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HALFAN®

halofantrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé sécable à 250 mg  :  Boîte de 6, sous plaquette thermoformée.
Suspension buvable à 100 mg/5 ml :  Flacon de 45 ml (soit 9 cuillères-mesure de 5 ml).


  • COMPOSITION

    Comprimé :p cp
    Halofantrine (DCI) chlorhydrate 
    250 mg
    Excipients : amidon de maïs gélatinisé, povidone, carboxyméthylamidon sodique, cellulose microcristallisée, talc, stéarate de magnésium.
  • Suspension buvable :p c mes
    Halofantrine (DCI) chlorhydrate 
    100 mg
    Excipients : cellulose microcristalline et carmellose sodique, propylèneglycol, sorbitol à 70 % non cristallisable, acide citrique anhydre, citrate de sodium, benzoate de sodium, arôme banane-vanille, émulsion de diméthylpolysiloxane (silicone antimousse), eau purifiée.
  • Teneur en sodium : 6 mg/cuillère-mesure.


    INDICATIONS

    Traitement des accès palustres simples à Plasmodium falciparum.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La dose totale chez l’enfant et chez l’adulte est en moyenne de 24 mg par kg, à répartir en trois prises espacées de six heures.
  • Le traitement sera administré en dehors des repas (et en évitant, dans tous les cas, les repas riches en graisse pendant le traitement), et ceci pour toutes les cures.
  • Posologies habituelles :
    PoidsPosologie par priseNbre de prises à 6 h d’intervalle
    10 à 12 kg1 c mes3
    13 à 18 kg1 c mes ½3
    19 à 25 kg2 c mes3
    26 à 31 kg2 c mes ½ ou 1 cp3
    32 à 40 kg3 c mes ou 1 cp ½3
    > 40 kg2 cp3
    1 cuillère-mesure = 5 ml = 100 mg.
    Chez l’enfant, la forme buvable est préférable. Chez l’adulte, la forme comprimé est mieux adaptée.
  • Nota bene :
    • Chez les sujets sans antécédents de paludisme, une deuxième cure après une semaine est susceptible de limiter le risque de rechutes. Néanmoins, lorsque celle-ci est administrée 7 jours après la première cure, une possible augmentation des taux plasmatiques peut majorer le risque de survenue de troubles du rythme cardiaque. L’administration de la deuxième cure à demi-dose a été proposée. Une surveillance est nécessaire, si bien que la 2e cure devra être administrée de préférence en milieu hospitalier et après réalisation d’un nouvel électrocardiogramme.
    • Si l’exposition au risque persiste après le traitement d’un accès palustre par l’halofantrine, une chimioprophylaxie adaptée doit être envisagée.
    • L’halofantrine ne doit pas être utilisée en prophylaxie.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Allongement congénital ou acquis de l’espace QT.
    • Antécédents familiaux d’allongement congénital de l’espace QT.
    • Antécédents ou mise en évidence d’une cardiopathie, de bradycardie ou d’arythmie.
    • Antécédents de syncopes.
    • Hypersensibilité connue à l’halofantrine ou à l’un des constituants de ce médicament.
    • Antécédent de fièvre bilieuse hémoglobinurique à l’halofantrine, à la quinine ou à la méfloquine.
    • Sultopride (cf Interactions).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Risque de troubles du rythme ventriculaire : aux doses thérapeutiques, l’halofantrine peut augmenter l’espace QT et favoriser ainsi le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Il convient donc d’éviter la prescription d’halofantrine dans des situations cliniques ou en association à des médicaments susceptibles de majorer ce risque ainsi que chez les patients ayant des antécédents de syncopes inexpliquées. Un ECG est recommandé avant toute prescription d’halofantrine afin d’exclure les patients à risque (cf Contre-indications, Interactions).


    Ce médicament ne doit pas être associé avec les inhibiteurs de protéases, les antifongiques azolés, certains macrolides avec des médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes et avec le stiripentol (cf Interactions).

    En raison de la présence de sorbitol, la suspension buvable est contre-indiquée en cas d’intolérance au fructose.

    Précautions d’emploi :

    L’allongement de l’espace QT observé aux doses thérapeutiques étant corrélé à la concentration plasmatique d’halofantrine, il est recommandé de prendre le traitement en dehors des repas en raison du risque d’augmentation de la biodisponibilité (cf Pharmacocinétique).

    Avec la méfloquine, il a été rapporté la possibilité de potentialisation de la cardiotoxicité.

    Il conviendra également de prendre en compte les risques d’augmentation de l’espace QT que peut induire la quinine.

    Suspension buvable : tenir compte de la teneur en sodium chez les personnes suivant un régime hyposodé strict (cf Composition).


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.

    Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.

    L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle :
    • des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
    • les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes. Une contre-indication a été toutefois maintenue pour le sultopride.

    Pour le sultopride, il convient de se reporter à la liste des interactions qui lui sont propres. Les niveaux de contrainte, non seulement avec les autres torsadogènes, mais aussi avec les hypokaliémiants et les bradycardisants, sont plus sévères que pour les autres neuroleptiques


    Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
    • Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Déconseillées : Cf Contre-indications.
    • Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), certains neuroleptiques (thioridazine, chlorpromazine, lévomépromazine, trifluopérazine, cyamémazine, sulpiride, amisulpride, tiapride, pimozide, halopéridol, dropéridol), antiparasitaires (luméfantrine, pentamidine), bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, méthadone, mizolastine, véralipride, vincamine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
    • Inhibiteurs de protéases (amprénavir, atazanavir, fosamprénavir, indinavir, lopinavir, nelfinavir, ritonavir, saquinavir , tipranavir ) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Antifongiques azolés (itraconazole, kétoconazole, fluconazole, miconazole, voriconazole) [voie générale et gel buccal] : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
    • Érythromycine, clarithromycine, josamycine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
    • Stiripentol : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Médicaments bradycardisants (bêtabloquants, certains antagonistes du calcium, des anticholinestérasiques) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
    • Médicaments hypokaliémants (diurétiques hypokaliémiants, laxatifs stimulants, amphotéricine B [voie IV], glucocorticoïdes, tétracosactide) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’halofantrine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’halofantrine pendant la grossesse.


    Allaitement :

    L’expérimentation animale ayant montré la possibilité d’un passage de l’halofantrine dans le lait maternel avec retentissement sur la croissance des petits, il est déconseillé de l’utiliser pendant l’allaitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les données des essais cliniques ont été utilisées pour déterminer les fréquences des événements indésirables (très fréquents à peu fréquents) survenus au cours ou au décours du traitement. Pour les autres effets indésirables, les fréquences ont été principalement déterminées à partir des données obtenues après mise sur le marché et se réfèrent à un taux de notification plutôt qu’à des fréquences réelles.
  • La convention suivante a été utilisée pour la classification des fréquences : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000).
  • Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • Très rare : anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d’insuffisance rénale (fièvre bilieuse hémoglobinurique). Certaines de ces anémies ont été décrites après la première prise d’halofantrine, chez des sujets ayant des antécédents de fièvre bilieuse hémoglobinurique à la quinine ou à la méfloquine. Le mécanisme n’est pas clairement établi, et une réaction immunoallergique est évoquée.
    Affections cardiaques :
    • Très fréquent : risque d’allongement de l’espace QT.
    • Très rare : troubles du rythme ventriculaire, notamment torsades de pointes, pouvant entraîner le décès.
    Certaines conditions sont susceptibles de favoriser ces troubles, notamment :
    • utilisation de doses plus élevées que celles recommandées ;
    • association avec des médicaments pouvant allonger l’espace QT ou favoriser l’apparition de troubles du rythme cardiaque (cf Interactions) ;
    • association concomitante ou après traitement avec de la méfloquine (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) ;
    • antécédents d’allongement de l’espace QT ou de pathologie cardiaque favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (cf Mises en garde et Précautions d’emploi).
    Affections gastro-intestinales :
    • Très fréquent : douleurs abdominales, diarrhées, nausées.
    • Solution buvable : en raison de la présence de sorbitol, possibilité de troubles digestifs et de diarrhées.
    Affections hépatobiliaires :
    • Fréquent : élévation transitoire des transaminases sériques (retour à la normale après l’arrêt du traitement).
    Affections du système nerveux :
    • Très rare : convulsions parfois en rapport avec des troubles du rythme ventriculaire.
    Affections de la peau et du tissus sous-cutané :
    • Très fréquent : prurit.
    • Fréquent : éruptions cutanées.
    Affections du système immunitaire :
    • Fréquent : urticaire allergique.
    • Très rare : choc anaphylactique.

    SURDOSAGE

    Aucun accident de surdosage n’étant survenu avec l’halofantrine, les manifestations n’ont pu encore en être définies. Néanmoins, il existe un risque potentiel d’allongement du QT avec risque de troubles ventriculaires graves, notamment torsades de pointes. Aucun antidote efficace n’est connu à ce jour.
    En cas de surdosage, il est recommandé de faire pratiquer en milieu hospitalier une évacuation ou un lavage gastrique, et de mettre en oeuvre les mesures de réanimation appropriées avec surveillance ECG.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antipaludique (code ATC : P01BX01 ; P : parasitologie).

    Antipaludique de synthèse (dérivé phénanthrène méthanol).

    Les études chez l’animal et chez l’homme ont démontré l’efficacité de l’halofantrine sur différents plasmodes et en particulier sur les souches de Plasmodium falciparum résistantes à la chloroquine.

    L’halofantrine est un schizontocide et agit sur les formes érythrocytaires de toutes les espèces étudiées. Il n’a pas d’effet sur les sporozoïtes, les formes tissulaires ou le développement des gamétocytes chez le moustique.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    En raison de la variabilité de l’absorption digestive de l’halofantrine, il est nécessaire de fractionner la posologie pour augmenter la quantité de produit passant dans la circulation générale.

    La biodisponibilité de l’halofantrine est multipliée approximativement par 6 lorsque la prise coïncide avec un repas riche en graisses, qu’il conviendra d’éviter dans tous les cas lors du traitement par halofantrine per os.

    Après administration orale, l’halofantrine apparaît dans la circulation générale au bout d’une heure. Son absorption se poursuit de façon relativement faible pendant plusieurs heures. La concentration sanguine maximale de l’halofantrine (comme de son métabolite débutylé) est atteinte en 3 à 6 heures.

    La demi-vie d’élimination de l’halofantrine présente d’importantes variations individuelles mais est généralement de 24 à 48 heures. Celle de son métabolite débutylé est environ de 48 à 96 heures.

    L’excrétion de l’halofantrine est essentiellement fécale.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    • Comprimé sécable : 5 ans.
    • Suspension buvable : 3 ans.

    A conserver à l’abri de la lumière.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400933088330 (1988, RCP rév 20.10.2006) 6 cp.
    3400933125622 (1988, RCP rév 20.10.2006) susp buv.
    Non remb séc soc : prix libre. Collect.


    Laboratoire GlaxoSmithKline
    100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
    Tél : 01 39 17 80 00
    Info médic :
    Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
    Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16

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