logo news copy.webp
Search
Close this search box.

PROSTIGMINE®

néostigmine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution injectable à 0,5 mg/ml :  Ampoules-bouteilles de 1 ml, boîte de 6.


  • COMPOSITION

     p ampoule
    Néostigmine (DCF) méthylsulfate 
    0,5 mg
    Excipients : chlorure de sodium, acide chlorhydrique dilué, eau ppi.

  • INDICATIONS

    • Myasthénie.
    • Test à la prostigmine pour le diagnostic de la myasthénie.
    • Décurarisation postopératoire (après curarisation par curares non dépolarisants).

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Myasthénie :
    Injection sous-cutanée ou intramusculaire.
    • Adulte : 2 à 5 ampoules par jour, réparties en 4 à 6 administrations.
    • Coût du traitement journalier : 1,01 à 2,53 euro(s).
    • Enfant : 0,04 mg/kg/injection.
    Test à la prostigmine :
    • Adulte : 0,5 à 1 mg par voie intramusculaire ou intraveineuse, associé éventuellement à une injection de 0,25 mg de sulfate d’atropine (pour limiter une possible crise cholinergique).
    • Coût du traitement journalier : 0,51 à 1,01 euro(s).
    • Enfant : 0,05 mg/kg par voie intramusculaire ou intraveineuse, associé éventuellement à une injection de sulfate d’atropine (pour limiter une possible crise cholinergique).
    Lorsque l’amélioration du syndrome myasthénique est obtenue, elle débute dans les 15 minutes après l’injection (réduction du ptosis, disparition progressive de la diplopie).
  • Décurarisation postopératoire (après curarisation par curares non dépolarisants) :
    Pour antagoniser l’action d’un curare non dépolarisant, il est recommandé d’attendre la réapparition d’une ventilation spontanée ou de quatre réponses au train-de-quatre.
    L’injection doit être lente (3 minutes environ) afin d’éviter la survenue de variation trop brutale du rythme cardiaque.
    • Adulte : 0,04 à 0,05 mg/kg en injection intraveineuse, sans dépasser 0,06 mg/kg.
    • Enfant : 0,03 mg/kg en injection intraveineuse.
    L’administration simultanée de sulfate d’atropine à une posologie égale à la moitié de celle de la néostigmine, ou de glycopyrrolate à une posologie égale au quart de celle de la néostigmine, est recommandée. Une surveillance attentive de l’état ventilatoire devra être poursuivie.

  • CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la néostigmine.
    • Asthme.
    • Maladie de Parkinson.
    • Obstruction mécanique des voies digestives et urinaires.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    L’utilisation de fortes doses de néostigmine expose au risque de blocage neuromusculaire paradoxal.

    Précautions d’emploi :

    L’effet dépresseur respiratoire des dérivés de la morphine et des barbituriques peut être renforcé par le méthylsulfate de néostigmine.

    L’utilisation de néostigmine impose l’élimination préalable de toute cause physicochimique ou biochimique d’altération de la contraction musculaire.

    Utiliser la néostigmine avec précaution en cas de :
    • bronchite asthmatiforme ;
    • bradycardie, arythmie, hypotension ;
    • traitement par les bêtabloquants (quelques cas de bradycardie extrême ont été rapportés après administration de néostigmine associée à de l’atropine).

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

    En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la néostigmine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, en raison de l’absence d’alternatives thérapeutiques, l’utilisation de la néostigmine ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.


    Allaitement :
    • Il n’y a pas de données concernant le passage de la néostigmine dans le lait maternel.
    • Il est vraisemblable que ce passage est faible, compte tenu de la structure de la néostigmine (ammonium quaternaire ionisé) et par analogie avec la pyridostigmine. Par mesure de précaution, il est préférable de suspendre l’allaitement en cas d’utilisation ponctuelle de néostigmine.
    • En cas de myasthénie maternelle, l’allaitement est contre-indiqué en raison du passage dans le lait des anticorps antirécepteurs cholinergiques.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets secondaires sont liés à une augmentation de l’activité pharmacologique cholinergique du produit : nausées, hypersalivation, bradycardie, lipothymies, myosis, crampes abdominales, fasciculations et soubresauts musculaires. Ils s’observent plus particulièrement chez les sujets vagotoniques. Ces effets cholinergiques cèdent en réduisant la posologie de néostigmine ou en injectant par voie SC ou IM un quart de mg de sulfate d’atropine, à renouveler si nécessaire.

  • SURDOSAGE

    Symptomatologie : sueurs, nausées, vomissements, hypersalivation, bradycardie, réactions syncopales, myosis, crampes musculaires, diarrhée, fasciculations et soubresauts musculaires.
    Dans les cas particulièrement sévères, il peut se produire une importante fatigabilité musculaire qui, touchant les muscles respiratoires, peut déclencher une apnée et entraîner une anoxie cérébrale.
    Le diagnostic de crise cholinergique par surdosage en néostigmine nécessite l’arrêt immédiat de tout médicament anticholinestérasique, l’utilisation du sulfate d’atropine, à raison de 0,5 mg par voie IV, renouvelable par voie SC ou IM 20 minutes après celle-ci et impose le transfert en centre spécialisé pour une éventuelle assistance respiratoire.

  • PHARMACODYNAMIE

    Parasympathomimétique anticholinestérasique (N : système nerveux central).

    Inhibiteur des cholinestérases, la néostigmine prolonge et augmente les effets muscariniques et nicotiniques de l’acétylcholine :
    • elle augmente l’intensité et le rythme des contractions des fibres musculaires lisses (action péristaltigène) ;
    • elle normalise la force des contractions des muscles striés (action antimyasthénique) en favorisant la transmission de l’influx nerveux ;
    • elle antagonise le bloc neuromusculaire des curares non dépolarisants.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    En administration IV, la demi-vie est d’environ 1 heure.

    Le métabolisme est principalement hépatique (glycuroconjugaison).

    L’élimination est essentiellement rénale.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400930870365 (1974/98).
      
    Prix :3.04 euros (6 ampoules).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Titulaire de l’AMM et exploitant :


    MEDA PHARMA
    25, bd Amiral-Bruix. 75116 Paris
    Tél : 01 56 64 10 70. Fax : 01 56 64 10 80

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    BIOMAG

    FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé :  Boîte de 90, sous plaquette thermoformée.

    Read More »

    LUMIGAN®

    bimatoprost FORMES et PRÉSENTATIONS Collyre en solution à 0,1 mg/ml et à 0,3 mg/ml (incolore à

    Read More »