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CODOLIPRANE® enfant

paracétamol, codéine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable (blanc à blanchâtre)  :  Boîte de 16, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Paracétamol (DCI) 
    400 mg
    Codéine phosphate hémihydraté 
    20 mg
    (soit en codéine : 15,62 mg/cp)
    Excipients : gélatine, acide stéarique, amidon de pomme de terre, povidone, crospovidone.

  • INDICATIONS

    Traitement symptomatique des douleurs d’intensité modérée à intense ne répondant pas à l’utilisation d’antalgiques périphériques seuls.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’enfant à partir de 6 ans.
  • Posologie :

    Chez l’enfant, il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids de l’enfant. Les âges approximatifs en fonction du poids sont donnés à titre d’information.

    La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises.

    La dose quotidienne de codéine recommandée est d’environ 3 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises.

    Enfant :
    • de 14 à 15 kg (plus de 6 ans) : ½ comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 demi-comprimés par jour,
    • de 16 à 20 kg (de 6 à environ 7 ans) : ½ comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 4 heures, sans dépasser 6 demi-comprimés par jour,
    • de 21 à 30 kg (de 6 à environ 11 ans) : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 4 comprimés par jour,
    • de 31 à 40 kg (environ 10 à 13 ans) : 1 comprimé par prise, à renouveler si besoin au bout de 4 heures, sans dépasser 6 comprimés par jour,
    • de plus de 41 kg (à partir d’environ 12 ans) : 1 comprimé par prise à renouveler si besoin au bout de 4 heures, ou éventuellement 2 comprimés en cas de douleur sévère, sans dépasser 6 comprimés par jour.
    Doses maximales recommandées :
    La dose de codéine à ne pas dépasser chez l’enfant est de 1 mg/kg par prise et de 6 mg/kg par jour. La dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg/kg/j chez l’enfant de moins de 37 kg et, 3 g par jour chez l’adulte ou le grand enfant au-delà de 38 kg.
    Fréquence d’administration :
    Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur. Chez l’enfant, elles doivent être régulièrement espacées de préférence de 6 heures, et d’au moins 4 heures.
    Insuffisance rénale :
    Il existe un risque d’accumulation de codéine et de paracétamol. En conséquence, l’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures, une réduction de la dose sera envisagée, et une surveillance rapprochée de l’enfant sera mise en place.

    Mode d’administration :

    Voie orale.

    Les comprimés, ou les demi-comprimés, sont à avaler tels quels avec une boisson (par exemple eau, lait, jus de fruit).

    La prise de comprimé et de gélule est contre-indiquée chez l’enfant de moins de 6 ans car elle peut entraîner une fausse-route.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Enfant de moins de 6 ans ou de moins de 14 kg.
    • Hypersensibilité à l’un des constituants de ce médicament.
    • Insuffisance hépatocellulaire.
    • Asthme et insuffisance respiratoire (en raison de la présence de codéine).
    • En dehors d’une prise ponctuelle, pendant l’allaitement (cf Grossesse/Allaitement).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Dans le cadre de la prise en charge de la douleur chez l’enfant, l’administration de codéine nécessite impérativement une prescription médicale.
    • La surveillance doit porter notamment sur la vigilance de l’enfant : avant la prise de ce médicament, s’assurer que l’enfant ne présente pas de tendance excessive ou anormale à la somnolence.
    • L’usage prolongé de fortes doses de codéine peut conduire à un état de dépendance.
    • Les douleurs par désafférentation (douleurs neurogènes) ne répondent pas à l’association codéine paracétamol.
    Précautions d’emploi :
    • L’absorption d’alcool pendant le traitement est déconseillée en raison de la présence de codéine.
    • En cas d’hypertension intracrânienne, la codéine risque d’augmenter l’importance de cette hypertension.
    • Insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min) : augmenter l’intervalle entre les prises (au minimum 8 heures).
    • Chez le patient cholécystectomisé, la codéine peut provoquer un syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, le plus souvent associé à des anomalies biologiques, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi.
    • En cas de toux productive, la codéine peut entraver l’expectoration.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à la codéine :
    Déconseillées :
    • Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des analgésiques morphiniques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.
    • Naltrexone : risque de diminution de l’effet antalgique. Si nécessaire, augmenter les doses du dérivé morphinique.

    A prendre en compte :
    • Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, dextromoramide, dextropropoxyphène, dihydrocodéine, fentanyl, hydromorphone, morphine, oxycodone, péthidine, phénopéridine, rémifentanil, sufentanil, tramadol), antitussifs morphine-like (dextrométhorphane, noscapine, pholcodine), antitussifs morphiniques vrais (codéine, éthylmorphine), benzodiazépines et apparentés, barbituriques, méthadone : risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.
    • Médicaments sédatifs : il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    Liées au paracétamol :
    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anticoagulants oraux : risque d’augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.
    Examens paracliniques : Liés au paracétamol :

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.

    La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    L’utilisation ponctuelle de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel que soit le terme, mais son utilisation chronique doit être évitée.

    En cas d’administration en fin de grossesse, tenir compte des propriétés morphinomimétiques de ce médicament (risque théorique de dépression respiratoire chez le nouveau-né après de fortes doses avant l’accouchement, risque de syndrome de sevrage en cas d’administration chronique en fin de grossesse).

    Lié au paracétamol :
    En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique lié à l’utilisation aux posologies usuelles du paracétamol.
    Lié à la codéine :
    En clinique, bien que quelques études cas-témoin mettent en évidence une augmentation du risque de survenue de malformations cardiaques, la plupart des études épidémiologiques écartent un risque malformatif.
    Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.

    Allaitement :

    Le paracétamol et la codéine passent dans le lait maternel.

    Quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.

    En conséquence, en dehors d’une prise ponctuelle, ce médicament est contre-indiqué pendant l’allaitement (cf Contre-indications).


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence dus à la présence de codéine.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Liés au paracétamol :
    • Quelques rares cas de réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactique, oedème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.
    • De très exceptionnels cas de thrombopénie, de leucopénie et de neutropénie ont été signalés.
    Liés à la codéine :
    • Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et plus modérés. Possibilité de :
      • sédation, euphorie, dysphorie ;
      • myosis, rétention urinaire ;
      • réaction d’hypersensibilité (prurit, urticaire et rash) ;
      • constipation, nausées, vomissements ;
      • somnolence, états vertigineux ;
      • bronchospasme, dépression respiratoire (cf Contre-indications) ;
      • syndrome douloureux abdominal aigu de type biliaire ou pancréatique, évocateur d’un spasme du sphincter d’Oddi, survenant particulièrement chez les patients cholécystectomisés ;
      • pancréatite : de très rares cas de pancréatites ont été signalés.
    • Aux doses suprathérapeutiques : il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    SURDOSAGE

    Lié à la codéine :
    Symptomatologie :
    • Chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, prurit, ataxie, oedème pulmonaire (plus rare).
    • Chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) : bradypnée, pauses respiratoires, myosis, convulsions, signes d’histaminolibération ; flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine.
    Conduite à tenir :
    • Assistance respiratoire.
    • Naloxone.
    Lié au paracétamol :
    L’intoxication est à craindre chez le sujet âgé et surtout chez le jeune enfant (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) chez qui elle peut être mortelle.
    Symptomatologie :
    Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.
    Un surdosage à partir de 10 g de paracétamol en une seule prise chez l’adulte et de 150 mg/kg chez l’enfant en une seule prise, provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et entraîner la mort.
    Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lacticodéshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l’ingestion.
    Conduite à tenir :
    • Transfert immédiat en milieu hospitalier.
    • Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial du paracétamol.
    • Évacuation rapide du produit ingéré, par lavage gastrique.
    • Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure.
    • Traitement symptomatique.

    PHARMACODYNAMIE

    Antalgique périphérique ; analgésique opioïde (N : système nerveux central).

    Association de deux principes actifs :
    • Paracétamol : antalgique périphérique, antipyrétique.
    • Codéine phosphate hémihydraté : antalgique opioïde.

    L’association de paracétamol et de phosphate de codéine possède une activité antalgique supérieure à celle de ses composants pris isolément, avec un effet plus prolongé dans le temps.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le paracétamol, la codéine et ses sels ont une absorption et une cinétique superposables qui ne sont pas modifiées lorsqu’ils sont associés.

    Paracétamol :
    • Absorption : par voie orale, elle est complète et rapide. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.
    • Distribution : le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.
    • Métabolisme : le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxication massive, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.
    • Élimination : l’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée est éliminée par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée. La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.
    Variations physiopathologiques :
    • Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
    Codéine :
    • Absorption : la codéine est absorbée assez rapidement au niveau intestinal.
    • Distribution : la concentration plasmatique maximale est atteinte en 60 min. La demi-vie plasmatique est de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
    • Métabolisme/Élimination : la codéine et ses sels sont métabolisés au niveau du foie et sont excrétés par voie urinaire sous forme inactive composée essentiellement de dérivés glycuroconjugués. Ils ont peu d’affinité pour les récepteurs opioïdes. La codéine et ses sels traversent le placenta et diffusent dans le lait maternel.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934866067 (1998 rév 16.04.2009) 16 cp.
      
    Prix :2.89 euros (16 comprimés).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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