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NEULEPTIL®


propériciazine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gélule à 10 mg (crème) :  Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées.
  • Comprimé pelliculé sécable à 25 mg (jaune) :  Boîte de 50, sous plaquettes thermoformées.
  • Solution buvable à 1 % :  Flacon compte-gouttes de 30 ml (1200 gouttes).
  • Solution buvable à 4 % :  Flacon compte-gouttes de 30 ml (1200 gouttes).Modèle hospitalier : Flacon de 125 ml, avec seringue doseuse (5000 gouttes).


  • COMPOSITION

    Gélule :p gélule
    Propériciazine (DCI) 
    10 mg
    Excipients : hydrogénophosphate de calcium, stéarate de magnésium. Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane. Calibrage : n° 4.
  • Comprimé :p cp
    Propériciazine (DCI) 
    25 mg
    Excipients : amidon de blé, hydrogénophosphate de calcium, stéarate de magnésium. Pelliculage : hypromellose.
  • Solution buvable à 1 % :p goutte
    Propériciazine (DCI) 
    0,25 mg
    Excipients : acides tartrique et ascorbique, saccharose, glycérol, alcool, huile essentielle de menthe poivrée, caramel ammoniacal (E 150), eau purifiée.
  • 1 ml de solution correspond à 40 gouttes, soit 10 mg de propériciazine.

    Teneur en éthanol : 12 % en v/v, soit 97,3 mg d’éthanol pour 40 gouttes, soit 1 ml de solution, ce qui équivaut à 2,4 ml de bière ou 1 ml de vin pour cette dose.

    Teneur en saccharose : 290 mg pour 40 gouttes soit 1 ml de solution.

    Solution buvable à 4 % :p goutte
    Propériciazine (DCI) 
    1 mg
    Excipients : acides tartrique et ascorbique, saccharose, glycérol, alcool, huile essentielle de menthe poivrée, caramel (E 150), eau purifiée.
  • 1 ml de solution correspond à 40 gouttes, soit 40 mg de propériciazine.

    Teneur en éthanol : 12 % en v/v, soit 96,9 mg d’éthanol pour 40 gouttes, soit 1 ml de solution, ce qui équivaut à 2,4 ml de bière ou 1 ml de vin pour cette dose.


    INDICATIONS

    Toutes formes :
    Adulte :
    • États psychotiques aigus.
    • États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
    Solutions buvables :
    Enfant de plus de 3 ans : troubles graves du comportement de l’enfant avec agitation et agressivité.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Le comprimé et la gélule sont réservés à l’adulte.
  • La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.
  • La dose quotidienne sera répartie en 2 ou 3 prises.
  • Adulte :
    La posologie est de 30 à 100 mg/jour (soit 120 à 400 gouttes par jour pour la solution buvable à 1 %).
    Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 200 mg/jour maximum.
    Coût du traitement journalier : 0,18 à 2,48 euro(s).
    Enfant de plus de 3 ans (solutions buvables) :
    0,1 à 0,5 mg/kg/jour.
    Coût du traitement journalier : 0,60 à 1,24 euro(s) (pour 100 mg/jour).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la propériciazine ou à l’un des autres constituants.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédents d’agranulocytose.
    • Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.
    • Comprimé : chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    • Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de ce traitement sera interrompue.
    • Syndrome malin des neuroleptiques : en cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    • Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
    • Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    • Allongement de l’intervalle QT : les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    • Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      • bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
      • hypokaliémie ;
      • allongement congénital de l’intervalle QT ;
      • traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT : cf Contre-indications et Interactions.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    • Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.
    • Patients âgés déments :
      Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.
    • Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
    • A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
    • Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemple pneumonie).
    • Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
    • La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l’augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n’est pas claire.
    • Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Neuleptil et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (cf Effets indésirables).
    • En dehors de situation exceptionnelle, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    • La survenue d’un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence.
    • La prise de ce médicament est déconseillée en association avec la lévodopa et les antiparkinsoniens dopaminergiques (cf Interactions).
    • L’absorption d’alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
    Solutions buvables à 1 % et à 4 % :
    • Chez l’enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l’état clinique de l’enfant.
    • L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans est réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
    • Ces médicaments contiennent du saccharose. Leur utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
    • L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
    Solution buvable à 1 % :
    Tenir compte de la présence de saccharose dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
    Précautions d’emploi :
    • La surveillance du traitement par propériciazine doit être renforcée :
      • Chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
      • Chez le sujet âgé présentant : une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ; une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ; une éventuelle hypertrophie prostatique.
      • Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
      • En cas d’insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d’accumulation.
    • Comprimé à 25 mg : Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L’amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l’état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d’une maladie coeliaque.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
    L’utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru (risque accru de convulsions). Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
    Médicaments atropiniques :
    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc.
    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que !a clozapine.
    Médicaments sédatifs :
    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Contre-indiquées (cf Contre-indications) :
    • Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    Déconseillées (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
    • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
    • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    Précautions d’emploi (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
    • Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon : diminution de l’absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, les antiacides ou le charbon à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension notamment orthostatique.
    • Autres médicaments atropiniques : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…
    • Autres médicaments sédatifs : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène : risque accru de convulsions.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    L’analyse des grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier de la propériciazine.

    Chez le nouveau-né, les phénothiazines peuvent parfois être responsables, si elles sont poursuivies en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :
    • de signes liés à ses propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l’émission du méconium ;
    • de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations ;
    • de sédation.

    En conséquence, l’utilisation de la propériciazine est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.

    Solution buvable : ce médicament contenant de l’alcool est déconseillé chez les femmes enceintes. Il est recommandé d’utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d’alcool.


    Allaitement :

    En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Dès les faibles doses :
    Troubles neurovégétatifs :
    • Hypotension orthostatique.
    • Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation, voire iléus paralytique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi), troubles de l’accommodation, risque de rétention urinaire.
    Troubles neuropsychiques :
    • Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
    • Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’état thymique.
    A doses plus élevées :
    Troubles neuropsychiques :
    • Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…).
    • Dyskinésies tardives, survenant lors de cures prolongées. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    • Syndrome extrapyramidal :
      • akinétique avec ou sans hypertonie et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      • hyperkinétohypertonique, excitomoteur,
      • akathisie.
    Troubles endocriniens et métaboliques :
    • Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
    • Prise de poids.
    • Dysrégulation thermique.
    • Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
    Rarement et dose-dépendant :
    Trouble cardiaque : risque d’allongement de l’intervalle QT.
    Plus rarement et non dose-dépendants :
    Troubles cutanés :
    • Réactions cutanées allergiques.
    • Photosensibilisation.
    Troubles hématologiques :
    • Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    • Leucopénie.
    Troubles ophtalmologiques : dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    Autres troubles observés :
    • Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
    • De très rares cas d’ictère cholestatique et d’atteintes hépatiques, principalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte, ont été rapportés.
    • Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    • Très rares cas de priapisme.
    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques – fréquence inconnue (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

    SURDOSAGE

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.
  • Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

  • PHARMACODYNAMIE

    Antipsychotique (code ATC : N05AC01 ; N : système nerveux).

    Les antipsychotiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :
    • de l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
    • d’effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

    Dans le cas de la propériciazine, cette activité antidopaminergique est d’importance moyenne : l’activité antipsychotique est modérée et les effets extrapyramidaux sont modérés.

    La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation non négligeable, éventuellement recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.


    CONDITIONS DE CONSERVATION

    Solutions buvables : conserver à l’abri de la chaleur et de la lumière.

    Gélule à 10 mg : à conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Solutions buvables : le compte-gouttes ou la seringue doseuse doivent être tenus verticalement.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400935427182 (2000 rév 12.11.2009) gél.
    3400931869627 (1972/90 rév 12.11.2009) cp.
    3400930716960 (1965/94 rév 12.11.2009) sol buv 1 %.
    3400932725847 (1963/94 rév 12.11.2009) sol buv 4 %, 30  ml.
    3400955034506 (1963/94 rév 12.11.2009) sol buv 4 %, 125  ml.
      
    Prix :7.49 euros (50 gélules).
    8.72 euros (50 comprimés).
    3.71 euros (flacon de 30 ml à 1 %).
    7.17 euros (flacon de 30 ml à 4 %).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Modèle hospitalier : Collect.


    sanofi-aventis France
    1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
    Info médic et pharmacovigilance :
    Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
    Fax : 01 57 62 06 62

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