logo news copy.webp
Search
Close this search box.

VECTARION® injectable

almitrine

FORMES et PRÉSENTATIONS

Lyophilisat et solution pour préparation injectable :  Flacons de lyophilisat + ampoules de solution (5 ml), boîte de 12.


  • COMPOSITION

    Lyophilisat :p flacon
    Almitrine (DCI) bismésilate  
    15 mg
    Excipients : acide méthane sulfonique, mannitol.
  • Solution :p ampoule
    Acide malique 
    30 mg
    Eau ppi qsp 
    5 ml

    INDICATIONS

    Hypoxémie et hypercapnie liées à une hypoventilation alvéolaire dans les situations suivantes :
    • épisodes de décompensation respiratoire aiguë compliquant les bronchopneumopathies chroniques obstructives ;
    • sevrage de l’assistance respiratoire artificielle ;
    • dépression respiratoire momentanée induite par les analgésiques centraux, les neuroleptiques, le fluothane.

    POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    Posologie :
    Les posologies sont variables en fonction de l’état clinique du patient :
    • Traitement de l’hypoventilation alvéolaire :
      1 à 3 mg/kg/24 h, en perfusion intraveineuse lente (2 à 3 perfusions par 24 h), à raison de 2 à 4 flacons par perfusion de 2 h, sans dépasser 12 flacons par 24 h.
    • En anesthésiologie (salle de réveil) :
      0,5 à 1 mg/kg/24 h, soit 2 à 4 flacons de 15 mg. En traitement d’attaque : injection IV directe lente : 2 flacons à renouveler si besoin.

    Le traitement par perfusion intraveineuse devra être limité à sa durée minimale et le relais par la forme orale devra être envisagé dès que possible.


    Mode d’administration :
    Perfusion intraveineuse lente :
    • Après préparation de la solution, diluer dans un flacon de solution glucosée isotonique. Ne pas mettre d’autres produits dans ce flacon en raison de la possibilité de précipitation ou de dénaturation. Perfuser à l’aide d’un abord à débit suffisant (calibre supérieur à G 18).
    • La voie intraveineuse (IV) directe n’est pas recommandée ; cependant, elle demeure possible ; dans ce cas, pratiquer l’injection intraveineuse très lentement dans une veine de calibre suffisant (débit maximal préconisé : 15 mg/minute, soit 1 flacon/minute).
    • L’administration de Vectarion injectable est compatible avec une oxygénothérapie associée.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Crises d’asthme, état de mal asthmatique.
    • En cas d’affection hépatique sévère, dans l’état actuel des connaissances, ce médicament est, en principe, contre-indiqué ; si le traitement s’imposait, une surveillance clinique et biologique spécifique devrait être mise en oeuvre.
    • Grossesse et allaitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    • Perfusion par voie IV stricte dans une veine de calibre suffisant.
    • Respecter les débits préconisés qui ne doivent pas être supérieurs à 15 mg/min (soit 1 flacon par minute). L’administration intraveineuse directe n’est pas recommandée.
    • La surveillance du malade repose sur l’analyse des paramètres ventilatoires et gazométriques.
    • En cas de bronchospasme associé, assurer la perméabilité des voies aériennes par l’administration d’un bronchodilatateur.

    INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    Aucune interaction médicamenteuse n’a été observée, en particulier avec les antibiotiques, les bronchodilatateurs, les corticoïdes, les diurétiques, les tonicardiaques, les agents mucolytiques, les anesthésiques généraux et les curarisants.

  • GROSSESSE et ALLAITEMENT

    Contre-indiqué.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    • Ont été signalés au cours des essais cliniques, une sensation paradoxale de gêne respiratoire.
    • Possibilités de troubles digestifs à type de nausées, brûlures et pesanteurs gastriques.
    Ces effets n’entraînent pas l’arrêt systématique du traitement.
  • Lors de prises chroniques d’almitrine par voie orale ont été rarement rapportés des cas de neuropathies périphériques avec sensations anormales au niveau des membres inférieurs ou paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements). Ces effets ont généralement été constatés au cours de traitement à long terme, 1 an et plus.

  • SURDOSAGE

    • L’injection rapide de doses trop importantes peut entraîner des troubles hémodynamiques de type réflexe (hypotension et tachycardie réflexes).
    • L’administration de doses suprathérapeutiques peut être à l’origine de signes d’une hypocapnie cédant à l’inhalation d’un mélange enrichi en CO2.

    PHARMACODYNAMIE

    Stimulant respiratoire (code ATC : R07AB07 ; R : système respiratoire).

    Vectarion injectable améliore les paramètres gazométriques par stimulation des chémorécepteurs périphériques aortiques et carotidiens :
    • augmentation de la SaO2 et de la PaO2,
    • réduction de la PaCO2.

    La réponse à cette stimulation est dose-dépendante.

    En effet :
    • à faible dose, dès 10 µg/kg, Vectarion injectable entraîne une amélioration de la gazométrie (augmentation de la PaO2, réduction de la PaCO2), sans modifier la ventilation externe ;
    • à dose supérieure à 100 µg/kg, les variations gazométriques s’accompagnent d’une augmentation très discrète de la ventilation externe.

    Cette dissociation entre les effets gazométriques et ventilatoires de Vectarion injectable aux faibles doses peut s’expliquer par une meilleure adéquation des rapports ventilation/perfusion.

    Vectarion injectable ne modifie pas significativement la consommation d’oxygène ni l’index respiratoire.

    Vectarion injectable conserve ses effets en présence d’une acidose ou d’une alcalose métaboliques, ainsi qu’au cours de l’oxygénothérapie.

    Le cathétérisme cardiaque, lors d’épreuves d’effort, a permis d’établir que la pression artérielle systémique, la contractilité myocardique et la circulation systémique ne sont pas modifiées. A fortes doses de Vectarion injectable, il a parfois été décrit des augmentations modérées et transitoires de la pression dans l’artère pulmonaire.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    • L’étude de la distribution montre la métabolisation essentiellement hépatique du produit.
    • Vectarion injectable et ses métabolites sont principalement excrétés par voie biliaire.
      L’élimination est donc fécale et accessoirement urinaire sous forme de métabolites inactifs.
    • La demi-vie d’élimination est de 40 heures.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400932142798 (1977 rév 07.10.2003).
    Réservé à l’usage hospitalier. Collect.


    EUTHÉRAPIE
    Info médic :
    35, rue de Verdun. 92284 Suresnes cdx
    Tél : 01 55 72 60 00
    Site web :  http://www.servier.fr
    Les Laboratoires Servier
    22, rue Garnier. 92578 Neuilly-sur-Seine cdx

    Liste Des Sections Les Plus Importantes :

    Facebook Page Medical Education ——Website Accueil —— Notre Application
  • Pour plus des conseils sur cette application et developpement de cette dernier contacter avec moi dans ma emaile support@mededuct.com
  • Articles Similaires

    SALIES-DU-SALAT

    SALIES-DU-SALAT Eaux chlorurées sodiques fortes, bromo-iodurées magnésiennes, les plus richement minéralisées d’Europe (322 g/l).

    Read More »