mésalazine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p sachet | |
Mésalazine (DCI) | 1 g |
ou | 2 g |
INDICATIONS |
- Rectocolite hémorragique : traitement d’attaque des poussées légères à modérées et traitement d’entretien.
- Maladie de Crohn : traitement d’attaque des poussées légères à modérées et prévention des poussées aiguës pour les formes fréquemment récidivantes.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Voie orale.
- Traitement d’attaque :
-
- Adulte :
- 2 à 4 g par jour : à répartir soit en 2 à 4 prises (sachet à 1 g), soit en 1 à 2 prises (sachet à 2 g), au cours des repas.
- La posologie sera adaptée en fonction de la réponse au traitement.
- La durée de traitement recommandée est de 4 à 8 semaines.
-
- Enfant :
- Les données sur l’utilisation de Pentasa chez les enfants (âgés de 6 à 18 ans) sont limitées.
- Chez les enfants de 6 ans et plus : la dose quotidienne est à déterminer individuellement, en commençant par 30 à 50 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose maximale est de 75 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose totale ne doit pas dépasser 4 g/jour (dose maximale chez l’adulte).
- Traitement d’entretien :
-
- Adulte :
- 1 à 2 g par jour : à répartir soit en 2 prises (sachet à 1 g), soit en 1 prise (sachet à 2 g), au cours des/du repas.
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- Enfant :
- Les données sur l’utilisation de Pentasa chez les enfants (âgés de 6 à 18 ans) sont limitées.
- Chez les enfants de 6 ans et plus : la dose quotidienne est à déterminer individuellement, en commençant par 15 à 30 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose totale ne doit pas dépasser 2 g/jour (dose recommandée pour un adulte).
- En règle générale, pour les enfants dont le poids ne dépasse pas 40 kg, la dose recommandée est égale à la moitié de celle de l’adulte et, pour les enfants dont le poids est supérieur à 40 kg, la dose recommandée correspond à la dose usuelle de l’adulte.
- Traitement d’attaque :
-
- Adulte :
- 4 g par jour à répartir : soit en 2 à 4 prises (sachet à 1 g), soit en 2 prises (sachet à 2 g), au cours des repas. La durée de traitement recommandée est de 4 à 16 semaines.
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- Enfant :
- Les données sur l’utilisation de Pentasa chez les enfants (âgés de 6 à 18 ans) sont limitées.
- Chez les enfants de 6 ans et plus : la dose quotidienne est à déterminer individuellement, en commençant par 30 à 50 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose maximale est de 75 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose totale ne doit pas dépasser 4 g/jour (dose maximale chez l’adulte).
- Traitement d’entretien :
-
- Adulte :
- 2 g par jour : à répartir soit en 2 prises (sachet à 1 g), soit en 1 prise (sachet à 2 g), au cours des/du repas.
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- Enfant :
- Les données sur l’utilisation de Pentasa chez les enfants (âgés de 6 à 18 ans) sont limitées.
- Chez les enfants de 6 ans et plus : la dose quotidienne est à déterminer individuellement, en commençant par 15 à 30 mg/kg/jour à répartir en plusieurs prises. La dose totale ne doit pas dépasser 2 g/jour (dose recommandée pour un adulte).
- En règle générale, pour les enfants dont le poids ne dépasse pas 40 kg, la dose recommandée est égale à la moitié de celle de l’adulte et, pour les enfants dont le poids est supérieur à 40 kg, la dose recommandée correspond à la dose usuelle de l’adulte.
Mode d’administration :
Avaler le contenu du sachet, sans croquer, avec un peu d’eau.
A répartir en 1 à plusieurs prises par jour au cours des repas.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue aux salicylés.
- Hypersensibilité connue à l’un des composants.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
- Azathioprine : risque de majoration de l’effet myélosuppresseur de l’azathioprine par inhibition de son métabolisme hépatique par le dérivé de l’ASA, notamment chez les sujets présentant un déficit partiel en thiopurine méthyltransférase (TPMT).
- Mercaptopurine : risque de majoration de l’effet myélosuppresseur de la mercaptopurine par inhibition de son métabolisme hépatique par la mésalazine, notamment chez les sujets présentant un déficit partiel en thiopurine méthyltransférase (TPMT).
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la mésalazine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
Cependant, les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Compte tenu de l’indication de ce médicament, le traitement par la mésalazine sera poursuivi aux doses efficaces les plus faibles possibles, en évitant de dépasser la posologie de 2 g par jour.
En effet, au-delà de cette dose, les concentrations plasmatiques de la mésalazine, qui est un dérivé salicylé, sont susceptibles d’exposer le foetus à des effets indésirables, notamment rénaux (type AINS). Un cas d’atteinte du parenchyme rénal foetal (avec hyperéchogénicité des reins foetaux) et d’insuffisance rénale à la naissance a été décrit avec 4 g par jour per os de mésalazine au 2e trimestre de la grossesse.
Il convient donc, si une posologie supérieure à 2 g par jour est requise, de recourir si possible à une autre thérapeutique mieux évaluée en cours de grossesse.
Dans le cas contraire, une surveillance échographique rénale foetale est nécessaire.
Allaitement :
Le passage de la mésalazine dans le lait maternel est faible. Néanmoins, il n’existe pas d’études documentant le passage de la mésalazine dans le lait par des dosages répétés.
L’allaitement pendant un traitement par ce médicament semble possible. Toutefois, l’innocuité à long terme n’est pas prouvée. De plus, la survenue d’un rash ou d’une diarrhée ne peut pas être exclue.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
Atteinte des différentes lignées sanguines.
- Affections du système immunitaire :
Des réactions d’hypersensibilité peuvent occasionnellement être observées. Ces réactions s’accompagnent d’un ou de plusieurs des symptômes suivants : fièvre, céphalées, frissons, arthralgies, myalgies, prurit cutané, hyperéosinophilie. La survenue d’une réaction d’hypersensibilité impose l’arrêt immédiat et définitif du médicament.
- Affections cardiaques :
Des péricardites et, plus rarement, des myocardites se manifestant par des douleurs thoraciques et une dyspnée ont été décrites ; elles sont en règle générale rapidement réversibles à l’arrêt du traitement, mais l’incertitude sur le mécanisme (toxicité directe ou hypersensibilité) contre-indique formellement toute réintroduction.
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Des pneumopathies interstitielles, s’exprimant initialement par une toux fébrile, ont été imputées à la mésalazine ; même importantes, les lésions radiologiques disparaissent le plus souvent spontanément en quelques semaines après l’arrêt du traitement. Ces pneumopathies peuvent évoluer exceptionnellement vers une fibrose pulmonaire.
- Affections gastro-intestinales :
Des pancréatites aiguës peuvent être observées, d’évolution bénigne à l’arrêt de la mésalazine, mais imposant l’arrêt définitif du médicament.
- Affections hépatobiliaires :
Augmentation des transaminases, hépatites.
- Affections du rein et des voies urinaires :
Des néphrites tubulo-interstitielles parfois non réversibles ont été imputées à la mésalazine. Aucun facteur de risque n’a pu être identifié mais l’évolution vers une insuffisance rénale ne s’observe qu’en cas d’exposition durable (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoire intestinal (code ATC : A07EC02 ; A : appareil digestif et métabolisme).
II a été montré que les patients atteints de RCH les plus à risque de développer un cancer colorectal sont ceux ayant une colite ancienne (plus de 8 ans d’évolution), des lésions de colite étendue (atteignant ou dépassant le côlon gauche), une cholangite sclérosante primitive associée ou un antécédent familial au premier degré de cancer colique.
Une méta-analyse de 9 études d’observation (3 études de cohorte et 6 études cas-témoin), ayant inclus 334 cas de cancer colorectal et 140 cas de dysplasie pour un total de 1932 patients atteints de RCH, a montré que le risque de cancer colorectal était d’environ 50 % plus faible chez les patients prenant régulièrement du 5-ASA que chez ceux prenant du 5-ASA de manière irrégulière ou n’en prenant pas.
La réduction du risque de cancer colorectal par l’acide 5-amino salicylique, si elle est confirmée, mettrait en jeu à la fois des mécanismes liés aux propriétés anti-inflammatoires et aux propriétés antitumorales intrinsèques de la molécule.
PHARMACOCINÉTIQUE |
La mésalazine (acide 5-amino salicylique ou 5-ASA) est la fraction active de la salazosulfapyridine responsable de l’activité thérapeutique.
- Libération du 5-ASA dans le tractus digestif :
- L’acide 5-amino salicylique est encapsulé dans des microgranulés, qui sont libérés dans l’estomac ; le 5-ASA diffuse à travers la membrane de ces granulés lors de leur transit sur toute la longueur de l’intestin.
- Environ 80 % du 5-ASA sont libérés dans l’intestin grêle et la quantité restante, dans le côlon.
- Absorption :
- Lors de l’administration réitérée à la dose de 1 500 mg par jour en 3 prises, la concentration minimale de 5-ASA à l’état d’équilibre, qui est atteint à partir du 5e jour, est en moyenne inférieure à 1 µg/ml ; celle de son dérivé acétylé, l’acétyl-5-ASA (Ac-5-ASA), est en moyenne inférieure à 2 µg/ml.
- Au total, environ 60 % de la dose de 5-ASA ingérée sont absorbés : 35 % dans l’intestin grêle et 25 % dans le côlon.
- Métabolisme :
- La demi-vie du 5-ASA est courte (de l’ordre d’une heure). Son élimination se fait essentiellement par transformation métabolique ; l’Ac-5-ASA est son principal métabolite. L’acétylation du 5-ASA a lieu en majeure partie dans le foie.
- La demi-vie terminale de l’Ac-5-ASA est de l’ordre de 24 heures.
- Élimination :
- Lors de l’administration réitérée à la dose de 1 500 mg par jour en 3 prises, environ 90 % de la dose de 5-ASA ingérée sont retrouvés chez les sujets normaux avec, en moyenne, 40 à 50 % dans les selles et 35 à 50 % dans les urines, dont la majeure partie sous forme du dérivé acétylé (90 % dans les urines, 65 à 70 % dans les selles).
- Chez les malades atteints de la maladie de Crohn, l’excrétion urinaire de l’Ac-5-ASA apparaît moins importante que chez les sujets normaux, de même que les taux sériques sont moins élevés, ce qui témoigne d’une moindre absorption. Quant à l’élimination fécale de 5-ASA et d’Ac-5-ASA, elle est comparable à celle des sujets normaux ou sensiblement accrue.
- L’excrétion biliaire est minime (1 %) et le taux de recirculation entéro-hépatique est d’environ 7 % de la dose absorbée.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934424779 (1997, RCP rév 19.07.2010) 1 g. |
3400936758797 (2005, RCP rév 19.07.2010) 2 g. |
Prix : | 108.42 euros (120 sachets à 1 g). |
108.42 euros (60 sachets à 2 g). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Fabricant : Ferring GmbH, Kiel (Allemagne).
FERRING SAS
7, rue Jean-Baptiste-Clément. 94250 Gentilly
Tél (prix appel local) : 08 11 11 19 50
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