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PROPECIA®


finastéride

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 1 mg (convexe, octogonal, avec « P » gravé sur une face et « Propecia » sur l’autre, brun clair) :  Boîtes de 28 et de 84, sous plaquettes thermoformées de 7.


  • COMPOSITION

     p cp
    Finastéride (DCI) 
    1 mg
    Excipients : Noyau : lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, carboxyméthylamidon sodique, docusate de sodium, stéarate de magnésium. Pelliculage : talc, hypromellose, hyprolose, dioxyde de titane (colorant E 171), oxyde de fer jaune (colorant E 172), oxyde de fer rouge (colorant E 172).
  • Teneur en lactose monohydraté : 110,4 mg/cp

    Teneur en sodium : moins de 1 mmol/cp


    INDICATIONS

    Stades peu évolués de l’alopécie androgénétique chez l’homme.
  • Propecia stabilise le processus de l’alopécie androgénétique chez les hommes âgés de 18 à 41 ans. L’efficacité sur le recul des golfes bitemporaux et sur un stade avancé de la chute des cheveux n’a pas été établie.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    1 comprimé (1 mg) par jour pendant ou en dehors des repas.
  • Il n’existe aucune preuve qu’une augmentation de la posologie augmente l’efficacité du produit.
  • L’efficacité et la durée du traitement doivent être régulièrement évaluées par le médecin traitant. 3 à 6 mois de traitement en 1 prise par jour sont généralement nécessaires avant de pouvoir constater une stabilisation manifeste de la chute des cheveux. Une utilisation continue est recommandée pour maintenir le bénéfice thérapeutique. Si le traitement est arrêté, les effets bénéfiques commencent à régresser au 6e mois et disparaissent après 9 à 12 mois.
  • Aucun ajustement de posologie n’est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance rénale.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Femme : cf Grossesse et Allaitement, Pharmacodynamie.
    • Hypersensibilité au finastéride ou à l’un des constituants.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Propecia ne doit pas être utilisé chez l’enfant. Il n’y a pas de données démontrant l’efficacité ou la tolérance du finastéride chez l’enfant de moins de 18 ans.
  • Lors des études cliniques conduites avec Propecia chez des hommes âgés de 18 à 41 ans, la valeur moyenne de l’antigène spécifique de la prostate (PSA) a diminué de 0,7 ng/ml avant le traitement à 0,5 ng/ml après 12 mois de traitement. Une multiplication par 2 du taux de PSA est nécessaire avant de considérer le résultat de ce test chez les hommes prenant Propecia.
  • Il n’y a pas de données à long terme sur la fertilité chez l’homme, et des études spécifiques n’ont pas été effectuées chez des hommes hypofertiles. Les hommes qui souhaitent procréer ont été initialement exclus des études cliniques. Bien que dans les études animales, aucun effet négatif notable n’ait été observé sur la fertilité, des cas d’infertilité et/ou de mauvaise qualité du sperme ont été signalés de façon spontanée depuis la commercialisation. Dans certains de ces cas, les patients présentaient d’autres facteurs de risque susceptibles d’avoir contribué à une infertilité. A l’arrêt du traitement, une normalisation ou une amélioration de la qualité du sperme a été constatée.
  • L’effet d’une insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique du finastéride n’a pas été étudié.
  • Depuis la commercialisation, des cas de cancer du sein ont été observés chez les hommes traités par 1 mg de finastéride. Les médecins doivent informer leurs patients de signaler immédiatement toute modification du tissu mammaire, telle que grosseur, douleur, gynécomastie ou écoulement du mamelon.
  • Les patients ayant des problèmes héréditaires rares d’intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Le finastéride est métabolisé principalement par le système du cytochrome P450 3A4 sans l’altérer. Bien que le risque que le finastéride modifie la pharmacocinétique d’autres médicaments soit considéré comme faible, il est vraisemblable que les inhibiteurs et les inducteurs du cytochrome P450 3A4 modifieront le taux plasmatique du finastéride. Cependant, d’après les marges de sécurité d’emploi établies, il est improbable qu’une augmentation due à l’utilisation concomitante de tels inhibiteurs ait une conséquence clinique.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Propecia est contre-indiqué chez la femme en raison du risque pendant la grossesse.

    Du fait de la capacité du finastéride à inhiber la transformation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), Propecia peut provoquer des anomalies des organes génitaux externes d’un foetus de sexe masculin, s’il est administré à une femme enceinte (cf Modalités de manipulation et d’élimination).


    Allaitement :

    Le passage du finastéride dans le lait maternel n’est pas connu.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Il n’y a pas de données suggérant que Propecia a des effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables rapportés au cours des études cliniques et/ou depuis la commercialisation sont listés dans la liste ci-dessous.
  • La fréquence de ces effets est définie ainsi : très fréquent (>= 1/10) ; fréquent (>= 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100) ; rare (>= 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée d’après les données disponibles).
  • La fréquence des effets indésirables rapportés depuis la commercialisation ne peut être déterminée dans la mesure où elle découle des cas de pharmacovigilance spontanés.
  • Affections du système immunitaire :
    • Fréquence indéterminée : réactions d’hypersensibilité incluant rash, prurit, urticaire et gonflement des lèvres et du visage.
    Affections cardiaques :
    • Fréquence indéterminée : palpitations
    Affections psychiatriques :
    • Peu fréquent* : baisse de la libido.
    Affections hépatobiliaires :
    • Fréquence indéterminée : augmentation des enzymes hépatiques.
    Affections des organes de reproduction et du sein :
    • Peu fréquent* : troubles de l’érection, troubles de l’éjaculation (y compris diminution du volume de l’éjaculat).
    • Fréquence indéterminée : tension mammaire et augmentation du volume des seins, douleurs testiculaires, infertilité**.

    *  Incidences données en différence par rapport au placebo au cours des études cliniques au mois 12.

  • **  Cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
  • Les effets indésirables sexuels ont été plus fréquents chez les hommes traités par le finastéride que chez les hommes recevant le placebo, avec des fréquences respectives de 3,8 % vs 2,1 % pendant les 12 premiers mois. L’incidence de ces effets a diminué à 0,6 % chez les hommes traités par le finastéride au cours des 4 années suivantes. Environ 1 % des hommes (dans chaque groupe) ont arrêté le traitement au cours des 12 premiers mois en raison d’effets indésirables sexuels liés au traitement. Cette incidence a diminué par la suite.
  • De plus, depuis la mise sur le marché, les effets indésirables suivants ont été rapportés : troubles de l’érection persistant après l’arrêt du traitement par Propecia, cancer du sein chez l’homme (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).

  • SURDOSAGE

    Au cours d’études cliniques, des doses uniques de finastéride allant jusqu’à 400 mg et des doses répétées allant jusqu’à 80 mg/jour pendant trois mois (n = 71) n’ont pas entraîné d’effet indésirable dose-dépendant.
  • En cas de surdosage par Propecia, aucun traitement spécifique n’est recommandé.

  • PHARMACODYNAMIE

    Autres médicaments dermatologiques (code ATC : D11AX10).

    Le finastéride est un 4-azastéroïde qui inhibe la 5 alpha-réductase humaine de type 2 (présente dans les follicules pileux du cuir chevelu) avec une sélectivité 100 fois supérieure à son activité sur la 5 alpha-réductase humaine de type 1. Il bloque ainsi la transformation périphérique de la testostérone en un autre androgène, la dihydrotestostérone (DHT). Chez les hommes présentant une alopécie de type masculin, le cuir chevelu des zones alopéciées contient des follicules pileux miniaturisés et des taux élevés de DHT. Le finastéride inhibe un des processus responsables de la miniaturisation des follicules pileux du cuir chevelu, ce qui peut inverser ainsi le processus de calvitie.

    Études chez l’homme :
    L’efficacité de Propecia a été démontrée dans trois études réalisées chez 1879 hommes âgés de 18 à 41 ans, présentant une alopécie légère à modérée, mais non complète, du vertex et de la région frontale/médiane. Dans ces études, la repousse des cheveux a été évaluée en utilisant quatre mesures distinctes : le nombre de cheveux, les cotations des photographies du cuir chevelu réalisées par un groupe d’experts dermatologues, l’évaluation des investigateurs et l’auto-évaluation des patients.
    Dans les deux études chez les hommes présentant une alopécie du vertex, le traitement par Propecia a été poursuivi pendant 5 ans. A partir du 3e au 6e mois, les patients traités ont une amélioration par rapport au début de l’étude et par rapport aux patients sous placebo. Alors que les mesures de l’amélioration de la chevelure par rapport aux valeurs initiales chez les hommes traités par Propecia ont généralement été meilleures à 2 ans, cette amélioration a diminué progressivement par la suite (par exemple le nombre de cheveux dans une zone représentative de 5,1 cm2 a augmenté de 88 cheveux à 2 ans par rapport au nombre initial et de 38 cheveux à 5 ans par rapport au nombre initial), et la chute des cheveux dans le groupe placebo s’est progressivement aggravée par rapport à la situation initiale (diminution de 50 cheveux à 2 ans et de 239 cheveux à 5 ans).
    Par conséquent, bien que l’augmentation du nombre de cheveux par rapport au nombre initial chez les hommes traités par Propecia ne se soit pas accentuée au-delà de 2 ans, la différence entre les groupes de traitement a continué d’augmenter tout au long des 5 années des études.
    Le traitement par Propecia pendant 5 ans a permis une stabilisation de la chute des cheveux chez 90 % des hommes d’après la cotation des photographies et chez 93 % d’après l’évaluation des investigateurs. Par ailleurs, d’après le nombre de cheveux, une augmentation de la repousse a été observée chez 65 % des hommes traités par Propecia, chez 48 % d’après la cotation des photographies et chez 77 % d’après l’évaluation des investigateurs. En revanche, dans le groupe placebo, une chute progressive des cheveux a été observée chez 100 % des hommes d’après le nombre de cheveux, chez 75 % d’après la cotation par photographies et chez 38 % d’après l’évaluation des investigateurs. De plus, l’auto-évaluation des patients a montré une augmentation significative de la densité des cheveux, une diminution de la chute des cheveux et une amélioration de l’aspect de la chevelure après 5 ans de traitement par Propecia (cf tableau ci-dessous).
    Pourcentage de patients améliorés – Évaluation par chacune des 4 mesures :
     Année 1*Année 2**Année 5**
    PropeciaPlaceboPropeciaPlaceboPropeciaPlacebo
    Nombre de cheveux(N = 679)
    86
    (N = 672)
    42
    (N = 433)
    83
    (N = 47)
    28
    (N = 219)
    65
    (N = 15)
    0
    Cotation globale par photographies du cuir chevelu(N = 720)
    48
    (N = 709)
    7
    (N = 508)
    66
    (N = 55)
    7
    (N = 279)
    48
    (N = 16)
    6
    Évaluation des investigateurs(N = 748)
    65
    (N = 747)
    37
    (N = 535)
    80
    (N = 60)
    47
    (N = 271)
    77
    (N = 13)
    15
    Auto-évaluation du patient : satisfaction avec aspect de la chevelure(N = 750)
    39
    (N = 747)
    22
    (N = 535)
    51
    (N = 60)
    25
    (N = 284)
    63
    (N = 15)
    20
    *  Randomisation 1:1 Propecia vs placebo.
  • **  Randomisation 9:1 Propecia vs placebo.
  • Dans une étude sur 12 mois conduite chez des hommes présentant une alopécie de la région frontale/médiane, le nombre de cheveux a été obtenu dans une zone représentative de 1 cm2 (approximativement 1/5 de la zone étudiée dans les études du vertex). Le nombre de cheveux, ajusté à une zone de 5,1 cm2 a augmenté de 49 cheveux (5 %) par rapport au nombre initial et de 59 cheveux (6 %) par rapport au placebo. Cette étude a également démontré une amélioration significative de l’auto-évaluation des patients, de l’évaluation des investigateurs, et des cotations des photographies du cuir chevelu réalisées par le groupe d’experts dermatologues.
    Deux études d’une durée de 12 et 24 semaines ont montré qu’une dose égale à 5 fois la dose recommandée (5 mg de finastéride par jour) a causé une diminution médiane du volume de l’éjaculat d’environ 0,5 ml (- 25 %) par rapport au placebo. Cette diminution a été réversible à l’arrêt du traitement. Dans une étude d’une durée de 48 semaines, le finastéride 1 mg/jour a entraîné une diminution moyenne du volume de l’éjaculat de 0,3 ml (- 11 %) comparé à une diminution de 0,2 ml (- 8 %) dans le groupe placebo.
    Aucun effet sur le nombre des spermatozoïdes, leur motilité ou morphologie n’a été observé. Les données à plus long terme ne sont pas disponibles. Il n’a pas été possible d’entreprendre des études cliniques, qui évalueraient directement les effets négatifs potentiels sur la fertilité.
    Cependant, il est considéré que de tels effets sont très improbables (cf Sécurité préclinique).
    Études chez la femme :
    Chez les femmes ménopausées atteintes d’une alopécie androgénétique et traitées par le finastéride à 1 mg par jour pendant 12 mois, l’efficacité de ce traitement n’a pas été démontrée.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Biodisponibilité :
    La biodisponibilité orale du finastéride est d’environ 80 % et n’est pas modifiée par une prise alimentaire. Les concentrations plasmatiques maximales du finastéride sont atteintes environ 2 heures après l’administration, et l’absorption est complète après 6 à 8 heures.
    Distribution :
    La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 93 %. Le volume de distribution est d’environ 76 litres (44 à 96 l). A l’état d’équilibre, après une administration de 1 mg/jour, les concentrations plasmatiques maximales de finastéride sont en moyenne de 9,2 ng/ml et sont atteintes 1 à 2 heures après l’administration. L’aire sous la courbe (0 – 24 h) est de 53 ng × h/ml. Le finastéride a été retrouvé dans le LCR (liquide céphalorachidien), mais il ne semble pas s’y concentrer de façon préférentielle. Une toute petite quantité de finastéride a également été retrouvée dans le liquide séminal des sujets traités. Des études conduites chez le singe rhésus ont montré que cette quantité n’est pas considérée comme un risque pour le foetus de sexe masculin en cours de développement (cf Grossesse et Allaitement, Sécurité préclinique).
    Biotransformation :
    Le finastéride est métabolisé principalement par l’intermédiaire du système du cytochrome P450 3A4 sans l’affecter. Après administration d’une dose orale de 14C-finastéride chez l’homme, deux métabolites du finastéride ont été identifiés. Ces deux métabolites ne possèdent qu’une faible fraction de l’activité inhibitrice du finastéride sur la 5 alpha-réductase.
    Élimination :
    Après administration d’une dose orale de 14C-finastéride chez l’homme, approximativement 39 % (32 à 46 %) de la dose sont excrétés dans les urines sous forme de métabolites. Il n’y a pratiquement pas d’excrétion de produit non métabolisé dans les urines et 57 % (51 à 64 %) de la dose totale sont excrétés dans les fèces.
    La clairance plasmatique est d’environ 165 ml/min (70 à 279 ml/min).
    Le pourcentage d’élimination du finastéride diminue quelque peu avec l’âge. La demi-vie moyenne d’élimination plasmatique terminale est d’environ 5 à 6 heures (3 à 14 heures) ; chez les hommes âgés de plus de 70 ans, elle est de 8 heures (6 – 15 heures). Ces données n’ont pas de conséquence clinique et, de ce fait, une réduction de la posologie ne se justifie pas chez le sujet âgé.
    Insuffisance hépatique :
    L’effet d’une insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique du finastéride n’a pas été étudié.
    Insuffisance rénale :
    Lors de l’administration d’une dose unique de finastéride marqué au 14C chez des patients ayant une insuffisance rénale chronique, avec des clairances de la créatinine allant de 9 à 55 ml/min, l’aire sous la courbe, les concentrations plasmatiques maximales, la demi-vie et la liaison aux protéines du finastéride inchangé étaient similaires aux valeurs obtenues chez des volontaires sains.

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Mutagénicité, carcinogénicité :
    Les études sur la génotoxicité et la carcinogénicité n’ont révélé aucun risque chez l’homme.
    Effets sur la reproduction et la fertilité :
    Les effets sur le développement embryonnaire et foetal ont été étudiés chez le rat, le lapin, et le singe rhésus. Chez le rat traité à des doses de 5 à 5000 fois la dose recommandée chez l’homme, la survenue d’hypospadias a été observée chez les foetus mâles et a été dose-dépendante. Chez les singes rhésus, le traitement à des doses orales de 2 mg/kg/jour a également entraîné des malformations génitales externes. Des doses intraveineuses allant jusqu’à 800 ng/jour chez le singe rhésus n’ont entraîné aucun effet chez le foetus mâle.
    Cela équivaut à au moins 750 fois la plus forte exposition estimée des femmes enceintes au finastéride contenu dans le sperme de partenaires traités par 1 mg/jour (cf Pharmacocinétique). Dans l’étude chez le lapin, les foetus n’ont pas été exposés au finastéride pendant la période critique du développement génital.
    Ni le volume de l’éjaculat, ni la numération des spermatozoïdes, ni la fertilité n’ont été affectés chez le lapin après un traitement avec 80 mg/kg/jour, une dose qui, dans d’autres études, a entraîné une diminution marquée du poids des glandes sexuelles annexes.
    Chez le rat traité pendant 6 et 12 semaines par 80 mg/kg/jour (approximativement 500 fois l’exposition clinique), aucun effet sur la fertilité n’a été observé. Après 24 à 30 semaines de traitement, une certaine réduction de la fertilité et une réduction marquée du poids de la prostate et des vésicules séminales ont été observées. Toutes les modifications ont été réversibles en 6 semaines. Il a été montré que la réduction de la fertilité était due à une altération de la formation du bouchon séminal, un effet qui ne concerne pas l’homme. Le développement des nouveau-nés et leur capacité de reproduction à l’âge de la maturité sexuelle n’ont pas été influencés. Après insémination à des rats femelles de sperme issu de l’épididyme provenant de rats traités pendant 36 semaines à 80 mg/kg/jour, aucun effet n’a été observé sur plusieurs paramètres de fertilité.

    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Des comprimés cassés ou écrasés de Propecia ne doivent pas être manipulés par des femmes enceintes ou susceptibles de l’être en raison de la possibilité d’absorption du finastéride et, par conséquent, du risque potentiel pour un foetus de sexe masculin (cf Grossesse et Allaitement). Les comprimés de Propecia sont pelliculés, ce qui empêche le contact avec le principe actif lors d’une manipulation normale, à condition que les comprimés ne soient ni cassés, ni écrasés.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934906602 (1998, RCP rév 08.06.2010) 28 cp.
    3400934906831 (1998, RCP rév 08.06.2010) 84 cp.
    Non remb Séc soc.


    Laboratoires MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET
    3, av Hoche. 75114 Paris cdx 08
    Tél : 01 47 54 87 00
    Info médic : Tél : 01 47 54 88 00
    Site web : http://www.msd-france.com

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