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GAOPTOL 0,5 % collyre unidose






collyre
par 1 ml
par 1 unidose
0,4 ml
timolol maléate6,86 mg2,744 mg
  Soit timolol5 mg2 mg
Excipients : phosphate monosodique dihydrate, phosphate disodique dodécahydrate, sodium chlorure, eau purifiée.

– Hypertonie intra-oculaire,
– Glaucome chronique à angle ouvert,


Il est recommandé de débuter le traitement par l’instillation dans l’oeil malade d’une goutte de Gaoptol 0,25 %, 2 fois par jour.
  • En cas d’efficacité insuffisante, la concentration supérieure sera utilisée à raison d’une goutte de Gaoptol 0,50 % 2 fois par jour dans l’oeil malade.
  • Chez une petite proportion de patients, une goutte 2 fois par jour de timolol 0,10 % en collyre dans l’oeil malade peut être suffisante. Si la réponse clinique est insuffisante avec la solution à 0,10 %, la concentration devra être augmentée à raison d’une goutte à 0,25 % 2 fois par jour dans l’oeil malade.
  • L’ophtalmologiste pourra, s’il le juge nécessaire, associer Gaoptol à un ou plusieurs autres traitements antiglaucomateux (par voie locale et/ou générale).
  • Cependant, l’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée. Les autres collyres doivent être administrés au moins 15 minutes avant ou après Gaoptol.
  • Toutefois, la normalisation de la tension oculaire par Gaoptol requiert parfois quelques semaines ; aussi l’évaluation du traitement doit-elle inclure une mesure de la tension intraoculaire après une période de traitement d’environ 4 semaines.
  • Dans un certain nombre de cas, l’administration quotidienne d’une seule goutte de Gaoptol peut s’avérer suffisante, en particulier lorsque la pression intraoculaire a été maintenue à des niveaux satisfaisants.
  • Substitution d’un traitement antérieur :
    Quand Gaoptol doit prendre le relais d’un autre collyre antiglaucomateux, ce collyre doit être arrêté à la fin d’une journée complète de traitement, et Gaoptol doit être administré le lendemain à la posologie d’une goutte à 0,25 % dans l’oeil malade, 2 fois par jour.
  • En cas d’efficacité insuffisante, passer à Gaoptol 0,50 % à raison d’une goutte dans l’oeil malade, 2 fois par jour.
  • Si Gaoptol doit être substitué à plusieurs antiglaucomateux associés, les suppressions ne doivent concerner qu’un seul médicament à la fois.
  • En cas de substitution de collyres myotiques par Gaoptol, un examen de la réfraction peut s’avérer nécessaire quand les effets des myotiques ont disparu.
  • La prescription médicale sera accompagnée du contrôle de la pression intraoculaire, surtout lors de l’instauration du traitement.

  • Absolue(s) :
    • Asthme
    • Bronchopneumopathie chronique obstructive
    • Insuffisance cardiaque congestive
    • Choc cardiogénique
    • Bloc auriculoventriculaire de 2e degré non appareillé
    • Bloc auriculoventriculaire de 3e degré non appareillé
    • Angor de Prinzmetal
    • Maladie du sinus auriculaire non appareillé
    • Bradycardie
    • Syndrome de Raynaud
    • Trouble circulatoire périphérique
    • Phéochromocytome non traité
    • Hypotension artérielle
    • Hypersensibilité aux bêtabloquants
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Rhinite allergique sévère

    • Traitement par bêtabloquant en cours
      L’association de deux collyres bêtabloquants est déconseillée.
    • Glaucome à angle fermé
      · Dans le cas où Gaoptol est administré pour diminuer la pression intraoculaire chez les patients ayant un glaucome par fermeture de l’angle, un myotique doit être associé. En effet chez ces patients, l’objectif immédiat du traitement est la réouverture de l’angle, ce qui nécessite l’emploi d’un myotique afin d’obtenir une constriction pupillaire, le maléate de timolol n’ayant pas ou peu d’effet sur la pupille.
    • Intervention chirurgicale du glaucome
      Des décollements de la choroïde, contemporains d’hypotonie oculaire, ont été rapportés après traitement chirurgical du glaucome lors de l’administration d’antiglaucomateux diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse (timolol, acétazolamide).
    • Sujet porteur de lentilles de contact
      Il existe un risque d’intolérance aux lentilles de contact par diminution de la sécrétion lacrymale, liée d’une manière générale aux bêtabloquants.
    • Enfant de moins de 15 ans
      Ce collyre n’a pas fait l’objet d’études cliniques chez le prématuré, le nouveau-né et l’enfant. L’utilisation de ce collyre n’est donc pas recommandée chez ces patients.
    • Traitement prolongé
      · Une diminution de la sensibilité au timolol pourrait apparaître après un traitement prolongé. Il convient, dans les traitements au long cours, de vérifier chaque année l’absence d’ échappement thérapeutique.
    • Risque de passage systémique
      Il convient de garder à l’esprit les mises en garde et précautions d’emploi des bêtabloquants administrés par voie générale, bien que les effets systémiques des bêtabloquants ne soient observés que de façon exceptionnelle après instillation oculaire.
    • Traitement à arrêter progressivement
      Un traitement bêtabloquant par voie générale ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire sur une à deux semaines.
    • Sportif
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    • Risque de bradycardie
      Si la fréquence cardiaque s’abaisse au-dessous de 50 à 55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    • Bloc auriculoventriculaire du premier degré
      Etant donné l’effet dromotrope négatif des bêtabloquants, les bêtabloquants ne doivent être administrés qu’avec prudence aux patients présentant un bloc auriculoventriculaire du 1er degré.
    • Phéochromocytome
      L’utilisation des bêtabloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    • Sujet âgé
      Chez les sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    • Insuffisance rénale
      Chez les sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    • Insuffisance hépatique
      Chez les sujets à risque et quand le médicament est administré par voie générale, une adaptation posologique est souvent nécessaire.
    • Diabète
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier, tachycardie, palpitations et sueurs.
    • Psoriasis
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée.
    • Sujet allergique
      Psoriasis : des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêtabloquant, l’indication mérite d’être pesée.
    • Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine, ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêtabloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    • Anesthésie générale
      Les bêtabloquants vont entraîner une atténuation des phénomènes réflexes sympathiques. La poursuite du traitement par bêtabloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives peropératoires. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêtabloquant.
    • Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines. Dans certains cas, le traitement bêtabloquant ne peut être interrompu :
      – chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêtabloquants ;
      – en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
    • Hyperthyroïdie
      Les bêtabloquants sont capables d’en masquer certains signes, en particulier cardiovasculaires.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale mais néanmoins réel.
  • Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
  • En clinique, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait état de malformations à la naissance.
  • Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
  • Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, tout en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).
  • En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
  •  Allaitement :

    Le passage systémique des bêta-bloquants administrés par voie oculaire est moindre que par voie orale mais néanmoins réel.
  • Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie a été décrit pour certains bêta-bloquants peu liés aux protéines plasmatiques.
  • En conséquence, l’allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.

  • Il existe des effets indésirables associés à ce collyre (notamment des troubles de la vision) qui peuvent altérer l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    • Hyposécrétion lacrymale
    • Sensation de brûlure oculaire
      Debut de traitement.
    • Picotement oculaire
    • Hyperhémie conjonctivale
    • Conjonctivite
    • Blépharite
    • Kératite
    • Hypoesthésie cornéenne
    • Réfraction (modification)
    • Diplopie
    • Ptosis
    • Décollement de la choroïde
    • Effets systémiques

    • Classement ATC : 
          S01ED01 / TIMOLOL
    • Classement Vidal : 
          Antiglaucomateux Ophtalmologie

    Liste I
    • CIP : 3409362 (GAOPTOL 0,5 % collyre unidose : 60Unidoses/0,4ml).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


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