lévomépromazine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
Comprimé pelliculé sécable à 100 mg (blanc) : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.
Solution buvable à 4 % : Flacon compte-gouttes de 30 ml (1200 gouttes).
COMPOSITION |
Comprimé : | p cp |
Lévomépromazine (DCI) | 25 mg |
ou | 100 mg |
(sous forme de maléate acide : 33,8 mg/cp 25 mg ; 135 mg/cp 100 mg) |
Solution buvable à 4 % : | p goutte |
Lévomépromazine (DCI) | 1 mg |
(sous forme de chlorhydrate : 1,11 mg/goutte) |
Titre alcoolique : 16 % de vol d’éthanol (alcool), c’est-à-dire jusqu’à 130 mg par dose de 40 gouttes de solution (= 13 g pour 100 ml).
1 ml de solution correspond à 40 gouttes, soit 40 mg de lévomépromazine.
Solution injectable IM : | p ampoule |
Lévomépromazine (DCI) | 25 mg |
(sous forme de chlorhydrate : 27,78 mg/ampoule) |
INDICATIONS |
- Comprimés à 25 mg et à 100 mg :
-
- États psychotiques aigus.
- États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
- En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d’épisode dépressif majeur. Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
- États psychotiques aigus.
- Solution buvable à 4 % :
- Adulte :
- États psychotiques aigus.
- États psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
- En association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d’épisode dépressif majeur. Cette association ne peut se faire que pendant la période initiale du traitement, soit pendant 4 à 6 semaines.
- États psychotiques aigus.
- Enfant de plus de 3 ans :
- Troubles graves du comportement de l’enfant avec agitation et agressivité.
- Troubles graves du comportement de l’enfant avec agitation et agressivité.
- Solution injectable IM à 25 mg/ml :
-
- Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
- Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Comprimés à 25 mg et à 100 mg :
- Réservé à l’adulte.
- Voie orale.
- La posologie est de 25 à 200 mg/jour.
- Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 400 mg/jour maximum.
- Coût du traitement journalier pour 100 mg : 0,66 à 0,92 euro(s).
- Solution buvable à 4 % :
- Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 3 ans.
- Voie orale.
-
- Adulte :
États psychotiques aigus, états psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques), en association avec un antidépresseur, traitement de courte durée de certaines formes sévères d’épisode dépressif majeur. - La posologie est de 25 à 200 mg/jour.
- Dans certains cas exceptionnels, la posologie pourra être augmentée jusqu’à 400 mg/jour maximum.
- Coût du traitement journalier pour 100 mg : 0,64 euro(s).
- Enfant de plus de 3 ans :
Troubles graves du comportement de l’enfant avec agitation et agressivité. - La posologie est de 0,5 à 2 mg/kg/jour.
- L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans est réservée à des situations exceptionnelles en milieu spécialisé.
- Adulte :
- Solution injectable IM à 25 mg/ml :
- Réservé à l’adulte.
- Voie injectable intramusculaire.
- La posologie quotidienne est de 25 à 200 mg maximum.
- Coût du traitement journalier : 0,48 à 3,84 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à la lévomépromazine ou à l’un des autres constituants.
- Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
- Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
- Antécédent d’agranulocytose.
- Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.
- Comprimés à 25 mg et 100 mg : Patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie coeliaque).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de ce traitement sera interrompue.
- Syndrome malin des neuroleptiques :
En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire). - Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
- Allongement de l’intervalle QT :
La lévomépromazine prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :- bradycardie < 55 battements par minute,
- hypokaliémie,
- allongement congénital de l’intervalle QT,
- traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT (cf Contre-indications, Interactions).
- bradycardie < 55 battements par minute,
- Accident vasculaire cérébral :
Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral. - Patients âgés déments :
Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques. - Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.
- A la fin du traitement d’une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.
- Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d’origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d’origine infectieuse (par exemple pneumonie).
- Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.
- La part respective de l’antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l’augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n’est pas claire.
- Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par Nozinan et des mesures préventives doivent être mises en oeuvre (cf Effets indésirables).
- En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
- La survenue d’un iléus paralytique, pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales, impose une prise en charge en urgence.
- De très rares cas d’entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés.
- La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l’alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, d’autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (cf Interactions).
- Comprimés :
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares). - Ce médicament peut être administré en cas de maladie coeliaque. L’amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l’état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d’une maladie coeliaque.
- Solution buvable :
Chez l’enfant, du fait du retentissement cognitif, un examen clinique annuel évaluant les capacités d’apprentissage est recommandé. La posologie sera régulièrement adaptée en fonction de l’état clinique de l’enfant. - L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans sera réservée à des situations exceptionnelles, en milieu spécialisé.
- Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase.
- Solution injectable : Ce médicament contient du sulfite et peut provoquer des réactions allergiques sévères et un bronchospasme.
- La surveillance du traitement par la lévomépromazine doit être renforcée :
- chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement ;
- chez le sujet âgé présentant :
- une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,
- une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),
- une éventuelle hypertrophie prostatique ;
- une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux,
- chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;
- en cas d’insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d’accumulation.
- chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement ;
- Solution buvable :
Ce médicament contient 16 % de volume d’éthanol (alcool), c’est-à-dire jusqu’à 130 mg par dose de 40 gouttes de solution (correspondant à 40 mg de principe actif), ce qui équivaut à 3,2 ml de bière, 1,33 ml de vin par dose. - L’utilisation de ce médicament est dangereuse chez les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques.
- Solution injectable :
Il est conseillé de maintenir le décubitus au moins une heure après l’injection en raison du risque d’hypotension. - Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose, c’est-à-dire « sans sodium ».
INTERACTIONS |
- Médicaments abaissant le seuil épileptogène :
- L’utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la chloroquine, la méfloquine, le bupropion, le tramadol.
- Médicaments atropiniques :
- Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc.
- Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
- Médicaments sédatifs :
- Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s’agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.
- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes :
- Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L’hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l’intervalle QT, congénital ou acquis.
- Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe I a et III, certains neuroleptiques.
- Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
- L’utilisation d’un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
- Toutefois la méthadone ainsi que certaines sous-classes font exception à cette règle :
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
- les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.
- des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;
Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
- Dopaminergiques non antiparkinsoniens (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.
Déconseillées : Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (antiarythmiques de classe I a [quinidine, hydroquinidine, disopyramide] et de classe III [amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide], et autres médicaments tels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propériciazine, halopéridol, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
- Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
- Consommation d’alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
- Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.
- Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, ropinirole, sélégiline) chez le parkinsonien : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de syndrome malin des neuroleptiques).
- Méthadone : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. De plus, effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif). Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe I a, bêtabloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
- Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
- Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon (pour les comprimés et la solution buvable) : diminution de l’absorption digestive des neuroleptiques phénothiaziniques. Prendre les topiques gastro-intestinaux, les antiacides ou le charbon à distance des neuroleptiques phénothiaziniques (plus de 2 heures, si possible).
A prendre en compte :
- Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
- Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol, et bêtabloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque) : effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
- Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
L’analyse des grossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier de la lévomépromazine.
Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d’urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.
Chez le nouveau-né, les phénothiazines peuvent parfois être responsables si elles sont poursuivies en fin de grossesse, en particulier à fortes doses :
- de signes liés aux propriétés atropiniques, qui sont majorés en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens : tachycardie, hyperexcitabilité, distension abdominale, retard à l’émission du méconium ;
- de signes extrapyramidaux : hypertonie, trémulations ;
- de sédation.
En conséquence, l’utilisation de la lévomépromazine est envisageable quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets mentionnés ci-dessus.
La solution buvable contenant de l’alcool est déconseillée chez les femmes enceintes. Il est recommandé d’utiliser une autre forme pharmaceutique ne contenant pas d’alcool.
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Dès les faibles doses :
- Troubles neurovégétatifs :
-
- Hypotension orthostatique.
- Effets anticholinergiques à type de sécheresse de la bouche, constipation, voire iléus paralytique, troubles de l’accommodation, risque de rétention urinaire : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
- Hypotension orthostatique.
- Troubles neuropsychiques :
-
- Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
- Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’état thymique.
- Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.
- A doses plus élevées :
- Troubles neuropsychiques :
- Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…).
- Syndrome extrapyramidal :
- akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
- hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
- akathisie.
- akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
- Dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie. Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
- Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus…).
- Troubles neurovégétatifs :
- Effets anticholinergiques : de très rares cas d’entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Effets anticholinergiques : de très rares cas d’entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Troubles endocriniens et métaboliques :
- Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
- Dysrégulation thermique.
- Prise de poids.
- Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
- Hyperprolactinémie : aménorrhée, galactorrhée, gynécomastie, impuissance, frigidité.
- Rarement et dose-dépendants :
- Troubles cardiaques :
- Allongement de l’intervalle QT.
- De très rares cas de torsades de pointes ont été rapportés.
- Allongement de l’intervalle QT.
- Plus rarement et non dose-dépendants :
- Troubles cutanés :
- Réactions cutanées allergiques.
- Photosensibilisation.
- Réactions cutanées allergiques.
- Troubles hématologiques :
- Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
- Leucopénie.
- Agranulocytose exceptionnelle : des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
- Troubles ophtalmologiques :
- Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
- Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
- Autres troubles observés :
- Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
- Syndrome malin des neuroleptiques (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Possibilité d’ictère cholestatique.
- Très rares cas de priapisme.
- Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
- Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par des neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénone ou benzamide (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence inconnue) : cf Mises en garde/Précautions d’emploi.
SURDOSAGE |
Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT), qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
PHARMACODYNAMIE |
Antipsychotique (code ATC : N05AA02 ; N : système nerveux central).
Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :- de l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
- d’effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
Dans le cas de la lévomépromazine, cette activité antidopaminergique est d’importance moyenne : l’activité antipsychotique est faible ; les effets extrapyramidaux sont très modérés.
La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Les concentrations sériques maximales sont atteintes en moyenne au bout de 1 à 3 heures après une prise orale, et 30 à 90 minutes après une injection intramusculaire.
- La biodisponibilité est de 50 %.
- La demi-vie de la lévomépromazine est très variable selon les sujets (15 à 80 heures).
- Les métabolites de la lévomépromazine sont des dérivés sulfoxydés et un dérivé déméthylé actif.
- L’élimination est urinaire et fécale.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
Solutions buvable et injectable : à conserver à l’abri de la lumière.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400930742815 (1956/90 rév 25.11.2009) cp à 25 mg. |
3400930742983 (1958/90 rév 25.11.2009) cp à 100 mg. | |
3400930743126 (1958/94 rév 25.11.2009) sol buv à 30 ml. | |
3400955044611 (1958/94 rév 25.11.2009) sol buv à 125 ml. | |
3400932725786 (1956/88 rév 25.11.2009) sol inj à 25 mg/ml. |
Prix : | 4.62 euros (20 comprimés à 25 mg). |
13.12 euros (20 comprimés à 100 mg). | |
7.67 euros (flacon de 30 ml). | |
2.40 euros (5 ampoules injectables). | |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. | |
Modèle hospitalier : Collect. |
sanofi-aventis France
1-13, bd Romain-Rolland. 75014 Paris
Info médic et pharmacovigilance :
Tél (n° Vert) : 08 00 39 40 00
Fax : 01 57 62 06 62
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