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PRAZINIL®


carpipramine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé pelliculé à 50 mg (blanc) :  Étui de 24, sous plaquettes thermoformées.


  • COMPOSITION

     p cp
    Carpipramine (DCI) 
    50 mg
    (sous forme de carpipramine dichlorhydrate monohydraté : 60,18 mg/cp)
    Excipients : hydrogénophosphate de calcium, amidon de blé, cellulose microcristalline, silice colloïdale hydratée, amidon de maïs prégélatinisé, sucre amylacé, stéarate de magnésium. Pelliculage : zéine, citrate de triéthyle.

  • INDICATIONS

    • Psychoses schizophréniques à symptomatologie déficitaire, qu’il s’agisse de psychoses déficitaires d’emblée (formes hébéphréniques, schizophréniques simples) ou de déficit progressif survenant au cours de l’évolution des psychoses chroniques.
    • Inhibition au cours des états anxieux.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Chez l’adulte, les doses quotidiennes peuvent varier entre 50 et 400 mg, la posologie la plus habituelle étant de 150 mg (soit 3 comprimés) par jour, répartis en 2 ou 3 prises.
    L’activité de Prazinil se manifeste de façon générale entre le 7e et le 15e jour.
    Coût du traitement journalier : 1,17 euro(s).

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à la carpipramine ou à l’un des excipients.
    • Troubles de la conduction et du rythme cardiaque (en raison de sa parenté structurale avec le noyau imipramine).
    • Ne pas associer aux dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : cf Interactions.
    • Affections hépatiques et rénales sévères.
    • En cas d’hypersensibilité ou intolérance au gluten, en raison de la présence d’amidon de blé.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :
    Syndrome malin des neuroleptiques :
    En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les antipsychotiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
    Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces.
    Bien que cet effet des antipsychotiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    Allongement de l’intervalle QT :
    Les antipsychotiques peuvent provoquer un allongement de l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT) : cf Effets indésirables.
    Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer, avant toute administration, de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
    • bradycardie inférieure à 55  battements par minute ;
    • hypokaliémie ;
    • allongement congénital de l’intervalle QT ;
    • traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalle QT.
    Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.
    Accident vasculaire cérébral :
    Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d’accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d’une telle augmentation de risque n’est pas connu. Une élévation du risque avec d’autres antipsychotiques ou chez d’autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.
    Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence :
    Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombre de patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traités par antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalité comparés à ceux qui ne sont pas traités. Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimation précise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.
    Prazinil n’est pas autorisé dans le traitement des troubles du comportement liés à la démence.
    Thromboembolie veineuse :
    Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Étant donné que les patients traités par antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par Prazinil, et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant.
    Hyperglycémie/syndrome métabolique :
    Des cas d’hyperglycémie ou d’intolérance au glucose et la survenue ou l’exacerbation d’un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des antipsychotiques (cf Effets indésirables).
    Les patients traités par Prazinil doivent faire l’objet d’une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.
    Interactions :
    La prise concomitante de ce médicament est déconseillée avec les antiparkinsoniens dopaminergiques et la lévodopa (cf Interactions).
    Précautions d’emploi :

    Une surveillance médicale est nécessaire, tant au point de vue psychique que somatique, en début de traitement.

    Les patients avec tendance suicidaire doivent être tout particulièrement surveillés en début de traitement.

    La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène.

    La prudence s’impose également :
    • chez les sujets âgés, en raison de leur importante sensibilité (sédation et hypotension),
    • dans les affections cardiovasculaires graves, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension,
    • dans les insuffisances rénales et/ou hépatiques, en raison du risque de surdosage.

    Au cours de l’anesthésie générale peuvent apparaître des effets indésirables, en particulier des troubles de la conduction. Le traitement ne doit pas être interrompu systématiquement. En cas d’urgence, l’intervention peut être réalisée sans interruption préalable ; une surveillance peropératoire de l’électrocardiogramme est alors rendue nécessaire.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées : Cf Contre-indications.
    • Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide) : antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    Déconseillées : Cf Mises en garde et Précautions d’emploi.
    • Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, sélégiline) : antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d’un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergique, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu’à l’arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de syndrome malin des neuroleptiques).
    • Lévodopa : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    A prendre en compte :
    • Antihypertenseurs : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
    • Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol) : effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) : effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
    • Dérivés nitrés et apparentés : majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Le maintien d’un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.
    Compte tenu des données disponibles, il est préférable d’éviter la carpipramine au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme.
  • En effet, les données animales sont rassurantes mais les données cliniques sont encore insuffisantes.
  • En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

  • CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention des patients sera attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur le risque éventuel d’altération de la vigilance, surtout en début de traitement.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Prazinil peut quelquefois entraîner des difficultés d’endormissement, cédant à un traitement symptomatique ou à la suppression de la prise vespérale.
    Possibilité d’hypotension orthostatique (en particulier chez le sujet âgé).
    Très rarement peuvent être observés :
    • une galactorrhée ou une aménorrhée,
    • des cas de symptômes extrapyramidaux.
    Les événements indésirables suivants ont été rapportés avec les antipsychotiques (effet de classe) ;
    • un allongement de l’intervalle QT, des arythmies ventriculaires (fibrillations ventriculaires, tachycardies ventriculaires), une mort subite inexpliquée, un arrêt cardiaque et des torsades de pointes peuvent survenir avec les antipsychotiques ;
    • des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence inconnue) ;
    • hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose.

    SURDOSAGE

    En cas d’intoxication volontaire ou accidentelle avec Prazinil, la symptomatologie attendue est comparable à celle observée lors d’une intoxication avec les antidépresseurs tricycliques, et est essentiellement marquée par un risque de tachycardie, de troubles de la conduction intraventriculaire (élargissement du QRS) ou de tachycardie ventriculaire.
    Conduite à tenir :
    • Évacuation rapide du ou des produits ingérés, par lavage gastrique (après intubation trachéale s’il existe des troubles de la conscience).
    • Hospitalisation immédiate dans un service spécialisé, intubation, assistance ventilatoire et autres mesures symptomatiques habituelles. Lactate de soude molaire en cas de troubles de la conduction intraventriculaire.
    • Il n’existe pas d’antidote spécifique.

    PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : antipsychotique.

    Dans plusieurs modèles animaux, la carpipramine a montré un effet antagoniste puissant des récepteurs sérotoninergiques 5-HT2.

    Cet effet traduit la très forte affinité de la carpipramine pour ces récepteurs, tant in vitro qu’in vivo, la fixation se faisant de façon spécifique. En revanche, la carpipramine présente une affinité 10 à 6000 fois inférieure à celle de l’antagoniste de référence vis-à-vis des récepteurs dopaminergiques, histaminergiques et muscariniques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Les études de pharmacocinétique montrent que la carpipramine est rapidement absorbée et qu’elle subit précocement des biotransformations intenses et complexes.

    L’excrétion fécale par l’intermédiaire de l’élimination biliaire est prédominante par rapport à l’excrétion urinaire.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    5 ans.

    Pas de précautions particulières de conservation.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400932043705 (1976, RCP rév 29.03.2011).
      
    Prix :9.33 euros (24 comprimés).
    Remb Séc soc à 30 %. Collect.


    PIERRE FABRE MÉDICAMENT
    Laboratoires PIERRE FABRE
    45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
    Info médic : Tél : 08 00 32 12 73
    Pharmacovigilance :
    Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)

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