FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p poche | |
Métronidazole (DCI) | 500 mg |
Teneur en sodium : 0,34 g/poche.
INDICATIONS |
- amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique ;
- traitement curatif des infections médicochirurgicales à germes anaérobies sensibles ;
- prophylaxie des infections postopératoires à germes anaérobies sensibles lors d’intervention chirurgicale digestive ou proctologique, en association à un antibiotique actif sur les germes aérobies.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Amibiase :
-
- Adultes : 1,50 g par jour (500 mg 3 fois par jour en perfusions intraveineuses).
- Enfants : 30 à 40 mg/kg/jour en perfusions intraveineuses.
- Adultes : 1,50 g par jour (500 mg 3 fois par jour en perfusions intraveineuses).
- Dans l’amibiase hépatique, au stade abcédaire, l’évacuation de l’abcès doit être effectuée conjointement au traitement par le métronidazole.
- Traitement des infections à germes anaérobies :
-
- Adultes : 1 à 1,5 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
- Enfants : 20 à 30 mg/kg/jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
- Adultes : 1 à 1,5 g par jour en 2 ou 3 perfusions intraveineuses.
- Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.
- Prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie :
- L’antibioprophylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée à la période peropératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de 48 heures.
- Adultes : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intraveineuse d’une dose unique de 1 g.
- Enfants : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intraveineuse d’une dose unique de 20 à 40 mg/kg.
- Adultes : 30 minutes avant le début de l’intervention, injection intraveineuse d’une dose unique de 1 g.
Mode d’administration :
Administration en perfusion veineuse lente, à raison d’une poche de 100 ml (500 mg) passée en 30 à 60 minutes.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Hypersensibilité aux imidazolés.
- Hypersensibilité aux imidazolés.
- Relatives :
-
- Disulfirame ou alcool : cf Interactions.
- Disulfirame ou alcool : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Éviter les boissons alcoolisées (effet antabuse) : cf Interactions.
- Interrompre le traitement en cas d’ataxie, de vertiges ou de confusion mentale.
- Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales et périphériques sévères, chroniques ou évolutives.
- Aucune suspicion de cancérogénicité n’existe chez l’homme bien que ce produit se soit révélé carcinogène chez une certaine espèce de souris, mais non chez le rat et le hamster.
- En cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.
- En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l’infection.
- En cas de traitement prolongé, surveiller l’apparition de signes évocateurs d’effet indésirable à type de neuropathie centrale ou périphérique (paresthésies, ataxie, vertiges, crises convulsives).
- Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 340 mg de sodium par poche. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
INTERACTIONS |
- Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
- Disulfirame : bouffées délirantes, état confusionnel.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet de l’anticoagulant oral et du risque hémorragique par diminution de son métabolisme hépatique. Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l’INR. Adaptation de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le métronidazole et 8 jours après son arrêt.
A prendre en compte :
- Fluoro-uracile : augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier du métronidazole. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque.
En conséquence, le métronidazole peut être prescrit pendant la grossesse, si besoin.
Allaitement :
Le métronidazole passant dans le lait maternel, éviter l’administration de ce médicament pendant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Système gastro-intestinal :
-
- Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée).
- Glossite avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatite, goût métallique, anorexie.
- Exceptionnellement, cas de pancréatite réversible à l’arrêt du traitement.
- Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée).
- Peau et annexes :
-
- Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile.
- Urticaire, oedème de Quincke, exceptionnellement choc anaphylactique.
- Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile.
- Système nerveux central et périphérique :
-
- Céphalées.
- Neuropathies sensitives périphériques.
- Convulsions, vertiges, ataxie.
- Céphalées.
Lignée sanguine : Très rares cas de neutropénie, d’agranulocytose et de thrombopénie.
Manifestations hépatiques : Très rares cas d’anomalies réversibles des tests hépatiques et d’hépatite cholestatique.
Divers : Apparition d’une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Antibiotiques antibactériens antiparasitaires de la famille des nitro-5-imidazolés (J : anti-infectieux ; code ATC : J01XD01-P01AB01).
- Spectre d’activité antimicrobienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 4 mg/l et R > 4 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram – : Helicobacter pylori (30 %).
- Anaérobies : Bacteroides fragilis, bifidobacterium (60 – 70 %), bilophila, clostridium, Clostridium difficile, Clostridium perfringens, eubacterium (20 – 30 %), fusobacterium, peptostreptococcus, prevotella, porphyromonas, veillonella.
- Aérobies à Gram – : Helicobacter pylori (30 %).
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : actinomyces.
- Anaérobies : mobiluncus, Propionibacterium acnes.
- Aérobies à Gram + : actinomyces.
- Activité antiparasitaire :
- Entamoeba histolytica, Giardia intestinalis, Trichomonas vaginalis.
- Entamoeba histolytica, Giardia intestinalis, Trichomonas vaginalis.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Distribution :
- L’injection de 500 mg de métronidazole par voie veineuse donne lieu, après perfusion unique, à un pic moyen de 18 µg/ml à la fin de la perfusion de 20 minutes.
- L’apport répété toutes les 8 heures donne lieu à un pic moyen identique.
- L’apport toutes les 12 heures donne lieu à un pic moyen de 13 µg/ml.
- La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
- La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à 10 %.
- La diffusion est rapide et importante dans les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
- Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
- Biotransformation :
- Le métronidazole donne deux métabolites non conjugués ayant une activité antibactérienne (10 à 30 %).
- Élimination :
- Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire (40 à 70 % dont 20 % environ sous forme inchangée), entraînant une coloration des urines en brun ou rougeâtre.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400955678007 (1985 rév 06.03.2003). |
Réservé à l’usage hospitalier. Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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