rabéprazole
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Rabéprazole (DCI) sodique | 10 mg |
ou | 20 mg |
(soit en rabéprazole : 9,42 mg/cp à 10 mg et 18,85 mg/cp à 20 mg) |
INDICATIONS |
- de l’ulcère duodénal évolutif ;
- de l’ulcère gastrique évolutif bénin ;
- de l’oesophagite érosive ou ulcérative symptomatique par reflux gastro-oesophagien ;
- d’entretien des oesophagites par reflux gastro-oesophagien ;
- symptomatique du reflux gastro-oesophagien modéré à très sévère ;
- éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale, en association à une antibiothérapie adaptée ;
- du syndrome de Zollinger Ellison.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adulte, sujet âgé :
-
- Ulcère duodénal évolutif, ulcère gastrique évolutif bénin :
La dose quotidienne recommandée est de 20 mg par jour, en une prise, le matin. - La cicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d’ulcère duodénal évolutif en maximum 4 semaines de traitement. Cependant, chez un petit nombre de patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 4 semaines supplémentaires pour une cicatrisation complète.
- La cicatrisation est obtenue chez la plupart des patients souffrant d’ulcère gastrique évolutif bénin dans les 6 semaines de traitement. Cependant, chez un petit nombre de patients, il peut être nécessaire de poursuivre le traitement pendant 6 semaines supplémentaires pour une cicatrisation complète.
- Coût du traitement journalier : 1,28 à 1,38 euro(s).
- OEsophagite érosive ou ulcérative par reflux gastro-oesophagien :
La dose quotidienne recommandée est de 20 mg par jour, en une prise, le matin, pendant 4 à 8 semaines. - Coût du traitement journalier : 1,28 à 1,38 euro(s).
- Traitement d’entretien de l’oesophagite par reflux gastro-oesophagien :
Lors du traitement à long terme, la dose d’entretien est de 20 mg ou de 10 mg par jour, en une prise, le matin, en fonction de la réponse du patient. - Coût du traitement journalier : 0,69 à 0,74 euro(s) (10 mg/j) ; 1,28 à 1,38 euro(s) (20 mg/j).
- Traitement symptomatique du reflux gastro-oesophagien modéré à très sévère :
10 mg par jour, en une prise, chez les patients sans oesophagite. Si les symptômes persistent après 4 semaines, des examens complémentaires doivent être pratiqués. - Après résolution des symptômes, le contrôle des récidives symptomatiques peut être obtenu par la prise à la demande de Pariet 10 mg une fois par jour en fonction des besoins.
- Coût du traitement journalier : 0,69 à 0,74 euro(s).
- Éradication de Helicobacter pylori :
Une association médicamenteuse est recommandée pendant 7 jours, selon le schéma posologique suivant :
20 mg de Pariet 2 fois par jour, associé à clarithromycine 500 mg 2 fois par jour et à amoxicilline 1 g 2 fois par jour. - Coût du traitement journalier : 2,77 euro(s) (boîte de 14).
- Traitement du syndrome de Zollinger-Ellison :
La posologie initiale recommandée est de 60 mg de rabéprazole une fois par jour. Celle-ci peut être augmentée à 120 mg par jour en fonction des besoins du patient. - Des prises uniques quotidiennes de 100 mg de rabéprazole peuvent être administrées. Des posologies quotidiennes de 120 mg peuvent être réparties en 2 prises de 60 mg. Le traitement devra être poursuivi aussi longtemps que nécessaire cliniquement.
- Coût du traitement journalier : 3,83 à 7,66 euro(s).
- Ulcère duodénal évolutif, ulcère gastrique évolutif bénin :
- Insuffisant rénal et hépatique :
- Il n’est pas nécessaire d’adapter la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
- Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère : cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
- Enfant :
- L’utilisation de Pariet n’est pas recommandée chez l’enfant, en raison de l’absence d’étude chez ces patients.
Mode d’administration :
Dans les indications où Pariet est administré en une prise par jour, Pariet doit être absorbé le matin avant le petit déjeuner. Bien que ni l’heure de la prise, ni l’alimentation n’aient une influence sur l’activité du rabéprazole sodique, ce schéma thérapeutique facilite l’observance.
Les patients doivent être avertis que les comprimés de Pariet ne doivent pas être mâchés ou croqués, mais doivent être avalés entiers.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue au rabéprazole sodique ou à l’un des composants de ce médicament.
- Grossesse et allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Une amélioration des symptômes lors du traitement par le rabéprazole sodique n’exclut pas la présence d’une pathologie maligne de l’oesophage ou de l’estomac ; en conséquence, toute possibilité de malignité des lésions doit être exclue avant le début du traitement par Pariet.
- Une surveillance régulière doit être exercée lors d’un traitement à long terme (particulièrement chez les patients traités pendant plus d’un an).
- Une réaction d’hypersensibilité croisée avec les autres inhibiteurs de la pompe à protons ou les dérivés benzimidazolés ne peut pas être exclue.
- Les patients doivent être avertis que les comprimés de Pariet ne doivent pas être mâchés ou croqués, mais doivent être avalés entiers.
- L’utilisation de Pariet n’est pas recommandée chez l’enfant, en l’absence d’étude chez ces patients.
- Des anomalies du sang (thrombopénies et neutropénies) ont été rapportées depuis la mise sur le marché. Dans la plupart des cas où aucune étiologie n’a été identifiée, ces anomalies étaient non compliquées et se normalisaient à l’arrêt du traitement par rabéprazole.
- Des anomalies des enzymes hépatiques ont été observées au cours des essais cliniques et rapportées depuis la mise sur le marché. Dans la plupart des cas où aucune autre étiologie n’a été identifiée, ces augmentations étaient non compliquées et se normalisaient à l’arrêt du traitement par rabéprazole.
- Les études chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée n’ont pas révélé d’effets indésirables significatifs en relation avec le médicament, comparativement à des sujets sains de même âge et de même sexe. Cependant, en l’absence de données cliniques sur l’utilisation de Pariet chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère, le prescripteur doit assurer une surveillance particulière lors de l’instauration du traitement par Pariet chez ces patients.
- L’administration de Pariet avec l’atazanavir n’est pas recommandée (cf Interactions).
INTERACTIONS |
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’existe pas de données cliniques relatives à la sécurité d’emploi du rabéprazole lors de la grossesse.
Les études de reproduction chez le rat et chez le lapin n’ont apporté aucune preuve de diminution de la fertilité ou de risque pour le foetus attribuable au rabéprazole sodique, en dépit d’un faible passage foetoplacentaire chez le rat.
Pariet est contre-indiqué au cours de la grossesse.
Allaitement :
L’excrétion dans le lait maternel du rabéprazole sodique n’est pas documentée. Il n’y a pas d’étude chez la femme allaitante. Le rabéprazole sodique est excrété dans le lait chez la rate. En conséquence, Pariet ne doit pas être utilisé au cours de l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Fréquent : infections.
- Rare : neutropénie, leucopénie, thrombopénie, leucocytose.
- Rare : hypersensibilité(1) (2).
- Rare : anorexie.
- Fréquence inconnue : hyponatrémie.
- Fréquent : insomnie.
- Peu fréquent : nervosité.
- Rare : dépression.
- Fréquence inconnue : confusion.
- Fréquent : céphalées, étourdissements.
- Peu fréquent : somnolence.
- Rare : troubles de la vision.
- Fréquence inconnue : oedème périphérique.
- Fréquent : toux, pharyngite, rhinite.
- Peu fréquent : bronchite, sinusite.
- Fréquent : diarrhée, vomissements, nausées, douleur abdominale, constipation, météorisme.
- Peu fréquent : dyspepsie, sécheresse de la bouche, éructation.
- Rare : gastrites, stomatite, dysgueusie.
- Rare : hépatite, ictère, encéphalopathie hépatique(3).
- Peu fréquent : rash, érythème(2).
- Rare : prurit, sueur, réactions bulleuses(2).
- Très rare : érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
- Fréquent : douleurs non spécifiques/douleurs dorsales.
- Peu fréquent : myalgies, crampes des membres inférieurs, arthralgie.
- Peu fréquent : infection urinaire.
- Rare : néphrite interstitielle.
- Fréquence inconnue : gynécomastie.
- Fréquent : asthénie, syndrome pseudogrippal.
- Peu fréquent : douleur thoracique, frissons, pyrexie.
- Peu fréquent : augmentation des enzymes hépatiques(3).
- Rare : prise de poids.
(1) Y compris oedème de la face, hypotension et dyspnée.
(2) Les érythèmes, les réactions bulleuses et les réactions d’hypersensibilité ont généralement disparu après arrêt du traitement.
(3) Il a été rapporté de rares cas d’encéphalopathie hépatique chez des patients souffrant de cirrhose. Chez les patients souffrant de dysfonctionnements hépatiques sévères, il est recommandé au prescripteur d’exercer une surveillance accrue lors de l’instauration d’un traitement par Pariet (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : Appareil digestif et métabolisme, médicaments en cas d’ulcère peptique et de reflux gastro-oesophagien (RGO). Inhibiteurs de la pompe à protons (code ATC : A02BC04).
- Mécanisme d’action :
- Le rabéprazole sodique appartient à la classe des produits antisécrétoires, dérivés des benzimidazolés, qui ne possèdent pas de propriétés anticholinergiques ou antagonistes histaminiques de type H2, mais agissent en supprimant la sécrétion d’acide gastrique par inhibition spécifique de l’enzyme H+/K+-ATPase (la pompe à protons ou à acides). Cet effet est dose-dépendant et conduit, quel que soit le stimulus, à une inhibition des sécrétions basale et stimulée. Les études chez l’animal indiquent que, après son administration, le rabéprazole sodique disparaît rapidement à la fois du flux sanguin et de la muqueuse gastrique. Comme toute base faible, le rabéprazole est rapidement absorbé quelle que soit la dose et se concentre dans l’environnement acide des cellules pariétales. Le rabéprazole est converti en dérivé sulfamide actif par protonation, dérivé qui réagit avec les radicaux cystéinés disponibles au niveau de la pompe à protons.
- Activité antisécrétoire :
- Après administration orale d’une dose de 20 mg de rabéprazole sodique, le début de l’effet antisécrétoire se produit dans l’heure ; il est maximum en 2 à 4 heures. Vingt-trois heures après la première prise de rabéprazole sodique, l’inhibition des sécrétions basale et stimulée par l’absorption de nourriture, est respectivement de 69 % et de 82 %, et l’effet se prolonge jusqu’à 48 heures. L’activité inhibitrice du rabéprazole sodique sur la sécrétion acide augmente légèrement en cas d’administration quotidienne répétée, atteignant un état d’équilibre inhibiteur après 3 jours. A l’arrêt du traitement, l’activité sécrétoire se normalise en 2 à 3 jours.
- Effets sur la gastrine sérique :
- Lors des études cliniques, les patients ont été traités par 10 à 20 mg de rabéprazole sodique, en prise unique quotidienne, pendant une durée allant jusqu’à 43 mois. Les concentrations de gastrine sérique ont augmenté durant les 2 à 8 premières semaines, reflétant l’activité inhibitrice sur la sécrétion acide ; elles sont restées stables au cours du traitement d’entretien. Les valeurs de gastrine sérique sont retournées aux valeurs de prétraitement, en règle générale, 1 à 2 semaines après l’arrêt du traitement.
- Des prélèvements, obtenus par biopsie d’estomac humain provenant de l’antre et du fundus chez plus de 500 patients traités par rabéprazole sodique ou comparateur sur une durée allant jusqu’à 8 semaines, n’ont pas permis de déceler de modifications de l’histologie des cellules ECL, du degré de gastrite, de l’incidence des atrophies gastriques, de métaplasies intestinales, ni de la distribution des infections à Helicobacter pylori. Chez plus de 250 patients, suivis pendant 36 mois en traitement continu, il n’a pas été noté de changements significatifs par rapport aux données initiales.
- Autres effets :
- Aucun effet systémique du rabéprazole sodique sur le SNC, le système cardiovasculaire ou respiratoire n’a été identifié à ce jour. Le rabéprazole sodique administré à la dose orale de 20 mg pendant 2 semaines est sans effet sur la fonction thyroïdienne, le métabolisme des hydrates de carbone, ou les taux circulants de l’hormone parathyroïdienne, du cortisol, des oestrogènes, de la testostérone, de la prolactine, de la cholécystokinine, de la sécrétine, du glucagon, de la FSH, de la LH, de la rénine, de l’aldostérone ou de l’hormone somatotrope.
- Les études chez les sujets sains ont montré l’absence d’interaction cliniquement significative entre le rabéprazole sodique et l’amoxicilline. Le rabéprazole n’induit pas de modifications des concentrations plasmatiques d’amoxicilline ou la clarithromycine lorsqu’ils sont administrés dans le but d’éradiquer une infection gastro-intestinale haute par Helicobacter pylori.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Pariet est un comprimé enrobé gastrorésistant, à base de rabéprazole sodique. Cette formulation est rendue nécessaire par le caractère instable du rabéprazole en milieu acide. En conséquence, l’absorption du rabéprazole ne débute qu’après que le comprimé a quitté l’estomac. L’absorption est rapide, conduisant à une concentration plasmatique maximale en 3,5 heures environ après l’administration d’une dose de 20 mg. Entre 10 et 40 mg, la concentration plasmatique maximale (Cmax) de rabéprazole et l’aire sous la courbe (ASC) varient de façon linéaire en fonction de la dose.
- La biodisponibilité absolue d’une dose orale de 20 mg (par rapport à la voie intraveineuse) est de 52 % environ, principalement due à une métabolisation présystémique. De plus, la biodisponibilité ne semble pas augmenter lors de l’administration répétée. Chez le volontaire sain, la demi-vie plasmatique est de 1 heure environ (0,7 à 1,5 heure), et la clairance totale est estimée à 283 ml/min ± 98. Ni l’alimentation, ni l’heure d’administration n’ont d’influence sur l’absorption du rabéprazole sodique.
- Distribution :
- Chez l’homme, le rabéprazole est lié aux protéines plasmatiques à 97 % environ.
- Métabolisme/excrétion :
- Le rabéprazole sodique, comme les autres médicaments de la classe des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), est métabolisé au niveau hépatique par le cytochrome P450 (CYP450). Des études in vitro sur microsomes hépatiques humain ont montré que le rabéprazole sodique est métabolisé par les iso-enzymes CYP2C19 et CYP3A4 du CYP450. Dans ces études, aux concentrations attendues chez l’homme, le rabéprazole ne provoque pas d’induction ou d’inhibition du CYP3A4, et bien que les études in vitro ne soient pas toujours prédictives de l’effet in vivo, ces résultats indiquent qu’une interaction entre le rabéprazole et la ciclosporine n’est pas attendue en clinique.
- Chez l’homme, les dérivés thio éther (M1) et acide carboxylique (M6) sont les métabolites plasmatiques principaux. Les dérivés sulphone (M2), déméthyl-thio-éther (M4) et le conjugué de l’acide mercapturique (M5) sont des métabolites mineurs, présents à des concentrations plus faibles. Seul le dérivé déméthyl (M3) présente une faible activité antisécrétoire mais n’est pas retrouvé dans le plasma.
- Après l’administration d’une dose unique de 20 mg de rabéprazole sodique marqué au 14C, le produit n’est pas retrouvé sous forme inchangée dans les urines. Environ 90 % de la dose est éliminée dans les urines, principalement sous forme de deux métabolites : un dérivé conjugué de l’acide mercapturique (M5) et un composé acide carboxylique (M6), plus deux autres métabolites non identifiés. Le reste de la dose est retrouvé dans les fèces.
- Sexe :
- Après administration d’une dose unique de 20 mg, il n’existe pas de différence au niveau des paramètres pharmacocinétiques liée au sexe du patient après ajustement en fonction du poids corporel et de la taille.
- Insuffisance rénale :
- Chez des patients insuffisants rénaux en phase terminale, stabilisés, nécessitant une hémodialyse régulière (clairance à la créatinine <= 5 ml/min/1,73 m2), la disponibilité du rabéprazole s’est montrée très similaire à celle observée chez le volontaire sain. L’ASC et la Cmax chez ces patients étaient environ 35 % inférieures à celles observées chez le volontaire sain. La demi-vie du rabéprazole était de 0,82 h chez le volontaire sain, de 0,95 h chez les patients sous dialyse, et de 3,6 h après dialyse. La clairance de ce médicament était multipliée par 2 environ chez le patient insuffisant rénal nécessitant une hémodialyse régulière, comparativement au volontaire sain.
- Insuffisance hépatique :
- Après l’administration d’une dose unique de 20 mg de rabéprazole, l’ASC était doublée et la demi-vie multipliée par 2 à 3 chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique légère à modérée, comparativement aux volontaires sains. Cependant, après 7 jours d’une administration quotidienne de 20 mg, l’ASC n’a été multipliée que par 1,5 et la Cmax seulement par 1,2. La demi-vie chez l’insuffisant hépatique était de 12,3 h, comparée à 2,1 h chez le volontaire sain. La réponse pharmacodynamique (contrôle du pH gastrique) dans les deux groupes a été comparable au plan clinique.
- Sujet âgé :
- L’élimination du rabéprazole était très légèrement diminuée chez le sujet âgé. Après 7 jours d’une administration quotidienne de 20 mg de rabéprazole sodique, l’ASC était approximativement doublée, la Cmax augmentée de 60 % et la demi-vie d’élimination de 30 % environ, comparativement au volontaire sain jeune. Il n’a cependant pas été mis en évidence d’accumulation du rabéprazole.
- Polymorphisme CYP 2C19 :
- Après 7 jours d’une administration quotidienne de 20 mg de rabéprazole sodique chez le sujet métaboliseur lent CYP 2C19, l’ASC et la demi-vie d’élimination étaient, respectivement, 1,9 et 1,6 fois plus importantes que celles observées chez le métaboliseur rapide, alors que la Cmax n’était augmentée que de 40 %.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Lors des études non cliniques, des effets n’ont été observés qu’après exposition à des doses largement supérieures à celles utilisées chez l’homme. En conséquence, les effets notés chez l’animal sont négligeables au regard de la sécurité d’emploi chez l’homme.
Les études de mutagenèse ont conduit à des résultats contradictoires. Les études sur lymphome murin ont donné des résultats positifs, mais les études sur le micronoyau in vivo et sur les aberrations chromosomiques in vivo et in vitro ont donné des résultats négatifs. Les études de carcinogenèse n’ont pas mis en évidence de phénomènes qui puissent être préjudiciables chez l’homme.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C. Ne pas mettre au réfrigérateur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400935674289 (1998, RCP rév 22.01.2009) 14 cp 10 mg. |
3400935674401 (1998, RCP rév 22.01.2009) 28 cp 10 mg. | |
3400935797278 (1998, RCP rév 22.01.2009) 50 cp 10 mg. | |
3400935514561 (1998, RCP rév 22.01.2009) 14 cp 20 mg. | |
3400935514790 (1998, RCP rév 22.01.2009) 28 cp 20 mg. | |
3400935797797 (1998, RCP rév 22.01.2009) 50 cp 20 mg. |
Prix : | 10.39 euros (14 comprimés 10 mg). |
19.25 euros (28 comprimés 10 mg). | |
19.36 euros (14 comprimés 20 mg). | |
35.73 euros (28 comprimés 20 mg). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Modèles hospitaliers (50 comprimés) : Collect. |
JANSSEN-CILAG
1, rue Camille-Desmoulins. TSA 91003
92787 Issy-les-Moulineaux cdx 9
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