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XYLOCAÏNE® 2 %


lidocaïne

FORMES et PRÉSENTATIONS

Gel urétral :  Seringue préremplie de 10 g, en barquette stérile, boîte unitaire.Modèle hospitalier : Boîte de 10.


  • COMPOSITION

     p seringue
    Lidocaïne (DCI) chlorhydrate anhydre 
    200 mg
    (sous forme monohydratée : 2,132 g/100 g de gel)
    Excipients : hypromellose, hydroxyde de sodium et/ou acide chlorhydrique, eau ppi.

  • INDICATIONS

    Anesthésie locale de contact avant exploration en urologie.

  • POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION

    La quantité maximale disponible est de 10 g.
  • Comme pour toute anesthésie urétrale, il est recommandé d’utiliser Xylocaïne 2 % gel dès la première manoeuvre, afin d’éviter un passage sanguin trop important de l’anesthésique à travers une muqueuse éraillée par des tentatives infructueuses.
  • Après désinfection soigneuse du méat urinaire avec un antiseptique doux, introduire doucement l’extrémité de la seringue dans le méat jusqu’à étanchéité, après avoir suivi les instructions concernant la manipulation de la seringue (cf Modalités de manipulation et d’élimination).
    • Chez l’homme :
      Injecter lentement le contenu de la seringue, sans forcer, par simple pression sur le piston.
    • Mettre en place une pince à verge pendant 3 minutes au niveau du sillon balanopréputial.
    • L’anesthésie est complète au bout de 5 à 10 minutes.
    • Chez la femme : Injecter lentement quelques grammes de gel dans l’urètre par simple pression sur le piston de la seringue.
    • Chez l’enfant : La quantité de gel administrée sera adaptée au poids de l’enfant et à la croissance du canal urétral. La posologie est de 2 à 4 mg/kg de chlorhydrate de lidocaïne, soit une dose de gel de 0,1 à 0,2 g/kg de poids.

    CONTRE-INDICATIONS

    • Hypersensibilité connue au chlorhydrate de lidocaïne, aux anesthésiques locaux à liaison amide ou à l’un des excipients.
    • Patients atteints de porphyries récurrentes.
    • Épilepsie non contrôlée par le traitement.

    MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

    Ne pas injecter.
  • Être prudent en cas de muqueuse urétrale traumatisée ou inflammatoire au niveau de laquelle la résorption de la lidocaïne risque d’être plus rapide et plus importante. Dans ce cas, une diminution des doses utilisées est recommandée.
  • Lors d’association de la lidocaïne avec d’autres médicaments ayant des propriétés antiarythmiques, une surveillance du patient est nécessaire (cf Interactions).
  • La lidocaïne doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une porphyrie en rémission, ainsi que chez les patients porteurs asymptomatiques des gènes mutants responsables des porphyries.
  • L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

  • INTERACTIONS

    Interactions médicamenteuses :
    De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
  • L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
  • L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirables cardiaques.
  • L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculoventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG. Nécessitant des précautions d’emploi :
    • Amiodarone : risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne, avec possibilité d’effets indésirables neurologiques et cardiaques, par diminution de son métabolisme hépatique par l’amiodarone. Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne. Si besoin, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par l’amiodarone et après son arrêt.
    • Cimétidine, avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à 800 mg/jour : augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec risque d’effets indésirables neurologiques et cardiaques (inhibition du métabolisme hépatique de la lidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement des concentrations plasmatiques de la lidocaïne ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie de la lidocaïne pendant le traitement par la cimétidine et après son arrêt.

    FERTILITÉ/GROSSESSE/ALLAITEMENT

    Grossesse :

    La lidocaïne peut être utilisée au cours de la grossesse quel qu’en soit le terme. En effet, les données cliniques sont rassurantes et les données expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique.


    Allaitement :

    L’allaitement est possible au décours d’une anesthésie locale.


    CONDUITE et UTILISATION DE MACHINES

    Ce médicament peut entraîner des effets indésirables altérant la vigilance et les capacités physiques nécessaires à l’aptitude à la conduite automobile et à l’utilisation de machines. Il est recommandé de s’abstenir de conduire dans les heures suivant l’utilisation de ce produit. Un avis médical est nécessaire à l’évaluation de l’aptitude du patient.

  • EFFETS INDÉSIRABLES

    Les réactions aux anesthésiques locaux à liaison amide sont rares. La survenue d’un effet indésirable doit faire suspecter un surdosage. Des réactions toxiques neurologiques ou cardiovasculaires témoignant d’une concentration anormalement élevée d’anesthésique dans le sang peuvent apparaître dues à l’utilisation d’une trop grande quantité d’anesthésique ou en cas de susceptibilité particulière.
    • Affections cardiaques : tachycardie, troubles du rythme (extrasystoles ventriculaires, fibrillation ventriculaire), trouble de la conduction (bloc auriculoventriculaire) ou dépression cardiovasculaire pouvant aboutir à un collapsus ou un arrêt cardiaque.
    • Affections vasculaires : hypertension ou hypotension.
    • Affections du système nerveux : bâillements, céphalées, tremblements, convulsions généralisées (surdosage).
    • Affections psychiatriques : nervosité, agitation, anxiété, logorrhée.
    • Affections de l’oreille et du labyrinthe : acouphènes.
    • Affections oculaires : nystagmus.
    • Affections musculosquelettiques et systémiques : contractions musculaires involontaires.
    • Affections de la peau et des muqueuses : rash, prurit.
    • Affections du système immunitaire : urticaire, oedème, bronchospasme, choc anaphylactique.
    • Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : tachypnée puis dyspnée.
    • Affections gastro-intestinales : nausées.

    SURDOSAGE

    Le traitement d’un patient présentant des signes de toxicité systémique consiste à traiter les convulsions et à assurer une ventilation adéquate avec de l’oxygène, si nécessaire par ventilation (respiration) assistée ou contrôlée. Chez l’adulte, lorsque des convulsions apparaissent, elles doivent être rapidement traitées par injection intraveineuse de thiopental (2 à 4 mg/kg) ou de benzodiazépines à action courte (diazépam 0,1 mg/kg ou midazolam 0,05 mg/kg). La succinylcholine intraveineuse (50 à 100 mg) peut être utilisée pour assurer une relaxation musculaire, à condition que le clinicien soit capable d’effectuer une intubation endotrachéale et de prendre en charge un patient complètement paralysé.
  • Après arrêt des convulsions et lorsqu’une ventilation pulmonaire adaptée est assurée, aucun autre traitement n’est habituellement nécessaire. Cependant, en cas d’hypotension ou de bradycardie, 5 à 10 mg d’éphédrine seront injectés par voie intraveineuse et répétés si nécessaire au bout de 2 à 3 minutes.

  • PHARMACODYNAMIE

    Anesthésiques locaux (code ATC : N01BB02 ; N : système nerveux central).

    La lidocaïne fait partie du groupe des anesthésiques à liaison amide.

    Le pKa de la lidocaïne est de 7,7. C’est une base faible. Elle est liée aux protéines (essentiellement les alpha 1-glycoprotéines) à environ 65 %.

    La lidocaïne est un anesthésique à fonction amide qui interrompt localement la propagation de l’influx nerveux le long de la fibre nerveuse au lieu de l’application. Elle agit en bloquant les canaux sodiques voltage-dépendants en se fixant sur des récepteurs situés près du pôle intracellullaire du canal. Elle possède, de ce fait, des propriétés sur la conduction cardiaque.


    PHARMACOCINÉTIQUE

    La lidocaïne, mise au contact de la muqueuse urétrale, exerce un effet anesthésique local. Le gel est non coloré et ne gêne pas les examens endoscopiques.

    La lidocaïne est partiellement résorbée par la muqueuse urétrale. Cette fraction résorbée correspond à des concentrations sanguines faibles (de l’ordre de 1 µg/ml). La fraction résorbée de lidocaïne est ensuite métabolisée au niveau hépatique par le système mono-oxygénasique dépendant du cytochrome P450 et les métabolites sont éliminés par voie urinaire.


    SÉCURITE PRÉCLINIQUE

    Des études chez l’animal ont montré que la toxicité liée à l’administration de lidocaïne à fortes doses se traduit par des effets sur le système nerveux central et le système cardiovasculaire.

    Les études de toxicité sur la reproduction n’ont montré aucun effet indésirable lié au produit.

    Les résultats de mutagenèse ne montrent pas de potentiel mutagène significatif in vitro et in vivo.

    Aucune étude de cancérogenèse n’a été réalisée avec la lidocaïne, en raison du mode d’administration et de la durée de traitement de ce médicament.

    Le métabolite de la lidocaïne, 2,6-xylidine, a montré, dans certains tests, une faible action génotoxique. Dans des études de toxicité chronique, le métabolite a montré un potentiel carcinogène. Les analyses du risque comparant l’exposition maximale lors de l’utilisation intermittente chez l’homme avec l’exposition utilisée dans les études précliniques montrent une marge de sécurité importante lors de l’utilisation clinique.


    MODALITÉS DE CONSERVATION

    Durée de conservation :
    2 ans.

    A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Ne pas congeler.


    MODALITÉS MANIPULATION/ÉLIMINATION

    La seringue préremplie est à usage unique. Après la première utilisation, tout le produit non utilisé doit être jeté.

    • Retirer la seringue préremplie de la barquette stérile pour vérifier son intégrité.
    • Assembler les deux parties de la seringue en vissant le piston sur le joint à l’extrémité du corps de la seringue.
    • Retirer l’embout de la seringue en effectuant une rotation de la partie supérieure dans le sens indiqué par la flèche.
    • Inspecter la seringue pour s’assurer qu’il n’y a aucun fragment de plastique dans le gel. Vérifier que l’embout de scellage a bien été totalement retiré.
    • Tenir la seringue verticalement et faire descendre tout le gel dans la partie inférieure en tapotant au niveau de l’extrémité, puis purger l’air avant d’effectuer l’injection du gel.
    • Injecter lentement le gel.
    • Clamper si nécessaire afin d’éviter l’écoulement du produit.

    PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE

    LISTE II
    AMM3400936344617 (1994, RCP rév 31.01.2011) 1 ser.
    3400956532445 (1994, RCP rév 31.01.2011) 10 ser.
      
    Prix :3.75 euros (1 seringue).
    Remb Séc soc à 65 %. Collect.
    Modèle hospitalier : Collect.


    AstraZeneca
    1, place Renault. 92844 Rueil-Malmaison cdx
    Tél : 01 41 29 40 00. Fax : 01 41 29 40 01

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