flurbiprofène
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
p cp | |
Flurbiprofène (DCI) | 100 mg |
INDICATIONS |
Elles sont limitées, chez l’adulte et l’enfant à partir de 15 ans, au :
Traitement symptomatique au long cours :
- des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter et rhumatisme psoriasique,
- de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
- rhumatismes abarticulaires tels que périarthrites scapulo-humérales, tendinites, bursites,
- arthroses,
- lombalgies,
- radiculalgies.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Affections rhumatismales :
-
- Traitement d’attaque : 1 comprimé, 3 fois par jour, soit 300 mg par jour.
- Traitement d’entretien : 1 comprimé, 1 à 2 fois par jour, soit 100 à 200 mg par jour.
- Traitement d’attaque : 1 comprimé, 3 fois par jour, soit 300 mg par jour.
- Dysménorrhées :
- 1 comprimé 2 à 3 fois par jour, soit 200 à 300 mg par jour dès le début des douleurs et jusqu’à disparition des symptômes.
CONTRE-INDICATIONS |
- Absolues :
-
- Femme enceinte (à partir du 6e mois de la grossesse) : cf Grossesse/Allaitement.
- Antécédent d’allergie ou d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine.
- Ulcère gastroduodénal en évolution.
- Insuffisance hépatocellulaire sévère.
- Insuffisance rénale sévère.
- Enfant de moins de 15 ans.
- Femme enceinte (à partir du 6e mois de la grossesse) : cf Grossesse/Allaitement.
- Relatives :
-
- Anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses), héparines (voie parentérale), lithium, méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine, ticlopidine : cf Interactions.
- Anticoagulants oraux, autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses), héparines (voie parentérale), lithium, méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine, ticlopidine : cf Interactions.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.
L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme.
Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent se produire à n’importe quel moment en cours de traitement sans qu’il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d’antécédents.
Le risque relatif augmente chez le sujet âgé, fragile, de faible poids corporel, le malade soumis à un traitement anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (cf Interactions).
En cas d’hémorragie gastro-intestinale ou d’ulcère, interrompre immédiatement le traitement.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp, ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Précautions d’emploi :- La survenue de crise d’asthme chez certains patients peut être liée à une allergie à l’aspirine ou à un AINS (cf Contre-indications).
- Le flurbiprofène sera administré avec prudence et sous surveillance particulière chez les malades ayant des antécédents digestifs (ulcère gastroduodénal, hernies hiatales, hémorragies digestives…).
- En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques et rénaux chroniques, chez les patients prenant un diurétique, après une intervention chirurgicale majeure ayant entraîné une hypovolémie, et particulièrement chez les sujets âgés.
- Il n’y a pas lieu de réduire la posologie chez le sujet âgé.
INTERACTIONS |
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.
- Autres AINS (y compris les salicylés à fortes doses) : augmentation du risque ulcérogène et hémorragique digestif (synergie additive).
- Anticoagulants oraux : augmentation du risque hémorragique de l’anticoagulant oral (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS).
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite.
- Héparines (voie parentérale) : augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique (et biologique pour les héparines non fractionnées) étroite.
- Lithium (décrit pour le diclofénac, le kétoprofène, l’indométacine, la phénylbutazone, le piroxicam) : augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrétion rénale du lithium). Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l’association et après l’arrêt de l’anti-inflammatoire non stéroïdien.
- Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Ticlopidine : augmentation du risque hémorragique (synergie des activités antiagrégantes plaquettaires).
- Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologique étroite (incluant le temps de saignement).
Nécessitant des précautions d’emploi :
- Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II : insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté (diminution de la filtration glomérulaire par diminution de la synthèse des prostaglandines rénales). Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur pour les IEC et les inhibiteurs de l’angiotensine II. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement.
- Méthotrexate utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine : augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).
- Contrôle hebdomadaire de l’hémogramme durant les premières semaines de l’association.
- Surveillance accrue en cas d’altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.
- Pentoxifylline : augmentation du risque hémorragique. Renforcer la surveillance clinique et contrôler plus fréquemment le temps de saignement.
- Zidovudine : risque de toxicité accrue sur la lignée rouge (action sur les réticulocytes) avec anémie sévère survenant 8 jours après l’introduction de l’AINS.
- Contrôle de la NFS et du taux de réticulocytes 8 à 15 jours après le début du traitement par l’AINS.
A prendre en compte :
- Bêta-bloquants (par extrapolation, à partir de l’indométacine) : réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).
- Ciclosporine : risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.
- Dispositif intra-utérin : risque (controversé) de diminution d’efficacité du dispositif intra-utérin.
- Thrombolytiques : augmentation du risque hémorragique.
FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT |
Dans l’espèce humaine, aucun effet malformatif particulier n’a été signalé. Cependant, des études épidémiologiques complémentaires sont nécessaires afin de confirmer l’absence de risque.
Au cours du 3e trimestre, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer :- le foetus à une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel) et à un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu’à l’insuffisance rénale avec oligoamnios ;
- la mère et l’enfant, en fin de grossesse, à un allongement éventuel du temps de saignement.
En conséquence, la prescription d’AINS ne doit être envisagée que si nécessaire pendant les 5 premiers mois de la grossesse.
En dehors d’utilisations obstétricales extrêmement limitées, et qui justifient une surveillance spécialisée, la prescription d’AINS est contre-indiquée à partir du 6e mois.
Allaitement :
Les AINS passant dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient d’éviter de les administrer chez la femme qui allaite.
CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Effets gastro-intestinaux :
- Nausées, vomissements, gastralgies, dyspepsies, hémorragies digestives occultes ou non, troubles du transit (diarrhée, constipation) ulcères, perforation.
- Réactions d’hypersensibilité :
-
- Générales : réaction anaphylactique, oedème de Quincke.
- Respiratoires : la survenue de crise d’asthme peut être observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- Générales : réaction anaphylactique, oedème de Quincke.
- Réactions cutanées :
-
- Éruptions, rash, prurit, oedèmes, urticaire.
- Exceptionnellement : syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell.
- Éruptions, rash, prurit, oedèmes, urticaire.
- Atteintes rénales :
-
- Rarement : insuffisance rénale.
- Exceptionnellement : oligurie et réduction de l’excrétion rénale calcique.
- Rarement : insuffisance rénale.
- Effets sur le système nerveux central :
- Vertiges, céphalées.
- Autres :
-
- Rarement : troubles de la vue.
- Augmentation des transaminases.
- Exceptionnellement : agranulocytose, anémie hémolytique, thrombocytopénie.
- Rarement : troubles de la vue.
SURDOSAGE |
Traitement symptomatique.
PHARMACODYNAMIE |
Anti-inflammatoire non stéroïdien (M : système locomoteur).
Le flurbiprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, dérivé de l’acide arylcarboxylique, appartenant au groupe des propioniques. Il possède les propriétés suivantes :- activité anti-inflammatoire,
- activité antalgique,
- activité antipyrétique,
- inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
PHARMACOCINÉTIQUE |
- Absorption :
- La vitesse d’absorption est rapide et complète : le pic sérique est atteint 1 h 30 après administration par voie orale.
- La pharmacocinétique du flurbiprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
- Aucune accumulation du produit n’est observée après administration réitérée.
- Distribution :
- La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l’ordre de 99 %.
- Le flurbiprofène diffuse dans le liquide synovial. Un plateau de concentration synoviale est atteint 6 heures après l’administration et persiste pendant plus de 6 heures. Les concentrations maximales obtenues sont environ ¼ des concentrations plasmatiques maximales.
- Métabolisme :
- Le flurbiprofène est fortement métabolisé par glycuroconjugaison. Le flurbiprofène n’est pas un inducteur enzymatique.
- Le métabolisme n’est pas modifié en fonction de l’âge. Des études menées chez le sujet âgé ne montrent pas de différence avec l’adulte jeune.
- Excrétion :
- L’élimination du flurbiprofène est uniquement urinaire (100 %), essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués (75 à 80 %).
- La demi-vie plasmatique moyenne est d’environ 3 h 30 à 4 h.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400932676729 (1984, RCP rév 27.01.1999). |
Prix : | 3.68 euros (15 comprimés). |
Remb Séc soc à 65 %. Collect. |
Laboratoire THÉRAMEX
6, av Albert II. BP 59. 98007 Monaco cdx
Info médic (Monaco) : Tél : 00 377 92 05 08 08
Pharmacovigilance : Tél (n° Vert) : 08 00 74 59 99
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