ticarcilline
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p flacon | |
Ticarcilline sodique exprimé en ticarcilline | 5 g |
Teneur en sodium : 120 mg ou 5,2 mEq/g de ticarcilline.
INDICATIONS |
- septicémiques,
- endocarditiques,
- bronchopneumopathiques, pleurales,
- rénales, urologiques et génitales,
- gynécologiques,
- digestives, biliaires et péritonéales,
- osseuses et ostéoarticulaires,
- cutanées ou sous-cutanées.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Chez le sujet normorénal :
-
- Voie IV :
-
- Adulte : 15 g/jour de ticarcilline, en 3 à 6 injections (en perfusion de 20 à 30 min ou en IV directe lente).
- Coût du traitement journalier : 43,53 euro(s).
- Enfant : 225 mg/kg/jour, en 3 injections (en perfusion de 20 à 30 min).
- Coût du traitement journalier : 0,65 à 0,90 euro(s)/kg.
- Adulte : 15 g/jour de ticarcilline, en 3 à 6 injections (en perfusion de 20 à 30 min ou en IV directe lente).
- Chez l’insuffisant rénal :
- Adapter la posologie en fonction du degré d’insuffisance rénale, selon le schéma suivant :
-
Clairance de la créatinine Voie IV 60 à 30 ml/min 5 g toutes les 8 h 30 à 10 ml/min 5 g toutes les 12 h inférieure à 10 ml/min 2 g toutes les 24 h sous hémodialyse : dose supplémentaire à administrer après chaque séance d’hémodialyse 2 g
Mode d’administration :
- Voie IV :
-
- Il est recommandé d’utiliser des solutions proches de l’isotonicité (exemple : diluer 1 g de ticarcilline dans 25 à 30 ml d’eau pour préparation injectable).
- Ne pas administrer avec des solutions injectables de dextrans, d’acides aminés, du plasma ou du sang à transfuser.
- Il est recommandé de ne préparer la solution pour perfusion qu’au moment de l’utilisation bien que ces solutions soient stables 24 heures à 25 °C.
- Les solutions pour injection IV directe doivent être utilisées immédiatement après leur préparation.
- Ne pas injecter plus de 2 g à la fois par IV directe.
- Pour l’administration par perfusion, il est possible d’administrer les solutions suivantes :
- solution isotonique de chlorure de sodium,
- solution isotonique de glucose,
- solution de Ringer,
- solution de Hartman.
- solution isotonique de chlorure de sodium,
- Il est recommandé d’utiliser des solutions proches de l’isotonicité (exemple : diluer 1 g de ticarcilline dans 25 à 30 ml d’eau pour préparation injectable).
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
- Allergie aux antibiotiques de la famille des bêtalactamines (pénicillines, céphalosporines) : tenir compte du risque d’allergie croisée avec les antibiotiques de la famille des céphalosporines.
- Relatives :
-
- Méthotrexate (cf Interactions).
- Méthotrexate (cf Interactions).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- La survenue de toute manifestation évocatrice d’une allergie à la pénicilline nécessite l’arrêt du traitement et la mise en place d’une thérapeutique adaptée.
- Des réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) sévères et parfois fatales ont été observées chez des malades traités par les bêtalactamines.
- Leur administration nécessite donc un interrogatoire préalable. Devant des antécédents d’allergie typique à ces produits, la contre-indication est formelle.
- Des troubles de la coagulation à type d’hypoagrégabilité plaquettaire, accompagnés de saignement, éventuellement favorisés par une insuffisance rénale sous-jacente, ont été rapportés. La survenue de saignements nécessite l’arrêt du traitement.
- Surveiller régulièrement l’ionogramme sanguin et éventuellement urinaire en cas de traitement prolongé.
- En cas d’insuffisance rénale, il est nécessaire d’adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf Posologie et Mode d’administration).
- Pour les amino-pénicillines, il a été observé un risque accru d’accidents cutanés en cas :
- d’infections virales comme la mononucléose infectieuse,
- d’association avec l’allopurinol.
- d’infections virales comme la mononucléose infectieuse,
- Il est recommandé de respecter le volume de reconstitution afin d’éviter l’apparition de veinite au point d’injection.
- Tenir compte de l’apport en sodium : 5,2 mEq de sodium, soit 120 mg pour 1 g de ticarcilline.
INTERACTIONS |
- Méthotrexate : augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate par inhibition de la sécrétion tubulaire rénale par les pénicillines.
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la ticarcilline lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l’utilisation du Ticarpen ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
La ticarcilline passe dans le lait maternel, cependant, l’allaitement est possible en cas de prise de cet antibiotique.
En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (diarrhée, candidose) ou d’éruption, il est nécessaire d’interrompre l’allaitement, ou de le suspendre jusqu’à la fin du traitement.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Affections hématologiques et du système lymphatique :
- Anémie, thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, éosinophilie. Allongement du temps de saignement et baisse du taux de prothrombine.
- Affections du système immunitaire :
- Fièvre, réaction d’hypersensibilité à type d’urticaire, d’oedème de Quincke, de gêne respiratoire, ou très rare choc anaphylactique.
- Affections du système nerveux :
- Convulsions, survenant surtout après administration de fortes posologies de ticarcilline, ou chez les patients porteurs d’insuffisance rénale.
- Affections gastro-intestinales :
- Nausées, vomissements, diarrhées, rares colites pseudomembraneuses. En cas de colite pseudomembraneuse, le traitement doit être arrêté, et une thérapeutique adaptée mise en place.
- Affections hépatobiliaires :
- Augmentation modérée et transitoire des enzymes hépatiques (ASAT et/ou ALAT).
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
- Prurit, éruption maculopapuleuse, réactions bulleuses y compris rare érythème polymorphe et syndrome de Stevens-Johnson.
- Infections et infestations :
- Candidoses cutanéomuqueuses.
- Affections du rein et des voies urinaires :
-
- Hypokaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), néphrite interstitielle aiguë.
- Cystite avec hématurie lors d’expositions répétées, en particulier chez les patients atteints de mucoviscidose.
- Hypokaliémie (cf Mises en garde et Précautions d’emploi), néphrite interstitielle aiguë.
- Troubles généraux et anomalie au site d’administration :
- Administration IV :
- réaction locale telle que douleur et induration au site d’injection ;
- veinite et thrombophlébite pouvant se produire, en particulier quand la solution non diluée est directement injectée dans la veine.
- réaction locale telle que douleur et induration au site d’injection ;
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Classe pharmacothérapeutique : pénicillines à large spectre (code ATC : J01CA13). La ticarcilline est un antibiotique antibactérien de la famille des bêtalactamines du groupe des carboxypénicillines (J : anti-infectieux).
- Spectre d’activité antibactérienne :
- Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : entérobactéries et Pseudomonas aeruginosa : S <= 16 mg/l et R > 64 mg/l.
- La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
- Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses.
- Espèces sensibles :
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides (50-80 %), streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30-70 %).
- Aérobies à Gram – : acinetobacter (20-60 %), Bordetella pertussis, Citrobacter freundii (20-30 %), enterobacter (20-40 %), Escherichia coli (25-45 %), Haemophilus influenzae (20-35 %), Morganella morganii (10-30 %), Proteus mirabilis (10-40 %), Proteus vulgaris (10-30 %), providencia (20-40 %), Pseudomonas aeruginosa (20-60 %), salmonella (0-40 %), serratia (20-40 %), shigella (0-30 %), Vibrio cholerae.
- Anaérobies : actinomyces, Bacteroides fragilis (20-30 %), clostridium, fusobacterium, peptostreptococcus, prevotella.
- Aérobies à Gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Nocardia asteroides (50-80 %), streptococcus, Streptococcus pneumoniae (30-70 %).
- Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis.
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecalis.
- Espèces résistantes :
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium, staphylococcus*.
- Aérobies à Gram – : Branhamella catarrhalis, Citrobacter koseri, klebsiella, legionella, Yersinia enterocolitica.
- Autres : chlamydia, mycobacterium, mycoplasma, rickettsia.
- Aérobies à Gram + : Enterococcus faecium, staphylococcus*.
-
*
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Chez le patient normorénal :
-
- Résorption :
-
- La ticarcilline n’est pas absorbée par voie orale.
- Chez l’adulte après injection IV rapide de ticarcilline, le pic sérique est en moyenne de 120 µg/ml avec 1 g et de 220 µg/ml avec 2 g.
- Après perfusion de 1 g, 2 g et 5 g de ticarcilline en 30 minutes, les pics sériques moyens atteignent respectivement 50, 110 et 250 µg/ml.
- Après injection IM de 1 g et 2 g de ticarcilline, le pic obtenu entre la 45e et la 60e minute atteint respectivement 30 et 60 µg/ml.
- La ticarcilline n’est pas absorbée par voie orale.
-
- Diffusion :
- La ticarcilline diffuse bien dans la plupart des tissus et dans les liquides biologiques dont notamment :
-
- liquide interstitiel,
- sécrétions bronchiques,
- parenchyme pulmonaire,
- exsudats péritonéaux et pleuraux,
- tissus osseux.
- liquide interstitiel,
- Il existe un passage maternofoetal de ticarcilline.
- Les concentrations en ticarcilline dans le lait maternel sont très faibles.
-
- Principaux paramètres pharmacocinétiques :
-
- demi-vie d’élimination : 70 minutes,
- clairance sérique : 134 à 154 ml/min,
- volume de distribution : 14 à 16 litres,
- volume du compartiment central : 6,5 litres.
- demi-vie d’élimination : 70 minutes,
- Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 45 % environ.
-
- Biotransformation :
- La ticarcilline n’est pratiquement pas métabolisée.
-
- Élimination :
- L’élimination se fait principalement par voie rénale par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire ; on retrouve sous forme active :
-
- 60 à 75 % de la dose administrée dans les urines de 0-4 h,
- 86 % dans les urines de 0-8 h,
- 95 à 100 % dans les urines de 0-12 h.
- 60 à 75 % de la dose administrée dans les urines de 0-4 h,
- Après administration IV de 1 g, les concentrations urinaires atteignent :
- 4500 µg/ml dans les urines de 0-4 h,
- 1000 µg/ml dans les urines de 4-8 h.
- 4500 µg/ml dans les urines de 0-4 h,
- Chez le nouveau-né et l’enfant :
- Le volume de distribution, la demi-vie sérique et la clairance plasmatique varient avec l’âge.
-
Age Demi-vie Volume de distribution/kg Clairance plasmatique/1,73 m2 1re sem 5 à 7 h 660 à 715 ml 31 à 54 ml/min 1-8 sem 2 à 3 h 760 ml 118 ml/min 5 à 13 ans 1 h 350 ml 176 ml/min
- Chez l’insuffisant rénal :
- La demi-vie d’élimination de la ticarcilline n’est pas modifiée de façon notable tant que la clairance de la créatinine reste égale ou supérieure à 60 ml/min.
- Au-dessous de cette limite, la vitesse d’élimination rénale du produit diminue proportionnellement à la diminution de la clairance.
-
Clairance de la créatinine ml/min/1,73 m2 Demi-vie moyenne (heures) > 60 1 ou 1,2 h 60 – 30 3 h 30 – 10 8,5 h < 10 15 h -
- Sous hémodialyse, la demi-vie moyenne est de l’ordre de 3,5 h.
- Sous dialyse péritonéale, de 11 h.
- Sous hémodialyse, la demi-vie moyenne est de l’ordre de 3,5 h.
INCOMPATIBILITÉS |
Lors de l’association du produit à un aminoside, il est recommandé de ne pas mélanger les deux antibiotiques dans un même flacon, mais de les passer en perfusion croisée, ou de les administrer séparément.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 2 ans.
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
- Après ouverture :
- Le produit doit être utilisé immédiatement.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
Médicament soumis à prescription hospitalière. | |
AMM | 3400932394111 (1980, RCP rév 02.04.2010). |
Prix : | 14.51 euros (1 flacon). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoire GlaxoSmithKline
100, route de Versailles. 78163 Marly-le-Roi cdx
Tél : 01 39 17 80 00
Info médic :
Tél : 01 39 17 84 44. Fax : 01 39 17 84 45
Pharmacovigilance : Tél : 01 39 17 80 16
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