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PERIACTINE®


cyproheptadine
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FORMES et PRÉSENTATIONS

Comprimé à 4 mg (blanc) :  Boîte de 30, sous plaquettes thermoformées.


COMPOSITION

 p cp
Cyproheptadine 
4 mg
(sous forme de chlorhydrate : 4,34 mg)
Excipients : hydrogénophosphate de calcium dihydraté, lactose monohydraté, amidon de pomme de terre, amidon de maïs prégélatinisé, stéarate de magnésium.

  • INDICATIONS

    Traitement symptomatique des manifestations allergiques diverses :
    • rhinite (saisonnière ou perannuelle) ;
    • conjonctivite ;
    • urticaire.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Voie orale.
  • Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 6 ans.
  • Adulte :
    1 à 5 comprimés maximum par jour.
    En général, 3 comprimés à répartir dans la journée.
    Enfant de plus de 6 ans :
    2 à 3 comprimés à répartir en 2 à 3 prises par jour.
    Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de la cyproheptadine.

  • CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité à l’un des composants.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédent d’agranulocytose.
    • Enfant de moins de 6 ans, en raison du risque de fausse-route avec la forme comprimé.
    Relatives :
    • Pendant la grossesse et en cas d’allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    En cas de persistance ou d’aggravation des symptômes (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d’affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée.
  • Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de la cyproheptadine sera interrompue.
  • En raison de la présence de lactose, ce médicament n’est pas indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
  • La cyproheptadine doit être utilisée avec prudence :
    • chez le sujet âgé présentant :
      • une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation ;
      • une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
      • une éventuelle hypertrophie prostatique ;
    • en cas d’ulcère peptique sténosant et d’obstruction pyloroduodénale ;
    • dans les insuffisances rénales sévères, en raison du risque d’accumulation.
    La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est fortement déconseillée (cf Interactions).
  • La cyproheptadine peut entraîner une réaction faussement positive des tests de recherche d’antidépresseurs tricycliques (exemple dans les urines et le sérum sanguin).

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Déconseillées :
    • Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antihistaminiques H1. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Éviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    A prendre en compte :
    • Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), benzodiazépines, barbituriques, anxiolytiques autres que benzodiazépines, hypnotiques, neuroleptiques, antidépresseurs sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide : majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
    • Atropine et autres substances atropiniques (antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques) : addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse des muqueuses.
    • Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : risque de diminution de l’efficacité de l’antidépresseur.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :
    Aspect malformatif (1er trimestre) :
    • Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence un effet tératogène.
    • En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la cyproheptadine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
    Aspect foetotoxique (2e et 3e trimestres) :
    Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques, ont été rarement décrits : des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale…).
    Compte tenu de sa composante antisérotonine, à l’origine d’un effet utérotonique, l’utilisation de ce médicament est déconseillée tout au long de la grossesse.

    Allaitement :

    Il existe un passage faible, mais réel, de la cyproheptadine dans le lait maternel. Compte tenu des possibilités de sédation ou d’excitation paradoxale du nouveau-né liées à la cyproheptadine, l’allaitement est déconseillé.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament, surtout en début de traitement.
  • Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Affections de la peau et du tissu sous cutané :
    Érythèmes, purpura.
    Affection du système immunitaire :
    Urticaire, oedème, plus rarement oedème de Quincke, choc anaphylactique.
    Affections du système nerveux :
    • sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement ;
    • incoordination motrice, tremblements ;
    • troubles de l’équilibre, vertiges, plus fréquents chez le sujet âgé ;
    • hypotension orthostatique ;
    • effets anticholinergiques périphériques : sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, rétention urinaire, tarissement de la sécrétion lactée ;
    • baisse de la mémoire ou de la concentration plus fréquente chez le sujet âgé.
    Affections hématologiques et du système lymphatique :
    • leucopénie, neutropénie, agranulocytose ;
    • thrombocytopénie ;
    • anémie hémolytique.
    Affections hépatobiliaires :
    • anomalies du bilan hépatique ;
    • insuffisance hépatique ;
    • ictère ;
    • hépatite cholestatique et/ou cytolytique.
    Affections psychiatriques :
    • excitation, nervosité, insomnie, agitation, comportement agressif ;
    • confusion mentale, hallucinations.
    Troubles du métabolisme et de la nutrition :
    Augmentation de l’appétit/prise de poids.

    SURDOSAGE

    Symptômes d’un surdosage en cyproheptadine :
    • syndrome anticholinergique central et périphérique ;
    • convulsions, arrêt respiratoire et cardiaque (surtout chez l’enfant) ;
    • troubles de la conscience, coma.
    Traitement symptomatique en milieu spécialisé.

  • PHARMACODYNAMIE

    Antihistaminique à usage systémique (code ATC : R06AX02 ; D : dermatologie ; R : système respiratoire).

    La cyproheptadine est un antihistaminique H1, qui se caractérise par :
    • un effet sédatif marqué aux doses usuelles, lié à une activité antihistaminique, anticholinergique et adrénolytique centrale ;
    • un effet anticholinergique, à l’origine d’effets indésirables ;
    • un effet adrénolytique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).

    Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.

    Une activité antisérotonine pour la cyproheptadine a été mise en évidence, à l’origine d’effets utérotoniques.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Le temps pour atteindre une concentration plasmatique maximale en cyproheptadine après administration par voie orale est de 6 à 9 heures. La demi-vie d’élimination est comprise entre 10 et 15 heures. Le métabolisme consiste en une déméthylation suivie d’une oxydation et d’une hydroxylation, puis d’une sulfoconjugaison. L’élimination par voie rénale représente 2/3 à ¾ de la clairance totale. Environ 5 % de la quantité de cyproheptadine administrée est retrouvée sous forme inchangée dans les urines.

    Variation physiopathologique :
    L’élimination étant diminuée chez les insuffisants rénaux, il existe un risque de surdosage chez ces patients.

    CONDITIONS DE CONSERVATION

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    AMM3400930817896 (1974/97 rév 24.12.2007).
    Non remb Séc soc. Collect.


    TEOFARMA
    Via Fratelli Cervi 8
    27010 Valle Salimbene (PV). Italie
    Tél : (00 39) 03 82 42 20 08
    Fax : (00 39) 03 82 52 58 45
    E-mail : amministrazione@teofarma.it
    Info médic : E-mail : regulatory-medical@teofarma.it

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