diazépam
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p ampoule | |
Diazépam (DCI) | 10 mg |
Teneur en alcool : 0,16 g/amp.
INDICATIONS |
- Urgences neuropsychiatriques :
- traitement d’urgence de l’état de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant ;
- crise d’angoisse paroxystique ;
- crise d’agitation ;
- delirium tremens.
- traitement d’urgence de l’état de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant ;
- Pédiatrie : Traitement d’urgence par voie rectale des crises convulsives du nourrisson et de l’enfant.
- Anesthésie :
- prémédication à l’endoscopie ;
- induction et potentialisation de l’anesthésie.
- prémédication à l’endoscopie ;
- Autre indication : Tétanos.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
La posologie sera essentiellement dépendante de la situation clinique :
- Adulte :
-
- Elle varie de 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. On peut d’emblée administrer 1 à 2 ampoules par voie IM ou IV lente.
- Cette dose pourra être renouvelée jusqu’à 4 fois par 24 heures, voire davantage en milieu hospitalier.
- Coût du traitement journalier : 0,51 à 2,03 euro(s).
- État de mal convulsif : 2 mg/min en perfusion intraveineuse rapide, jusqu’à 20 mg, puis perfusion lente avec 100 mg dans 500 ml de solution glucosée à raison de 40 ml/heure.
- Elle varie de 0,1 à 0,2 mg/kg par injection. On peut d’emblée administrer 1 à 2 ampoules par voie IM ou IV lente.
- Injection intrarectale dans le traitement de la crise convulsive du nourrisson et de l’enfant :
-
- La solution injectable est utilisée à la dose de 0,5 mg (0,1 ml de solution) par kg de poids corporel, sans dépasser 10 mg.
- La quantité voulue est prélevée à l’aide d’une seringue et injectée dans le rectum à l’aide d’une canule adaptable à la seringue.
- La solution injectable est utilisée à la dose de 0,5 mg (0,1 ml de solution) par kg de poids corporel, sans dépasser 10 mg.
- Traitement d’urgence de l’état de mal épileptique du nourrisson et de l’enfant :
-
- Nourrisson : 0,5 mg/kg.
- Enfant : 0,2 à 0,3 mg/kg.
- Nourrisson : 0,5 mg/kg.
- Administration par voie IV lente.
- L’injection pourra être répétée 10 à 20 minutes après.
- Sujet âgé, insuffisant rénal, insuffisant hépatique :
- Il est recommandé de diminuer la posologie, de moitié par exemple.
Mode d’administration :
-
- Voie intramusculaire, ou intraveineuse lente ou perfusion, ou voie intrarectale.
- En raison du risque d’apnée en cas d’injection intraveineuse rapide, l’injection intraveineuse doit être lente et faite dans une grosse veine. Ce risque d’apnée existe aussi pour la voie intrarectale chez le nourrisson et l’enfant (cf Effets indésirables). Il est nécessaire de disposer d’un matériel de réanimation respiratoire.
- Les injections intramusculaires doivent être profondes. Elles ne sont pas adaptées au traitement des crises ou de l’état de mal convulsif. La voie intramusculaire est déconseillée chez l’enfant.
- Voie intramusculaire, ou intraveineuse lente ou perfusion, ou voie intrarectale.
- Durée du traitement :
- Le traitement doit être aussi bref que possible. En cas de relais par la voie orale, l’indication sera réévaluée régulièrement.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité au principe actif ou à l’un des autres constituants.
- Insuffisance respiratoire sévère.
- Syndrome d’apnée du sommeil.
- Insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d’une encéphalopathie).
- Myasthénie.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Ce produit contient de l’alcool benzylique susceptible d’entraîner une toxicité grave chez l’enfant de moins de 3 ans, en particulier un risque d’acidose métabolique par accumulation d’acide benzoïque et d’ictère nucléaire par déplacement de la bilirubine conjuguée de son site de fixation à l’albumine chez le nouveau-né et le prématuré, compte tenu de leur immaturité enzymatique.
L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce, indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne les benzodiazépines, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis-à-vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
- Tolérance pharmacologique :
- L’effet anxiolytique des benzodiazépines et apparentés peut diminuer progressivement malgré l’utilisation de la même dose en cas d’administration durant plusieurs semaines.
- Dépendance :
- Tout traitement par les benzodiazépines et apparentés, et plus particulièrement en cas d’utilisation prolongée, peut entraîner un état de pharmacodépendance physique et psychique.
- Divers facteurs semblent favoriser la survenue de la dépendance :
- durée du traitement,
- dose,
- antécédents d’autres dépendances médicamenteuses ou non, y compris alcoolique.
- durée du traitement,
- Une pharmacodépendance peut survenir à doses thérapeutiques et/ou chez des patients sans facteur de risque individualisé.
- Cet état peut entraîner à l’arrêt du traitement un phénomène de sevrage.
- Certains symptômes sont fréquents et d’apparence banale : insomnie, céphalées, anxiété importante, myalgies, tension musculaire, irritabilité.
- D’autres symptômes sont plus rares : agitation voire épisode confusionnel, paresthésies des extrémités, hyperréactivité à la lumière, au bruit et au contact physique, dépersonnalisation, déréalisation, phénomènes hallucinatoires, convulsions.
- Les symptômes du sevrage peuvent se manifester dans les jours qui suivent l’arrêt du traitement. Pour les benzodiazépines à durée d’action brève, et surtout si elles sont données à doses élevées, les symptômes peuvent même se manifester dans l’intervalle qui sépare deux prises.
- L’association de plusieurs benzodiazépines risque, quelle qu’en soit l’indication, anxiolytique ou hypnotique, d’accroître le risque de pharmacodépendance.
- Des cas d’abus ont également été rapportés.
- Phénomène de rebond :
- Ce syndrome transitoire peut se manifester sous la forme d’une exacerbation de l’anxiété qui avait motivé le traitement par les benzodiazépines et apparentés.
- Amnésie et altérations des fonctions psychomotrices :
- Une amnésie antérograde ainsi que des altérations des fonctions psychomotrices sont susceptibles d’apparaître dans les heures qui suivent la prise.
- Troubles du comportement :
- Chez certains sujets, les benzodiazépines et produits apparentés peuvent entraîner un syndrome associant à des degrés divers une altération de l’état de conscience et des troubles du comportement et de la mémoire.
- Peuvent être observés :
- aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
- idées délirantes, hallucinations, état confuso-onirique, symptômes de type psychotique ;
- désinhibition avec impulsivité ;
- euphorie, irritabilité ;
- amnésie antérograde ;
- suggestibilité.
- aggravation de l’insomnie, cauchemars, agitation, nervosité ;
- Ce syndrome peut s’accompagner de troubles potentiellement dangereux pour le patient ou pour autrui, à type de :
- comportement inhabituel pour le patient ;
- comportement auto- ou hétéro-agressif, notamment si l’entourage tente d’entraver l’activité du patient ;
- conduites automatiques avec amnésie post-événementielle.
- comportement inhabituel pour le patient ;
- Ces manifestations imposent l’arrêt du traitement.
- Risque d’accumulation :
- Les benzodiazépines et apparentés (comme tous les médicaments) persistent dans l’organisme pour une période de l’ordre de 5 demi-vies (cf Pharmacocinétique).
- Chez des personnes âgées ou souffrant d’insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s’allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d’équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n’est qu’après l’obtention d’un plateau d’équilibre qu’il est possible d’évaluer à la fois l’efficacité et la sécurité du médicament.
- Une adaptation posologique peut être nécessaire (cf Posologie/Mode d’administration).
- Sujet âgé :
- Les benzodiazépines et produits apparentés doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou d’effet myorelaxant qui peuvent favoriser les chutes, avec des conséquences souvent graves dans cette population.
Ce médicament contient de l’alcool (cf Composition). Il doit être utilisé avec précaution chez les patients souffrant de maladie du foie, d’alcoolisme, d’épilepsie, de même que chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 12 ans.
La plus grande prudence est recommandée en cas d’antécédents d’alcoolisme ou d’autres dépendances, médicamenteuses ou non (cf Interactions).
- Sujet présentant un épisode dépressif majeur :
- Les benzodiazépines et produits apparentés ne doivent pas être prescrits seuls, car ils laissent la dépression évoluer pour son propre compte avec persistance ou majoration du risque suicidaire.
- Modalités d’arrêt progressif du traitement :
- Elles doivent être énoncées au patient de façon précise.
- Outre la nécessité de décroissance progressive des doses, les patients devront être avertis de la possibilité d’un phénomène de rebond, afin de minimiser l’anxiété qui pourrait découler des symptômes liés à cette interruption, même progressive.
- Le patient doit être prévenu du caractère éventuellement inconfortable de cette phase.
- Enfant :
- Plus encore que chez l’adulte, le rapport bénéfice/risque sera scrupuleusement évalué et la durée du traitement aussi brève que possible.
- Sujet âgé, insuffisant rénal ou hépatique :
- Le risque d’accumulation conduit à réduire la posologie, de moitié par exemple (cf Mises en garde).
- Insuffisant respiratoire :
- Chez l’insuffisant respiratoire, il convient de prendre en compte l’effet dépresseur des benzodiazépines et apparentés (d’autant que l’anxiété et l’agitation peuvent constituer des signes d’appel d’une décompensation de la fonction respiratoire qui justifie le passage en unité de soins intensifs).
INTERACTIONS |
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des benzodiazépines et apparentés. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Cimétidine >= 800 mg/j : risque accru de somnolence. Avertir les patients de l’augmentation du risque en cas de conduite automobile ou d’utilisation de machines.
- Phénytoïne : variations imprévisibles : les concentrations plasmatiques de phénytoïne peuvent être augmentées avec signes toxiques, mais peuvent aussi diminuer ou rester stables. Surveillance clinique et contrôle des concentrations plasmatiques de phénytoïne.
- Stiripentol : augmentation des concentrations plasmatiques de diazépam, avec risque de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique, dosage plasmatique de la benzodiazépine et adaptation éventuelle de sa posologie.
A prendre en compte :
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres que buprénorphine), neuroleptiques, barbituriques, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide, pizotifène : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) et les barbituriques : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
- Buprénorphine : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale. Évaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
- Buspirone : risque de majoration des effets indésirables de la buspirone.
- Cisapride : majoration transitoire de l’effet sédatif du diazépam par augmentation de sa vitesse d’absorption. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
A ce jour, aucun effet malformatif n’est attribué à l’exposition aux benzodiazépines au cours du 1er trimestre de la grossesse.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2e et/ou 3e trimestres de grossesse, une diminution des mouvements actifs foetaux et de la variabilité du rythme cardiaque foetal ont été décrits.
Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine, même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d’imprégnation tels qu’hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néonatal est possible, même en l’absence de signes d’imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l’accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d’élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, l’utilisation de diazépam est envisageable au cours de la grossesse, quel qu’en soit le terme, dans le strict respect des indications et des posologies.
En fin de grossesse, s’il s’avère nécessaire d’instaurer un traitement par diazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
Allaitement :
L’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets liés à la voie d’administration :
-
- Risque d’apnée en cas d’injection intraveineuse rapide et chez le nourrisson et l’enfant en cas d’injection intrarectale.
- Douleur au point d’injection.
- Possibilité de phlébite.
- Risque d’apnée en cas d’injection intraveineuse rapide et chez le nourrisson et l’enfant en cas d’injection intrarectale.
- Effets liés à la composition de la forme injectable :
-
- En raison de la présence d’alcool benzylique, risque de toxicité grave chez l’enfant de moins de 3 ans (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ou de phénomènes allergiques.
- En raison de la présence d’acide benzoïque (ou benzoate de sodium), augmentation du risque d’ictère chez le nouveau-né en cas d’administration par voie parentérale et irritation de la muqueuse rectale en cas d’administration par voie rectale.
- En raison de la présence d’alcool benzylique, risque de toxicité grave chez l’enfant de moins de 3 ans (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ou de phénomènes allergiques.
- Effets liés à la classe (benzodiazépines) :
-
- Effets indésirables neuropsychiatriques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
-
- Amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose.
- Troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation.
- Dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l’arrêt du traitement.
- Sensations ébrieuses, céphalées, ataxie.
- Confusion, baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé), insomnie, cauchemars, tension.
- Modifications de la libido.
- Amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose.
-
- Effets indésirables cutanés :
- Éruptions cutanées, prurigineuses ou non.
-
- Effets indésirables généraux :
- Hypotonie musculaire, asthénie.
-
- Effets indésirables oculaires :
- Diplopie.
- De très rares cas d’augmentation des transaminases et des phosphatases alcalines ainsi que d’ictère, ont été rapportés.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Anxiolytique (code ATC : N05BA01 ; N : système nerveux central).
Le diazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe :- myorelaxante,
- anxiolytique,
- sédative,
- hypnotique,
- anticonvulsivante,
- amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe « récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA », également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l’ouverture du canal chlore.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Distribution :
- Après administration IV de diazépam, la décroissance des taux plasmatiques s’effectue en 2 phases : une phase de distribution rapide (30 à 60 minutes) où les concentrations atteignent des valeurs égales à celles obtenues après administration orale, puis une phase d’élimination plus lente.
- Par voie IM, la biodisponibilité est médiocre (résorption partielle et retardée).
- Le volume de distribution varie de 1 à 2 l/kg. La clairance totale plasmatique du diazépam, calculée après administration intraveineuse, est de 30 ml/min. Elle tend à diminuer lors d’administrations multiples.
- La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 95 à 98 %.
- La demi-vie d’élimination plasmatique du diazépam est comprise entre 32 et 47 heures.
- L’état d’équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en une semaine au minimum.
- Une relation concentration-effet n’a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l’intensité de leur métabolisme et du développement d’une tolérance.
- Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel. Pour le diazépam, le rapport lait/plasma est égal à 2.
- Métabolisme et élimination :
- Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (< 0,1 %) de produit inchangé retrouvé au niveau urinaire.
- Le métabolite principal du diazépam est le desméthyldiazépam, également actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule mère (entre 30 et 150 heures). L’hydroxylation de cette molécule donne naissance à un autre métabolite actif, l’oxazépam.
- L’inactivation se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
- Populations à risque :
-
- Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses.
- Insuffisant hépatique : on note une augmentation de la fraction libre (et donc du volume de distribution) ainsi que de la demi-vie.
- Femme enceinte : le volume de distribution et la demi-vie du diazépam sont augmentés.
- Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue ainsi que la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses.
INCOMPATIBILITÉS |
Le mélange avec d’autres produits dans la même seringue est à proscrire.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 3 ans.
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
Conserver les ampoules dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Durée de prescription limitée à 12 semaines. |
AMM | 3400931112433 (1973/86 rév 25.10.2005). |
Prix : | 3.04 euros (6 ampoules injectables). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
ROCHE
52, bd du Parc. 92521 Neuilly-sur-Seine cdx
Info médic et pharma : Tél : 01 46 40 51 91
Pharmacovigilance : Tél : 01 46 40 53 08
Logistique produits :
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