FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p c mes | |
Dextrométhorphane (DCF) bromhydrate | 5 mg |
INDICATIONS |
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
CONTRE-INDICATIONS |
- Insuffisance respiratoire.
- Toux de l’asthmatique.
- Allergie à l’un des constituants.
- Antidépresseurs de type IMAO (cf Interactions).
- Femme qui allaite (cf Grossesse/Allaitement).
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.
Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s’assurer que les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont été recherchées.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
En raison de la présence de maltitol, ce médicament est contre-indiqué en cas d’intolérance au fructose.
En raison de la présence de glucose, ce médicament est contre-indiqué en cas de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.
Précautions d’emploi :La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée (cf Interactions).
INTERACTIONS |
- IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
- IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone), par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Déconseillées :
- Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des antitussifs centraux. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Éviter la prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool.
A prendre en compte :
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) ; neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; hypnotiques ; antidépresseurs sédatifs ; antihistaminiques H1 sédatifs ; clonidine et apparentés ; baclofène ; thalidomide : majoration de la dépression du système nerveux central. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.
- Autres dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution) : dépression respiratoire (synergie potentialisatrice) des effets dépresseurs des morphiniques en particulier chez le sujet âgé.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal. En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Allaitement :
Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses suprathérapeutiques.
En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Vertiges, somnolence.
- Nausées, vomissements, constipation.
- Réactions allergiques : à type d’éruption prurigineuse, urticaire, oedème de Quincke ; exceptionnellement, bronchospasme.
- En raison de la présence de maltitol, risque de troubles digestifs et de diarrhée.
SURDOSAGE |
- Signes :
- Nausées, vomissements, vertiges, nervosité, agitation, confusion, somnolence.
- En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire, convulsions.
- Traitement symptomatique :
-
- En cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire.
- En cas de convulsions : benzodiazépines.
- En cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire.
PHARMACODYNAMIE |
Antitussif (R : système respiratoire).
Dextrométhorphane : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n’entraîne ni dépression des centres respiratoires, ni accoutumance, ni toxicomanie.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie et excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.
CONDITIONS DE CONSERVATION |
A conserver à une température inférieure à 25 °C.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400934334498 (1991 rév 10.04.00). |
Non remb Séc soc. |
PIERRE FABRE MÉDICAMENT Laboratoire Pierre Fabre Santé
45, place Abel-Gance. 92100 Boulogne
Info médic :
Les Fontaines. 81106 Castres cdx
Tél : 08 00 95 05 64
Pharmacovigilance : Tél : 01 49 10 96 18 (ligne directe)
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