FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Adénosine | 30 mg |
Teneur en sodium : 3,54 mg/ml.
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Adultes :
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- Adénoscan doit être administré non dilué en perfusion intraveineuse périphérique continue à la posologie de 140 µg/kg/min pendant 6 minutes à l’aide d’une pompe à perfusion. Il est recommandé d’administrer Adénoscan et le radiopharmaceutique en des points d’injection différents afin d’éviter d’injecter un embol d’adénosine.
- Le radiopharmaceutique est injecté après 3 minutes de perfusion d’Adénoscan, alors que survient le pic du débit sanguin coronaire. La vasodilatation optimale survient vers la 6e minute de perfusion d’Adénoscan.
- Afin d’éviter un éventuel embol d’adénosine, la pression artérielle doit être mesurée au bras opposé à celui recevant la perfusion d’Adénoscan.
- Adénoscan doit être administré non dilué en perfusion intraveineuse périphérique continue à la posologie de 140 µg/kg/min pendant 6 minutes à l’aide d’une pompe à perfusion. Il est recommandé d’administrer Adénoscan et le radiopharmaceutique en des points d’injection différents afin d’éviter d’injecter un embol d’adénosine.
- Le tableau ci-dessous précise les recommandations en matière d’ajustement du débit de perfusion pour Adénoscan non dilué, en fonction du poids corporel (dose totale 0,84 mg/kg).
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Poids du patient (kg) Débit de perfusion (ml/min) 45-49 2,1 50-54 2,3 55-59 2,6 60-64 2,8 65-69 3,0 70-74 3,3 75-79 3,5 80-84 3,8 85-89 4,0 90-94 4,2 95-99 4,4 100-104 4,7
- Enfants :
- En l’absence de données, Adénoscan n’est pas recommandé chez l’enfant.
- Personnes âgées :
- Voir les recommandations posologiques de l’adulte.
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité connue à l’adénosine.
- Bloc auriculoventriculaire du deuxième ou du troisième degré, dysfonctionnement sino-auriculaire (maladie de l’oreillette), à l’exception des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque.
- Syndrome du QT long.
- Hypotension artérielle sévère.
- Angor instable non stabilisé par un traitement médicamenteux.
- Insuffisance cardiaque décompensée.
- Bronchopneumopathies chroniques obstructives avec bronchospasme clinique (par exemple asthme bronchique).
- Dipyridamole (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- une sténose du tronc commun (gauche),
- une hypovolémie non corrigée,
- un rétrécissement valvulaire cardiaque,
- un shunt gauche-droit,
- une péricardite ou un épanchement péricardique,
- un dysfonctionnement du système nerveux autonome,
- une sténose carotidienne avec insuffisance vasculaire cérébrale.
Adénoscan doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant :
- des antécédents récents d’infarctus du myocarde, ou une insuffisance cardiaque sévère ;
- des troubles mineurs de la conduction (bloc auriculoventriculaire du 1er degré, bloc de branche) qui pourraient être transitoirement aggravés durant la perfusion ;
- une fibrillation auriculaire, ou un flutter, spécialement chez ceux ayant une voie de la conduction accessoire, la conduction par cette voie anormale pouvant être favorisée.
INTERACTIONS |
- Le dipyridamole inhibe la capture cellulaire et le métabolisme de l’adénosine et potentialise l’action d’Adénoscan. Une étude a montré que le dipyridamole était susceptible de multiplier par quatre les effets de l’adénosine. De ce fait, il est conseillé de ne pas administrer Adénoscan à des patients traités par du dipyridamole. En cas d’utilisation indispensable d’Adénoscan, il faudra interrompre le dipyridamole 24 heures auparavant ou réduire de manière significative la dose d’Adénoscan.
- L’aminophylline, la théophylline et les autres bases xanthiques sont des antagonistes compétitifs de l’adénosine et leur emploi doit être évité dans les 24 heures précédant l’utilisation d’Adénoscan.
- La consommation d’aliments et des boissons contenant des bases xanthiques (thé, café, chocolat et boissons au cola) doit être évitée au moins dans les 12 heures précédant l’utilisation d’Adénoscan.
- Adénoscan peut être administré sans danger en association avec d’autres médicaments à visée cardiologique ou vasoactifs (cf Pharmacodynamie).
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
On ne sait pas si Adénoscan a des effets secondaires néfastes chez la femme enceinte ou allaitante. Cependant, son utilisation pendant la grossesse est contre-indiquée sauf si le bénéfice attendu compense les éventuels risques.
Allaitement :
Adénoscan ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Fréquent : Hypotension artérielle (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), bloc auriculoventriculaire, sous-décalage du segment ST, tachycardie ventriculaire soutenue ou non soutenue.
- La perfusion devra être interrompue en cas de survenue de bloc auriculoventriculaire prolongé du deuxième ou du troisième degré.
- En cas de survenue d’un bloc auriculoventriculaire du premier degré, les patients doivent être étroitement surveillés car, dans un quart des cas, le bloc évoluera vers un degré supérieur.
- Rare : Bradycardie parfois sévère (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Fréquence inconnue : Asystolie/arrêt cardiaque (quelques cas d’issue fatale, cf Mises en garde/Précautions d’emploi), tachycardie sinusale, fibrillation auriculaire, fibrillation ventriculaire.
- Très fréquent : Dyspnée (ou besoin de respirer profondément).
- Rare : Bronchospasme (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), congestion nasale.
- Très rare : Insuffisance respiratoire (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Fréquence inconnue : Apnée/arrêt respiratoire.
- Des cas d’issue fatale d’insuffisance respiratoire, de bronchospasme et d’apnée/arrêt respiratoire ont été rapportés.
- Très fréquent : Céphalées.
- Fréquent : Étourdissements, sensation de « tête vide ».
- Peu fréquent : Paresthésies.
- Rare : Tremblements, somnolence.
- Fréquence inconnue : Perte de connaissance/syncope, convulsions, particulièrement chez les patients prédisposés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Rare : Vision trouble.
- Rare : Acouphènes.
- Peu fréquent : Nervosité.
- Fréquent : Nausées, vomissements, gêne abdominale.
- Peu fréquent : Goût métallique, sécheresse de la bouche.
- Rare : Impériosité mictionnelle.
- Rare : Gêne au niveau des mamelons.
- Très fréquent : Flush facial.
- Très fréquent : Douleur ou oppression thoracique.
- Fréquent : Gêne au niveau de la gorge, du cou et de la mâchoire.
- Peu fréquent : Sueurs, gêne au niveau des bras, des jambes ou du dos, sensation de faiblesse.
- Très rare : Réactions au site d’injection.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Autres préparations cardiaques (code ATC : C01EB10).
Nucléoside endogène avec effet vasodilatateur périphérique/antiarythmique.
L’adénosine est un vasodilatateur puissant au niveau de la plupart des lits vasculaires, à l’exception des artérioles rénales afférentes et des veines hépatiques où elle provoque une vasoconstriction. L’adénosine exerce ses effets pharmacologiques par l’intermédiaire d’une activation des récepteurs puriniques (récepteurs membranaires A1 et A2 à l’adénosine). Bien que l’on ignore le mécanisme exact par lequel l’activation des récepteurs de l’adénosine entraîne une relaxation du muscle lisse vasculaire, il semble qu’il se produise à la fois une inhibition du courant calcique entrant lent qui diminue l’entrée du calcium et une activation de l’adénylate cyclase par l’intermédiaire des récepteurs A2 des cellules musculaires lisses. L’adénosine peut également réduire le tonus vasculaire en modulant la neurotransmission sympathique. La capture intracellulaire de l’adénosine se fait par l’intermédiaire d’un système de transport transmembranaire spécifique des nucléosides.
Dès son entrée dans la cellule, l’adénosine est rapidement phosphorylée par une adénosine kinase en adénosine monophosphate, ou bien désaminée par une adénosine désaminase en inosine. Ces métabolites intracellulaires de l’adénosine n’ont pas d’effet vasomoteur.
Les études par cathétérisme intracoronaire avec mesure Doppler du flux ont démontré que l’injection intraveineuse d’Adénoscan à la posologie de 140 µg/kg/min provoquait une hyperhémie coronaire maximale (comparativement à l’injection intracoronaire de papavérine) chez environ 90 % des sujets, dans les 2 à 3 minutes suivant le début de la perfusion.
La vitesse du débit coronaire revient à son niveau basal dans les 1 à 2 minutes après arrêt de la perfusion d’Adénoscan.
L’augmentation du débit sanguin induite par Adénoscan est significativement plus importante dans les artères coronaires normales que dans les artères sténosées.
Adénoscan induit une redistribution du débit coronaire de l’endocarde vers l’épicarde, et une réduction du débit coronaire collatéral, à l’origine d’une ischémie régionale.
On a montré que la perfusion continue d’adénosine chez l’homme provoque une légère baisse dose-dépendante de la pression artérielle moyenne et un effet chronotrope positif dose-dépendant, vraisemblablement secondaire à la stimulation sympathique.
Cette élévation réflexe de la fréquence cardiaque débute plus tardivement que l’effet chronotrope/dromotrope négatif. Ces effets opposés s’observent principalement après une injection en embol expliquant ainsi l’intérêt potentiel de l’adénosine comme traitement des arythmies supraventriculaires lorsqu’elle est administrée en embol ou comme vasodilatateur coronaire lorsqu’elle est administrée en perfusion.
Bien qu’Adénoscan modifie la conduction intramyocardique, il a été utilisé efficacement et sans risque en association avec d’autres médicaments cardiotropes ou vasoactifs tels que les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques, les dérivés nitrés, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I, les diurétiques, les digitaliques ou les antiarythmiques.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Il est impossible d’étudier la pharmacocinétique de l’adénosine par les méthodes classiques. Elle est présente sous différentes formes dans toutes les cellules de l’organisme où elle joue un rôle important dans les systèmes de production et d’utilisation énergétiques. Un système efficace de récupération et de recyclage existe dans l’organisme, principalement au niveau des érythrocytes et des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins. La demi-vie in vitro est estimée à moins de 10 secondes. La demi-vie in vivo est vraisemblablement encore plus courte.
Le rein et le foie n’étant pas impliqués dans la dégradation de l’adénosine exogène, l’efficacité d’Adénoscan ne devrait pas être modifiée par l’insuffisance rénale ou hépatique.
SÉCURITE PRÉCLINIQUE |
Comme l’adénosine est naturellement présente dans toutes les cellules vivantes, aucune étude animale du potentiel carcinogène d’Adénoscan (adénosine) n’a été réalisée.
INCOMPATIBILITÉS |
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
Ne pas conserver au réfrigérateur.
Le produit doit être utilisé immédiatement après l’ouverture.
MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION |
Cf Posologie/Mode d’administration.
Le produit est seulement à usage unique.
Toute fraction inutilisée du flacon doit être éliminée.
Le produit doit être contrôlé visuellement avant administration pour vérifier l’absence de particules et de coloration. En cas de modification de l’apparence visuelle du produit, le flacon doit être éliminé.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Réservé à l’usage hospitalier. Ne peut être administré que sous surveillance médicale stricte. | |
AMM | 3400955998174 (1997 rév 28.08.2009). |
Collect.
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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