clomifène
Comprimé sécable à 50 mg (blanc) : Boîte de 5, sous plaquette thermoformée.
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Clomifène (DCI) citrate
| 50 mg |
Excipients : cellulose, lactose, amidon de maïs, silice, stéarate de magnésium, primojel.
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Les indications thérapeutiques sont limitées à :
- Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d’origine haute fonctionnelle :
- stérilité par anovulation ;
- stérilité par dysovulation :
- « corps jaune inadéquat »,
- phase lutéale courte,
- syndrome des ovaires polykystiques après mise au repos de l’ovaire pendant 2 cycles.
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- Test au clomifène, à pratiquer une fois, à visée à la fois diagnostique et thérapeutique, dans certaines aménorrhées d’origine hypothalamo-hypophysaire et dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale, après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal. Il permet, en fonction de 3 critères (décalage thermique, taux d’estradiol plasmatique E2 et menstruation) de déterminer 3 types de réponses différentes :
- insuffisance hypothalamo-hypophysaire profonde : les 3 critères sont négatifs ;
- insuffisance modérée avec possibilité d’une réponse de type III lors de la répétition du test : élévation du taux E2 et menstruation (si cette élévation est importante) mais pas de décalage thermique ;
- réponse optimale au niveau hypophysaire et ovarien : les 3 critères sont alors positifs.
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POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Pergotime s’administre par voie orale et ne peut être employé que sous surveillance médicale spécialisée.
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Traitement de la stérilité par anovulation et dysovulation normoprolactinémiques d’origine haute fonctionnelle :
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- La posologie initiale est de 50 mg par jour (un comprimé) pendant 5 jours, en commençant le 5e jour d’un cycle naturel ou induit, ou bien, en l’absence de cycle, un jour arbitrairement choisi par le médecin traitant.
Coût du traitement journalier : 0,74 euro(s).
- Lorsque cette posologie aura permis d’obtenir une ovulation, il n’y a aucun avantage à l’augmenter dans les cycles suivants. Dans le cas contraire, on prescrira au cours du second cycle de traitement, 100 mg par jour pendant 5 jours (2 comprimés en une seule prise quotidienne), en respectant le délai d’un mois entre le premier et le second traitement dans le cas où une éventuelle ovulation spontanée surviendrait pendant le cycle intermédiaire.
Il n’est pas recommandé d’augmenter la dose quotidienne et la durée des traitements au-delà de 100 mg/jour, pendant 5 jours.
Coût du traitement journalier : 1,47 euro(s).
- Si, à cette posologie, trois cures n’ont pas permis d’obtenir une ovulation, on considérera l’épreuve thérapeutique comme terminée.
- Lorsque, à la dose de 50 ou 100 mg, on aura obtenu une ovulation, sans que celle-ci soit suivie de grossesse, on pourra persévérer jusqu’à un total de six cycles de traitement, en respectant la règle d’abstention thérapeutique d’un mois entre chaque cure.
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Test au Pergotime à pratiquer une seule fois, à visée à la fois diagnostique et thérapeutique dans certaines aménorrhées d’origine hypothalamo-hypophysaire et dans les aménorrhées durables consécutives à la contraception orale, après avoir vérifié que le taux de prolactine plasmatique est normal :
- La posologie est de 100 mg par jour pendant 5 jours consécutifs et pendant un seul cycle.
- Coût du traitement journalier : 1,47 euro(s).
- Ce test peut être répété une fois en respectant un intervalle d’un mois (cf Indications).
- Hypersensibilité au clomifène ou à l’un des excipients.
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- Affections hépatiques sévères ou récentes.
- Hémorragies gynécologiques d’étiologie mal précisée.
- Affections néoplasiques des organes génitaux.
- Kystes organiques de l’ovaire.
- Troubles visuels pendant le traitement ou lors de traitements antérieurs.
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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- Il est nécessaire de s’assurer que la femme n’est pas enceinte avant l’administration de Pergotime. En cas de doute, faire pratiquer un test de grossesse. Revoir la patiente avant chaque cure. Il est nécessaire de s’assurer que la cause de la stérilité n’est pas due à :
- une insuffisance ovarienne primitive,
- une insuffisance hypothalamo-hypophysaire d’origine organique : tumeurs ou hypogonadotrophisme de type de Morsier.
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- Pergotime peut entraîner une hypertrophie ovarienne. Il est recommandé d’être particulièrement attentif lorsque la patiente se plaint de douleurs pelviennes en cours de traitement. Lorsque l’on constate cliniquement une hypertrophie ovarienne ou à l’échographie la présence de plusieurs follicules, attendre que les ovaires aient repris leur volume initial avant d’envisager la reprise de Pergotime : la posologie ou la durée du traitement sera alors réduite. Ces manifestations régressent spontanément en quelques jours ou quelques semaines. Le repos et la surveillance médicale sont de règle.
- Dans le syndrome des ovaires polykystiques, il est conseillé de s’en tenir à la posologie minimale efficace et de faire précéder la première cure par un freinage ovarien pendant 2 mois.
- Le couple doit être prévenu de la probabilité plus importante d’une grossesse multiple et de ses complications éventuelles.
- Une insuffisance de glaire cervicale du fait de l’action anti-estrogénique de Pergotime peut justifier une estrogénothérapie locale associée.
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- Des troubles visuels ont été rapportés sous traitement par Pergotime. Ils ont été le plus souvent réversibles après arrêt du traitement. La pathogénie de ces troubles n’est pas encore élucidée mais leur survenue doit entraîner l’arrêt définitif de Pergotime et un examen ophtalmologique complet est conseillé ; quelques rares cas de cataractes capsulaires postérieures ont été rapportés chez des patientes prenant Pergotime, sans qu’une relation de cause à effet puisse être écartée ou retenue.
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- Bien que des cas isolés d’anomalies congénitales aient été observées après traitement par Pergotime, il n’a pas été montré que Pergotime modifiait la fréquence de survenue de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant des problèmes de fertilité. L’âge de la mère et les grossesses multiples sont des facteurs de risque d’anomalies foetales ou néonatales.
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- Il a été rapporté dans la littérature que des médicaments utilisés dans le traitement de l’infertilité pourraient augmenter le risque de survenue de cancer de l’ovaire. Toutefois, cette éventualité repose actuellement sur des bases épidémiologiques insuffisantes.
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- Des résultats d’études épidémiologiques suggèrent sans pour autant le démontrer, qu’une utilisation prolongée de Pergotime pourrait entraîner un risque accru de tumeur ovarienne. Le nombre de cycles ne doit pas dépasser six. En l’absence d’ovulation, la stratégie d’induction de l’ovulation doit être réévaluée (cf Posologie/Mode d’administration).
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- Pergotime doit être employé sous contrôle biologique très strict : dosage hormonal d’estradiol et progestérone au 4e jour du décalage thermique sous contrôle de la courbe ménothermique. En cas d’absence de décalage thermique, faire un simple dosage d’estradiol 12 jours après l’arrêt de Pergotime.
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- Avant tout traitement, il faudra s’assurer que la prescription est justifiée et que les conditions suivantes sont respectées :
- avant le premier cycle de traitement et avant chaque nouveau traitement, s’assurer par des examens et des tests que la patiente n’est pas enceinte ;
- rechercher et, éventuellement, traiter de façon appropriée les autres causes possibles de stérilité.
- Il est conseillé, en cas d’échec de la cure de Pergotime, de réserver entre chaque cure thérapeutique un cycle sans traitement car une ovulation spontanée peut toujours se produire pendant cette période intermédiaire.
- Pergotime, lorsqu’il est administré de façon prolongée, peut interférer avec la synthèse du cholestérol (élévation du desmostérol) ; il peut aussi entraîner une augmentation de la rétention de la BSP au-dessus de 5 %.
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- Aucune anomalie hématopoïétique ou rénale n’a été signalée.
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L’association proposée par certains avec les hCG ne peut être justifiée qu’après plusieurs échecs de l’induction de l’ovulation avec le clomifène seul et en l’absence de toute hypertrophie ovarienne clinique ou, à l’échographie, de la présence de plusieurs follicules. Cette association majore en effet considérablement le risque d’hyperstimulation ovarienne et de grossesse multiple. Elle doit donc rester exceptionnelle.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
En clinique, il n’a pas été rapporté à ce jour d’effet malformatif particulier du clomifène en cas d’exposition post-conceptionnelle accidentelle sur plusieurs centaines de patientes exposées.
Il n’y a pas d’indication pour ce médicament pendant la grossesse et l’allaitement. Toutefois, la découverte d’une grossesse suite à une exposition fortuite au clomifène ne justifie pas l’interruption de celle-ci.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES
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Les patientes sous traitement par Pergotime doivent être alertées de l’apparition possible de troubles visuels, particulièrement lors de variations de luminosité. Ces effets sont susceptibles d’altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
A la posologie recommandée, Pergotime est généralement bien toléré. Les effets indésirables sont généralement transitoires et d’intensité légère ; ils sont le plus souvent réversibles après arrêt du traitement.
La fréquence et la sévérité des effets indésirables pourraient être liées à la dose et à la durée du traitement.
Les événements indésirables rapportés ci-dessous sont classés selon la fréquence de survenue suivante et présentés suivant un ordre décroissant de gravité au sein de chaque groupe de fréquence :
Très fréquent (> 1/10) ; fréquent (> 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (> 1/1000, < 1/100) ; rare (> 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000).
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Événements indésirables observés au cours des essais cliniques :
- La fréquence des événements indésirables suivants provient d’un échantillon de 5836 patientes traitées par citrate de clomifène.
- Seuls les événements dont la fréquence était supérieure à 1 % ont été rapportés ci-après :
- Affections du système nerveux :
- Affections oculaires :
- Fréquent : troubles visuels (vision floue, éblouissements/scintillements, corps flottants, ondes lumineuses, gêne visuelle non précisée, photophobie, diplopie, scotome, phosphènes).
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- Affections vasculaires :
- Très fréquent : bouffées vasomotrices.
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- Affections gastro-intestinales :
- Fréquent : nausées et vomissements.
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- Affections des organes de reproduction et du sein :
- Très fréquent : hypertrophie ovarienne.
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- Fréquent : tension mammaire, saignements intermenstruels, ménorragies.
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- Troubles généraux :
- Fréquent : gêne, distension ou ballonnement abdominaux et pelviens.
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Événements indésirables observés après commercialisation :
- Parmi les événements indésirables rapportés spontanément avec le citrate de clomifène, ceux susceptibles d’être liés à Pergotime sont les suivants :
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- Affections psychiatriques : dépression, nervosité, insomnie.
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- Affections du système nerveux : vertiges, étourdissements, sensations ébrieuses.
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- Affections oculaires : troubles d’accommodation, vision floue, photopsie, cataracte, douleur oculaire, oedème maculaire, névrite optique.
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- Affections vasculaires : thrombophlébite.
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- Affections gastro-intestinales : nausées, vomissements, constipation, diarrhée.
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- Affections hépatiques : augmentation des transaminases.
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- Affections de la peau : urticaire, autres dermatites allergiques.
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- Affections du rein et des voies urinaires : pollakiurie.
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- Néoplasies : rares cas de cancer de l’ovaire (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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- Troubles généraux : troubles asthénodépressifs.
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- Affections des organes de reproduction et du sein : endométriose, règles abondantes, hypertrophie ovarienne ou kystes ovariens.
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- Anomalies foetales et congénitales : cas isolés d’anomalies congénitales (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
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Aucun cas d’intoxication aiguë n’a été rapporté.
En cas de surdosage, on peut observer : nausées, vomissements, bouffées de chaleur, troubles visuels, hypertrophie ovarienne avec douleurs abdominales et pelviennes.
Classe pharmacothérapeutique : stimulants de l’ovulation, synthétiques (code ATC : G03GB02).
Pharmacologiquement, le citrate de clomifène présente les caractéristiques d’un composé antiestrogénique.
Le citrate de clomifène se fixe sur les récepteurs estrogéniques hypothalamiques, supprimant ainsi l’effet freinateur des estrogènes et aboutissant à une stimulation des sécrétions hypophysaires de FSH et de LH.
Après administration orale, le produit est bien absorbé. L’élimination se fait essentiellement par voie biliaire. Il existe un cycle entéro-hépatique se traduisant par une élimination lente du produit au niveau des fèces.
CONDITIONS DE CONSERVATION
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A conserver à température ambiante, inférieure à 25 °C, à l’abri de la lumière et de la chaleur.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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LISTE I
AMM | 3400932800988 (1985 rév 13.09.2006). |
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Prix : | 3.68 euros (5 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Pergotime = Serophene® à l’étranger.
Titulaire de l’AMM : Merck Santé s.a.s.
MERCK SERONO
37, rue Saint-Romain. 69379 Lyon cdx 08
Tél : 04 72 78 25 25
Info médic/Pharmacovigilance :
Tél Vert : 08 00 88 80 24
E-mail : infoqualit@merck.fr
Site web :
http://www.merckserono.fr
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