logo news copy.webp
Search
Close this search box.

TROBICINE®


spectinomycine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Poudre et solvant pour solution injectable (IM) :  Flacon de poudre + ampoule de solvant de 3,2 ml, boîte unitaire.


  • COMPOSITION

    Poudre :p flacon
    Spectinomycine (DCI) dichlorhydrate pentahydraté exprimé en spectinomycine 
    2 g

    Solvant : alcool benzylique, eau ppi.

    Teneur en alcool benzylique : 28,8 mg/ampoule.


    INDICATIONS

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la spectinomycine.
    Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament, et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
    Traitement des blennorragies gonococciques aiguës (Neisseria gonorrhoeae) :
    • urétrites gonococciques chez l’homme ;
    • cervicites gonococciques chez la femme.
    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Réservé à l’adulte de plus de 15 ans.
  • Posologie :

    La dose recommandée chez l’homme et la femme s’inscrit dans le cadre d’un traitement-minute : 2 g en une injection intramusculaire, la posologie pouvant être augmentée jusqu’à 4 g.

    Coût du traitement journalier : 5,69 à 11,38 euro(s).
    Mode d’administration :

    Voie intramusculaire profonde exclusivement.

    • Une seule injection pour la dose de 2 g.
    • 2 injections dans deux sites différents pour la dose de 4 g.

    CONTRE-INDICATIONS

    Absolues :
    • Hypersensibilité à la spectinomycine.
    • Enfant de moins de 3 ans, en raison de la présence d’alcool benzylique.
    • Prématuré et nouveau-né à terme, en raison de la présence d’alcool benzylique.
    Relatives :
    • Allaitement (cf Fertilité/Grossesse/Allaitement).

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Il convient de ne pas méconnaître une autre maladie sexuellement transmissible.
  • Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile, dont la sévérité peut varier d’une forme mineure jusqu’à des colites pseudomembraneuses mettant en jeu le pronostic vital, sont rapportés avec l’utilisation de nombreux antibiotiques. Par conséquent, il est important d’évoquer ce diagnostic chez des patients présentant une diarrhée pendant ou au décours du traitement antibiotique. Dans ce cas, la prise de l’antibiotique doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré. L’utilisation de médicaments inhibant le péristaltisme est contre-indiquée dans cette situation.
  • Par analogie aux aminosides, en cas d’insuffisance rénale, ce médicament doit être utilisé avec précaution en cas d’association à des médicaments potentiellement néphrotoxiques.
  • Tenir compte de la teneur en alcool benzylique par ampoule de ce médicament (cf Composition). Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.

  • INTERACTIONS

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR :

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient, apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit, notamment, des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.


    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours de la grossesse en raison d’un risque potentiel d’ototoxicité et de néphrotoxicité foetales. Son utilisation sera strictement limitée aux pathologies infectieuses graves.

    En effet, en clinique quelques cas d’atteinte cochléovestibulaire néonatale ont été décrits avec les aminosides, notamment la streptomycine et la kanamycine, et les études animales ont mis en évidence une atteinte cochléaire et rénale.

    Dans le cas d’une exposition à ce médicament en cours de grossesse, une évaluation de la fonction auditive (auto-émissions) et rénale du nouveau-né est recommandée.


    Allaitement :

    Le passage des aminosides dans le lait maternel est documenté, cependant les concentrations retrouvées dans le lait sont faibles voire négligeables. Le risque majeur consisterait en une modification de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence, l’allaitement est possible en cas de traitement bref (quelques jours) par ce médicament et si la fonction rénale maternelle est normale. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d’interrompre l’allaitement.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Rarement : douleur au point d’injection, urticaires, vertiges, nausées, frissons, fièvre.
  • Des réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes ont été rapportées dans de rares cas.

  • SURDOSAGE

    En cas de surdosage, Trobicine devra être interrompu et un traitement symptomatique devra être donné jusqu’à ce qu’une élimination rénale soit mise en place.

  • PHARMACODYNAMIE

    Classe pharmacothérapeutique : Antibactérien à usage systémique (code ATC : J01XX04 ; J : anti-infectieux).

    La spectinomycine est un antibiotique extrait de Streptomyces spectabilis. Il s’agit d’un aminocyclitol dont la structure chimique est voisine de celle de la famille des aminosides. Il s’en distingue néanmoins par l’absence de liaison à un sucre aminé et par une stéréochimie originale.

    La spectinomycine est un antibiotique bactéricide, agissant au niveau de la cellule bactérienne, par inhibition de la synthèse protéique.

    Spectre d’activité antibactérienne :
    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S <= 64 mg/l et R > 64 mg/l.
    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée, entre parenthèses, en fréquence de résistance acquise en France (> 10 % ; valeurs extrêmes).
    Espèces sensibles :
    Aérobies à Gram – : Neisseria gonorrhoeae.

    PHARMACOCINÉTIQUE

    Absorption :
    Le chlorhydrate de spectinomycine, administré par voie intramusculaire profonde, à la dose unique de 2 ou 4 g, est absorbé rapidement et complètement.
    Distribution :
    Une injection de 2 g produit, au bout d’une heure, un pic sérique de 100 µg/ml en moyenne.
    Une injection de 4 g produit, au bout de deux heures, un pic sérique de 160 µg/ml en moyenne.
    Après 8 heures, il persiste respectivement les concentrations de 15 et 30 µg/ml.
    La spectinomycine n’est pas liée aux protéines plasmatiques et sa demi-vie biologique est d’environ une heure quinze minutes.
    Biotransformation :
    La stabilité de la molécule rend peu probable sa biotransformation en métabolite actif : la totalité de l’activité biologique mesurée aux niveaux sérique et urinaire peut être attribuée à de la spectinomycine non métabolisée.
    Excrétion :
    L’élimination est principalement rénale : on retrouve dans les urines 70 à 90 % de la dose administrée entre 24 et 48 heures après l’injection.
    En l’absence de liaison significative de Trobicine avec les protéines plasmatiques, cet antibiotique peut théoriquement être extrait par hémodialyse.

    INCOMPATIBILITÉS

    Ne pas mélanger dans un même flacon ou une même seringue avec un autre médicament.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    3 ans.

    Après ouverture et/ou dilution et/ou reconstitution : Le produit doit être utilisé immédiatement.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    Reconstituer la suspension injectable en introduisant le solvant dans le flacon de poudre puis agiter vigoureusement avant prélèvement de la suspension.

    Pour pratiquer l’injection, il est recommandé d’utiliser une aiguille d’au moins 9/10 de mm.


    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE I
    AMM3400931616955 (1982, RCP rév 21.02.2011).
    Mis sur le marché en 1974.
      
    Prix :5.69 euros (1 flacon + 1 ampoule).
    Remb Séc soc à 35 %. Collect.


    PFIZER
    23-25, av du Dr-Lannelongue. 75014 Paris
    Tél : 01 58 07 30 00
    Info médic : Tél : 01 58 07 34 40

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    DOLKO® 500 mg

    paracétamol FORMES et PRÉSENTATIONS Comprimé sécable à 500 mg (blanc) :  Boîte de 16, sous plaquette thermoformée.

    Read More »