logo news copy.webp
Search
Close this search box.

FUCIDINE® injectable

acide fusidique

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre et solution pour usage parentéral à diluer (perfusion) :  Flacon de poudre + flacon de 10 ml de solvant + set de transfert, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

    Poudre :p flacon
    Acide fusidique (DCI) sel de sodium* 
    500 mg
    Solution :p flacon
    Édétate de sodium 
    5 mg
    Hydrogénophosphate de sodium dihydraté 
    196 mg
    Acide citrique 
    10 mg
    Eau pour préparations injectables qsp 10 ml.

    Teneur en sodium : 7,26 mg (0,32 mEq) par ml de solution reconstituée.


    INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques du fusidate de sodium. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
    Elles sont limitées aux infections staphylococciques quel qu’en soit le type, en dehors des infections urinaires et cérébroméningées.
    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    • Adulte :
      La posologie utilisée au cours de l’expérience clinique est de 1500 mg/jour répartie en 3 perfusions de 500 mg.
      Les concentrations sériques d’acide fusidique obtenues et la concentration minimale inhibitrice habituellement basse de cet antibiotique vis-à-vis des staphylocoques pourraient permettre l’administration d’acide fusidique à une posologie moindre de 2 perfusions de 500 mg.
    • Nouveau-né, nourrisson et enfant : 20 à 40 mg/kg/jour répartis en 2 ou 3 perfusions.
    • Insuffisant rénal : Il n’est pas nécessaire de diminuer la posologie, même chez le patient hémodialysé.

    Mode d’administration :
    • Dissoudre le contenu du flacon de poudre de 500 mg avec le contenu du flacon de solvant (10 ml).
    • Cette solution ne doit jamais être administrée par voie IV directe mais doit être préalablement diluée dans un volume de 250 à 500 ml de solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % ou 0,45 %, ou de glucose à 5 % ou 2,5 %.
    Afin de limiter les risques d’intolérance veineuse :
    • Diluer la solution reconstituée de préférence dans de la solution physiologique, dans un volume minimal de 250 ml.
    • Administrer le produit soit dans une veine périphérique de gros calibre, soit dans une veine centrale.
    • Perfuser lentement les 500 mg d’acide fusidique ainsi dilués, pendant une durée qui ne doit pas être inférieure à 2 heures.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Infection urinaire staphylococcique (sauf si elle résulte d’une atteinte rénale) : l’acide fusidique diffuse dans le parenchyme rénal mais ne s’élimine pas par l’urine.
    • Insuffisance hépatique.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    La prise concomitante d’acide fusidique avec les inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase (atorvastatine, fluvastatine, pravastatine, rosuvastatine, simvastatine) est déconseillée (cf Interactions).

    Précautions d’emploi :
    En raison du métabolisme de l’acide fusidique :
    • il sera prudent de pratiquer des bilans hépatiques périodiques chez les sujets dont cette fonction est perturbée et, en particulier, en cas de traitements de longue durée, à forte posologie ;
    • il conviendra de surveiller la fonction hépatique chez les prématurés et les nouveau-nés (période d’immaturité des fonctions métaboliques).

    Il n’est pas nécessaire de diminuer la posologie chez les insuffisants rénaux.

    Tenir compte de la teneur en sodium (cf Composition).

    Un effet de compétition au niveau de la liaison à l’albumine sérique a été démontré in vitro entre l’acide fusidique et la bilirubine. L’attention doit donc être attirée sur le risque potentiel d’ictère nucléaire chez le nourrisson, plus particulièrement en cas de prématurité, acidose, critère préexistant et toute pathologie néonatale grave.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
    • Inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase (atorvastatine, fluvastatine, pravastatine, rosuvastatine, simvastatine) : risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Ciclosporine : risque d’augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie. Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant le traitement et après son arrêt.
    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    En raison du bénéfice thérapeutique attendu, l’utilisation de l’acide fusidique peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin, malgré des données cliniques et animales insuffisantes.


    Allaitement :

    Ce produit passe en petite quantité dans le lait maternel.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Survenue d’une intolérance veineuse au lieu d’injection fréquente en cas de perfusion trop rapide, de dilution insuffisante, de perfusion dans une veine de petit calibre (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Anomalies du bilan hépatique : du fait du mode d’élimination de l’acide fusidique, survenue possible d’hyperbilirubinémie avec ou sans ictère, avec ou sans modification des enzymes hépatiques (phosphatases alcalines en particulier).
      Cette augmentation de la bilirubine doit faire interrompre le traitement. Le retour des constantes biologiques vers la normale est habituel et en général rapide (environ une semaine).
    • Les autres effets latéraux indésirables sont rares ou exceptionnels : réactions allergiques avec éruption cutanée, manifestations hématologiques (hémolyse, neutropénie), intolérance digestive.
    • Atteintes hématologiques :
      Des cas d’agranulocytose, et plus rarement d’anémie et de thrombopénie, parfois sévères ont été rapportés. Ces atteintes peuvent être isolées ou associées.
    • D’exceptionnelles anémies sidéroblastiques réversibles à l’arrêt de l’acide fusidique ont été observées. Ces atteintes hématologiques ont été observées plus particulièrement en cas de traitement de plus de 15 jours.

    PHARMACODYNAMIE

    Le fusidate de sodium est un antibiotique de structure stéroïdienne, de la famille des fusidanines.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 2 mg/l et R > 16 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
    Espèces sensibles :
    • Aérobies à Gram + : Staphylococcus aureus, Staphylococcus non aureus (5-20 %).
    • Anaérobies : Clostridium difficile, Clostridium perfringens, peptostreptococcus, Propionibacterium acnes.
    Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
    • Aérobies à Gram + : streptococcus.
    Espèces résistantes :
    • Aérobies à Gram – : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas.
    Résistance :
    Les résistances que l’on peut voir survenir chez des germes habituellement sensibles à l’acide fusidique sont des résistances de type chromosomique à un seul échelon. La fréquence de mutation vers ces résistances, observées in vitro, est de l’ordre de 10-7 à 10-8. A ce jour, il n’a pas été observé de résistance croisée avec d’autres antibiotiques. Le pourcentage de résistance demeure bas pour les staphylocoques méti-S, mais dépasse les 10 % pour les staphylocoques méti-R.
    L’acide fusidique étant susceptible d’entraîner rapidement la sélection de mutants résistants, il est nécessaire de l’utiliser en association dans les infections systémiques sévères.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Distribution :
    • Après perfusion IV unique de 500 mg de Fucidine en 2 heures, la concentration maximale sérique est de l’ordre de 39 µg/ml. La demi-vie sérique est de 11,4 ± 1,1 heure. Le volume de distribution est en moyenne de 24 litres et la clairance totale de 25 ml/min.
    • Après perfusion IV répétée de 500 mg de Fucidine toutes les 8 heures, les concentrations atteintes sont à l’équilibre dès la 7e perfusion, comprises entre 50 et 70 µg/ml et en résiduelle (8e heure) 80 à 120 µg/ml en fin de perfusion, avec d’importantes variations interindividuelles.
    • Un métabolite faiblement actif sur le plan bactériologique, le 3 kétofusidate est retrouvé dans le sang à des taux représentant 10 à 15 % du taux d’acide fusidique.
    • Diffusion humorale et tissulaire : la moitié de l’acide fusidique se retrouve dans le compartiment périphérique, ce qui signifie qu’environ 50 % de l’acide fusidique se répartit dans les tissus. L’acide fusidique diffuse dans la plupart des tissus, même les tissus mal vascularisés avec des concentrations de l’ordre de 10 à 33 % des taux sériques.
      On le retrouve au niveau de la peau (graisse sous-cutanée, croûtes de brûlures), de l’os aseptique ou infecté (à titre de référence, dans l’os infecté, la concentration atteint en moyenne 7,5 µg/g au 8e jour de traitement à la posologie quotidienne de 1,5 g/jour), au niveau du tissu conjonctif infecté, de la synoviale, des sécrétions hépatobiliaires, des sécrétions bronchiques, du mucus, de l’oeil (humeur aqueuse et humeur vitrée), du pus, quelle que soit l’importance de la collection purulente et/ou sa localisation. Fucidine diffuse peu dans le LCR.
    • La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 90 %.
    Biotransformation :
    Dans la bile, 95 % sont excrétés sous forme inactive (métabolisée) : on a détecté 7 métabolites dont 3, représentant environ 30 % de ceux-ci, ont encore une activité antibactérienne, mais plus faible que celle de l’acide fusidique.
    Excrétion :
    • L’acide fusidique est principalement éliminé par la bile et subit un cycle entérohépatique.
    • Par contre, l’élimination urinaire est pratiquement nulle. Elle représente moins de 1 %.

    INCOMPATIBILITÉS

    Les mélanges avec d’autres médicaments dans le même flacon de perfusion sont contre-indiqués.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à température ambiante.

    Après reconstitution et dilution :
    la solution peut être conservée 48 heures à température inférieure à 25 °C.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    Réservé à l’usage hospitalier.
    AMM3400955666110 (1989 rév 16.04.2007).

    Collect.


    LEO Pharma
    2, rue René-Caudron. 78960 Voisins-le-Bretonneux
    Tél : 01 30 14 40 00

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires