dihydroergotamine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p capsule | |
Dihydroergotamine (DCI) mésilate ou méthanesulfonate | 3 mg |
INDICATIONS |
- Traitement de fond de la migraine.
- Amélioration des symptômes en rapport avec l’insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes, douleurs, impatience du primo-décubitus).
- Proposé dans le traitement de l’hypotension orthostatique.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
Coût du traitement journalier : 0,28 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Hypersensibilité connue aux dérivés de l’ergot de seigle.
- Macrolides (sauf spiramycine), sumatriptan, ritonavir : cf Interactions.
- Diltiazem, fosamprenavir, phénylpropanolamine.
- Hypersensibilité connue aux dérivés de l’ergot de seigle.
- Relatives :
-
- Bromocriptine, cabergoline : cf Interactions.
- Femme qui allaite : cf Fertilité/Grossesse/Allaitement.
- Bromocriptine, cabergoline : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
INTERACTIONS |
- Macrolides (tous sauf spiramycine) ; par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
- Sumatriptan : risque d’hypertension artérielle, de vasoconstriction artérielle coronaire. Un délai de 24 heures doit être respecté entre l’arrêt de ce médicament et l’administration de sumatriptan. De même, ce médicament ne doit pas être administré dans les 6 heures qui suivent la prise de sumatriptan.
- Ritonavir : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
- Fosamprenavir : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
- Diltiazem : ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
- Phénylpropanolamine : risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.
Déconseillées :
- Bromocriptine, cabergoline : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
Il n’existe pas actuellement de données pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la dihydroergotamine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse. Cependant, il existe un risque théorique, à forte dose, d’action contracturante sur l’utérus.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la dihydroergotamine pendant la grossesse.
Allaitement :
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, le risque n’est pas connu ; en conséquence, l’allaitement est déconseillé pendant la prise de dihydroergotamine.
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Possibilité de nausées, surtout en cas de prise à jeun.
- Manifestations de vasoconstriction périphérique : rares cas de paresthésies des doigts et des orteils, d’ischémie périphérique et de cyanose périphérique.
- Fibrose : exceptionnellement, des cas isolés de fibrose (plèvre, espace rétropéritonéal) ont été rapportés après plusieurs années de traitement.
SURDOSAGE |
- Symptômes (ergotisme) :
- Douleurs abdominales, nausées, vomissements, céphalées, tachycardie ou bradycardie associées à une hypotension, troubles respiratoires, vertiges, paresthésies au niveau des extrémités (dues à l’ischémie).
- Traitement :
- En cas d’intoxication aiguë, une évacuation digestive par lavage gastrique doit être envisagée en milieu hospitalier.
- L’administration de charbon actif peut diminuer le passage digestif de la dihydroergotamine.
- En cas de confirmation d’ergotisme vasculaire, un traitement d’urgence doit être administré en milieu hospitalier : il consiste généralement en une perfusion d’héparine associée à un vasodilatateur et éventuellement aux corticoïdes.
PHARMACODYNAMIE |
Antimigraineux (N : système nerveux central).
La dihydroergotamine est essentiellement caractérisée par les propriétés suivantes :- Au niveau du système carotidien extracrânien, une action agoniste partielle (stimulation), notamment sur les récepteurs sérotoninergiques.
- Une action agoniste partielle au niveau des récepteurs alpha-adrénergiques vasculaires, action plus marquée sur la circulation veineuse ; il a été montré que l’effet vasoconstricteur peut être en partie attribué à la synthèse d’une substance « prostaglandine-like ».
A doses élevées enfin, la dihydroergotamine se comporte comme un bloqueur des récepteurs alpha-adrénergiques et sérotoninergiques.
PHARMACOCINÉTIQUE |
L’absorption du produit est rapide.
Le produit présente une forte affinité tissulaire.
L’élimination s’effectue essentiellement par voies biliaire et fécale.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
- 40 mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932271412 (1979, RCP rév 14.09.2004). |
Prix : | 5.67 euros (60 capsules). |
Remb Séc soc à 30 % dans l’indication « Traitement de fond de la migraine ». Collect. |
Laboratoires IPRAD
174, quai de Jemmapes. 75010 Paris
Tél : 01 48 03 94 94
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