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RHINO-SULFURYL®

thiosulfate de sodium, éphédrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Solution pour pulvérisation nasale  :  Flacon de 24 ml.


  • COMPOSITION

     p flacon
    Thiosulfate de sodium 
    24 mg
    Chlorhydrate d’éphédrine 
    237,6 mg
    Excipients : parahydroxybenzoate de méthyle sodé, chlorure de sodium, eau purifiée.

  • INDICATIONS

    Traitement local de courte durée des états congestifs aigus au cours des rhinites et des sinusites de l’adulte (plus de 15 ans).

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).
  • Posologie :

    Adulte : 1 pulvérisation dans chaque narine, 2 à 5 fois par jour.

    La durée maximale du traitement est de 3 à 5 jours.


    Mode d’administration :

    Tenir le flacon verticalement, embout vers le haut, et presser, la tête légèrement penchée en avant afin d’éviter d’avaler le produit.


    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité à l’un des constituants du produit.
    • Enfant de moins de 15 ans.
    • Antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteurs de risque susceptibles de favoriser la survenue d’accident vasculaire cérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur.
    • Hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement.
    • Insuffisance coronarienne sévère.
    • Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    • Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétroprostatiques.
    • Antécédents de convulsions.
    • En association aux sympathomimétiques à action indirecte : vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, pseudoéphédrine, phényléphrine, éphédrine…) et méthylphénidate.
    • En association avec les IMAO non sélectifs (iproniazide).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI


    Mises en garde :

    Ne pas avaler.

    Ne pas utiliser de façon prolongée, en raison d’un risque de rebond et de rhinite iatrogène.

    Dès l’ouverture du conditionnement, et a fortiori dès la première utilisation d’une préparation à usage nasal, une contamination microbienne est possible.

    Des instillations répétées et/ou prolongées peuvent entraîner un passage systémique non négligeable des principes actifs.

    Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée de traitement de 3 à 5 jours, les contre-indications (cf Effets indésirables).

    Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque, de nausées ou de tout signe neurologique (tel que l’apparition ou la majoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement.

    De même, la surveillance du traitement doit être renforcée en cas d’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, de psychose ou de diabète.

    La prise de ce médicament est aussi déconseillée, en raison du risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à l’activité sympathomimétique alpha de ce vasoconstricteur, en association avec :
    • les agonistes dopaminergiques vasoconstricteurs utilisés dans la maladie de Parkinson (bromocriptine, cabergoline, lisuride, ou pergolide) ;
    • les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs utilisés comme antimigraineux (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine) ;
    • le linézolide.

    Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, de troubles du comportement, d’agitation, d’insomnie, ont été décrits, plus fréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs par voie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors de surdosages.

    Par conséquent, il convient notamment :
    • de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicaments susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène, tels que : dérivés terpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ou en cas d’antécédents convulsifs ;
    • de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, et d’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avec d’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.
    Précautions d’emploi :

    L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.


    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses : Liées à la présence d’éphédrine :
    Contre-indiquées :
    • IMAO non sélectifs (iproniazide) : hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.
    • Sympathomimétiques indirects (éphédrine et apparentés) : phénylpropanolamine, phényléphrine, pseudoéphédrine, éphédrine, notamment destinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voie orale ou nasale, et méthylphénidate.

    Déconseillées :
    • Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
    • Dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine (dopaminergiques vasoconstricteurs) : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
    • Linézolide : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

    Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Anesthésiques volatils halogénés : poussée hypertensive peropératoire. En cas d’intervention programmée, il est préférable d’interrompre le traitement quelques jours avant l’intervention.
    • Sympathomimétiques alpha.

    GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Grossesse :

    En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif lié à l’utilisation de l’éphédrine. Cependant, par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétés vasoconstrictives de ce médicament, il est préférable de ne pas l’utiliser au cours de la grossesse. Cependant, en cas d’administration, la prescription se fera dans le respect de la posologie et de la durée d’administration recommandées.


    Allaitement :

    Le passage de l’éphédrine dans le lait maternel n’est pas connu. Par conséquent, il est déconseillé d’administrer l’éphédrine pendant la période d’allaitement.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    • Locaux :
      Sensation de sécheresse nasale. Exceptionnellement, manifestations cutanées allergiques locales.
    • Systémiques :
      • Céphalées.
      • Palpitations, tachycardie, poussée hypertensive.
      • Sueurs.
      • Crise de glaucome par fermeture de l’angle.
      • Troubles urinaires (dysurie, rétention), en particulier en cas de troubles urétroprostatiques.
      • Anxiété, insomnie.
      • Sécheresse buccale, nausées, vomissements.
      Ont été décrits, en particulier chez l’enfant après administration de vasoconstricteurs :
      • Convulsions.
      • Hallucinations.
      • Agitation, troubles du comportement et insomnie.
    Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets (cf Contre-indications, Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • Exceptionnellement, des accidents vasculaires cérébraux hémorragiques sont survenus chez des patients ayant utilisé des spécialités contenant un vasoconstricteur. Ces accidents vasculaires cérébraux sont notamment survenus en cas de surdosage, de mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs de risques vasculaires.
  • En raison de la présence de parahydroxybenzoate de méthyle, risque de réactions allergiques (éventuellement retardées).

  • SURDOSAGE

    En cas d’administration réitérée ou abusive, le chlorhydrate d’éphédrine peut provoquer chez l’enfant, par passage systémique : hypothermie, sédation, perte de connaissance, coma ou dépression respiratoire.

  • PHARMACODYNAMIE

    Sympathomimétiques non associés (code ATC : R01AA3).

    Ce médicament est une association d’un sympathomimétique indirect, vasoconstricteur, décongestionnant par voie nasale et d’une substance soufrée.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    Administrée par voie nasale, l’éphédrine est résorbée au niveau de la muqueuse nasale, et également au niveau gastro-intestinal après déglutition. La résorption au niveau de la muqueuse nasale est diminuée par la vasoconstriction provoquée par l’application de ce produit.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400930910849 (1977/96 rév 21.02.2005).
    Non remb Séc soc.

    Exploitant : Laboratoires Pharmaceutiques GMD, 5, rue Pierre-Bertin, 78000 Versailles.

    Tél : 01 39 50 44 30.

    Information médicale :


    Laboratoire LEGRAS
    Chez ABC LIV. 99, rue de Sèvres. 75006 Paris
    Tél : 06 70 93 79 41

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