dihydroergocryptine, caféine
FORMES et PRÉSENTATIONS |
COMPOSITION |
Comprimé : | p cp |
Dihydroergocryptine A mésilate | 4 mg |
Caféine | 40 mg |
Solution buvable : | p mesurette |
Dihydroergocryptine A mésilate | 2 mg |
Caféine | 20 mg |
Titre alcoolique : 5,8 % v/v, soit 0,092 g d’alcool/2 ml.
INDICATIONS |
- Traitement d’appoint à visée symptomatique du déficit pathologique cognitif et neurosensoriel chronique du sujet âgé (à l’exclusion de la maladie d’Alzheimer et des autres démences).
- Traitement d’appoint du syndrome de Raynaud.
POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION |
- Comprimé :
- ½ à 1 comprimé 2 fois par jour, à prendre au moment des principaux repas. Avaler le demi-comprimé sans le croquer, avec un peu d’eau.
- Coût du traitement journalier : 0,35 à 0,71 euro(s) (bte de 30) ; 0,33 à 0,66 euro(s) (bte de 60).
- Solution buvable :
- 2 à 4 ml, 2 fois par jour, à prendre au moment des principaux repas. Utiliser la mesurette graduée et diluer les gouttes dans un demi-verre d’eau.
- Coût du traitement journalier : 0,39 à 0,79 euro(s).
CONTRE-INDICATIONS |
- Hypersensibilité à l’un des constituants du comprimé ou de la solution.
- Pour le traitement à long terme : signe de valvulopathie cardiaque décelé lors de l’échocardiographie préalable au traitement.
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS D’EMPLOI |
Mises en garde :
- Chez les patients traités par dihydroergocryptine, en particulier dans le cas de traitement à long terme et à forte dose, des épanchements pleuraux et péricardiques, ainsi que des fibroses pleurales et pulmonaires et des péricardites constrictives ont parfois été rapportés. Les patients présentant des troubles pleuropulmonaires inexpliqués doivent subir un examen approfondi et l’arrêt du traitement par dihydroergocryptine doit être envisagé.
- De rares cas de fibrose rétropéritonéale ont été signalés, en particulier avec des traitements à long terme et à forte dose. Afin de garantir un diagnostic de la fibrose rétropéritonéale à un stade encore réversible, il est recommandé d’en contrôler les manifestations (par ex douleurs dorsales, oedème des membres inférieurs, insuffisance rénale) chez cette catégorie de patients. Le traitement par dihydroergocryptine doit être interrompu si des modifications fibrotiques du rétropéritoine sont diagnostiquées ou suspectées.
- L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Attention : tenir compte de la présence d’alcool dans la solution buvable (cf Composition).
Précautions d’emploi :
Éviter la prise à distance des repas (cf Effets indésirables).
INTERACTIONS |
A prendre en compte :
- Médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool (effet antabuse : chaleur, rougeur, vomissement, tachycardie) : disulfirame, céfamandole, céfopérazone, latamoxef (antibactériens-céphalosporines), chloramphénicol (antibactérien-phénicolé), chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide (antidiabétiques-sulfamides hypoglycémiants), griséofulvine (antifongique), nitro-5-imidazolés (métronidazole, ornidazole, secnidazole, tinidazole), kétoconazole, procarbazine (cytostatique).
- Dépresseurs du système nerveux central.
GROSSESSE et ALLAITEMENT |
EFFETS INDÉSIRABLES |
- Comprimé et solution buvable :
- Possibilité de nausées, surtout en cas de prise à jeun.
- Très rarement : valvulopathie cardiaque (y compris régurgitation valvulaire) et troubles associés (péricardite et épanchement péricardique).
- Solution buvable :
- En raison de la présence de glycérol dans la solution buvable : possibilité de céphalées, troubles digestifs et diarrhée.
SURDOSAGE |
PHARMACODYNAMIE |
Vasodilatateur périphérique (C : système cardiovasculaire).
Expérimentalement, l’administration orale de dihydroergocryptine et de caféine accroît la circulation sanguine dans les capillaires.
In vitro, dans des conditions reproduisant les effets de l’ischémie, cette association augmente la déformabilité des hématies à des concentrations compatibles avec celles retrouvées en thérapeutique humaine.
PHARMACOCINÉTIQUE |
Après administration orale, l’absorption de la dihydroergocryptine en présence de caféine est rapide (Tmax : 0,5 heure).
La concentration maximale est faible (Cmax : 227 pg/ml) après ingestion de 8 mg de dihydroergocryptine et le temps de demi-vie plasmatique est inférieur à 2 heures.
MODALITÉS DE CONSERVATION |
- Durée de conservation :
-
- Comprimé : 4 ans.
- Solution buvable : 3 ans.
- Comprimé : 4 ans.
PRESCRIPTION/DÉLIVRANCE/PRISE EN CHARGE |
AMM | 3400933920937 (1995, RCP rév 25.11.2009) 30 cp. |
3400934318351 (1997, RCP rév 25.11.2009) 60 cp. | |
3400931825043 (1974/90, RCP rév 25.11.2009) sol buv. |
Prix : | 4.92 euros (solution buvable). |
10.61 euros (30 comprimés). | |
19.64 euros (60 comprimés). | |
Remb Séc soc à 15 %. Collect. |
CHIESI SA
Imm le Doublon, bât B, 11, av Dubonnet
92400 Courbevoie
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