diclofénac
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Comprimé gastrorésistant : | p cp |
Diclofénac (DCI) sel de sodium | 50 mg |
ou | 25 mg |
Comprimé LP : | p cp |
Diclofénac (DCI) sel de sodium | 100 mg |
ou | 75 mg |
Suppositoire : | p suppos |
Diclofénac (DCI) sel de sodium | 100 mg |
ou | 25 mg |
Solution injectable : | p ampoule |
Diclofénac (DCI) sel de sodium | 75 mg |
INDICATIONS |
- Enfant :
-
- Suppositoire à 25 mg (enfant > 16 kg, soit environ 4 ans), comprimé à 25 mg (enfant >= 6 ans) et comprimé à 50 mg (enfant à partir de 35 kg, soit environ 12 ans) :
-
- Rhumatismes inflammatoires infantiles.
- Rhumatismes inflammatoires infantiles.
- Adulte et enfant à partir de 15 ans :
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- Comprimés à 25 mg et à 50 mg, suppositoire à 100 mg :
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- Traitement symptomatique au long cours :
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, et rhumatisme psoriasique ;
- de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, et rhumatisme psoriasique ;
- Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des rhumatismes abarticulaires (épaules douloureuses aiguës, tendinites, bursites), arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères.
- Traitement symptomatique au long cours :
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- Comprimés à 25 mg et à 50 mg :
-
- Traitement des dysménorrhées essentielles, après bilan étiologique.
- Traitement des dysménorrhées essentielles, après bilan étiologique.
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- Comprimé LP à 75 mg :
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- Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës d’arthrose.
- Traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës d’arthrose.
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- Comprimés LP à 75 mg et à 100 mg :
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- Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg et à 50 mg, la posologie de 75 ou 100 mg par jour s’est révélée adéquate.
- Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg et à 50 mg, la posologie de 75 ou 100 mg par jour s’est révélée adéquate.
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- Solution injectable à 75 mg/3 ml :
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- Traitement symptomatique de courte durée des rhumatismes inflammatoires en poussée, lombalgies aiguës, radiculalgies, crises de coliques néphrétiques.
- Traitement symptomatique de courte durée des rhumatismes inflammatoires en poussée, lombalgies aiguës, radiculalgies, crises de coliques néphrétiques.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Enfant :
- Rhumatismes inflammatoires : 2 à 3 mg/kg/jour, à répartir en 2 ou 3 prises, soit à titre indicatif :
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- Suppositoire à 25 mg :
- Enfant de 16 à 35 kg : 1 suppositoire à 25 mg, 2 à 3 fois par jour.
- Coût du traitement journalier : 0,40 à 0,60 euro(s).
-
- Comprimés à 25 mg et à 50 mg :
- Enfant à partir de 6 ans :
- jusqu’à 25 kg (environ 8 ans) : 1 comprimé à 25 mg 2 fois par jour, soit 50 mg par jour ;
- de 25 à 30 kg (environ de 8 à 10 ans) : 1 comprimé à 25 mg 2 à 3 fois par jour, soit 50 à 75 mg par jour ;
- de 30 à 35 kg (environ de 10 à 12 ans) : 1 comprimé à 25 mg 3 fois par jour à 2 comprimés à 25 mg 2 fois par jour, soit 75 à 100 mg par jour ;
- de 35 à 50 kg (environ de 12 à 15 ans) : 2 comprimés à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg 2 à 3 fois par jour, soit 100 à 150 mg par jour.
- jusqu’à 25 kg (environ 8 ans) : 1 comprimé à 25 mg 2 fois par jour, soit 50 mg par jour ;
- Coût du traitement journalier : 0,14 à 0,42 euro(s) (cp à 25 mg) ; 0,31 à 0,47 euro(s) (cp à 50 mg).
- Adulte :
-
- Comprimés à 25 mg et à 50 mg :
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- Rhumatologie :
- Traitement des poussées aiguës : 150 mg pendant 7 jours maximum, soit 2 comprimés à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg 3 fois par jour pendant 7 jours.
- En cas de crise aiguë, il est conseillé de prendre les comprimés avant le repas.
- Coût du traitement journalier : 0,42 euro(s) (cp à 25 mg) ; 0,47 euro(s) (cp à 50 mg).
- Traitement d’entretien (ou d’emblée chez certains malades) : 75 à 100 mg par jour, soit 3 à 4 comprimés à 25 mg ou 2 comprimés à 50 mg par jour, en 2 ou 3 prises.
- Coût du traitement journalier : 0,21 à 0,28 euro(s) (cp à 25 mg) ; 0,31 euro(s) (cp à 50 mg).
- Traitement des poussées aiguës : 150 mg pendant 7 jours maximum, soit 2 comprimés à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg 3 fois par jour pendant 7 jours.
- Dysménorrhée essentielle : 100 mg par jour en 2 prises, soit 2 comprimés à 25 mg ou 1 comprimé à 50 mg matin et soir.
- Coût du traitement journalier : 0,28 euro(s) (cp à 25 mg) ; 0,31 euro(s) (cp à 50 mg).
- Rhumatologie :
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- Comprimés LP à 75 mg et à 100 mg :
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- Traitement d’entretien : 1 comprimé LP à 75 mg ou LP à 100 mg par jour.
- Quand les symptômes sont plus prononcés durant la nuit, il est conseillé de prendre le comprimé le soir.
- Coût du traitement journalier : 0,34 euro(s) (cp à 75 mg) ; 0,45 euro(s) (cp à 100 mg).
- Traitement d’entretien : 1 comprimé LP à 75 mg ou LP à 100 mg par jour.
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- Comprimé LP à 75 mg :
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- Traitement des poussées aiguës : 1 comprimé LP à 75 mg matin et soir pendant 7 jours maximum.
- Coût du traitement journalier : 0,68 euro(s).
- Traitement des poussées aiguës : 1 comprimé LP à 75 mg matin et soir pendant 7 jours maximum.
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- Suppositoire à 100 mg :
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- Traitement d’attaque : 150 mg par jour en 2 prises, soit 1 suppositoire à 100 mg à compléter avec une forme orale.
- Traitement d’entretien (ou d’emblée chez certains malades) : 1 suppositoire à 100 mg par jour le soir au coucher.
- Coût du traitement journalier : 0,31 euro(s) (1 suppos).
- Traitement d’attaque : 150 mg par jour en 2 prises, soit 1 suppositoire à 100 mg à compléter avec une forme orale.
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- Solution injectable à 75 mg/3 ml :
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- 1 ampoule à 75 mg par jour en une seule injection. Le traitement peut être complété, si besoin, par 1 comprimé de diclofénac à 50 mg.
- Coût du traitement journalier : 0,70 euro(s) (1 amp).
- 1 ampoule à 75 mg par jour en une seule injection. Le traitement peut être complété, si besoin, par 1 comprimé de diclofénac à 50 mg.
Mode d’administration :
- Comprimés à 25 mg et à 50 mg, comprimés LP à 75 mg et LP à 100 mg :
- Voie orale.
- Les comprimés sont à avaler entiers, sans les croquer, avec un verre d’eau, de préférence pendant le repas.
- Suppositoires à 25 mg et à 100 mg :
- Voie rectale.
- Le choix de l’utilisation de la voie rectale n’est déterminé que par la commodité d’administration du médicament.
- Durée d’administration :
- L’utilisation de la voie rectale doit être la plus courte possible en raison du risque de toxicité locale surajoutée aux risques par voie orale.
- Solution injectable à 75 mg/3 ml :
- Voie IM.
- Les injections doivent être faites d’une façon rigoureusement aseptique dans la partie externe du cadran supéro-externe de la fesse, profondément et lentement ; lorsqu’elles sont répétées, il est recommandé de changer de côté à chaque injection. Il est important d’aspirer avant d’injecter, afin de s’assurer que la pointe de l’aiguille n’est pas dans un vaisseau.
- En cas de forte douleur au moment de l’injection, arrêter celle-ci immédiatement.
- En cas de prothèse de hanche, l’injection doit être faite du côté opposé.
- Durée d’administration :
- La durée du traitement est de 2 à 3 jours (ce délai permettant, si nécessaire, la mise en oeuvre du relais thérapeutique par voie orale ou rectale).
CONTRE-INDICATIONS |
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois de grossesse révolus) : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
- Antécédents d’allergie ou d’asthme déclenchés par la prise de diclofénac ou de substances d’activité proche, telles qu’autres AINS, aspirine.
- Hypersensibilité à l’un des excipients.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Insuffisance cardiaque sévère non contrôlée.
- Enfant de moins de 6 ans, en raison du caractère inadapté de la forme pharmaceutique de ce médicament (comprimé à 25 mg).
- Enfant de moins de 16 kg, en raison du dosage inadapté de ce médicament (suppositoire à 25 mg).
- Enfant de moins de 35 kg, en raison du dosage inadapté de ce médicament (comprimé à 50 mg).
- Enfant de moins de 15 ans, en raison du dosage inadapté de ce médicament (comprimés LP à 75 mg et LP à 100 mg, suppositoire à 100 mg, solution injectable à 75 mg/3 ml).
- Antécédents récents de rectites ou de rectorragies (contre-indication liée à la voie d’administration) : suppositoires à 25 mg et à 100 mg.
- Troubles de l’hémostase ou traitement anticoagulant en cours ; contre-indication liée à la voie intramusculaire (solution injectable à 75 mg/3 ml).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
- Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique, lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
- Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents. Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, ou en cas d’association à un traitement anticoagulant.
- En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
- Le diclofénac existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plus adaptés.
- Le diclofénac sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, colite ulcéreuse, maladie de Crohn), une atteinte de la fonction hépatique, des antécédents de perturbations hématologiques ou des troubles de la coagulation.
- Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d’infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule de De Graaf, réversibles à l’arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- Comme avec la plupart des AINS, on peut observer une augmentation du taux d’une ou plusieurs enzymes hépatiques. Interrompre le traitement lors d’anomalies persistantes ou d’aggravation de la fonction hépatique, lors de signes cliniques d’hépatopathie ou d’autres manifestations (éosinophilie, éruption cutanée…).
- Au cours de traitement prolongé, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatique et rénale.
- Insuffisance rénale fonctionnelle :
Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose dépendant. - En début de traitement ou après une augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants : sujets âgés ; médicaments associés tels que IEC, sartans, diurétiques (cf Interactions) ; hypovolémie quelle qu’en soit la cause ; insuffisance cardiaque ; insuffisance rénale chronique ; syndrome néphrotique ; néphropathie lupique ; cirrhose hépatique décompensée.
- Rétention hydrosodée :
Rétention hydrosodée avec possibilité d’oedème, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (cf Interactions). - Hyperkaliémie :
Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (cf Interactions). - Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.
- Comprimés gastrorésistants à 25 mg et à 50 mg :
- en raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être administré en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose ou de déficit en lactase ;
- ce médicament contient de l’huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).
- en raison de la présence de lactose, ce médicament ne doit pas être administré en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose ou de déficit en lactase ;
- Comprimés LP à 75 mg et à 100 mg : en raison de la présence de saccharose, ce médicament ne doit pas être administré en cas d’intolérance au fructose, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
- Solution injectable : ce produit contient des sulfites qui peuvent éventuellement entraîner ou aggraver des réactions de type allergique, réactions anaphylactiques ou bronchospasme, chez les patients prédisposés, principalement ceux ayant des antécédents d’asthme ou d’allergie.
INTERACTIONS |
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs coassociés.
Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus-cités.
Risque lié à l’effet antiagrégant plaquettaire :
Plusieurs substances sont impliquées dans des interactions, du fait de leurs propriétés antiagrégantes plaquettaires : l’aspirine et les AINS, la ticlopidine, le clopidogrel, le tirofiban, l’eptifibatide et l’abciximab, l’iloprost.
L’utilisation de plusieurs antiagrégants plaquettaires majore le risque de saignement, de même que leur association à l’héparine ou analogues (hirudines), aux anticoagulants oraux et aux thrombolytiques, et doit être prise en compte en maintenant une surveillance régulière, clinique et biologique.
L’administration simultanée de diclofénac avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l’état clinique et biologique du malade :
Déconseillées :
- Autres AINS (y compris l’aspirine à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
- Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique régulière. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.
- Lithium : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’AINS.
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices dues aux AINS). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate utilisé à faibles doses (inférieures à 15 mg/semaine) : augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association. Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
A prendre en compte :
- Autres antiagrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide et abciximab, iloprost), héparines à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé) : augmentation du risque hémorragique.
- Autres hyperkaliémiants : sels de potassium, diurétiques épargneurs de potassium, inhibiteurs de l’enzyme de conversion, inhibiteurs de l’angiotensine II, autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), ciclosporine et tacrolimus, triméthoprime : risque d’hyperkaliémie.
- Bêtabloquants (tous) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Ciclosporine, tacrolimus : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Dispositif intra-utérin : risque controversé de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
- Aspect malformatif (1er trimestre) :
- Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
- En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
- Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier, lié à une administration au cours du 1er trimestre de la grossesse, n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
- Aspect foetotoxique et néonatal (2e et 3e trimestre) :
- Il s’agit d’une toxicité de classe concernant tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines.
- L’administration pendant le 2e et le 3e trimestre expose à :
- une atteinte fonctionnelle rénale :
- in utero pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios, en particulier lors d’une exposition prolongée,
- à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d’exposition tardive et prolongée (avec un risque d’hyperkaliémie sévère retardée) ;
- in utero pouvant s’observer dès 12 semaines d’aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l’arrêt du traitement), voire anamnios, en particulier lors d’une exposition prolongée,
- un risque d’atteinte cardiopulmonaire : constriction partielle ou complète in utero du canal artériel. La constriction du canal artériel peut survenir à partir de 5 mois révolus et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale, voire à une mort foetale in utero. Ce risque est d’autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle ;
- un risque d’allongement du temps de saignement pour la mère et l’enfant.
- une atteinte fonctionnelle rénale :
- En conséquence :
- Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation de Voltarène ne doit être envisagée que si nécessaire.
- Entre 12 et 24 semaines d’aménorrhée (entre le début de la diurèse foetale et 5 mois révolus) : une prise brève ne doit être prescrite que si nécessaire. Une prise prolongée est fortement déconseillée.
- Au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) : toute prise, même ponctuelle, est contre-indiquée (cf Contre-indications). Une prise par mégarde au-delà de 24 semaines d’aménorrhée (5 mois révolus) justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d’exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d’élimination de la molécule.
- Jusqu’à 12 semaines d’aménorrhée : l’utilisation de Voltarène ne doit être envisagée que si nécessaire.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Peu fréquent : en début de traitement, nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, douleurs épigastriques, dyspepsie, anorexie, éructations.
- Rare : ulcère gastroduodénal, perforation ou hémorragie digestive ; celles-ci sont d’autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.
- Cas isolés : affections abdominales basses telles que colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse. Ont été signalés des pancréatites, des cas de constipation.
- Cas isolés : chute de cheveux, réactions de photosensibilisation.
- Très rare : survenue de dermatoses bulleuses (Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) et érythrodermie.
- Dermatologiques : éruption cutanée, urticaire, eczéma.
- Respiratoires : bronchospasme, pneumopathie d’hypersensibilité.
- Autres : cas isolés de vascularite, y compris purpura allergique, d’hypotension.
- Générales : très rares réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes, notamment chez les sujets présentant une allergie à l’aspirine.
- Peu fréquents : céphalées, étourdissements ou vertiges.
- Rarement : somnolence.
- Cas isolés : convulsions, méningite aseptique. Ont été rapportés des troubles de type insomnie, irritabilité, asthénie, tremblements.
- Cas isolés de troubles sensoriels : paresthésies, troubles visuels (flou visuel, diplopie), bourdonnements d’oreille.
- Rétention hydrosodée avec possibilité d’oedème, hyperkaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi, Interactions).
- Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
- Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire, ont été rapportés.
- Peu fréquents : augmentation des transaminases sériques.
- Rare hépatite avec ou sans ictère.
- Cas isolés : hépatites fulminantes.
- Très rarement : leucopénie, agranulocytose, thrombopénie avec ou sans purpura, aplasie médullaire, anémie hémolytique.
- Voie injectable :
Peu fréquents : douleurs et induration au point d’injection. - Cas isolés : abcès et nécroses au point d’injection.
- Voie rectale :
Effets locaux : irritations locales, anites, rectites.
SURDOSAGE |
- céphalées, agitation motrice, secousses musculaires, irritabilité accrue, ataxie, vertiges ;
- convulsions, surtout chez l’enfant en bas âge ;
- douleurs épigastriques, nausées, vomissements, hématémèse, diarrhée, ulcère gastroduodénal ;
- troubles de la fonction hépatique ;
- oligurie.
- transfert immédiat en milieu hospitalier spécialisé ;
- évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique (pour les formes orales) ;
- traitement symptomatique : accélération d’élimination, dialyse en cas d’intoxication grave s’accompagnant d’insuffisance rénale, diazépam ou phénobarbital en cas de convulsions.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoires, antirhumatismaux non stéroïdiens (code ATC : M01AB05).
Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l’acide phénylacétique du groupe des acides arylcarboxyliques.
Il possède les propriétés suivantes :- activité antalgique,
- activité antipyrétique,
- activité anti-inflammatoire,
- inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- Les doses répétées ne conduisent à aucune accumulation de diclofénac dans le plasma.
-
- Comprimé à 25 mg et 50 mg, suppositoire à 25 mg et 100 mg :
Le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. La biodisponibilité par voie orale et rectale est de l’ordre de 50 % en raison, pour la voie orale, de l’effet de premier passage hépatique. - Après administration par voie orale, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 2 heures après l’administration et se situent autour de 0,8 mg/l pour un comprimé à 25 mg et de 1,5 mg/l pour un comprimé à 50 mg.
- Après administration d’un suppositoire à 100 mg, le pic de concentration plasmatique est atteint en 1 heure et se situe vers 2 mg/l.
- Comprimé LP à 75 mg et 100 mg :
Le diclofénac est rapidement et totalement absorbé. La biodisponibilité est de l’ordre de 40 % (soit 83 % de celle des comprimés gastrorésistants pour la même dose). - Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ 4 heures après l’administration et se situent autour de 0,4 mg/l pour un comprimé LP à 75 mg et de 0,5 mg/l pour un comprimé LP à 100 mg.
- Solution injectable à 75 mg/3 ml : l’absorption est rapide. La concentration plasmatique maximale moyenne de 2,5 mg/l (8 µmol/l) est atteinte environ 20 minutes après une injection IM de 75 mg de diclofénac. La quantité absorbée est proportionnelle à la dose.
- Comprimé à 25 mg et 50 mg, suppositoire à 25 mg et 100 mg :
- Distribution :
- Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99 %).
- Dans le plasma, la décroissance des concentrations de diclofénac est biphasique. Elle correspond à une phase rapide de distribution tissulaire et à une phase plus lente d’élimination.
- Le diclofénac diffuse dans le liquide synovial où les concentrations maximales sont mesurées 2 à 4 heures après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d’élimination du liquide synovial est de 3 à 6 heures.
- Le diclofénac passe en faible quantité dans le lait maternel.
- Métabolisme :
- Le diclofénac est métabolisé rapidement et pratiquement totalement, essentiellement au niveau du foie.
- Les principales voies de métabolisation sont l’hydroxylation et la glycuroconjugaison.
- Les métabolites obtenus sont dénués d’activité pharmacologique.
- Excrétion :
- L’excrétion est à la fois urinaire et fécale.
- Moins de 1 % du principe actif est éliminé inchangé dans les urines. Environ 60 % de la quantité administrée est éliminée sous forme de métabolites dans les urines, le reste est éliminé dans les fèces.
- La demi-vie d’élimination plasmatique du diclofénac inchangé se situe autour de 1 à 2 heures. La clairance plasmatique totale est d’environ 263 ml/minute.
- Variations physiopathologiques :
- La cinétique du diclofénac est linéaire dans l’intervalle de doses 25 à 150 mg. Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés par l’âge.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Comprimés gastrorésistants à 50 mg et à 25 mg, comprimé enrobé à libération prolongée à 75 mg :
-
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- A conserver à une température inférieure à 30 °C, à l’abri de l’humidité (cp à 25 mg et cp LP à 75 mg).
- Comprimé enrobé à libération prolongée à 100 mg :
-
- Durée de conservation :
- 5 ans.
- Pas de précautions particulières de conservation.
- Suppositoires à 25 mg et à 100 mg :
-
- Durée de conservation :
- 3 ans.
- A conserver à l’abri de la chaleur.
- Solution injectable IM à 75 mg/3 ml :
-
- Durée de conservation :
- 2 ans.
- A conserver à l’abri de la lumière et à une température inférieure à 30 °C.
- Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400931895299 (1975/97, RCP rév 01.08.2005) cp 25 mg. |
3400932351176 (1980, RCP rév 01.08.2005) cp 50 mg. | |
3400933592042 (1993, RCP rév 01.08.2005) cp LP 75 mg. | |
3400932460496 (1981, RCP rév 01.08.2005) cp LP 100 mg. | |
3400932239535 (1978, RCP rév 01.08.2005) suppos 25 mg. | |
3400932214341 (1978, RCP rév 01.08.2005) suppos 100 mg. | |
3400932452224 (1980, RCP rév 01.08.2005) sol inj. |
Prix : | 2.12 euros (30 comprimés 25 mg). |
4.67 euros (30 comprimés 50 mg). | |
10.21 euros (30 comprimés LP 75 mg). | |
6.71 euros (15 comprimés LP 100 mg). | |
2.00 euros (10 suppositoires 25 mg). | |
3.08 euros (10 suppositoires 100 mg). | |
1.40 euros (2 ampoules injectables). | |
Comprimé à 25 mg : Remb Séc soc à 65 % sur la base du TFR : 2.12 euros . | |
Comprimés à 50 mg, 75 mg et 100 mg : Remb Séc soc à 65 %. | |
Suppositoire à 25 mg : Remb Séc soc à 65 %. | |
Suppositoire à 100 mg : Remb Séc soc à 30 %. | |
Solution injectable : Remb Séc soc à 30 % sur la base du TFR : 1.40 euros . | |
Collect. |
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