FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p capsule | |
Dextrométhorphane (DCI) bromhydrate | 30 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Sujet âgé ou insuffisant hépatique :
- La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
CONTRE-INDICATIONS |
- Insuffisance respiratoire.
- Toux de l’asthmatique.
- Allergie à l’un des constituants.
- Antidépresseurs de type IMAO (cf Interactions).
- Allaitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire sont à respecter.
- Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
- Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s’assurer que les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont été recherchées.
- Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool (cf Interactions) pendant le traitement est déconseillée.
INTERACTIONS |
- IMAO non sélectifs (iproniazide) : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
- IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques et traitements de substitution) ; benzodiazépines ; barbituriques ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; neuroleptiques ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antidépresseurs sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; baclofène ; thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- De plus, pour les dérivés morphiniques (analgésiques et traitements de substitution), barbituriques, benzodiazépines : risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
- Autres dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs) : dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques, en particulier chez le sujet âgé.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses suprathérapeutiques.
En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Vertiges, somnolence.
- Nausées, vomissements, constipation.
- Réactions allergiques : à type d’éruption prurigineuse, urticaire, oedème de Quincke, exceptionnellement, bronchospasme.
- Liés à la présence de glycérol : possibilité de céphalée, de gastralgie et de diarrhée.
SURDOSAGE |
- Signes :
- Nausées, vomissements, vertiges, nervosité, agitation, confusion, somnolence.
- En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire, convulsions.
- Traitement symptomatique :
-
- En cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire.
- En cas de convulsions : benzodiazépines.
- En cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire.
PHARMACODYNAMIE |
Antitussif opiacé (R : système respiratoire).
Dextrométhorphane : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n’entraîne ni dépression des centres respiratoires, ni accoutumance, ni toxicomanie.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie et excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933116927 (1988 rév 19.04.2001). |
Prix : | 2.32 euros (12 capsules). |
Remb Séc soc à 35 %. Collect. |
Laboratoires SMB SA
26-28, rue de la Pastorale. B-1080 Bruxelles
Tél : + 32 24 11 48 28. Fax : + 32 24 12 09 91
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