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IXEL® 50 mg et 25 mg

milnacipran

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 50 mg (marquée « Ixel 50 » ; rose et rouille) :  Boîte de 56, sous plaquettes thermoformées.
  • Gélule à 25 mg (marquée « Ixel 25 » ; rose) :  Boîte de 56, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p gélule
    Milnacipran (DCI) chlorhydrate 
    50 mg
    ou25 mg
    (soit en milnacipran : 43,55 mg/gél à 50 mg ; 21,77 mg/gél à 25 mg)
    Excipients (communs) : hydrogénophosphate de calcium dihydraté, carmellose calcique, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, talc. Enveloppe de la gélule : dioxyde de titane (E 171), oxyde de fer rouge (E 172), oxyde de fer jaune (E 172), gélatine.

    INDICATIONS

    Traitement des épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) de l’adulte.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La dose recommandée est de 100 mg par jour, répartie en deux prises de 50 mg, 1 gélule le matin et 1 gélule le soir, à prendre de préférence au cours des repas. Dans ce cas, utiliser les gélules à 50 mg.
  • Coût du traitement journalier : 1,00 euro(s).
    Sujet âgé :
    Une adaptation posologique n’est pas nécessaire tant que la fonction rénale est normale (cf Pharmacocinétique).
    Insuffisant rénal :
    Une adaptation posologique est nécessaire. Il est recommandé de réduire la posologie à 50 ou 25 mg en fonction du degré d’altération de la fonction rénale (cf Pharmacocinétique). Dans ce cas, utiliser des gélules à 25 mg.
    Coût du traitement journalier : 0,28 à 0,57 euro(s).L’adaptation posologique suivante est recommandée :
    Clairance de la créatinine (Clcr) (ml/min)Posologie/24 h
    Clcr >= 6050 mg × 2
    60 > Clcr >= 3025 mg × 2
    30 > Clcr >= 1025 mg
    Durée de traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique. Comme lors de tout traitement antidépresseur, l’efficacité du milnacipran apparaît seulement après un certain délai pouvant varier de 1 à 3 semaines. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif. Le traitement par le milnacipran doit être interrompu progressivement.
    Traitements psychotropes associés :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité connue au milnacipran.
    • IMAO non sélectifs, IMAO sélectifs B, digitaliques et agonistes 5HT1D (sumatriptan…) : cf Interactions.
    • Allaitement.
    Relatives :
    • Adrénaline et noradrénaline par voie parentérale, clonidine et apparentés, IMAO sélectifs A (cf Mises en garde/Précautions d’emploi, Interactions).
    • En cas d’obstacle à l’évacuation vésicale (principalement hypertrophie prostatique).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Suicides/idées suicidaires ou aggravation clinique :
    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’autoagression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo. Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
    Utilisation chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans :
    L’utilisation du milnacipran est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental.
    Précautions d’emploi :

    Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.

    En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.

    Bien qu’aucune interaction n’ait été mise en évidence avec l’alcool, la consommation en est déconseillée, comme avec tout médicament psychotrope.

    Chez le volontaire sain, lors de l’association à la lévomépromazine, l’exposition systémique au milnacipran est augmentée de 20 %. Chez le sujet âgé et l’insuffisant rénal, une augmentation plus importante est à craindre si les deux médicaments sont associés.

    Le milnacipran doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :
    • chez les insuffisants rénaux : la posologie devra éventuellement être réduite en raison d’un allongement de la durée d’élimination (cf Posologie/Mode d’administration) ;
    • chez les patients présentant un obstacle à l’évacuation vésicale, notamment chez les patients avec hypertrophie prostatique ou présentant d’autres troubles génito-urinaires : en raison de la composante noradrénergique du mode d’action du milnacipran, une surveillance de l’apparition de troubles mictionnels est nécessaire ;
    • chez les patients hypertendus ou atteints de cardiopathies : il est recommandé de renforcer la surveillance clinique, le milnacipran étant susceptible d’augmenter légèrement la fréquence cardiaque chez certains patients ;
    • chez les patients ayant un glaucome à angle fermé ;
    • chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie : le milnacipran doit être utilisé avec précaution et doit être interrompu chez tout patient présentant une convulsion.

    Des cas d’hyponatrémie, probablement due au syndrome de sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, ont été observés chez des patients recevant des médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les sujets âgés, les patients prenant des diurétiques ou tout autre traitement connu pour entraîner une hyponatrémie, chez les patients cirrhotiques ou dénutris.

    Des cas d’hémorragies, parfois graves, ont été rapportés lors de la prise de médicaments inhibant la recapture de la sérotonine. Une attention particulière est recommandée chez les patients traités simultanément par des anticoagulants oraux, par des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire tels que les AINS et l’aspirine, ou par d’autres médicaments susceptibles d’augmenter le risque de saignement. Une attention est également requise chez les patients ayant présenté précédemment des troubles de l’hémostase.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées :
    • IMAO non sélectif (iproniazide) : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique*. Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et le début du traitement par le milnacipran, et d’au moins une semaine entre l’arrêt du milnacipran et le début du traitement par l’IMAO. *  Syndrome sérotoninergique :
      Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement.
    • Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale), simultanée ou séquentielle, d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation, voire entraîner le décès.
    • Ces symptômes peuvent être d’ordre :
      • psychique (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma),
      • moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
      • végétatif (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),
      • digestif (diarrhée).
      Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l’apparition de ce syndrome.
    • IMAO sélectif B (sélégiline) : risque d’hypertension paroxystique. Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO-B et le début du traitement par le milnacipran, et d’au moins une semaine entre l’arrêt du milnacipran et le début du traitement par l’IMAO-B.
    • Agonistes 5HT1D (sumatriptan…), par extrapolation avec les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire par addition d’effets sérotoninergiques. Respecter un délai d’une semaine entre l’arrêt du milnacipran et le début du traitement par les agonistes 5HT1D.
    • Digitaliques (digoxine…) : risque de potentialisation des effets hémodynamiques, notamment par voie parentérale.

    Déconseillées :
    • Adrénaline, noradrénaline (sympathomimétiques alpha et bêta) ; dans le cas d’une action systémique par voie parentérale : hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée de l’adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique).
    • Clonidine et apparentés : inhibition de l’effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
    • IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique* (cf supra). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Adrénaline, noradrénaline (sympathomimétiques alpha et bêta) ; dans le cas d’une action hémostatique par injections sous-cutanée ou gingivale : hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l’entrée de l’adrénaline ou de la noradrénaline dans la fibre sympathique). Limiter l’apport, par exemple moins de 0,1 mg d’adrénaline en 10 minutes ou de 0,3 mg en une heure, chez l’adulte.
    • Lithium : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique* (cf supra). Surveillance clinique régulière.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Les données concernant l’utilisation du milnacipran chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire et foetal, l’accouchement ou le développement postnatal (cf Sécurité préclinique).

    Un risque a été rapporté pour le nouveau-né en cas d’exposition aux inhibiteurs de la recapture de la sérotonine au cours de la grossesse et peut correspondre, soit à un syndrome de sevrage, soit à une toxicité de la sérotonine : tachypnée, difficulté à s’alimenter, tremblements, hypertonie ou hypotonie, troubles du sommeil, hyperexcitabilité ou plus rarement pleurs persistants. Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont généralement de courte durée et non sévères.

    En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le milnacipran pendant la grossesse.


    Allaitement :

    En raison d’un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Bien qu’il n’ait pas été observé chez le volontaire sain d’altération des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables observés durant le traitement par le milnacipran sont surtout notés durant la première semaine, voire les deux premières semaines, du traitement et s’estompent par la suite, parallèlement à l’amélioration de l’épisode dépressif. Ils sont généralement bénins et ne conduisent que rarement à l’arrêt du traitement.
  • Les événements indésirables le plus communément rapportés en monothérapie ou lors d’associations avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traités par placebo sont : vertiges, hypersudation, anxiété, bouffées de chaleur et dysurie.
  • Les événements indésirables moins communément rapportés sont : nausées, vomissements, sécheresse buccale, constipation, tremblements, palpitations, agitation, céphalées, urticaire, éruptions cutanées (rash) parfois maculopapuleuses, érythémateuses, prurit.
  • Il convient de noter que chez les patients présentant des antécédents cardiovasculaires ou recevant simultanément un traitement à visée cardiaque, l’incidence des effets indésirables de nature cardiovasculaire peut être augmentée (par exemple hypertension, hypotension, hypotension orthostatique, tachycardie et palpitations).
  • Rarement peuvent être observés :
    • un syndrome sérotoninergique, en association avec d’autres produits (cf Interactions) ;
    • une rétention urinaire (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
    • des convulsions, en particulier chez les patients ayant des antécédents d’épilepsie (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
    • des douleurs testiculaires, des troubles de l’éjaculation.
    • une élévation modérée des transaminases, réversible à l’arrêt du traitement. Des cas d’hépatites cytolytiques ont également été rapportés avec le milnacipran depuis sa commercialisation.
    Exceptionnellement peuvent être observés :
    • une hyponatrémie (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) ;
    • des ecchymoses et autres saignements cutanéomuqueux (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par milnacipran ou peu après son arrêt (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Par ailleurs, certains effets indésirables sont liés à la nature même de la maladie dépressive :
    • levée de l’inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire ;
    • inversion de l’humeur avec apparition d’épisodes maniaques ;
    • réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques ;
    • manifestations paroxystiques d’angoisse (pour les antidépresseurs psychostimulants).

    SURDOSAGE

    Quelques cas de surdosage ont été observés sous milnacipran. Aux doses élevées, l’effet émétisant peut limiter considérablement le risque de surdosage.
  • A la dose de 200 mg ont été observées très fréquemment (> 10 %) : nausées, hypersudation et constipation.
  • Aux doses de 800 mg à 1 g et en monothérapie, les principaux symptômes observés sont : vomissements, troubles respiratoires (apnées) et tachycardie.
  • A dose massive (1,9 à 2,8 g), en association avec d’autres médicaments (notamment des benzodiazépines) s’y ajoutent les signes suivants : somnolence, hypercapnie et troubles de la conscience. Aucune cardiotoxicité n’a été constatée.
  • Traitement en cas de surdosage :
    Il n’existe pas d’antidote spécifique du milnacipran.
    Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration de charbon activé dès que possible après ingestion orale.
    La surveillance médicale devra être maintenue pendant au moins 24 heures.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur, autres antidépresseurs (code ATC : N06AX17).

    Le milnacipran est un inhibiteur double de la recapture de la sérotonine (5-HT) et de la noradrénaline (NA).

    Contrairement à la plupart des antidépresseurs tricycliques, le milnacipran n’a pas d’affinité pour les récepteurs alpha 1-adrénergiques ou histaminergiques H1.

    Des études expérimentales suggèrent l’absence d’affinité du milnacipran pour les récepteurs cholinergiques (muscariniques).

    Par ailleurs, le milnacipran n’a également pas d’affinité pour les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazépiniques et opioïdes.

    Chez l’homme :
    • à la dose thérapeutique, les concentrations plasmatiques observées sont constamment situées à un niveau correspondant à une inhibition de 50 à 90 % de la noradrénaline et de la sérotonine ;
    • les effets pharmacologiques observés sur les systèmes digestif et urogénital semblent liés à l’inhibition de la recapture de la noradrénaline susceptible d’exercer un antagonisme d’effet vis-à-vis de l’acétylcholine (effet anticholinergique indirect) ;
    • le milnacipran n’induit aucune modification cliniquement significative de la repolarisation ou de la conduction cardiaque ;
    • il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d’effet sédatif ;
    • les troubles du sommeil sont améliorés chez les patients déprimés traités par le milnacipran.
    • Les temps de latence de l’endormissement sont diminués ainsi que le nombre de réveils nocturnes, et les temps de latence d’apparition du sommeil paradoxal sont augmentés. La durée totale du sommeil est augmentée.

    L’efficacité du milnacipran a été comparée à celle des IRS et des tricycliques, et s’est avérée être inférieure à celle de la clomipramine.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Le milnacipran est bien absorbé après administration orale. La biodisponibilité est de l’ordre de 85 %. Elle n’est pas modifiée par l’alimentation.
    Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures (Tmax) après administration. Il est de l’ordre de 120 ng/ml après prise unique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement à la dose jusqu’à 200 mg par prise.
    Après prises répétées, l’état d’équilibre est atteint en 2 à 3 jours avec une augmentation des concentrations de l’ordre de 70 à 100 % par rapport à la prise unique (Cmax = 216 ng/ml).
    La variabilité interindividuelle est faible.
    Distribution :
    Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible (13 %) et non saturable. Le volume de distribution du milnacipran est d’environ 5 l/kg avec une clairance totale de l’ordre de 40 l/h. Les clairances rénales et non rénales sont équivalentes.
    Biotransformation :
    Le métabolisme du milnacipran se limite essentiellement à une glucuroconjugaison. De très petites quantités de métabolites actifs, sans effet clinique, ont été retrouvées.
    Élimination :
    La demi-vie d’élimination plasmatique est d’environ 8 heures. L’élimination se fait essentiellement par voie urinaire (90 % de la dose administrée) avec une sécrétion tubulaire du produit inchangé. Après prises répétées, le milnacipran est totalement éliminé deux à trois jours après l’arrêt du traitement.
    Populations à risque :
    • Insuffisant hépatique : l’insuffisance hépatique n’entraîne pas de modification significative des paramètres pharmacocinétiques du milnacipran.
    • Insuffisant rénal : en cas d’insuffisance rénale, l’élimination du milnacipran est ralentie, proportionnellement au degré d’altération de la fonction rénale (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Patient âgé de plus de 65 ans : les paramètres pharmacocinétiques du milnacipran ne sont pas modifiés significativement chez le sujet âgé. Il convient cependant de tenir compte de l’altération physiologique de la fonction rénale (cf Posologie/Mode d’administration).

    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    En administration répétée, le foie est apparu comme étant l’organe cible chez toutes les espèces animales étudiées. Les premiers effets observés apparaissent à des doses élevées, environ 10 fois la dose thérapeutique humaine et sont réversibles.

    Le milnacipran n’est ni mutagène, ni carcinogène. Les données expérimentales n’ont révélé aucun effet tératogène ou foetotoxique du milnacipran.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400934198571 (1996 rév 22.08.2008) 50 mg.
    3400934197741 (1996 rév 21.08.2008) 25 mg.
      
    Prix :28.08 euros (56 gélules à 50 mg).
    15.85 euros (56 gélules à 25 mg).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.


    PIERRE FABRE MÉDICAMENT Laboratoires PIERRE FABRE
    45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
    Info médic : Tél : 08 00 32 12 73
    Pharmacovigilance :
    Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)

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