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DANTRIUM® gélule


dantrolène

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 25 mg (orange et beige) :  Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées.
  • Gélule à 100 mg (orange) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.Modèle hospitalier (100 mg) : Boîte de 50.


  • COMPOSITION

     p gélule
    Dantrolène (DCI) sel de sodium 
    25 mg
    ou100 mg
    Excipients (communs) : lactose monohydraté, amidon de blé, talc, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : gélatine, érythrosine (E 127), oxyde de fer, dioxyde de titane (E 171). Calibrage : n° 2 (gél 25 mg) et n° 1 (gél 100 mg).

  • INDICATIONS

    • Traitement des formes évoluées de spasticités d’origine pyramidale associées aux hémiplégies, aux paraplégies et à la sclérose en plaques.
    • Le dantrolène est particulièrement utile aux patients dont la motricité résiduelle est bonne et chez lesquels la spasticité est un obstacle important à la réadaptation fonctionnelle.
    • Prévention de l’hyperthermie maligne peranesthésique.
    • L’administration de dantrolène ne dispense pas de l’application des autres mesures générales préventives de l’hyperthermie maligne.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Formes évoluées de spasticités :
    La posologie quotidienne optimale est individuelle, en fonction de l’efficacité et de la tolérance, de façon à n’éliminer que les manifestations gênantes de spasticité.
    Administrer le traitement au cours des repas en 2 à 3 prises par jour.
    Commencer le traitement à raison de 25 mg par jour et augmenter progressivement par fractions de 25 mg, sans dépasser 400 mg par jour.
    Chaque nouvelle posologie doit être maintenue plusieurs jours afin d’évaluer les résultats cliniques avant d’augmenter à nouveau la dose.
    La durée du traitement est limitée à 6 semaines. Si aucune amélioration ne s’est manifestée à cette date, il semble inutile de poursuivre le traitement au-delà.
    Coût du traitement journalier : 0,13 à 1,78 euro(s).
    Prévention de l’hyperthermie maligne peranesthésique :
    Il peut être nécessaire d’utiliser des doses de 1 à 2 mg/kg, 4 heures et 8 à 12 heures avant l’intervention, voire toutes les 6 à 8 heures durant 3 jours.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Insuffisances hépatocellulaires graves.
    • Hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé (gluten).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Le traitement avec le dantrolène comporte un risque d’hépatotoxicité qui semble lié à la dose. Il peut se traduire par une simple élévation des transaminases, isolée ou éventuellement associée à une augmentation modérée de la bilirubine, mais aussi par une hépatite cytolytique. Plusieurs cas mortels ont été signalés.

    Au cours du traitement, la période de survenue d’une telle complication se situe en règle générale entre la fin du 2e mois et le début de la 1re année.

    Une dose journalière de 300 mg et plus est associée à une incidence plus élevée de l’hépatotoxicité et à la majorité des décès.

    La fréquence de l’hépatite ictérique citée dans la littérature est de 0,3 à 0,5 %. Cette fréquence doit néanmoins être pondérée car elle prend en compte des cas observés avec des posologies supérieures à 800 mg par jour.

    Surveillance hépatique :
    Il est important de reconnaître rapidement la possibilité d’une atteinte hépatique liée au traitement. En conséquence, le dantrolène ne doit pas être prescrit de façon prolongée sans surveillance hépatique régulière, clinique et biologique (en particulier transaminases et bilirubine) :
    • Vérifier le taux des transaminases sériques (TGP) avant traitement et avant la fin du premier mois, puis tous les deux mois pendant la 1re année. En cas d’élévation nette (2 fois la limite supérieure de normalité), faire une nouvelle mesure quelques jours plus tard ; interrompre le traitement si l’élévation se poursuit.
    • Surveiller l’apparition de symptômes évoquant une hépatite en phase péri-ictérique (asthénie, anorexie, prurit, céphalées, nausées, vomissements). Un tel tableau impose l’arrêt du traitement.
    • Devant un diagnostic clinique et/ou biologique de troubles hépatiques, interrompre l’administration de dantrolène. Dès lors, seule l’enquête étiologique (diagnostic différentiel, évolution) permettra de déterminer si le dantrolène peut être en cause (une normalisation rapide après arrêt du médicament est évocatrice de sa responsabilité).
    En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    Précautions d’emploi :

    Renforcer la surveillance clinique et biologique chez les malades atteints d’une insuffisance respiratoire grave ou d’une insuffisance myocardique grave.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Nécessitant des précautions d’emploi : Ne pas prescrire le dantrolène avec un autre médicament reconnu hépatotoxique.

  • FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    En l’absence d’étude clinique adéquate et méthodologique satisfaisante, la sécurité d’emploi du dantrolène chez la femme enceinte n’a pu être à ce jour formellement établie.

    En conséquence, la poursuite du traitement nécessite une estimation casuelle du rapport bénéfice/risque assortie d’une surveillance accrue de la gestation.


    Allaitement :

    En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque de vertiges et de somnolence, particulièrement en cas d’association à d’autres médicaments pouvant majorer la somnolence.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    • Au début du traitement, il n’est pas rare d’observer des symptômes d’origine centrale (somnolence, vertiges, asthénie, troubles confusionnels), le plus souvent régressifs, c’est pourquoi il est recommandé d’augmenter progressivement les doses à la recherche de la posologie optimale.
    • Hépatotoxicité (cf Mises en garde et Précautions d’emploi) : rarement pour des doses <= 200 mg/jour.
    • Troubles digestifs : gastralgie, nausées, vomissements, diarrhées.
    • Appareil urinaire : possibilité d’incontinence par relâchement sphinctérien. Une coloration orangée des urines, due à la présence de dantrolène, apparaît parfois au cours du traitement.
    • Éruption cutanée, rarement d’aspect acnéiforme.
    • Anaphylaxie.
    • De façon tout à fait isolée :
      • troubles hématologiques : leucopénie, anémie aplasique, lymphome lymphoïde ;
      • insuffisance cardiaque.

    SURDOSAGE

    Une posologie excessive peut entraîner une hypotonie gênante, des troubles visuels (diplopie) qui régressent après ajustement des doses.
  • En cas d’intoxication, assurer si possible une évacuation gastrique et prévoir des mesures générales d’assistance cardiaque et respiratoire. Administrer des solutions de dilution en perfusion veineuse de façon à éviter un risque de cristallurie.

  • PHARMACODYNAMIE

    Myorelaxants à action directe (code ATC : M03CA01).

    Le dantrolène est un myorelaxant qui agit directement sur la contraction des fibres musculaires striées. Il ne modifie pas la conduction nerveuse (pas d’effet anesthésique local) ni la transmission neuromusculaire (pas d’effet curarisant). La réponse musculaire contractile n’est jamais annulée. A dose thérapeutique efficace, on n’observe pas d’effet sur la musculature lisse ni sur le myocarde.

    Le mécanisme d’action probable est un découplage excitation-contraction par inhibition des mouvements intracellulaires de calcium.

    La spasticité d’origine médullaire ou cérébrale est améliorée par le dantrolène, notamment par une réduction de l’hyperréflexie et du clonus, et une facilitation de la mobilité passive.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le dantrolène est absorbé dans l’intestin, sa biodisponibilité est en moyenne de 80 %, sa demi-vie plasmatique de 8 à 10 h, pic plasmatique à la 4e heure. Lié de façon facilement réversible aux protéines plasmatiques, il diffuse dans la plupart des compartiments tissulaires.

    L’excrétion se fait à la fois par voie urinaire et intestinale sous forme de nombreux métabolites.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    A conserver dans les plaquettes thermoformées, dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière et de l’humidité.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932156009 (1978 rév 12.09.2006) 25 mg.
    3400932156177 (1978 rév 12.09.2006) 100 mg × 30.
    3400932156238 (1978 rév 12.09.2006) 100 mg × 50.
      
    Prix :6.74 euros (50 gélules à 25 mg).
    13.32 euros (30 gélules à 100 mg).

    Remb Séc soc à 30 % dans l’indication « Traitement des formes évoluées de spasticités d’origine pyramidale associées aux hémiplégies, aux paraplégies et à la sclérose en plaques ». Collect.

    Modèle hospitalier (100 mg) : Collect.

    Titulaire de l’AMM : Merck Santé s.a.s.


    MERCK SERONO
    37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
    Tél : 04 72 78 25 25
    Info médic/Pharmacovigilance :
    Tél Vert : 08 00 88 80 24 E-mail : infoqualit@merck.fr
    Site web :  http://www.merckserono.fr

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