Solution injectable à 0,25 mg/1 ml, 0,50 mg/1 ml et 1 mg/1 ml : Ampoules de 1 ml, boîtes de 10. Modèles hospitaliers : Boîtes de 100 ampoules.
| p ampoule |
Atropine sulfate
| 0,25 mg | 0,50 mg | 1 mg |
Excipients (communs) :
chlorure de sodium, acide chlorhydrique (qsp pH 3,3 à 5), eau ppi.
- Préanesthésie : protection des manifestations vagales (bradycardie à l’induction).
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- Bloc auriculoventriculaire ou atrioventriculaire.
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- Dans l’infarctus : prévention et traitement des blocs auriculoventriculaires et des bradycardies sinusales.
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- Traitement symptomatique des manifestations douloureuses aiguës liées aux troubles fonctionnels du tube digestif et des voies biliaires.
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- Traitement symptomatique des manifestations spasmodiques et douloureuses des voies urinaires.
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- Solution injectable à 1 mg/ml : antidote spécifique dans les intoxications aiguës par les anticholinestérasiques (insecticides organo-phosphorés et carbamates) ou par les médicaments parasympathomimétiques ou cholinomimétiques.
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POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Voie sous-cutanée, intraveineuse lente ou intramusculaire selon l’indication. La spécialité doit être administrée sous contrôle médical.
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Antispasmodique (voie SC) :
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- Chez l’adulte : 0,25 à 1 mg toutes les 6 heures, posologie maximale : 2 mg/24 h.
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- Chez l’enfant :
- au-dessus de 6 ans : 0,50 mg en dose unique,
- entre 2 et 6 ans : 0,25 mg en dose unique.
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Médication préanesthésique (voie SC) :
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- Chez l’adulte : 1 mg.
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- Chez l’enfant (30 mois à 15 ans) : 0,1 mg à 0,5 mg.
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- Chez le nourrisson (1 à 30 mois) : 0,1 mg à 0,3 mg.
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En cardiologie (voie IV lente) :
- Chez l’adulte : 0,5 à 1 mg.
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Intoxication par les anticholinestérasiques (voie IM) :
- 1 mg, répété toutes les 5 à 10 minutes pour obtenir la dilatation des pupilles, l’arrêt de la sécrétion salivaire et de la transpiration.
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Absolues :
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- Hypersensibilité à l’un des constituants.
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- Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
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- Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.
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- Femme qui allaite : cf Grossesse/Allaitement.
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Relatives :
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- Femme enceinte (au cours du dernier trimestre) : cf Grossesse/Allaitement.
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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Utiliser avec prudence en cas de :
- Hypertrophie prostatique.
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- Insuffisance rénale et/ou hépatique.
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- Insuffisance coronarienne, troubles du rythme, hyperthyroïdie.
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- Bronchite chronique (en raison de l’accroissement de la viscosité des sécrétions bronchiques).
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- Iléus paralytique, atonie intestinale chez les sujets âgés, mégacôlon toxique.
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Ne pas mélanger avec d’autres médicaments au moment de l’emploi.
Interactions médicamenteuses :
A prendre en compte :
- Autres substances atropiniques : antidépresseurs imipraminiques, antihistaminiques H1 sédatifs, antiparkinsoniens anticholinergiques, disopyramide (antiarythmique de la classe I a), méquitazine, neuroleptiques phénothiaziniques : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
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Grossesse :
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’atropine dans une seule espèce et à doses très élevées.
En clinique, l’utilisation de l’atropine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’atropine pendant la grossesse.
Allaitement :
Le passage de l’atropine dans le lait maternel peut entraîner un surdosage chez le nourrisson, avec notamment des signes de toxicité neurologique. De surcroît, l’atropine diminue la sécrétion lactée.
En conséquence, si la prise de ce médicament apparaît réellement indispensable, l’allaitement est contre-indiqué.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Prévenir les conducteurs de véhicule et les utilisateurs de machine du risque lié aux troubles de l’accommodation.
- Sécheresse buccale.
- Épaississement des sécrétions bronchiques.
- Diminution de la sécrétion lacrymale.
- Troubles de l’accommodation.
- Tachycardie, palpitations.
- Constipation.
- Rétention d’urine.
- Excitabilité.
- Irritabilité, confusion mentale chez les personnes âgées.
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Un ajustement de la posologie peut permettre de diminuer ou de faire disparaître ces effets.
Signes cliniques : sécheresse de la bouche, mydriase, paralysie de l’accommodation, tarissement des sécrétions et surtout tachycardie, agitation, confusion et hallucinations allant jusqu’au délire, dépression respiratoire.
Traitement symptomatique avec surveillance cardiaque et respiratoire, en milieu hospitalier.
Antispasmodique anticholinergique, prémédication en anesthésie, antiarythmique (A : appareil digestif et métabolisme ; C : système cardiovasculaire).
Solution injectable à 1 mg/ml : antidote (V : divers).
La demi-vie est de 2 h à 2 h 30.
Le métabolisme se fait par hydrolyse et glucuroconjugaison.
L’élimination est urinaire, 1/3 sous forme inchangée, 2/3 sous forme glucuroconjuguée.
L’atropine passe la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel.
Ne pas mélanger avec d’autres médicaments au moment de l’emploi.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
AMM | 3400936531741 (1991 rév 19.01.2005) 10 amp 0,25 mg. |
| 3400936531802 (1991 rév 19.01.2005) 100 amp 0,25 mg. |
| 3400936531970 (1991 rév 19.01.2005) 10 amp 0,50 mg. |
| 3400936532052 (1991 rév 19.01.2005) 100 amp 0,50 mg. |
| 3400936532113 (1991 rév 19.01.2005) 10 amp 1 mg. |
| 3400936532281 (1991 rév 19.01.2005) 100 amp 1 mg. |
Non remb Séc soc. |
Modèles hospitaliers : Collect. |
Laboratoires CHAIX et DU MARAIS
7, rue Labie. 75017 Paris
Tél : 01 55 37 83 83. Fax : 01 55 37 83 84
Site web :
http://www.lavoisier.com
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