FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p unidose | |
Atropine sulfate | 4 mg |
INDICATIONS |
- En diagnostic : dilatation pour examen au cabinet de l’ophtalmologiste.
- En thérapeutique : kératites, uvéites, iridocyclites.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
1 goutte de collyre contient 500 µg de principe actif (atropine).
1 à 2 gouttes, 2 à 4 fois par jour.
La dose maximaie pour l’enfant de 30 mois à 15 ans correspond à l’instillation de 3 fois 2 gouttes d’atropine à 0,3 % par 24 heures.
Mode d’administration :
Comme pour tous les collyres, effectuer, dans l’ordre, les opérations suivantes :
- Se laver soigneusement les mains.
- Éviter de toucher l’oeil ou les paupières avec l’embout du récipient unidose.
- Pour instiiler ce collyre, regarder vers le haut et tirer légèrement la paupière inférieure vers le bas.
- L’oeil fermé, essuyer proprement l’excédent, notamment sur la joue.
- Pour éviter l’ingestion surtout chez l’enfant, cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
- Afin d’éviter les effets systémiques induits par le passage d’atropine dans ia circulation générale par les voies lacrymales et par ingestion orale, il est recommandé, surtout chez l’enfant et le sujet âgé, de comprimer l’angle interne de l’oeil pendant 1 minute après chaque instillation et d’essuyer l’excédent sur la joue.
- Jeter l’unidose après utilisation. Ne pas réutiliser une unidose ouverte pour une administration ultérieure.
- En cas de traitement concomitant par un autre collyre, espacer de 15 minutes les instillations.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l’atropine ou à l’un des excipients du collyre.
- Patients à risque de glaucome par fermeture de l’angle.
- Allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
L’atropine 1 % en collyre est réservée aux adolescents et adultes (plus de 12 ans). Les formes collyre 0,3 % et 0,5 % sont adaptées à l’enfant de moins de 12 ans.
- Ne pas laisser à la portée des enfants car il existe un risque d’intoxication aiguë par ingestion accidentelle.
- Avec le collyre, il existe un passage de l’atropine dans la circulation générale.
- Le risque de toxicité est plus élevé chez l’enfant et le sujet âgé.
- Afin d’éviter les effets systémiques induits par le passage d’atropine dans la circulation généraie par les voies lacrymales et par ingestion orale, ii est recommandé, surtout chez l’enfant et le sujet âgé, de comprimer l’angle interne de l’oeil pendant 1 minute après chaque instillation et d’essuyer l’excédent sur la joue (cf Posologie et Mode d’administration).
- Afin d’éviter les surdosages, il convient d’éviter les instillations répétées et de ne pas dépasser les posologies maximales recommandées dans un intervalle de temps donné (cf Posologie et Mode d’administration).
- L’atropine est susceptible de déclencher une crise de glaucome aigu par obstruction mécanique des voies d’élimination de l’humeur aqueuse chez les sujets présentant un angle iridocornéen étroit.
- Glaucome à angle ouvert : l’atropine en collyre peut être utilisée dans le glaucome chronique après avoir vérifié que l’angle est bien ouvert.
- L’atropine en collyre doit être administrée avec précaution chez les patients présentant des symptômes d’une atteinte du système nerveux central, ce médicament pouvant entraîner des troubles du système nerveux central, surtout chez les jeunes enfants.
- L’atropine en collyre doit être utilisée avec précaution en cas d’adénome prostatique.
INTERACTIONS |
Bien qu’administré par voie locale, ce médicament peut entraîner des effets systémiques qu’il convient de prendre en compte. A prendre en compte :
- Autres médicaments atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que clozapine) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche, etc.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’atropine dans une seule espèce et à doses très élevées. En clinique, l’utilisation de l’atropine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’atropine pendant la grossesse.
Allaitement :
Le passage de l’atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l’atropine diminue la sécrétion lactée. En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l’allaitement est contre-indiqué.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets indésirables oculaires :
-
- Risque de glaucome aigu par fermeture de l’angle (cf Contre-indications).
- Mydriase gênante, troubles de l’accommodation prolongés.
- Irritation locale, picotement, possibilité de réaction allergique.
- Risque de glaucome aigu par fermeture de l’angle (cf Contre-indications).
- Effets indésirables systémiques :
- L’atropine en collyre passe dans la circulation générale et peut entraîner des effets systémiques, particulièrement chez l’enfant et le sujet âgé (cf Posologie et Mode d’administration, Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Les effets indésirables sont essentiellement neurologiques et psychiatriques :
- en particulier : agitation, hyperexcitabilité ou somnolence brutale, confusion ;
- plus rarement à posologies thérapeutiques : convulsions et hallucinations ;
- l’enfant et le sujet âgé ont des réponses variables aux collyres atropiniques.
- en particulier : agitation, hyperexcitabilité ou somnolence brutale, confusion ;
- D’autres signes d’imprégnation atropinique sont fréquents :
- Rougeur de la face, tachycardie, sécheresse buccale.
- Fièvre chez l’enfant, rarement sévère sauf en cas de surdosage.
- Troubles digestifs :
- constipation, en particulier chez le sujet âgé ;
- chez le nouveau-né prématuré : distension abdominale, iléus, occlusion.
- constipation, en particulier chez le sujet âgé ;
- Rougeur de la face, tachycardie, sécheresse buccale.
- Une grande prudence d’administration est indispensable dans cette population de nouveau-nés prématurés.
SURDOSAGE |
- soit par surdosage lors de l’administration du collyre (notamment lors d’instillations répétées) ;
- soit du fait d’une ingestion accidentelle d’un flacon de collyre multidose, notamment par l’enfant.
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : mydriatiques et cycloplégiques, anticholinergiques (code ATC : S01FA01).
L’atropine bloque les réponses aux stimulations cholinergiques du sphincter irien et du muscle ciliaire responsable de l’accommodation.
Elle produit ainsi une dilatation de la pupille (mydriase) et une paralysie de l’accommodation (cycloplégie).
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932276325 (1979, RCP rév 28.03.2011). |
Non remb Séc soc. Collect. |
Laboratoires EUROPHTA
2, rue du Gabian. MC 98000 Monaco
Tél : 00 377 97 77 72 72. Fax : 00 377 97 77 72 70
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