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DÉLIDOSE®


estradiol

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gel (lisse et opalescent) pour application cutanée à 0,5 mg/0,5 g et à 1 mg/1 g :  Sachets-dose de 0,5 g et de 1 g, boîtes de 28.


  • COMPOSITION

    Gel à 0,5 mg/0,5 g :p sachet
    Estradiol (DCI) hémihydraté exprimé en estradiol 
    0,5 mg

    Gel à 1 mg/1 g :p sachet
    Estradiol (DCI) hémihydraté exprimé en estradiol 
    1 mg

    Excipients (communs) : carbomère (carbopol 974P), trolamine, propylèneglycol, éthanol à 96 %, eau purifiée.

  • INDICATIONS

    Traitement hormonal substitutif (THS) des symptômes de déficit en estrogènes chez les femmes ménopausées.
  • L’expérience de ce traitement chez les femmes âgées de plus de 65 ans est limitée.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :

    Délidose est un gel pour application cutanée. Délidose peut être utilisé en traitement continu ou discontinu (de manière cyclique).

    La posologie initiale habituelle est de 1 mg d’estradiol (1 g de gel) par jour, mais la dose initiale peut être adaptée en fonction de la sévérité des symptômes cliniques.

    Après 2 à 3 cycles de traitement la posologie sera éventuellement adaptée en fonction de la réponse clinique. Elle doit être comprise entre 0,5 et 1,5 mg d’estradiol par jour (soit entre 0,5 et 1,5 g de gel par jour).

    Coût du traitement journalier : 0,11 à 0,28 euro(s) (posologie du 1,5 mg d’estradiol correspondant à 1 sachet dosé à 0,5 mg et 1 sachet dosé à 1 mg).

    Pour débuter ou poursuivre un traitement dans l’indication des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la plus courte durée possible (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    Chez les patientes non hystérectomisées, il est recommandé d’ajouter un progestatif à Délidose au moins 12 à 14 jours par mois pour s’opposer au développement d’une hyperplasie endométriale induite par l’estrogène (cf également Mises en garde/Précautions d’emploi).

    Chez les femmes hystérectomisées, excepté un antécédent d’endométriose, il n’est pas recommandé d’associer un progestatif.

    Chez les femmes qui ne prennent pas de THS, ainsi qu’en relais d’un THS combiné continu, le traitement par Délidose peut être débuté n’importe quel jour. En relais d’un THS séquentiel, le traitement doit être débuté le lendemain de la fin du dernier cycle de traitement précédent.

    Si la patiente a oublié d’appliquer une dose, la dose oubliée doit être appliquée dès que possible, dans les 12 heures suivant l’heure habituelle de l’application. Au-delà de 12 heures, la dose ne sera pas appliquée et le traitement sera poursuivi normalement en appliquant la dose prévue le lendemain. L’oubli d’une dose peut favoriser la survenue de spottings et de saignements.


    Mode d’administration :

    Délidose est appliqué une fois par jour alternativement sur la partie inférieure de l’abdomen ou sur la cuisse droite ou gauche. La surface d’application doit être de 1 à 2 fois la surface d’une main.

    Délidose ne doit pas être appliqué sur les seins, sur le visage ou sur une peau irritée.

    Après application, laisser sécher le gel pendant quelques minutes et ne pas mettre la peau au contact de l’eau avant une heure. Éviter tout contact du gel avec les yeux. Se laver les mains après application.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédent de cancer du sein.
    • Tumeurs malignes estrogénodépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l’endomètre).
    • Hémorragie génitale non diagnostiquée.
    • Hyperplasie endométriale non traitée.
    • Antécédent d’accident thromboembolique veineux idiopathique ou accident thromboembolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).
    • Accident thromboembolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde).
    • Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique, jusqu’à normalisation des tests hépatiques.
    • Hypersensibilité connue à l’un des principes actifs ou à l’un des excipients.
    • Porphyrie.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Dans l’indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les troubles sont perçus par la patiente comme altérant sa qualité de vie. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
    Examen clinique et surveillance :
    Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
    Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « Cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
    Conditions nécessitant une surveillance :
    Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par Délidose, gel en sachet-dose, en particulier :
    • Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose.
    • Antécédent ou présence de facteurs de risque thromboembolique (voir ci-dessous).
    • Facteurs de risque de tumeurs estrogénodépendantes, par exemple : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein.
    • Hypertension artérielle.
    • Troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique).
    • Diabète avec ou sans atteinte vasculaire.
    • Lithiase biliaire.
    • Migraines ou céphalées sévères.
    • Lupus érythémateux disséminé.
    • Antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous).
    • Épilepsie.
    • Asthme.
    • Otospongiose.
    Arrêt immédiat du traitement :
    Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’une contre-indication ou dans les cas suivants :
    • Ictère ou altération de la fonction hépatique.
    • Augmentation significative de la pression artérielle.
    • Céphalée de type migraine inhabituelle.
    • Grossesse.
    Hyperplasie endométriale :
    Le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’estrogènes seuls (cf Effets indésirables). Chez les femmes non hystérectomisées, l’association d’un progestatif pendant au moins 12 jours par cycle diminue fortement ce risque.
    Des métrorragies et des spottings peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne.
    La stimulation par les estrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d’endométriose. L’association d’un progestatif à l’estrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d’endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
    Cancer du sein :
    Une étude randomisée versus placebo, la « Women’s Health Initiative Study » (WHI) et des études épidémiologiques, incluant la « Million Women Study » (MWS), ont montré une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées pendant plusieurs années par des estrogènes seuls, des associations estroprogestatives, ou la tibolone (cf Effets indésirables).
    Pour tous les THS, l’augmentation du risque devient significative après quelques années d’utilisation et augmente avec la durée de traitement. Le risque diminue dès l’arrêt du traitement pour disparaître progressivement en quelques années (au plus, 5 ans).
    Dans l’étude MWS, l’association d’un progestatif aux estrogènes conjugués équins (CEE) ou à l’estradiol (E2) augmentait le risque relatif de cancer du sein, quels que soient la séquence d’administration (continue ou séquentielle) et le type de progestatif. Il n’a pas été mis en évidence d’influence de la voie d’administration sur le risque de cancer du sein.
    Dans l’étude WHI, les cancers du sein observés sous estrogènes conjugués équins et acétate de médroxyprogestérone (CEE + MPA) associés en continu étaient légèrement plus volumineux et s’accompagnaient plus fréquemment de métastases locales des ganglions lymphatiques que ceux observés sous placebo.
    Les THS, particulièrement les traitements combinés estrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
    Accidents thromboemboliques veineux :
    • Le THS est associé à un risque relatif accru d’accidents thromboemboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Une étude randomisée contrôlée et des études épidémiologiques ont mis en évidence un risque deux à trois fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices.
    • Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas d’accidents thromboemboliques veineux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans, et à 8 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes en bonne santé utilisant un THS pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 2 et 6 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans, et entre 5 et 15 (meilleure estimation = 9) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement.
    • Les facteurs de risque reconnus d’accidents thromboemboliques veineux sont : antécédents personnels ou familiaux, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), lupus érythémateux disséminé (LED). En revanche, il n’existe aucun consensus sur le rôle possible des varices sur le risque thromboembolique veineux.
    • Les patientes ayant des antécédents de thromboses veineuses récidivantes ou présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accident thromboembolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Les antécédents personnels ou familiaux d’accidents thromboemboliques ou d’avortements spontanés à répétition doivent être recherchés afin d’éliminer toute thrombophilie sous-jacente. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée jusqu’à ce qu’une évaluation précise des facteurs thrombophiliques soit réalisée ou qu’un traitement anticoagulant soit instauré. Chez les femmes déjà traitées par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution.
    • Le risque d’accident thromboembolique veineux peut être transitoirement augmenté en cas d’immobilisation prolongée, de traumatisme important ou d’intervention chirurgicale importante. Afin de prévenir tout risque thromboembolique veineux postopératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées.
    • En cas d’immobilisation prolongée ou en cas d’intervention chirurgicale programmée, en particulier abdominale ou orthopédique au niveau des membres inférieurs, une interruption provisoire du traitement doit être envisagée 4 à 6 semaines avant l’intervention. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
    • La survenue d’un accident thromboembolique impose l’arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.
    Maladie coronarienne :
    Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence de bénéfice cardiovasculaire lors d’un traitement continu combiné associant des estrogènes conjugués équins et de l’acétate de médroxyprogestérone (MPA). Deux grandes études cliniques, WHI et HERS (Heart and Estrogen/progestin Replacement Study), montrent une possible augmentation du risque de morbidité cardiovasculaire pendant la première année d’utilisation, et aucun bénéfice global. Peu de données issues d’études randomisées contrôlées sont disponibles sur les effets sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires des autres THS. De ce fait, il n’est pas certain que ces résultats s’appliquent également à ces spécialités.
    Accidents vasculaires cérébraux :
    Une importante étude clinique randomisée (étude WHI) a montré une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique (critère secondaire) chez des femmes en bonne santé recevant un traitement combiné continu associant des estrogènes conjugués équins et de l’acétate de médroxyprogestérone. Chez les non-utilisatrices, le nombre de cas d’accidents vasculaires cérébraux sur une période de 5 années est estimé à 3 pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et à 11 pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. Chez les femmes recevant une association d’estrogènes conjugués équins et d’acétate de médroxyprogestérone pendant 5 ans, le nombre de cas supplémentaires est estimé entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1) pour 1000 femmes âgées de 50 à 59 ans et entre 1 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 1000 femmes âgées de 60 à 69 ans. L’effet sur le risque d’accident vasculaire cérébral des autres spécialités indiquées dans le THS est inconnu.
    Cancer des ovaires :
    Certaines études épidémiologiques ont montré qu’une utilisation prolongée (au moins 5 à 10 ans) d’un estrogène seul chez des femmes hystérectomisées était associée à un risque augmenté de cancer ovarien. L’effet d’une utilisation prolongée d’un THS estroprogestatif n’est pas connu.
    Autres précautions d’emploi :
    • Les estrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
    • Les patientes en insuffisance rénale terminale doivent être étroitement surveillées en raison de l’augmentation possible des taux circulants du principe actif de Délidose.
    • Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
    • Au cours du traitement par les estrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid-binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA [radio-immunoassay]) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid-binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
    • Il n’a pas été mis en évidence d’amélioration des fonctions cognitives sous THS. Les résultats de l’étude WHI suggèrent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu de CEE et MPA après 65 ans. Les effets chez des femmes plus jeunes ou d’autres THS ne sont pas connus.
    • En raison de la présence de propylèneglycol, risque d’eczéma de contact.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut être augmenté par l’utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (rifampicine, rifabutine, névirapine, efavirenz).
    Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
  • Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des estrogènes et des progestatifs.
  • L’administration transcutanée évite l’effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des estrogènes et des progestatifs administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.
    L’augmentation du métabolisme des estrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l’effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Délidose n’a pas d’indication au cours de la grossesse.

    La découverte d’une grossesse au cours du traitement par Délidose, gel en sachet-dose, impose l’arrêt immédiat du traitement.

    En clinique, les données sur un nombre limité de grossesses exposées n’ont pas mis en évidence d’effet indésirable de l’estradiol sur le foetus.

    A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d’estrogènes.


    Allaitement :

    Ce médicament n’a pas d’indication au cours de l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’a été observé.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus fréquents, tels que céphalées et tension mammaire, surviennent lors des premiers mois de traitement ; cependant ils disparaissent généralement lors de la poursuite du traitement.
  • L’effet indésirable le plus fréquent de Délidose est une tension ou une douleur mammaire survenant chez 4,7 % des femmes sous traitement.
         Fréquents (> 1/100, < 1/10)Peu fréquents (> 1/1000, < 1/100)Rares (> 1/10 000, < 1/1000)
    Troubles du métabolismes et de la nutritionoedèmes, prise de poids          
    Affections psychiatriques     modification de la libido et de l’humeur     
    Affections du système nerveux central et périphériquecéphaléesmigraine     
    Affections vasculaires          hypertension, accidents thromboemboliques veineux
    Affections gastro-intestinalesnausées, vomissements, crampes d’estomac          
    Affections hépatobiliaires           altération de la fonction hépatique et des sécrétions biliaires
    Affections de la peau et du tissu sous-cutané          exanthème
    Affections des organes de reproductionsaignements irréguliers ou spottings          
    Affections au site d’applicationirritation cutanée          
    Divers Tension/douleur mammaire          
    Cancer du sein :
    Les résultats d’un grand nombre d’études épidémiologiques et d’une étude randomisée versus placebo, l’étude WHI, montrent que le risque global de cancer du sein augmente avec la durée d’utilisation du THS chez les femmes prenant ou ayant récemment pris un THS.
    Pour les estrogènes seuls, les risques relatifs (RR) estimés à l’issue d’une nouvelle analyse de 51 études épidémiologiques (parmi lesquelles plus de 80 % ont utilisé un estrogène seul) et de la MWS sont similaires, soit respectivement de 1,35 (IC 95 % : 1,21 – 1,49) et de 1,30 (IC 95 % : 1,21 – 1,40).
    Pour les associations estroprogestatives, plusieurs études épidémiologiques ont montré que le risque global de cancer du sein est plus élevé que pour les estrogènes seuls.
    La MWS montre que, comparativement aux femmes n’ayant jamais utilisé un THS, l’utilisation de différentes associations estrogène/progestatif expose à un risque de cancer du sein (RR = 2,00 ; IC 95 % : 1,88 – 2,12) plus élevé que celle d’estrogènes seuls (RR = 1,30 ; IC 95 % : 1,21 – 1,40) ou de tibolone (RR = 1,45 ; IC 95 % : 1,25-1,68).
    Dans l’étude WHI, ce risque relatif est estimé à 1,24 (IC 95 % : 1,01 – 1,54) pour l’ensemble des femmes traitées pendant 5,6 ans par une association estrogène/progestatif (CEE + MPA), comparativement à celles sous placebo.
    Les risques absolus calculés à partir des résultats des études MWS et WHI sont présentés ci-dessous. La MWS, prenant en compte l’incidence moyenne de cancers du sein dans les pays développés, estime que :
    • Sur 1000 non-utilisatrices de THS, environ 32 développeront un cancer du sein entre 50 et 64 ans.
    • Sur 1000 femmes prenant ou ayant récemment pris un THS, le nombre de cas supplémentaires serait :
      • Pour les utilisatrices d’estrogènes seuls :
        Entre 0 et 3 cas (meilleure estimation = 1,5) pour 5 ans d’utilisation.
      • Entre 3 et 7 cas (meilleure estimation = 5) pour 10 ans d’utilisation.
      • Pour les utilisatrices d’associations estrogène/progestatif :
        Entre 5 et 7 cas (meilleure estimation = 6) pour 5 ans d’utilisation.
        Entre 18 et 20 cas (meilleure estimation = 19) pour 10 ans d’utilisation.
    L’étude WHI estime qu’au terme de 5,6 ans de suivi de femmes âgées de 50 à 79 ans, le nombre de cas supplémentaires de cancers du sein invasifs imputables à l’utilisation d’une association estrogène/progestatif (CEE + MPA) est de 8 cas pour 10 000 femmes-années.
    Les calculs réalisés à partir des données de l’étude permettent d’estimer que :
    • Pour 1000 femmes du groupe placebo :
      Environ 16 cas de cancers du sein invasifs seront diagnostiqués en 5 ans de suivi.
    • Pour 1000 femmes utilisant une association estrogène/progestatif (CEE + MPA), le nombre de cas supplémentaires serait :
      Entre 0 et 9 (meilleure estimation = 4) pour 5 ans d’utilisation.
    Le nombre de cas supplémentaires de cancers du sein est pratiquement identique chez les utilisatrices quel que soit l’âge de début du traitement (entre 45 et 65 ans) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
    Cancer de l’endomètre :
    Chez les femmes non hystérectomisées traitées par estrogènes seuls, le risque d’hyperplasie ou de cancer de l’endomètre augmente avec la durée de traitement.
    Selon les données provenant d’études épidémiologiques, la meilleure estimation du risque entre 50 et 65 ans est d’environ 5 diagnostics de cancer de l’endomètre sur 1000 femmes n’utilisant pas de THS. Sous estrogènes seuls, le risque de cancer de l’endomètre est multiplié par 2 à 12 par rapport aux non-utilisatrices, en fonction de la durée d’utilisation et de la dose d’estrogène utilisée. L’association d’un progestatif à l’estrogène diminue fortement ce risque.
    D’autres effets indésirables sont rapportés lors de l’administration d’un traitement estroprogestatif :
    • Tumeurs estrogénodépendantes bénignes ou malignes : cancer de l’endomètre.
    • Maladie thromboembolique veineuse (thrombose veineuse profonde pelvienne ou des membres inférieurs, embolie pulmonaire), plus fréquente chez les femmes sous THS que chez les non-utilisatrices. Pour des informations complémentaires, cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi.
    • Infarctus du myocarde et accident vasculaire cérébral.
    • Affections biliaires.
    • Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire.
    • Probable démence (cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
    En raison de la présence de propylèneglycol, risque d’eczéma de contact.

    SURDOSAGE

    En général, les estrogènes sont très bien tolérés, même à fortes doses. Les effets d’un surdosage sont généralement une sensation de tension mammaire, un gonflement abdomino-pelvien, des nausées, une anxiété et une irritabilité. Ces symptômes disparaissent à l’arrêt du traitement ou lorsque la dose est diminuée.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : estrogènes naturels et hémisynthétiques non associés (code ATC : G03CA03 ; système génito-urinaire et hormones sexuelles).

    Le principe actif de Délidose, le 17-ß estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l’estradiol endogène humain. Il remplace l’arrêt de production des estrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.

    Données d’études cliniques :
    Les propriétés pharmacodynamiques de Délidose sont similaires à celles des estrogènes utilisés par voie orale, la principale différence étant le profil pharmacocinétique.
    L’efficacité clinique de Délidose dans le traitement des symptômes liés à la ménopause est comparable à celle des estrogènes utilisés par voie orale.
    Traitement des symptômes de déficit en estrogènes et saignements :
    Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu des les premières semaines de traitement.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Délidose est un gel d’estradiol hydroalcoolique. Après application cutanée, l’alcool s’évapore rapidement et l’estradiol est absorbé dans la circulation sanguine à travers la peau.

    L’application de Délidose sur une surface de 200 à 400 cm2 (1 à 2 fois la surface de la main) ne modifie pas la quantité d’estradiol absorbé. Cependant, une diminution de l’absorption a été observée si Délidose est appliqué sur une plus grande surface. Il est à noter que l’estradiol est en partie stocké dans le tissu sous-cutané d’où il est progressivement libéré dans la circulation sanguine.

    L’administration par voie cutanée évite l’effet de premier passage hépatique. Ainsi, avec Délidose, les fluctuations des concentrations plasmatiques d’estrogènes sont moins importantes qu’avec les estrogènes administrés par voie orale.

    Des doses de 0,5 mg, 1 mg et 1,5 mg d’estradiol (0,5, 1 et 1,5 g de Délidose) entraînent respectivement des concentrations maximales plasmatiques (Cmax) moyennes d’environ 143, 247 et 582 pmol/l. Les concentrations moyennes plasmatiques (Cmoyenne) correspondantes sont de 75, 124 et 210 pmol/l, et les concentrations minimales plasmatiques (Cmin) moyennes de 92, 101 et 152 pmol/l, respectivement.

    Au cours du traitement par Délidose, le rapport estradiol/estrone se situe entre 0,4 et 0,7 alors que pour un traitement par voie orale, ce rapport peut être inférieur à 0,2.

    A l’état d’équilibre, avec Délidose, l’imprégnation estrogénique moyenne est de 82 % de celle d’une dose orale équivalente de valérate d’estradiol.

    Le métabolisme et l’excrétion sont identiques à ceux des estrogènes naturels.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    L’estradiol est une hormone naturelle dont l’utilisation en clinique est bien établie. De ce fait, aucune étude de toxicité n’a été effectuée avec Délidose.

    Des études du pouvoir irritant du gel ont été réalisées chez le lapin ainsi que des études de sensibilisation cutanée chez le cobaye. Les résultats montrent que Délidose provoque de rares irritations cutanées d’intensité légère. Une diminution des irritations cutanées peut être obtenue en changeant chaque jour le site d’application.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400934240195 (1996 rév 26.09.2005) 28 sachets 0,5 g.
    3400934239946 (1996 rév 26.09.2005) 28 sachets 1 g.
      
    Prix :3.11 euros (28 sachets de 0,5 g).
    4.81 euros (28 sachets de 1 g).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    CSP
    76, avenue du Midi. BP 77. 63802 Cournon cdx
    Tél : 04 73 69 28 28. Fax : 04 73 69 89 40
    Pharmacovigilance : Tél : 01 47 04 80 46

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