aloès, séné
Comprimé pelliculé (vert clair) : Boîte de 20, sous plaquettes thermoformées.
| p cp |
Aloès, extrait sec*
| 32 mg |
(soit en barbaloïne : 6,4 mg/cp) |
Séné de l’Inde ou tinnevelly, feuille, extrait sec hydroalcoolique**
| 14 mg |
(soit en sennosides B : 6,3 mg/cp) |
Excipients : lactose, cellulose microcristalline, hydrogénophosphate de calcium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, agent filmogène d’enrobage (hypromellose, cellulose microcristalline, acide stéarique), dispersion pigmentaire verte (propylèneglycol, hypromellose, dioxyde de titane, jaune de quinoléine, bleu indigotine).
*
titrant à 20 % d’hétérosides anthracéniques.
**
titrant à 45 % d’hétérosides anthracéniques.
Traitement de courte durée de la constipation occasionnelle de l’adulte.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
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Posologie :
Réservé à l’adulte.
1 à 2 comprimés, à prendre de préférence le soir après le dîner.
Ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement.
- Colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn…).
-
- Syndrome occlusif ou subocclusif.
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- Syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée.
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- États de déshydratation sévère avec déplétion électrolytique.
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- Enfant de moins de 10 ans.
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- Hypersensibilité à Idéolaxyl ou à l’un de ses composants.
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MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
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Le traitement médicamenteux de la constipation n’est qu’un adjuvant au traitement hygiéno-diététique :
- enrichissement de l’alimentation en fibres végétales et en boissons (eau) ;
- conseils d’activité physique et de rééducation de l’exonération.
-
Chez l’enfant, la prescription de laxatifs irritants doit être exceptionnelle : elle doit prendre en compte le risque d’entraver le fonctionnement normal du réflexe d’exonération.
Une utilisation prolongée d’un laxatif est déconseillée (ne pas dépasser 8 à 10 jours de traitement).
La prise prolongée de dérivés anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles :
- la « maladie des laxatifs » avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose rectocolique, anomalies hydroélectrolytiques avec hypokaliémie ; elle est très rare ;
- une situation de « dépendance » avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d’augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l’insu du médecin.
-
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose, ou de déficit en lactase.
Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :
- chez l’enfant de 10 à 15 ans,
- en association avec du sultopride (cf Interactions).
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Interactions médicamenteuses :
-
Médicaments hypokaliémiants :
- L’hypokaliémie est un facteur favorisant l’apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d’interactions. Il s’agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l’amphotéricine B (voie IV).
Déconseillées :
(Cf Mises en garde/Précautions d’emploi.)
- Sultopride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
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Nécessitant des précautions d’emploi :
- Autres hypokaliémiants : risque majoré d’hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec, si besoin, correction, notamment en cas de traitement digitalique.
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- Digitaliques : hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
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- Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, sauf sultopride (amiodarone, amisulpride, bépridil, chlorpromazine, cisapride, cyamémazine, diphémanil, disopyramide, dofétilide, dropéridol, érythromycine IV, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, ibutilide, lévomépromazine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, quinidine, sotalol, spiramycine IV, sulpiride, thioridazine, tiapride, véralipride, vincamine) : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
-
Grossesse :
Compte tenu des données disponibles, il est préférable, par mesure de prudence, d’éviter d’utiliser Idéolaxyl au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme.
En effet :
- Pour l’aloès : il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal. En clinique, le suivi de grossesses exposées à l’aloès est insuffisant à ce jour pour évaluer le risque malformatif (ou foetotoxique) avec précision. Toutefois, aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier n’est actuellement rapporté.
-
- Pour le séné : les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces. En clinique, l’utilisation du séné au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition au cours de la grossesse.
-
Allaitement :
Le passage des principes actifs de l’aloès et du séné dans le lait maternel n’est pas connu. En conséquence, il est préférable, par mesure de prudence, d’éviter d’utiliser Idéolaxyl au cours de l’allaitement.
- Possibilité de diarrhée, de douleurs abdominales, en particulier chez les sujets souffrant de côlon irritable.
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- Possibilité d’hypokaliémie.
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- Parfois, coloration anormale des urines sans signification clinique.
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Laxatif irritant (A : appareil digestif et métabolisme).
Ce médicament modifie les échanges hydroélectrolytiques intestinaux et stimule la motricité colique.
Délai d’action : 8 à 12 heures.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE
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AMM | 3400934093852 (1974/96 rév 30.07.2007). |
GlaxoSmithKline Santé Grand Public
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78164 Marly-le-Roi cdx. Tél : 01 39 17 80 00
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