem 7, pour atteindre une réponse optimale (en 2 prises/j)
    Chez les patients prenant des médicaments dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est pas connue actuellement (cf Interactions), la posologie recommandée de Lamictal en cas d’association au valproate doit être appliquée
    *  La posologie cible de stabilisation variera selon la réponse clinique.
  • Tableau 4 : Adultes de 18 ans et plus – Posologie totale quotidienne d’entretien de stabilisation suite à l’arrêt de médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires
    Une fois que la posologie quotidienne d’entretien de stabilisation est atteinte, les autres médicaments peuvent être arrêtés comme indiqué ci-dessous.
    Type de traitementDose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l’arrêt)Sem 1 (démarrage avec arrêt)Sem 2Sem 3 et suiv*
    Arrêt du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine : cf Interactions), selon la posologie initiale de lamotrigine
    Lorsque le valproate est arrêté, doubler la posologie de stabilisation, sans dépasser une augmentation de 100 mg/sem100 mg/j200 mg/jMaintenir cette posologie [200 mg/j] (en 2 prises/j)
    200 mg/j300 mg/j400 mg/jMaintenir cette posologie [400 mg/j]
    Arrêt des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions), selon la posologie initiale de lamotrigine
    Cette posologie doit être utilisée à l’arrêt des médicaments suivants :
    • phénytoïne
    • carbamazépine
    • phénobarbital
    • primidone
    • rifampicine
    • lopinavir/ritonavir
    400 mg/j400 mg/j300 mg/j200 mg/j
    300 mg/j300 mg/j225 mg/j150 mg/j
    200 mg/j200 mg/j150 mg/j100 mg/j
    Arrêt des médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée lorsque d’autres médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation sont arrêtésMaintenir la posologie cible atteinte durant l’escalade de dose [200 mg/j] (en 2 prises)
    Intervalle posologique 100 à 400 mg/j
    Chez les patients prenant des médicaments dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est pas connue actuellement (cf Interactions), la posologie recommandée de Lamictal en cas d’association au valproate doit être appliquée
    *  Les posologies peuvent être augmentées jusqu’à 400 mg/jour si besoin.
  • Tableau 5 : Adultes de 18 ans et plus – Ajustement de posologie quotidienne de la lamotrigine suite à l’ajout de médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires
    Il n’y a aucune expérience clinique dans l’ajustement de posologie quotidienne de la lamotrigine suite à l’ajout d’autres médicaments dans le traitement des troubles bipolaires.
    Cependant, sur la base des études d’interactions avec d’autres médicaments, les recommandations suivantes peuvent être faites :
    Type de traitementDose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l’ajout)Sem 1 (démarrage avec l’ajout)Sem 2Sem 3 et suiv
    Ajout du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine, cf Interactions), selon la posologie initiale de lamotrigine
    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant200 mg/j100 mg/jMaintenir cette posologie (100 mg/j)
    300 mg/j150 mg/jMaintenir cette posologie (150 mg/j)
    400 mg/j200 mg/jMaintenir cette posologie (200 mg/j)
    Ajout d’inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine chez les patients NE prenant PAS de valproate (cf Interactions), selon la posologie initiale de lamotrigine
    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec :
    • phénytoïne
    • carbamazépine
    • phénobarbital
    • primidone
    • rifampicine
    • lopinavir/ritonavir
    200 mg/j200 mg/j300 mg/j400 mg/j
    150 mg/j150 mg/j225 mg/j300 mg/j
    100 mg/j100 mg/j150 mg/j200 mg/j
    Arrêt des médicaments qui N’inhibent ou N’induisent PAS significativement la glucuronisation de la lamotrigine (cf Interactions)
    Cette posologie doit être utilisée lorsque d’autres médicaments qui n’inhibent ou n’induisent pas significativement la glucuronisation sont arrêtésMaintenir la posologie cible atteinte durant l’escalade de dose (200 mg/j ; intervalle posologique 100 à 400 mg/j)
    Chez les patients prenant des médicaments dont l’interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n’est pas connue actuellement (cf Interactions), la posologie recommandée en cas d’association au valproate doit être appliquée
    Arrêt du traitement par Lamictal chez les patients atteints de troubles bipolaires :
    Dans les essais cliniques, il n’y a eu aucune augmentation de l’incidence, de la sévérité ou du type d’effets indésirables suite à un arrêt brutal de la lamotrigine par comparaison avec le placebo. Par conséquent, les patients peuvent arrêter de prendre Lamictal sans étape préalable de réduction de la posologie.
    Enfants et adolescents de moins de 18 ans :
    L’utilisation de Lamictal n’est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans en raison de l’insuffisance des données concernant la tolérance et l’efficacité (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Recommandations posologiques générales pour Lamictal chez les populations spéciales de patients :
    Femmes sous contraception hormonale :
    L’utilisation de l’association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 µg/150 µg) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine. Après titration, une augmentation de la posologie d’entretien de la lamotrigine (jusqu’à 2 fois la dose initiale) peut être nécessaire pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.
    Durant la semaine sans prise de pilule, un doublement des taux de lamotrigine a été observé. Des effets indésirables dose-dépendants ne peuvent être exclus. Il faut prendre en considération l’utilisation d’une contraception sans semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, contraceptifs hormonaux continus ou méthodes non hormonales ; cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
    • Instauration d’une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d’entretien de la lamotrigine et ne prenant pas d’inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine :
      La posologie d’entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être doublée (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions). Il est recommandé qu’à partir de l’instauration d’une contraception hormonale, la posologie de lamotrigine soit augmentée par paliers de 50 à 100 mg/jour toutes les semaines, selon la réponse clinique individuelle. Les posologies ne doivent pas dépasser ce seuil, à moins qu’en fonction de la réponse clinique des doses supérieures soient nécessaires. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l’instauration du contraceptif hormonal peut être envisagée pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Si nécessaire, la posologie doit être adaptée. Chez les femmes prenant un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif (« semaine sans prise de pilule »), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3e semaine de traitement actif, c’est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. C’est pourquoi il est préférable d’utiliser une contraception exempte de semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, des contraceptifs hormonaux continus ou des méthodes non hormonales ; cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
    • Arrêt d’une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d’entretien de la lamotrigine et ne prenant pas d’inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine :
      La posologie d’entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être diminuée de 50 % (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions). Il est recommandé de diminuer progressivement la dose quotidienne de lamotrigine par paliers de 50 à 100 mg chaque semaine (à un taux n’excédant pas 25 % de la dose quotidienne totale par semaine) durant une période de 3 semaines, à moins que la réponse clinique indique le contraire. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l’arrêt du contraceptif hormonal peut être envisagée, pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Chez les femmes souhaitant arrêter la prise d’un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif (« semaine sans prise de pilule »), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3e semaine active de traitement, c’est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. Des échantillons destinés à l’évaluation des taux de lamotrigine après l’arrêt permanent de la pilule contraceptive ne doivent pas être collectés durant la 1re semaine suivant l’arrêt de la pilule.
    • Instauration de la lamotrigine chez les patientes prenant déjà une contraception hormonale :
      Les augmentations posologiques doivent suivre les recommandations posologiques normales décrites dans les tableaux.
    • Instauration et arrêt d’une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d’entretien de la lamotrigine et prenant des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine :
      Un ajustement à la posologie recommandée d’entretien de lamotrigine peut ne pas être nécessaire.
    Sujets âgés (plus de 65 ans) :
    Aucune adaptation posologique à partir du schéma recommandé n’est requise. La pharmacocinétique de la lamotrigine dans cette population ne diffère pas significativement de la population adulte non âgée (cf Pharmacocinétique).
    Insuffisant rénal :
    Des précautions doivent être prises lorsque Lamictal est administré à des patients insuffisants rénaux. Pour les patients en stade terminal d’insuffisance rénale, les posologies initiales de lamotrigine doivent se baser sur celles des traitements concomitants de ces patients ; des posologies d’entretien plus faibles peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Pharmacocinétique).
    Insuffisant hépatique :
    Les posologies initiales, d’augmentation et d’entretien doivent généralement être réduites d’approximativement 50 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh de grade C). Les augmentations posologiques et les posologies d’entretien doivent être ajustées en fonction de la réponse clinique (cf Pharmacocinétique).
    Coût pour 1 comprimé : 0,20 euro(s) (cp 2 mg), 0,24 euro(s) (cp 5 mg), 0,37 euro(s) (cp 25 mg), 0,60 euro(s) (cp 50 mg), 1,05 euro(s) (cp 100 mg), 1,83 euro(s) (cp 200 mg).

    Mode d’administration :

    Les comprimés dispersibles ou à croquer de Lamictal peuvent être croqués ou dissous dans un petit volume d’eau (assez pour recouvrir tout le comprimé) ou avalés en entier avec un peu d’eau.


    CONTRE-INDICATIONS

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients.

  • MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Éruption cutanée :
    Des effets indésirables cutanés ont été signalés, ils sont généralement survenus dans les 8 premières semaines après l’instauration du traitement par la lamotrigine.
    Si la majorité des éruptions sont bénignes et transitoires, des éruptions cutanées graves nécessitant une hospitalisation et un arrêt de la lamotrigine ont également été rapportées. Cela inclut des éruptions pouvant mettre en jeu le pronostic vital, comme le syndrome de Stevens-Johnson et le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) : cf Effets indésirables.
    Chez les adultes recrutés dans les essais utilisant les recommandations posologiques actuelles de la lamotrigine, l’incidence des éruptions cutanées graves est environ 1 pour 500 patients épileptiques. Environ la moitié de ces cas ont été rapportés comme étant des syndromes de Stevens-Johnson (1 pour 1000). Dans les essais cliniques chez les patients atteints de troubles bipolaires, l’incidence des éruptions cutanées graves est d’environ 1 pour 1000.
    Ce risque d’éruptions cutanées graves est plus élevé chez l’enfant que chez l’adulte. Les données disponibles issues de nombreux essais cliniques suggèrent que l’incidence des éruptions ayant conduit à une hospitalisation chez des enfants épileptiques est de l’ordre de 1 pour 300 à 1 pour 100.
    Chez les enfants, l’aspect initial d’une éruption cutanée peut faire penser à une infection, les médecins doivent envisager l’éventualité d’une réaction au traitement par la lamotrigine chez les enfants développant des symptômes d’éruptions cutanées et de fièvre durant les 8 premières semaines de traitement.
    De plus, le risque global d’éruptions semble être fortement lié à :
    • des posologies initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d’escalade de dose recommandée du traitement par la lamotrigine (cf Posologie et Mode d’administration) ;
    • l’utilisation concomitante de valproate (cf Posologie et Mode d’administration).
    Des précautions sont également exigées lors du traitement de patients ayant des antécédents d’allergie ou d’éruptions avec d’autres AEs étant donné que la fréquence d’éruptions cutanées non sévères après un traitement par la lamotrigine a été environ 3 fois plus élevée chez ces patients que chez ceux n’ayant pas de tels antécédents.
    Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et Lamictal doit être arrêté immédiatement à moins que l’éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Il est recommandé de ne pas réintroduire Lamictal chez les patients l’ayant interrompu en raison d’une éruption associée à un traitement antérieur par la lamotrigine, à moins que le bénéfice potentiel ne dépasse clairement le risque.
    L’éruption cutanée a également été rapportée dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, oedèmes de la face et anomalies hématologiques et hépatiques (cf Effets indésirables). Le syndrome d’expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et à une défaillance multiviscérale. Il est important de noter que des réactions précoces d’hypersensibilité (par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu’une éruption cutanée n’est pas évidente. Si ces signes et symptômes surviennent, le patient doit alors être immédiatement examiné et Lamictal interrompu si une autre étiologie ne peut être établie.
    Aggravation clinique et risque suicidaire :
    Des idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d’idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’une augmentation de ce risque pour la lamotrigine.
    Par conséquent, les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d’idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d’idées et de comportements suicidaires.
    Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent avoir une aggravation de leurs symptômes dépressifs et/ou l’émergence d’idées ou comportements suicidaires qu’ils prennent ou non des médicaments pour les troubles bipolaires, y compris Lamictal. De ce fait, les patients sous Lamictal pour des troubles bipolaires doivent être étroitement surveillés pour toute aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et pour des idées et comportements suicidaires, particulièrement à l’instauration du traitement, ou lors de modifications posologiques.
    Certains patients, tels que ceux ayant des antécédents d’idées ou de comportements suicidaires, les jeunes adultes, et ceux exprimant un degré significatif d’idées suicidaires avant le début du traitement, peuvent être plus à risque de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide, et doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pendant le traitement.
    Il faut envisager un changement du schéma posologique, voire un éventuel arrêt du médicament, chez les patients ayant une aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et/ou l’émergence d’idées/comportements suicidaires, particulièrement si ces symptômes sont sévères, surviennent brutalement ou ne faisaient pas partie des symptômes présentés par le patient.
    Contraceptifs hormonaux :
    Effets des contraceptifs hormonaux sur l’efficacité de la lamotrigine :
    L’utilisation de l’association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 µg/150 µg) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine (cf Interactions). Une diminution des taux de lamotrigine a été associée à une perte de contrôle des crises. Après titration, une augmentation de la posologie d’entretien de la lamotrigine (jusqu’à 2 fois la dose initiale) sera nécessaire dans la plupart des cas pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.
    Lors de l’arrêt d’un contraceptif hormonal, la clairance de la lamotrigine peut être réduite de moitié.
    Des augmentations de taux de lamotrigine peuvent être associées à des effets indésirables dose-dépendants. Les patients doivent être suivis en conséquence.
    Chez les femmes ne prenant pas encore d’inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine et prenant un contraceptif hormonal qui inclut 1 semaine de traitement inactif (par exemple « 1 semaine sans prise de pilule ») des augmentations progressives et transitoires des taux de lamotrigine surviendront durant la semaine de traitement inactif (cf Posologie et Mode d’administration). Ce type de variations des taux de lamotrigine peut être associé à des effets indésirables. Dans ce cas, il faut envisager, en première intention, l’utilisation d’une contraception n’incluant pas 1 semaine sans prise de pilule (par exemple, contraceptif hormonal continu ou méthodes non hormonales).
    Les interactions entre la lamotrigine et d’autres contraceptifs oraux ou traitements hormonaux substitutifs n’ont pas été étudiées, bien qu’ils puissent affecter de la même façon les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine.
    Effets de la lamotrigine sur l’efficacité des contraceptifs hormonaux :
    Une étude d’interaction chez 16 volontaires sains a montré une faible augmentation de la clairance du lévonorgestrel et des changements des taux de FSH et LH sériques (cf Interactions) lorsque la lamotrigine était administrée de façon concomitante à un contraceptif hormonal (association éthinylestradiol/lévonorgestrel). L’impact de ces changements sur l’activité ovulatoire ovarienne est inconnu. Cependant, on ne peut exclure la possibilité que ces changements conduisent à une diminution de l’efficacité du contraceptif chez certaines patientes prenant des spécialités à base d’hormones avec un traitement par lamotrigine. Aussi, les patientes doivent-elles être informées de la nécessité de rapporter rapidement tout changement de leur cycle menstruel, tel qu’un saignement imprévu.
    Dihydrofolate réductase :
    La lamotrigine est un faible inhibiteur de la dihydrofolate réductase et pourrait donc interférer avec le métabolisme des folates lors d’un traitement à long terme (cf Grossesse et Allaitement).
    Toutefois, dans le cadre d’une utilisation prolongée, la lamotrigine n’a pas induit de changements significatifs de la concentration en hémoglobine, du volume globulaire moyen, ou des concentrations en folates du sérum ou des hématies pendant 1 an, ni de changements significatifs de la concentration en folates des hématies pendant 5 ans.
    Insuffisance rénale :
    Chez les insuffisants rénaux en stade terminal, des études en administration unique n’ont pas révélé de modifications significatives des concentrations plasmatiques en lamotrigine. Cependant, une accumulation du métabolite glucuronoconjugué est à prévoir et des précautions d’emploi doivent donc être prises pour le traitement de ces patients.
    Patients prenant d’autres spécialités contenant de la lamotrigine :
    Lamictal ne doit pas être administré aux patients déjà traités par toute autre préparation contenant de la lamotrigine sans consultation médicale.
    Développement chez les enfants :
    Il n’existe aucune donnée sur l’effet de la lamotrigine sur la croissance, la maturation sexuelle et les développements cognitifs, émotionnels et comportementaux des enfants.
    Précautions relatives à l’épilepsie :
    Comme avec d’autres AEs, l’arrêt brutal de Lamictal peut provoquer des crises par un effet rebond. La posologie de Lamictal doit être progressivement réduite sur une période de 2 semaines, sauf s’il s’agit de problèmes de tolérance (par exemple éruption cutanée) nécessitant un arrêt brutal du traitement.
    D’après des données issues de la littérature, des crises convulsives sévères incluant l’état de mal peuvent conduire à une rhabdomyolyse, une défaillance multiviscérale et une coagulation intravasculaire disséminée pouvant parfois conduire au décès.
    Des cas similaires sont survenus en association avec l’utilisation de lamotrigine.
    Une aggravation clinique significative de la fréquence des crises peut être observée au lieu d’une amélioration de celle-ci. Chez les patients présentant plusieurs types de crise, le bénéfice observé sur le contrôle d’un type de crise doit être pondéré face à une aggravation d’un autre type de crise.
    Les crises myocloniques peuvent être aggravées par la lamotrigine.
    Les données suggèrent que les réponses au traitement lors d’une association à des inducteurs enzymatiques sont moindres comparées à une association à des médicaments antiépileptiques non inducteurs enzymatiques. La cause en est mal connue.
    Chez les enfants prenant de la lamotrigine pour le traitement d’absences typiques, l’efficacité peut ne pas se maintenir chez tous les patients.
    Précautions relatives aux troubles bipolaires :
    Enfants et adolescents de moins de 18 ans :
    Le traitement par antidépresseurs est associé à une augmentation des idées et comportements suicidaires chez les enfants et les adolescents atteints de troubles dépressifs majeurs et d’autres troubles psychiatriques.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.
  • Les UDP-glucuronyltransférases ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine. Il n’y a aucune preuve indiquant que la lamotrigine provoque une induction ou une inhibition des enzymes de métabolisation du médicament par oxydation hépatique cliniquement significative, et il est peu probable que surviennent des interactions entre la lamotrigine et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450. La lamotrigine peut induire son propre métabolisme mais l’effet est modeste et a peu de probabilité d’avoir des conséquences cliniques significatives.
  • Tableau 6 : Effets d’autres médicaments sur la glucuronisation de la lamotrigine
    Médicaments qui inhibent significativement la glucuronisation de la lamotrigineMédicaments qui induisent significativement la glucuronisation de la lamotrigineMédicaments qui n’inhibent ni n’induisent significativement la glucuronisation de la lamotrigine
    ValproatePhénytoïneOxcarbazépine
         CarbamazépineFelbamate
         PhénobarbitalGabapentine
         PrimidoneLévétiracétam
         RifampicinePrégabaline
         Lopinavir/ritonavirTopiramate
         Association éthinylestradiol/lévonorgestrel*Zonisamide
              Lithium
              Buproprion
              Olanzapine
    *  D’autres contraceptifs oraux et traitements hormonaux substitutifs n’ont pas été étudiés mais devraient affecter de façon similaire les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine (cf Posologie et Mode d’administration, Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • Interactions impliquant les antiépileptiques :

    Le valproate, qui inhibe la glucuronisation de la lamotrigine, réduit le métabolisme de la lamotrigine et augmente la demi-vie de la lamotrigine d’approximativement 2 fois. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec le valproate, le schéma posologique approprié doit être appliqué (cf Posologie et Mode d’administration).

    Certains AEs (tels que la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et la primidone) qui induisent les enzymes de métabolisation hépatique du médicament, induisent la glucuronisation de la lamotrigine et renforcent le métabolisme de la lamotrigine. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ou la primidone, le schéma posologique approprié doit être appliqué (cf Posologie et Mode d’administration).

    Des évènements affectant le système nerveux central ont été rapportés, incluant sensations vertigineuses, ataxie, diplopie, vision floue et nausée suite à l’introduction de la lamotrigine chez des patients prenant de la carbamazépine. Ces évènements se résolvent habituellement quand la dose de carbamazépine est réduite. Un effet similaire a été observé pendant une étude sur la lamotrigine et l’oxcarbazépine chez des volontaires sains adultes, mais la réduction de doses n’a pas été testée.

    Des cas de diminution des taux de lamotrigine ont été rapportés dans la littérature lorsque la lamotrigine était donnée en association avec de l’oxcarbazépine. Cependant, dans une étude prospective chez des volontaires sains adultes prenant des doses de 200 mg de lamotrigine et de 1200 mg d’oxcarbazépine, l’oxcarbazépine n’a pas modifié le métabolisme de la lamotrigine et la lamotrigine n’a pas modifié le métabolisme de l’oxcarbazépine. Par conséquent, chez les patients recevant un traitement concomitant contenant de l’oxcarbazépine, il faut utiliser le schéma posologique de la lamotrigine en association sans le valproate et sans inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (cf Posologie et Mode d’administration).

    Dans une étude chez des volontaires sains, la coadministration de felbamate (1200 mg 2 fois par jour) avec de la lamotrigine (100 mg 2 fois par jour pendant 10 jours) n’a pas semblé avoir d’effets cliniques pertinents sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

    Sur la base d’analyse rétrospective des taux plasmatiques de patients ayant reçu de la lamotrigine à la fois avec et sans gabapentine, la gabapentine n’a pas semblé modifier la clairance apparente de la lamotrigine.

    Les interactions potentielles entre le lévétiracétam et la lamotrigine ont été évaluées par l’examen des concentrations sériques des deux agents durant des essais cliniques contre placebo. Ces données indiquent que la lamotrigine n’influence pas la pharmacocinétique du lévétiracétam et que le lévétiracétam n’influence pas la pharmacocinétique de la lamotrigine.

    Le maintien de la lamotrigine dans les concentrations plasmatiques n’a pas été affecté par l’administration concomitante de prégabaline (200 mg, 3 fois par jour). Il n’y a aucune interaction pharmacocinétique entre la lamotrigine et la prégabaline.

    Le topiramate n’a conduit à aucune modification des concentrations plasmatiques de lamotrigine. L’administration de la lamotrigine a conduit à une augmentation de 15 % des concentrations en topiramate.

    Dans un essai chez des patients épileptiques, la coadministration de zonisamide (200 à 400 mg/jour) et de lamotrigine (150 à 500 mg/jour) pendant 35 jours n’a eu aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

    Bien que des modifications des concentrations plasmatiques d’autres AEs aient été rapportées, des études contrôlées n’ont révélé aucune preuve que la lamotrigine affecte les concentrations plasmatiques des AEs concomitants. Des preuves issues d’études in vitro indiquent que la lamotrigine ne déplace pas les autres AEs de leurs sites de liaison aux protéines.


    Interactions impliquant d’autres agents psychoactifs :

    La pharmacocinétique du lithium après la prise de 2 g de gluconate de lithium anhydre 2 fois par jour pendant 6 jours chez 20 sujets sains n’a pas été modifiée par la coadministration de 100 mg/jour de lamotrigine.

    Des doses orales multiples de bupropion n’ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique d’une dose unique de lamotrigine chez 12 sujets et n’ont donné qu’une légère augmentation de l’ASC du glucuronoconjugué de la lamotrigine.

    Dans une étude chez des volontaires adultes sains, 15 mg d’olanzapine a réduit l’ASC et la Cmax de la lamotrigine de valeurs moyennes respectives de 24 % et 20 %. Un effet de cette ampleur n’a généralement pas de pertinence clinique attendue. La lamotrigine à 200 mg n’a pas affecté la pharmacocinétique de l’olanzapine.

    Des doses orales multiples de lamotrigine de 400 mg par jour n’ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique d’une dose unique de 2 mg de rispéridone chez 14 adultes volontaires sains. Suite à la coadministration de 2 mg de rispéridone avec de la lamotrigine, 12 des 14 volontaires ont rapporté une somnolence contre 1 sur 20 quand la rispéridone a été donnée seule, et aucun quand la lamotrigine a été administrée seule.

    Des expériences in vitro ont indiqué que la formation du métabolite primaire de la lamotrigine, le 2-N-glucuronide, a été inhibée de façon minimale par la co-incubation avec de l’amitriptyline, du bupropion, du clonazépam, de l’halopéridol ou du lorazépam. Ces expériences ont également suggéré qu’il est peu probable que le métabolisme de la lamotrigine ait été inhibé par la clozapine, la fluoxétine, la phénelzine, la rispéridone, la sertraline ou la trazodone. De plus, une étude du métabolisme du bufuralol utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains a suggéré que la lamotrigine ne réduirait pas la clairance des médicaments majoritairement métabolisés par le cytochrome CYP2D6.


    Interactions impliquant les contraceptifs hormonaux :
    Effet des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique de la lamotrigine :
    Dans une étude chez 16 femmes volontaires, l’administration de 30 µg d’éthinylestradiol et 150 µg de lévonorgestrel associés dans une pilule contraceptive orale a provoqué approximativement un doublement de la clairance orale de la lamotrigine, conduisant à des réductions moyennes de l’ASC et de la Cmax respectivement de 52 % et 39 %. Les concentrations sériques de la lamotrigine ont augmenté au cours de la semaine de traitement inactif (incluant « la semaine sans prise de pilule »), avec des concentrations avant la prise à la fin de la semaine de traitement inactif, en moyenne, environ 2 fois plus élevées que pendant le traitement associé (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Aucun ajustement selon les lignes directrices sur l’escalade de dose recommandée de la lamotrigine ne devrait être nécessaire pour la seule raison de l’utilisation de contraceptifs hormonaux, mais la dose d’entretien de la lamotrigine devra être augmentée ou diminuée dans la plupart des cas lors de l’instauration ou de l’arrêt de contraceptifs hormonaux (cf Posologie et Mode d’administration).
    Effet de la lamotrigine sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux :
    Dans une étude chez 16 femmes volontaires, une dose de maintien de 300 mg de lamotrigine n’a eu aucun effet sur la pharmacocinétique de la composante éthinylestradiol dans l’association d’une pilule contraceptive orale. Il a été observé une légère augmentation de la clairance orale de la composante lévonorgestrel, conduisant à des réductions moyennes de l’ASC et de la Cmax respectivement de 19 % et 12 %.
    Les mesures des taux sériques de FSH, LH et d’estradiol pendant l’étude ont indiqué quelques pertes de suppression de l’activité hormonale ovarienne chez quelques femmes, bien que la mesure de la progestérone sérique ait indiqué qu’il n’y a eu aucune preuve hormonale de l’ovulation chez aucun des 16 sujets. L’impact de la légère augmentation de la clairance du lévonorgestrel et des modifications des taux sériques de FSH et de LH sur l’activité ovulatoire ovarienne est inconnu (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). Les effets des doses de lamotrigine autres que 300 mg/jour n’ont pas été étudiés et il n’y a pas eu d’études avec d’autres spécialités à base d’hormones féminines.

    Interactions impliquant d’autres médicaments :

    Dans une étude chez 10 hommes volontaires, la rifampicine a augmenté la clairance de la lamotrigine et diminué la demi-vie de la lamotrigine par induction des enzymes hépatiques responsables de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la rifampicine, le schéma posologique approprié doit être appliqué (cf Posologie et Mode d’administration).

    Dans une étude chez des volontaires sains, l’association lopinavir/ritonavir a diminué environ de moitié les concentrations plasmatiques de la lamotrigine, probablement par induction de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l’association lopinavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (cf Posologie et Mode d’administration).


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Risque lié aux antiépileptiques en général :
    Un avis spécialisé doit être donné aux femmes épileptiques en âge de procréer. La nécessité d’un traitement par AEs doit être réévaluée lorsqu’une femme envisage une grossesse. Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement par des AEs doit être évité car cela peut entraîner la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le foetus peuvent être graves.
    Chez les enfants nés de mères traitées par AEs, le risque de malformations congénitales est augmenté d’un facteur 2 à 3 comparé à l’incidence attendue dans la population générale d’approximativement 3 %. Les malformations le plus fréquemment rapportées sont les fentes labiales, des malformations cardiovasculaires et des anomalies de fermeture du tube neural.
    Un traitement par plusieurs AEs est associé à un risque plus élevé de malformations congénitales qu’une monothérapie ; aussi, la monothérapie doit être privilégiée à chaque fois que cela est possible.
    Risque lié à la lamotrigine :
    Grossesse :
    Des études épidémiologiques impliquant au total environ 2000 femmes exposées à la lamotrigine en monothérapie durant la grossesse ne peuvent exclure un risque accru de malformations congénitales. Un registre a rapporté une augmentation de l’incidence des fentes labio-palatines. Les données d’autres registres n’ont pas confirmé ce résultat. Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur le développement (cf Sécurité préclinique).
    Si un traitement par Lamictal est considéré comme nécessaire durant la grossesse, la dose thérapeutique la plus faible est recommandée.
    La lamotrigine a un léger effet inhibiteur sur l’acide dihydrofolique réductase et pourrait par conséquent théoriquement conduire à un risque accru de préjudices embryofoetaux par diminution des taux d’acide folique (cf Mises en garde et Précautions d’emploi). La prise d’acide folique doit être envisagée lorsqu’une grossesse est prévue et durant le début de la grossesse.
    Les changements physiologiques durant la grossesse peuvent modifier les concentrations de lamotrigine et/ou son effet thérapeutique. Des cas de diminution des taux plasmatiques de lamotrigine durant la grossesse ont été rapportés avec un risque potentiel de perte de contrôle des crises. Après la naissance, les taux de lamotrigine peuvent augmenter rapidement avec un risque d’effets indésirables dose-dépendants. Par conséquent, les concentrations sériques de lamotrigine doivent être surveillées avant, pendant et après la grossesse, tout comme rapidement après la naissance. Si nécessaire, la dose doit être adaptée pour maintenir la concentration sérique de la lamotrigine au même niveau que pendant la grossesse, ou adaptée à la réponse clinique. De plus, les effets indésirables dose-dépendants doivent être surveillés après la naissance.
    Allaitement :
    Les données indiquent que la lamotrigine passe dans le lait maternel. Chez certains nourrissons allaités, les concentrations sériques de lamotrigine ont atteint des niveaux auxquels des effets pharmacologiques peuvent survenir.
    Les bénéfices potentiels de l’allaitement doivent être pesés face au risque potentiel de survenue d’effets indésirables chez le nourrisson. Si une femme décide d’allaiter son enfant pendant qu’elle est traitée par lamotrigine, il faudra surveiller les effets indésirables chez le nourrisson.
    Fertilité :
    Des études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence une toxicité sur la reproduction (cf Sécurité préclinique).

    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    En raison de la variabilité de la réponse individuelle à tous les traitements par AE, les patients prenant Lamictal pour traiter leur épilepsie doivent consulter leur médecin sur les questions particulières liées à la conduite et à l’épilepsie.
  • Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Deux études chez des volontaires ont montré que l’effet de la lamotrigine sur la coordination motrice visuelle fine, les mouvements oculaires, le balancement du corps et les effets sédatifs subjectifs ne sont pas différents par rapport au placebo. Dans les essais cliniques avec la lamotrigine, les évènements indésirables à caractère neurologique, tels que des sensations vertigineuses et une diplopie, ont été rapportés. Par conséquent, les patients doivent voir dans quelle mesure le traitement par Lamictal les affecte avant de conduire ou d’utiliser une machine.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables ont été divisés en deux sections spécifiques : une pour l’épilepsie et une pour les troubles bipolaires sur la base des données actuellement disponibles. Cependant, les deux sections doivent être consultées lorsque l’on considère le profil global de tolérance de la lamotrigine.
  • La convention suivante a été utilisée pour la classification des effets indésirables : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100 ; < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000 ; < 1/100), rare (>= 1/10 000 ; < 1/1000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
  • Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
  • Épilepsie :
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Très rare : anomalies hématologiques incluant neutropénies, leucopénies, anémies, thrombopénies, pancytopénies, anémies aplasiques, agranulocytoses.
    • Indéterminée : adénopathie.
    Les anomalies hématologiques et les adénopathies peuvent être ou non associées à un syndrome d’hypersensibilité (cf infra Affections du système immunitaire).
    Affections du système immunitaire :
    • Très rare : syndrome d’hypersensibilité* (incluant des symptômes comme fièvre, adénopathies, oedème de la face, anomalies hématologiques et hépatiques, coagulation intra-vasculaire disséminée, défaillance multiviscérale).
    *  Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, oedèmes de la face et anomalies hématologiques et hépatiques. Le syndrome d’expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intravasculaire disséminée et à une défaillance multiviscérale. Il est important de noter que des réactions précoces d’hypersensibilité (par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu’une éruption cutanée n’est pas évidente. Si ces signes et symptômes surviennent, le patient doit alors être immédiatement examiné et Lamictal interrompu si une autre étiologie ne peut être établie.
  • Affections psychiatriques :
    • Fréquent : agressivité, irritabilité.
    • Très rare : confusion, hallucinations, tics.
    Affections du système nerveux :
    Durant les essais cliniques en monothérapie :
    • Très fréquent : céphalées.
    • Fréquent : somnolence, sensations vertigineuses, tremblements, insomnie.
    • Peu fréquent : ataxie.
    • Rare : nystagmus.
    Durant d’autres essais cliniques :
    • Très fréquent : somnolence, ataxie, sensations vertigineuses, céphalées.
    • Fréquent : nystagmus, tremblements, insomnie.
    • Très rare : agitation, instabilité, mouvements anormaux, aggravation de la maladie de Parkinson, syndrome extrapyramidal, choréoathétose, augmentation de la fréquence des crises.
    • Indéterminée : méningite aseptique.
    Des cas d’aggravation de symptômes parkinsoniens liés à la lamotrigine ont été rapportés chez des patients ayant une maladie de Parkinson préexistante, des effets extrapyramidaux et des choréoathétoses ont également été rapportés de façon isolée chez des patients n’ayant pas cette pathologie sous-jacente.
    Affections oculaires :
    Durant les essais cliniques en monothérapie :
    • Peu fréquent : diplopie, vision floue.
    Durant d’autres essais cliniques :
    • Très fréquent : diplopie, vision floue.
    • Rare : conjonctivite.
    Affections gastro-intestinales :
    Durant les essais cliniques en monothérapie :
    • Fréquent : nausées, vomissements, diarrhée.
    Durant d’autres essais cliniques :
    • Très fréquent : nausées, vomissements.
    • Fréquent : diarrhée.
    Affections hépatobiliaires :
    • Très rare : insuffisance hépatique, dysfonctionnement hépatique, augmentations des valeurs des tests hépatiques.
    Un dysfonctionnement hépatique survient généralement en association avec des réactions d’hypersensibilité mais des cas isolés ont été rapportés sans signe manifeste d’hypersensibilité.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    • Très fréquent : éruptions cutanées.
    • Rare : syndrome de Stevens-Johnson.
    • Très rare : nécrolyse épidermique toxique.
    Dans des essais cliniques en double aveugle, en association chez des adultes, les éruptions cutanées sont survenues chez plus de 10 % des patients traités par la lamotrigine et chez 5 % des patients sous placebo. Les éruptions cutanées ont provoqué l’arrêt du traitement chez 2 % des patients.
    Les éruptions cutanées sont habituellement maculo-papuleuses, apparaissent généralement dans les 8 semaines suivant l’instauration du traitement et se résolvent à l’arrêt de Lamictal (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Des éruptions cutanées graves pouvant mettre en jeu le pronostic vital, incluant le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) ont été rapportées. Bien que la majorité guérisse à l’arrêt du traitement par la lamotrigine, quelques patients ont des séquelles irréversibles et il y a eu de rares cas de décès associés (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Le risque global d’éruptions cutanées semble être fortement lié à :
    • des doses initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d’escalade de dose recommandée (cf Posologie et Mode d’administration),
    • l’utilisation concomitante de valproate (cf Posologie et Mode d’administration).
    Des éruptions cutanées ont également été rapportées dans le cadre d’un syndrome d’hypersensibilité associé à un tableau variable de symptômes systémiques (cf supra Affections du système immunitaire).
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    • Très rare : réactions de type lupus.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    • Fréquent : fatigue.
    Troubles bipolaires :
    Les effets indésirables ci-dessous doivent être considérés parallèlement à ceux observés dans l’épilepsie pour un profil de tolérance global de la lamotrigine.
    Affections du système nerveux :
    Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires :
    • Très fréquent : céphalées.
    • Fréquent : agitation, somnolence, sensations vertigineuses.
    Affections gastro-intestinales :
    Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires :
    • Fréquent : sécheresse buccale.
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
    Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires :
    • Très fréquent : éruption cutanée.
    • Rare : syndrome de Stevens-Johnson.
    Lorsque l’on prend en compte tous les essais cliniques avec la lamotrigine dans les troubles bipolaires (contrôlés et non contrôlés), les éruptions cutanées sont survenues chez 12 % des patients traités par la lamotrigine. Tandis que dans les essais cliniques contrôlés chez des patients bipolaires, les éruptions cutanées sont survenues chez 8 % des patients prenant de la lamotrigine et chez 6 % des patients prenant du placebo.
    Affections musculosquelettiques et systémiques :
    Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires :
    • Fréquent : arthralgie.
    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :
    Durant les essais cliniques dans les troubles bipolaires :
    • Fréquent : douleur, douleur du dos.

    SURDOSAGE

    Signes et symptômes :
    Des ingestions de doses massives excédant de 10 à 20 fois la dose thérapeutique maximale ont été rapportées. Le surdosage a conduit à des symptômes comprenant nystagmus, ataxie, trouble de la conscience et coma.
    Traitement :
    En cas de surdosage, il convient d’hospitaliser les patients et de leur administrer le traitement adéquat. Un traitement visant à diminuer l’absorption devra être mis en place (charbon activé, laxatif ou lavage gastrique), si cela est indiqué. Il n’y a pas de données concernant l’utilisation de l’hémodialyse comme traitement d’un surdosage. Chez 6 volontaires insuffisants rénaux, 20 % de la lamotrigine a été retiré de l’organisme pendant une session d’hémodialyse de 4 heures (cf Pharmacocinétique).

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Autres antiépileptiques (code ATC : N03AX09).

    Mécanisme d’action :
    Les résultats d’études pharmacologiques suggèrent que la lamotrigine bloque de façon voltage-dépendante des canaux sodium voltage-dépendants. Cela inhibe l’activation répétitive et soutenue des neurones et inhibe la libération du glutamate (le neurotransmetteur qui joue un rôle clé dans la genèse des crises d’épilepsie). Ces effets contribuent probablement aux propriétés anticonvulsivantes de la lamotrigine.
    A l’inverse, les mécanismes par lesquels la lamotrigine exerce son action thérapeutique sur les troubles bipolaires n’ont pas été établis, bien que les interactions canaux sodium voltage-dépendants soient probablement importantes.
    Effets pharmacodynamiques :
    Dans les tests conçus pour évaluer les effets des médicaments sur le système nerveux central, les résultats obtenus en utilisant une dose de 240 mg de lamotrigine administrée à des volontaires sains n’ont pas différé du placebo, tandis qu’à la fois 1000 mg de phénytoïne et 10 mg de diazépam ont chacun atteint significativement la coordination motrice visuelle fine et les mouvements oculaires, augmenté le balancement du corps et produit des effets sédatifs subjectifs.
    Dans une autre étude, des doses orales uniques de 600 mg de carbamazépine ont significativement atteint la coordination motrice visuelle fine et les mouvements oculaires, tout en augmentant le balancement du corps et le rythme cardiaque, alors que les résultats avec des doses de lamotrigine de 150 mg et 300 mg n’ont pas différé du placebo.
    Efficacité clinique et tolérance chez les enfants âgés de 1 à 24 mois :
    L’efficacité et la tolérance de la lamotrigine en association dans le traitement des crises partielles chez les enfants de 1 à 24 mois ont été évaluées dans un petit essai de sevrage en double aveugle contrôlé contre placebo. Le traitement a été initié chez 177 sujets selon un schéma d’augmentation des doses semblable à celui utilisé pour les enfants âgés de 2 à 12 ans.
    Comme les comprimés de 2 mg de lamotrigine correspondent au plus faible dosage disponible, ce schéma standard de posologie a été adapté dans certains cas durant la phase d’augmentation des doses (par exemple, en administrant un comprimé de 2 mg 1 jour sur 2 quand la dose calculée était inférieure à 2 mg). Les taux sériques ont été mesurés à la fin de la semaine 2 de titration et les doses suivantes étaient alors réduites ou restaient inchangées si la concentration dépassait 0,41 µl/ml, soit la concentration attendue chez les adultes à ce stade. Des réductions de doses allant jusqu’à 90 % ont été nécessaires chez certains patients à la fin de la semaine 2. 38 patients répondeurs (diminution de la fréquence des crises > 40 %) ont été randomisés pour recevoir un placebo ou la lamotrigine. La proportion de sujets ayant présenté un échec au traitement a été de 84 % (16 sujets/19) dans le bras placebo et de 58 % (11 sujets/19) dans le bras lamotrigine. La différence n’a pas été statistiquement significative : 26,3 %, IC 95 % [- 2,6 ; 50,2 %], p = 0,07.
    256 sujets au total, âgés de 1 à 24 mois, ont été exposés à la lamotrigine à des doses allant de 1 à 15 mg/kg/jour pendant 72 semaines au maximum. Le profil de tolérance de la lamotrigine chez ces enfants âgés de 1 mois à 2 ans a été similaire à celui d’enfants plus âgés à l’exception de l’aggravation cliniquement significative des crises (>= 50 %) qui a été rapportée plus fréquemment chez les enfants de moins de 2 ans (26 %) comparée aux enfants plus âgés (14 %).
    Efficacité clinique et tolérance dans le syndrome de Lennox-Gastaut :
    Il n’y a aucune donnée sur la monothérapie dans les crises associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.
    Efficacité clinique dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de troubles bipolaires :
    L’efficacité de la lamotrigine dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de trouble bipolaire de type I a été évaluée dans 2 études.
    L’étude SCAB2003 a été une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, double placebo, contrôlée contre placebo et lithium, et à dose fixe, ayant évalué la prévention à long terme des rechutes et récurrences d’épisodes de dépression et/ou de manie chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et ayant présenté récemment ou présentant un épisode dépressif majeur. Une fois stabilisés par de la lamotrigine administrée en monothérapie ou en association, les patients ont été randomisés dans l’un des 5 groupes de traitement : lamotrigine (50, 200, 400 mg/jour), lithium (taux sériques de 0,8 à 1,1 mmol/l) ou placebo pendant 76 semaines au maximum (18 mois). Le critère principal d’évaluation a été le « Délai d’intervention pour un épisode thymique (TIME) », l’intervention étant définie par un traitement pharmacologique complémentaire ou une sismothérapie (ou électroconvulsivothérapie, ECT). L’étude SCAB2006 a eu une méthodologie similaire à celle de l’étude SCAB2003, mais différente de l’étude SCAB2003 par l’évaluation de doses flexibles de lamotrigine (100 à 400 mg/jour) et par l’inclusion de patients présentant un trouble bipolaire de type I qui devaient avoir présenté récemment ou présentaient un épisode maniaque. Les résultats sont présentés dans le tableau 7.
    Tableau 7 : Résumé des résultats des études ayant évalué l’efficacité de la lamotrigine dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I
    « Proportion » de patients sans évènement à la semaine 76
         Étude SCAB2003 Bipolaire IÉtude SCAB2006 Bipolaire I
    Critère d’inclusionÉpisode dépressif majeurÉpisode maniaque majeur
    LamotrigineLithiumPlaceboLamotrigineLithiumPlacebo
    Sans intervention0,220,210,120,170,240,04
    Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)0,0040,0060,0230,006
    Sans dépression0,510,460,410,820,710,40
    Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)0,0470,2090,0150,167
    Sans manie0,700,860,670,530,640,37
    Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)0,3390,0260,2800,006
    Dans des analyses portant sur le délai de survenue d’un premier épisode dépressif et le délai de survenue d’un premier épisode maniaque/hypomaniaque ou d’un épisode mixte, les patients traités par la lamotrigine ont eu des délais de survenue d’un premier épisode dépressif significativement plus longs que les patients sous placebo, et la différence entre les traitements pour le délai de survenue d’un premier épisode maniaque/hypomaniaque ou d’un épisode mixte n’a pas été statistiquement significative.
    L’efficacité de la lamotrigine en association avec des thymorégulateurs n’a pas été suffisamment étudiée.
    Étude sur l’effet de la lamotrigine sur la conduction cardiaque :
    Une étude chez des volontaires adultes sains a évalué les effets des doses répétées de lamotrigine (jusqu’à 400 mg/jour) sur la conduction cardiaque, telle qu’évaluée par un ECG à 12 pistes. Il n’y a eu aucun effet cliniquement significatif de la lamotrigine sur l’intervalle QT comparé au placebo.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    La lamotrigine est rapidement et complètement absorbée au niveau gastro-intestinal, avec un effet de premier passage hépatique négligeable. Le pic plasmatique est atteint environ 2,5 heures après l’administration orale du produit. La nourriture retarde légèrement le pic de concentration plasmatique, mais sans modifier la quantité absorbée.
    Il existe une grande variation interindividuelle des concentrations plasmatiques à l’état d’équilibre, mais les concentrations pour un même individu varient peu.
    Distribution :
    Le taux de liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques est de 55 %. Il est peu probable qu’un déplacement de la liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques entraîne un effet toxique. Le volume de distribution est de 0,92 à 1,22 l/kg.
    Métabolisme :
    Les UDP-glucuronyltransférases ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine.
    La lamotrigine induit son propre métabolisme de façon modérée et dose-dépendante.
    D’autre part, la lamotrigine ne semble pas affecter la pharmacocinétique des autres AEs et les données suggèrent que les interactions entre la lamotrigine et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 sont peu probables.
    Élimination :
    La clairance plasmatique apparente chez le sujet sain est d’environ 30 ml/min. La clairance de la lamotrigine est initialement métabolique avec l’élimination consécutive de dérivés glucuronoconjugués dans les urines. Moins de 10 % sont excrétés inchangés dans les urines. Seulement 2 % environ des métabolites sont excrétés dans les fèces.
    La clairance et la demi-vie d’élimination sont indépendantes de la dose administrée. La demi-vie plasmatique apparente chez le sujet sain est estimée à approximativement 33 heures (valeurs limites allant de 14 à 103 heures). Dans une étude chez des sujets atteints du syndrome de Gilbert, la clairance apparente moyenne a été réduite de 32 % par rapport au groupe contrôle, mais les valeurs sont restées dans les valeurs limites de la population générale.
    La demi-vie de la lamotrigine est grandement affectée par les comédications. La demi-vie moyenne est réduite approximativement à 14 heures avec des inducteurs de la glucuronisation comme la carbamazépine et la phénytoïne et augmente à 70 heures en moyenne quand la lamotrigine est administrée avec du valproate seul (cf Posologie et Mode d’administration).
    Linéarité :
    La pharmacocinétique est linéaire jusqu’à 450 mg, correspondant à la plus haute dose unitaire testée.
    Populations spéciales :
    Enfants :
    La clairance ajustée au poids du corps est plus grande chez les enfants que chez les adultes avec les valeurs les plus élevées chez les enfants de moins de 5 ans. La demi-vie est généralement plus courte chez les enfants que chez les adultes avec une valeur moyenne d’approximativement 7 heures quand elle est administrée avec des médicaments inducteurs enzymatiques comme la carbamazépine et la phénytoïne et augmente à des valeurs moyennes de 45 à 50 heures quand elle est administrée avec du valproate seul (cf Posologie et Mode d’administration).
    Nourrissons âgés de 2 à 26 mois :
    Chez 143 patients âgés de 2 à 26 mois, pesant de 3 à 16 kg, la clairance a été diminuée par rapport aux enfants plus âgés de même poids corporel, recevant des doses orales par kg de poids corporel semblables à celles utilisées pour des enfants âgés de plus de 2 ans. La demi-vie moyenne a été estimée à 23 heures chez les nourrissons de moins de 26 mois traités concomitamment par inducteur enzymatique, à 136 heures lors de la coadministration avec le valproate et à 38 heures chez les sujets traités sans inducteur/inhibiteur enzymatique associé. La variabilité interindividuelle de la clairance orale a été élevée dans le groupe de patients de 2 à 26 mois (47 %). Les taux prévisibles de concentration sérique chez les nourrissons de 2 à 26 mois se sont généralement situés dans le même intervalle que ceux des enfants plus âgés, bien que des taux plus élevés de Cmax puissent être observés chez certains enfants avec un poids inférieur à 10 kg.
    Sujets âgés :
    Les résultats d’une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients épileptiques jeunes et âgés ayant participé aux mêmes essais cliniques montrent que la clairance de la lamotrigine n’est pas modifiée de façon cliniquement significative. Après administration de dose unique, la clairance apparente diminue de 12 % et passe de 35 ml/min chez les patients de 20 ans à 31 ml/min chez les patients de 70 ans. Après un traitement de 48 semaines, elle diminue de 10 % et passe de 41 ml/min chez les patients jeunes à 37 ml/min chez les patients âgés. De plus, les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine ont été étudiés chez 12 sujets âgés sains après administration d’une dose unique de 150 mg.
    La clairance moyenne chez les patients âgés (0,39 ml/min/kg) se situe dans l’intervalle des valeurs moyennes de clairance (0,31 à 0,65 ml/min/kg) obtenues au cours de 9 essais réalisés chez des adultes non âgés, après administration d’une dose unique de 30 à 450 mg.
    Insuffisants rénaux :
    12 volontaires atteints d’insuffisance rénale chronique, et 6 autres sujets sous hémodialyse ont chacun reçu une dose unique de 100 mg de lamotrigine. Les clairances moyennes ont été de 0,42 ml/min/kg (insuffisance rénale chronique), 0,33 ml/min/kg (entre les hémodialyses) et 1,57 ml/min/kg (pendant l’hémodialyse), comparées à 0,58 ml/min/kg chez les volontaires sains. Les demi-vies plasmatiques moyennes ont été de 42,9 heures (insuffisance rénale chronique), 57,4 heures (entre les hémodialyses) et 13,0 heures (pendant l’hémodialyse), comparées à 26,2 heures chez les volontaires sains. En moyenne, environ 20 % (valeurs limites = 5,6 à 35,1) de la quantité totale de lamotrigine présente dans l’organisme a été éliminée pendant une session d’hémodialyse de 4 heures. Pour cette population de patients, les doses initiales de lamotrigine doivent se baser sur les prises concomitantes de médicaments du patient ; des doses d’entretien réduites peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (cf Posologie et Mode d’administration, Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Insuffisants hépatiques :
    Une étude de pharmacocinétique en dose unique a été réalisée chez 24 sujets ayant une insuffisance hépatique d’intensité variable et chez 12 volontaires sains faisant office de contrôle. La clairance apparente médiane de la lamotrigine est de 0,31, 0,24 et 0,1 ml/min/kg chez des patients ayant respectivement une insuffisance hépatique de grade A, B ou C (Child-Pugh Classification), et de 0,34 ml/min/kg chez les volontaires sains de contrôle. Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la posologie initiale, l’escalade de doses et la posologie d’entretien devraient généralement être réduites (cf Posologie et Mode d’administration).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Dans les études sur la toxicité de reproduction et développementale chez les rongeurs et les lapins, aucun effet tératogène mais une réduction du poids foetal et un retard de l’ossification du squelette ont été observés, à des niveaux d’exposition inférieurs ou similaires à l’exposition clinique attendue. Étant donné que des niveaux d’exposition supérieurs ne peuvent être testés chez l’animal en raison de la sévérité de la toxicité maternelle, le potentiel tératogénique de la lamotrigine n’a pas été caractérisé au-delà de l’exposition clinique.

    Chez les rats, une augmentation de la mortalité foetale et postnatale a été observée lorsque la lamotrigine a été administrée durant la phase tardive de la gestation et pendant la période postnatale précoce. Ces effets ont été observés à l’exposition clinique attendue.

    Chez des rats juvéniles, un effet sur l’apprentissage dans le test du labyrinthe de Biel, un léger retard dans la séparation balano-préputiale et la perméabilité vaginale ainsi qu’une diminution de la prise de poids corporel postnatale chez les animaux F1 ont été observés à des expositions environ 2 fois supérieures aux expositions thérapeutiques chez les adultes humains.

    Les expériences animales n’ont pas révélé de baisse de la fertilité par la lamotrigine. La lamotrigine a réduit les taux d’acide folique foetal chez les rats. Un déficit en acide folique est connu pour être associé à un risque accru de malformations congénitales chez l’animal comme chez les humains.

    La lamotrigine a provoqué une inhibition dose-dépendante du courant à l’extrémité des canaux hERG dans les cellules rénales embryonnaires humaines. La CI50 a été environ 9 fois supérieure à la concentration maximale sans effet thérapeutique. La lamotrigine n’a pas provoqué de prolongation de l’espace QT chez l’animal à des expositions allant jusqu’à 9 fois la concentration maximale sans effet thérapeutique. Dans un essai clinique, il n’y a eu aucun effet cliniquement significatif de la lamotrigine sur l’espace QT chez des adultes volontaires sains (cf Pharmacodynamie).


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation du comprimé à 2 mg :
    2 ans.
    Durée de conservation des comprimés à 5 mg, 25 mg, 50 mg, 100 mg et 200 mg :
    3 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935458179 (2000, RCP rév 10.08.2009) 2 mg.
    3400934483561 (1997, RCP rév 10.08.2009) 5 mg.
    3400933898434 (1995, RCP rév 10.08.2009) 25 mg.
    3400934147135 (1996, RCP rév 18.08.2009) 50 mg.
    3400933898663 (1995, RCP rév 10.08.2009) 100 mg.
    3400934147364 (1996, RCP rév 10.08.2009) 200 mg.
    Mis sur le marché en 1996 (25 mg et 100 mg), 1998 (5 mg), 2000 (200 mg), 2001 (2 mg) et 2004 (50 mg).
      
    Prix :6.10 euros (30 comprimés à 2 mg).
    7.14 euros (30 comprimés à 5 mg).
    11.07 euros (30  comprimés à 25 mg).
    17.93 euros (30 comprimés à 50 mg).
    31.60 euros (30 comprimés à 100 mg).
    55.03 euros (30 comprimés à 200 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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