solution injectable
par 1 ml
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doxorubicine chlorhydrate | 2 mg |
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– Cancers du sein.
- – Sarcomes des os et des parties molles.
- – Maladie de Hodgkin et lymphomes non hodgkiniens.
- – Tumeurs solides de l’enfant.
- – Cancers du poumon.
- – Leucémies aiguës et chroniques.
- – Cancers de la vessie, de l’ovaire, de l’estomac.
- – Sarcomes des os et des parties molles.
- La posologie moyenne est de 40 à 75 mg/m2 par cycle, chaque cycle étant séparé du précédent par un intervalle de 3 à 4 semaines. Les cycles sont répétés jusqu’à une dose totale maximale de 550 mg/m2.
- La posologie doit êre réduite en cas d’association avec d’autres cytostatiques, en cas d’hyperbilirubinémie.Posologie chez l’enfant :
La dose recommandée en monothérapie est de 75 à 90 mg/m2. Il faut prévoir l’apparition de phénomènes de myélotoxicité, avec nadirs des numérations cellulaires 10 à 12 jours après le début du traitement, mais l’importante réserve médullaire de l’enfant par rapport à l’adulte permet habituellement une récupération rapide à la suite de ces phénomènes.- La doxorubicine s’administre sous forme de bolus intraveineux ou de perfusion continue.
- Les injections en bolus entraînent des concentrations plasmatiques maximales plus élevées et s’avèrent donc probablement plus cardiotoxiques que les perfusions. Le risque de myocardiopathie augmente lorsque la dose cumulée dépasse 550 mg/m2 et chez le jeune enfant il y a lieu de surveiller l’administration de doxorubicine par échocardiographie.
- En cas de cardiopathie pré-existante ou d’antécédents de radiothérapie cardiaque, il ne faut pas excéder une dose cumulée de 400 mg/m2.
- En association avec des oncolytiques, la dose de doxorubicine est de 50 à 75 mg/m2. La dépression médullaire peut être plus prononcée en raison des effets additifs des divers produits.Cancer superficiel de la vessie et cancer in situ :
La dose recommandée en monothérapie est de 50 mg dans 50 ml de sérum physiologique, l’administration étant réalisée au moyen d’un cathéter stérile. Cette dose est initialement hebdomadaire, pour devenir mensuelle par la suite. La durée optimale du traitement n’a pas encore été déterminée ; elle est comprise entre 6 et 12 mois.- Les restrictions concernant la dose cumulée maximale en cas d’administration intraveineuse ne s’appliquent pas à la voie intravésicale, en raison de l’absorption systémique négligeable de la doxorubicine.Mode d’administration :
Perfusion IV
On administre la dose de doxorubicine en 3 à 5 minutes minimum dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique ou de solution de glucose à 5 % :
. soit en une seule fois,
. soit en 2 fois au cours de la journée,
. soit répartie sur 2 ou 3 jours.- Il n’est pas nécessaire de procéder à une longue perfusion, celle-ci pouvant être débutée peu de temps avant l’administration de la doxorubicine et arrêtée quelques minutes après.
- Chez les patients à risque cardiotoxique accru, on préférera une perfusion continue de 24 heures plutôt qu’une injection en bolus, afin de minimiser la fréquence des manifestations de cardiotoxicité sans pour autant diminuer l’efficacité thérapeutique du produit. Chez ce type de patients, il convient de mesurer la fraction d’éjection systolique avant chaque cure.
- ATTENTION
II est extrêmement important de s’assurer que l’administration est bien intraveineuse.- Toute extravasation risque de produire une nécrose des tissus environnants : dans ce cas, il convient d’interrompre immédiatement l’injection.
- En cas d’extravasation, interrompre immédiatement l’injection du médicamentt et recommencer en choisissant une autre veine. Traiter la zone infiltrée.Modalités de manipulation :
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champ de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.- Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 n° 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.La solution peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5% à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 mg/ml.
- La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d’assurer la protection du manipulateur et de son environnement (cf Posologie/Mode d’administration).
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- La posologie doit êre réduite en cas d’association avec d’autres cytostatiques, en cas d’hyperbilirubinémie.Posologie chez l’enfant :
Absolue(s) :
- Grossesse
- Allaitement
- Cardiopathie aux anthracyclines
- Doses cumulées maximales atteintes par une autre anthracycline
- Insuffisance cardiaque
- Insuffisance ventriculaire gauche sévère
- Insuffisance médullaire
- Vaccination amarile
- Hypersensibilité aux anthracyclines
- Surveillance de la formule sanguine pendant le traitement
– Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d’éventuelles modifications toxiques. - – Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (cf Effets indésirables) peuvent être curables à condition d’une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l’objet d’une surveillance hématologique.
- Surveillance de la fonction cardiaque pendant le traitement
Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement d’éventuelles modifications toxiques. - Il est évident qu’il faut effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique.
- Administrer par voie intraveineuse stricte
La doxorubicine sous forme injectable s’administre par voie intraveineuse stricte. - Risque de leucémie
Certaines leucémies secondaires aux agents anticancéreux (cf Effets indésirables) peuvent être curables à condition d’une prise en charge précoce et adaptée. En conséquence, tout patient traité par la doxorubicine doit faire l’objet d’une surveillance hématologique. - Granulopénie
Le traitement ne doit pas être instauré en cas de numération granulocytaire inférieure à 2000/mm3 en raison de la survenue fréquente de dépression médullaire (sauf en cas de leucémie aiguë). - Insuffisance hépatique sévère
II est indispensable de diminuer les doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (bilirubine ou transaminases élevées) : chez ces sujets, en effet, les taux sanguins de doxorubicine et la demi-vie plasmatique de ce produit sont augmentés, d’où une majoration des effets secondaires (administrer alors 15 à 30 mg/m2 toutes les 4 semaines). - Risque de mucosite/stomatite
L’administration de la dose en une injection réduit considérablement l’incidence des stomatites. - Respecter le délai préconisé entre deux cycles
L’espacement des cycles par un intervalle de 3 ou 4 semaines permet la réparation des cellules sanguines et des cellules immuno-compétentes. - Respecter la dose cumulative maximale
Le respect de la dose totale maximale de 550 mg/m2 limite l’apparition de la myocardite congestive. - Surveillance de la formule sanguine avant chaque cure
Il est évident qu’il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique. - Surveillance de l’uricémie pendant le traitement
La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu’il convient de surveiller et de prévenir. - Radiothérapie thoracique
Il est évident qu’il faut néanmoins surveiller avant chaque cycle, la numération formule sanguine et effectuer régulièrement un examen cardiaque avec examen clinique, échographie et/ou ventriculographie isotopique surtout en cas de radiothérapie thoracique. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient 354 mg de sodium par flacon de 100 ml : en tenir compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict. - Compatibilité avec certains solvants
Administrer la dose d’Adriblastine en 3 à 5 minutes minimum dans la tubulure d’une perfusion intraveineuse de solution de chlorure de sodium isotonique ou de solution de glucose à 5 %. - La solution peut être diluée dans du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5% à des concentrations comprises entre 0,05 et 5 mg/ml.
- Incompatibilité avec tous les médicaments
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés à la rubrique instructions pour l’utilisation, la manipulation et l’élimination.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Ce médicament est contre-indiqué.
- Chez l’animal, la doxorubicine est embryotoxique et tératogène.
Allaitement :
- Ce médicament est contre-indiqué.
- La doxorubicine passe dans le lait maternel.
- En raison de l’incidence des nausées et des vomissements induits, la conduite automobile et l’utilisation de machine sont déconseillées.
- Insuffisance médullaire
- Déficit immunitaire
- Stomatite
- Alopécie (Très fréquent)
- Aménorrhée
- Azoospermie
- Electrocardiogramme (anomalie)
- Arythmie
- Allongement de l’espace QT
- Trouble hydroélectrolytique
- Insuffisance cardiaque sévère
- Fièvre
- Nausée
- Vomissement
- Douleur abdominale
- Diarrhée
- Myélodysplasie
- Leucémie aiguë myéloblastique
- Hématurie
- Voie intravesicale.
- Voie intravesicale.
- Irritation vésicale
- Voie intravesicale.
- Voie intravesicale.
- Pollakiurie
- Voie intravesicale.
- Voie intravesicale.
- Cystite hémorragique
- Voie intravesicale.
- Voie intravesicale.
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Classement ATC :
L01DB01 / DOXORUBICINE
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Classement Vidal :
Antinéoplasique : inhibiteur des topo-isomérases II Cancérologie
Liste I
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CIP : 5594895 (DOXORUBICINE TEVA 200mg/100ml sol inj : Fl/100ml).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Téva Santé
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