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LEDERTREXATE 5mg sol inj






solution injectable
par 1 ampoule
méthotrexate5 mg
Excipients : sodium chlorure, sodium hydroxyde, eau ppi.

ONCOLOGIE
• Choriocarcinome placentaire.

  • • Adénocarcinomes mammaires et ovariens : traitement adjuvant ou après rechute.
  • • Carcinomes de bronches à petites cellules.
  • • Carcinomes de voies aérodigestives supérieures.
  • • Carcinomes vésicaux.
  • • Prévention et traitement des localisations méningées tumorales.
  • • Leucémies aiguës lymphoblastiques : traitement d’entretien.
  • A haute dose essentiellement :
    • Leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant (traitement de consolidation et prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central).
  • • Lymphomes malins non hodgkiniens
    • Ostéosarcomes
    RHUMATOLOGIE
    • Formes sévères, actives de polyarthrite rhumatoïde de l’adulte,
    • Formes polyarticulaires sévères et actives de l’arthrite idiopathique juvénile, lorsque la réponse au traitement par AINS est jugée insatisfaisante.
  • • Rhumatisme psoriasique de l’adulte en cas de non réponse aux traitements conventionnels.
  • DERMATOLOGIE
    • Traitement du psoriasis vulgaire sévère et généralisé de l’adulte (particulièrement en plaques), en cas de non réponse aux traitements conventionnels

  • POSOLOGIE :ONCOLOGIE
    – Voies intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire :
    . Doses conventionnelles :
    Choriocarcinome placentaire : de 15 à 30 mg/m2/jour pendant 3 jours la première semaine. Pour la suite du traitement, la durée et la fréquence d’administration sont adaptées suivant la réponse et la tolérance.
  • Autres tumeurs solides : 30 à 50 mg/m2 ; les intervalles entre les cures varient de 1 semaine à 1 mois. Le méthotrexate est le plus souvent utilisé en association.
  • Leucémie aiguë lymphoblastique : traitement de maintenance à la dose de 15 à 50 mg/m2. La fréquence d’administration est fonction du type de leucémie et du protocole choisi.
  • . Hautes doses :
    L’administration de méthotrexate à haute dose se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Le dosage du méthotrexate sanguin peut être utile pour conduire cette thérapeutique.
  • Leucémie aiguë lymphoblastique de l’enfant : le méthotrexate est principalement utilisé au cours du traitement de consolidation et de prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central, à la dose de 3 g/m2/jour, pouvant aller jusqu’à 8 g/m2.
  • Ostéosarcome : administration en préopératoire de cures hebdomadaires en perfusion de 8 à 12 g/m2. En cas de bonne réponse, il est pratiqué 6 cycles en postopératoire.
  • Lymphome malin non hodgkinien : le méthotrexate est principalement utilisé à forte dose, de 1 à 3 g/m2.
  • – Voie intra-artérielle :
    Elle est réservée à certaines variétés de tumeurs, notamment en fonction de leur localisation anatomique.
  • Dose usuelle : 25 à 50 mg par 24 heures, en dilution dans 1 000 à 1 500 ml de solution glucosée isotonique.
  • – Voie intra-rachidienne :
    Prévention et traitement des localisations méningées : habituellement 10 mg/m2 sans dépasser 15 mg.RHUMATOLOGIE
    Voie intramusculaire ou sous-cutanée
    Polyarthrite rhumatoïde de l’adulte :
    La posologie recommandée varie est de 7,5 à 25 mg par semaine. L’institution du traitement doit être effectuée de façon progressive par paliers de 2,5 à 5 mg/semaine durant 4 à 6 semaines.
  • En cas d’inefficacité du traitement ou d’échec partiel, il est possible d’augmenter la posologie par paliers de 2,5 à 5 mg/mois à partir du 3ème mois de traitement sans dépasser 25 mg/semaine.
  • Arthrite idiopathique juvénile :
    La posologie initiale recommandée est de 10 mg/m2/semaine. Celle-ci peut être augmentée progressivement jusqu’à 20 mg/m2/semaine.DERMATOLOGIE
    Voie intramusculaire ou sous-cutanée
    Posologie destinée aux patients atteints de psoriasis vulgaire ou de rhumatisme psoriasique :
    Il est recommandé d’administrer une dose test de 5 à 10 mg par voie parentérale, une semaine avant le traitement, pour détecter d’éventuelles réactions indésirables idiosyncrasiques. La posologie initiale recommandée est de 7,5 mg de méthotrexate à administrer, une fois par semaine, par voie sous-cutanée, ou intramusculaire. La posologie doit être augmentée progressivement, mais ne devra généralement pas dépasser 25 mg de méthotrexate par semaine. La réponse au traitement peut généralement être attendue après 2 à 6 semaines environ. Une fois le résultat thérapeutique souhaité obtenu, la posologie doit être réduite progressivement à la posologie d’entretien efficace la plus faible possible.MODE D’ADMINISTRATION :
    En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.
  • La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement, et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
  • Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 no 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

  • Absolue(s) :
    • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
    • Insuffisance hépatique sévère
    • Grossesse
    • Allaitement
    • Vaccination amarile
    • Hypersensibilité à l’un des composants

    • Cancer
      Mises en garde dans l’indication ONCOLOGIE
      • Ne pas administrer d’acide folinique ou folique de façon concomitante.
    • • Toute toxicité sévère après administration de méthotrexate, notamment en co-prescription avec le cisplatine, doit conduire à la réévaluation du rapport bénéfice/risque de ce médicament lors des cures suivantes.
    • • Comme les autres cytotoxiques, le méthotrexate peut induire un « syndrome de lyse tumorale » chez les patients présentant des tumeurs à croissance rapide. Des mesures thérapeutiques appropriées peuvent prévenir ou atténuer cette complication.
    • • Le méthotrexate administré conjointement à une radiothérapie peut accroître le risque de nécrose des tissus mous et d’ostéonécrose.
    • • Le méthotrexate s’élimine lentement du troisième secteur (épanchements pleuraux, ascites) ce qui entraîne un allongement de la demi-vie terminale et un risque de toxicité systémique augmenté. Chez les patients présentant un troisième secteur important, il est préférable d’évacuer le liquide avant le traitement et de surveiller plus étroitement les taux plasmatiques de méthotrexate.Précautions d’emploi
      – Il est indispensable, avant chaque administration de méthotrexate, de vérifier la numération de la formule sanguine et le taux des plaquettes, ainsi que l’existence d’une éventuelle atteinte rénale et/ou insuffisance hépatique.
    • – Surveillance clinique et biologique en oncologie :
      Des radiodermites et des coups de soleil peuvent être réactivés par la prise de méthotrexate. Un suivi régulier des patients traités par méthotrexate doit être réalisé afin de détecter rapidement des effets indésirables. Avant le début du traitement, une numération formule sanguine avec numération plaquettaire, un dosage des enzymes hépatiques, une évaluation de la fonction rénale (estimation de la clairance de la créatinine) et une radiographie de thorax doivent être effectués. Afin d’éviter la survenue d’une insuffisance rénale aiguë, une hydratation adéquate et une alcalinisation des urines sont recommandées. La clairance de la créatinine doit être évaluée avant et pendant le traitement. Des dosages plasmatiques de méthotrexate doivent être réalisés à intervalles réguliers.
    • Polyarthrite rhumatoïde
      Mises en garde dans les indications DERMATOLOGIE, RHUMATOLOGIE
      • Le méthotrexate utilisé de manière prolongée et à faible dose peut être responsable de toxicité hépatique chronique à type de fibrose ou de cirrhose. Lors de l’utilisation du méthotrexate à haute dose, une augmentation brutale des enzymes hépatiques peut survenir, généralement transitoire et asymptomatique, sans conséquence à long terme, ni facteur de gravité.
    • • Chez les patients tabagiques et/ou ayant des antécédents d’affections pulmonaires, il est prudent de vérifier la fonction respiratoire avant la mise au traitement. Une pathologie pulmonaire induite par le méthotrexate peut survenir de façon aiguë tout au long du traitement et même à faibles doses. L’apparition de symptômes évocateurs (toux sèche, fièvre) doit donner lieu à des investigations appropriées (radiographie pulmonaire au minimum), pouvant conduire à l’arrêt du traitement si nécessaire.
    • • Avant la mise en route d’un traitement par méthotrexate, il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax, afin d’exclure une pathologie évolutive et de rechercher une infection latente ou une séquelle de tuberculose.
    • • De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii. Il importe avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.
    • • Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’ulcérations digestives évolutives. La survenue d’une diarrhée ou d’une stomatite ulcérative impose l’arrêt du traitement.
    • • Lorsque cela est possible, les sites où il y a des plaques de psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d’injection.Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et de l’arthrite idiopathique juvénile, une surveillance biologique régulière pendant le traitement est nécessaire :
      o de l’état hématologique (NFS, plaquettes) : surveillance tous les 15 jours pendant les trois premiers mois, puis trimestrielle;
      o de l’état rénal (urée, créatininémie), de l’état hépatique (transaminases, albumine, bilirubine, phosphatases alcalines et gamma GT) : surveillance mensuelle pendant les 3 premiers mois puis trimestrielle
    • Psoriasis
      Mises en garde dans les indications DERMATOLOGIE, RHUMATOLOGIE
      • Le méthotrexate utilisé de manière prolongée et à faible dose peut être responsable de toxicité hépatique chronique à type de fibrose ou de cirrhose. Lors de l’utilisation du méthotrexate à haute dose, une augmentation brutale des enzymes hépatiques peut survenir, généralement transitoire et asymptomatique, sans conséquence à long terme, ni facteur de gravité.
    • • Chez les patients tabagiques et/ou ayant des antécédents d’affections pulmonaires, il est prudent de vérifier la fonction respiratoire avant la mise au traitement. Une pathologie pulmonaire induite par le méthotrexate peut survenir de façon aiguë tout au long du traitement et même à faibles doses. L’apparition de symptômes évocateurs (toux sèche, fièvre) doit donner lieu à des investigations appropriées (radiographie pulmonaire au minimum), pouvant conduire à l’arrêt du traitement si nécessaire.
    • • Avant la mise en route d’un traitement par méthotrexate, il est recommandé de pratiquer une radiographie du thorax, afin d’exclure une pathologie évolutive et de rechercher une infection latente ou une séquelle de tuberculose.
    • • De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii. Il importe avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.
    • • Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’ulcérations digestives évolutives. La survenue d’une diarrhée ou d’une stomatite ulcérative impose l’arrêt du traitement.
    • • Lorsque cela est possible, les sites où il y a des plaques de psoriasis ne doivent pas être utilisés comme sites d’injection.Dans le traitement du psoriasis de l’adulte, une surveillance biologique régulière pendant le traitement est nécessaire :
      o de l’état hématologique (NFS, plaquettes) : surveillance tous les 15 jours pendant les trois premiers mois, puis trimestrielle;
      o de l’état rénal (urée, créatininémie), de l’état hépatique (transaminases, albumine, bilirubine, phosphatases alcalines et gamma GT) : surveillance mensuelle pendant les 3 premiers mois puis trimestrielle (voir le paragraphe « Toxicité hépatique »)
    • Médicament tératogène
      Ce médicament est tératogène.
    • Il importe de vérifier l’absence de grossesse avant toute administration de méthotrexate. Le méthotrexate entraîne une embryotoxicité, des avortements et des anomalies foetales chez l’être humain. Le méthotrexate affecte la spermatogenèse et l’oogenèse pendant sa période d’administration, avec pour risque une réduction de la fertilité. Ces effets semblent réversibles à l’arrêt du traitement. Les hommes et les femmes doivent adopter un moyen efficace de contraception au cours du traitement et pendant au moins les six mois suivants. Les risques d’effets sur la reproduction doivent faire l’objet de discussions avec les patientes en âge de procréer, et leurs partenaires doivent recevoir des conseils appropriés (cf Grossesse/Allaitement).
    • Femme susceptible d’être enceinte
      Ce médicament est tératogène.
    • Il importe de vérifier l’absence de grossesse avant toute administration de méthotrexate. Le méthotrexate entraîne une embryotoxicité, des avortements et des anomalies foetales chez l’être humain. Le méthotrexate affecte la spermatogenèse et l’oogenèse pendant sa période d’administration, avec pour risque une réduction de la fertilité. Ces effets semblent réversibles à l’arrêt du traitement. Les hommes et les femmes doivent adopter un moyen efficace de contraception au cours du traitement et pendant au moins les six mois suivants. Les risques d’effets sur la reproduction doivent faire l’objet de discussions avec les patientes en âge de procréer, et leurs partenaires doivent recevoir des conseils appropriés (cf Grossesse/Allaitement).
    • Utiliser une contraception efficace pdt le traitement puis pdt 6 mois après l’arrêt du traitement
      Ce médicament est tératogène.
    • Il importe de vérifier l’absence de grossesse avant toute administration de méthotrexate. Le méthotrexate entraîne une embryotoxicité, des avortements et des anomalies foetales chez l’être humain. Le méthotrexate affecte la spermatogenèse et l’oogenèse pendant sa période d’administration, avec pour risque une réduction de la fertilité. Ces effets semblent réversibles à l’arrêt du traitement. Les hommes et les femmes doivent adopter un moyen efficace de contraception au cours du traitement et pendant au moins les six mois suivants. Les risques d’effets sur la reproduction doivent faire l’objet de discussions avec les patientes en âge de procréer, et leurs partenaires doivent recevoir des conseils appropriés (cf Grossesse/Allaitement).
    • Homme en âge de procréer
      Ce médicament est tératogène.
    • Il importe de vérifier l’absence de grossesse avant toute administration de méthotrexate. Le méthotrexate entraîne une embryotoxicité, des avortements et des anomalies foetales chez l’être humain. Le méthotrexate affecte la spermatogenèse et l’oogenèse pendant sa période d’administration, avec pour risque une réduction de la fertilité. Ces effets semblent réversibles à l’arrêt du traitement. Les hommes et les femmes doivent adopter un moyen efficace de contraception au cours du traitement et pendant au moins les six mois suivants. Les risques d’effets sur la reproduction doivent faire l’objet de discussions avec les patientes en âge de procréer, et leurs partenaires doivent recevoir des conseils appropriés (cf Grossesse/Allaitement).
    • Patient traité à posologie élevée
      L’association de méthotrexate intrathécal à du méthotrexate par voie systémique à fortes doses augmente la durée de l’exposition systémique, la concentration intrathécale et la toxicité neurologique.
    • L’administration de hautes doses de méthotrexate (à partir de 1 g/m2 et au-delà) se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Dans ces conditions, le dosage plasmatique du méthotrexate est nécessaire.
    • Patient traité par voie intrarachidienne
      La dose maximale à ne pas dépasser par voie intrathécale est de 15 mg (cf Posologie et Mode d’administration).
    • Insuffisance hépatique
      En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de pratiquer des dosages plasmatiques du méthotrexate afin d’en ajuster la posologie et le rythme d’administration. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    • Insuffisance rénale
      En cas d’insuffisance rénale ou hépatique, il est recommandé de pratiquer des dosages plasmatiques du méthotrexate afin d’en ajuster la posologie et le rythme d’administration. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    • Aplasie médullaire
      En cas d’aplasie médullaire, la dose sera adaptée selon que la cause est une toxicité ou un envahissement tumorale.
    • Risque d’aplasie médullaire
      Lors du traitement de pathologies néoplasiques, le méthotrexate doit être poursuivi seulement si le
      bénéfice l’emporte sur le risque d’aplasie médullaire sévère.
    • Traitement à n’administrer qu’en association
      L’administration codifiée d’acide folinique est conseillée 6 à 24 heures après l’administration du méthotrexate à doses moyennes et hautes pour réduire ses effets toxiques.
    • L’administration de doses intermédiaires de méthotrexate (100 mg/m2 à 1 g/m2) nécessite au minimum une hydratation orale. L’adjonction d’acide folique 6 à 24 heures après le méthotrexate est conseillée pour réduire les effets toxiques.
    • L’administration de hautes doses de méthotrexate (à partir de 1 g/m2 et au-dessus) se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu spécialisé). Dans ces conditions, le dosage plasmatique du méthotrexate est nécessaire.
    • Risque de lymphome
      Chez les patients recevant de faibles doses de méthotrexate, des lymphomes malins peuvent survenir. Après l’arrêt du méthotrexate, ces lymphomes peuvent régresser spontanément. Dans le cas contraire, un traitement cytotoxique approprié doit être institué.
    • Risque de déshydratation
      En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.
    • Déficit immunitaire
      Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’infection en cours chez les patients présentant des syndromes d’immunodéficience avérés ou révélés par des tests biologiques.
    • Vaccination
      La vaccination par des vaccins vivants est généralement déconseillée. Des cas de dissémination après utilisation de vaccins vivants atténués (rubéole, variole) ont été rapportés. Chez des enfants traités pour une leucémie lymphoblastique aiguë, la réponse vaccinale peut être variable.
    • Risque de trouble neurologique
      Après administration intraveineuse de méthotrexate haute dose, une neurotoxicité peut être observée, sous deux formes : une leucoencéphalopathie chronique (parésie, démence) et un syndrome neurologique aigu transitoire (parésie, aphasie, trouble du comportement, convulsion). La toxicité neurologique peut se manifester de manière aiguë, précocement après le traitement ou à long terme sous la forme d’une détérioration neurologique et cognitive. Des troubles de la vision peuvent être associés. Dans certains cas, une radiothérapie crânienne était associée au méthotrexate. Les symptômes ne régressent pas obligatoirement après l’arrêt du traitement.
    • L’administration intrathécale de méthotrexate peut être à l’origine d’une toxicité neurologique se présentant sous la forme de trois tableaux cliniques : une arachnoïdite chimique aiguë (céphalées, douleurs dorsales, raideur de la nuque, fièvre, vomissements), une myélopathie sub-aiguë (paraparésie/paraplégie), et une leucoencéphalopathie chronique (confusion, irritabilité, somnolence, ataxie, démence, crises convulsives, coma). Les signes de neurotoxicité doivent être surveillés après administration intrathécale de méthotrexate. Cette toxicité du système nerveux central peut être progressive voire fatale. L’utilisation combinée de radiothérapie crânienne et de méthotrexate intrathécal augmente le risque de survenue de leucoencéphalopathie.
    • Risque de réaction cutanée
      Des réactions cutanées sévères parfois fatales ont été rapportées dans les jours qui suivent l’administration orale, intramusculaire, intraveineuse, intrathécale ou sous-cutanée.
    • Sujet âgé
      Chez les personnes âgées, du fait de l’altération des fonctions hépatiques et rénales et de la baisse des réserves en folates, des doses relativement faibles doivent être administrées et ces patients doivent être étroitement surveillés pour déceler des signes précoces de toxicité du produit.
    • Risque d’hépatopathie
      Il convient d’accorder une attention particulière à l’apparition d’une toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) après une administration prolongée de méthotrexate. Le traitement ne peut pas être instauré ou doit être arrêté en cas de présence ou d’apparition d’une quelconque anomalie de la fonction hépatique. Ces anomalies doivent se corriger en deux semaines avant que le médecin puisse décider de reprendre ou non le traitement. Aucun argument ne plaide en faveur de la réalisation d’une biopsie hépatique pour suivre la toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) après une administration prolongée de méthotrexate dans les indications rhumatologiques. En ce qui concerne les patients atteints de psoriasis, l’intérêt d’une biopsie hépatique avant et au cours du traitement doit être évalué conformément aux connaissances scientifiques les plus récentes. L’évaluation doit distinguer les patients ne comptant pas de facteurs de risque de ceux qui en présentent tels que antécédents de consommation excessive d’alcool, élévation persistante des enzymes hépatiques, antécédents de maladie hépatique, antécédents familiaux de maladie hépatique héréditaire, diabète sucré, obésité et antécédents d’exposition importante à des médicaments ou des produits chimiques hépatotoxiques.
    • Contrôle de la concentration sérique des enzymes hépatiques : des augmentations temporaires du taux des transaminases jusqu’à deux ou trois fois la limite supérieure de la normale ont été signalées chez des patients à une fréquence de 13 à 20 %. En cas d’élévation persistante des enzymes hépatiques, il faut envisager une réduction de la posologie ou un arrêt du traitement.
    • Après administration de fortes doses de méthotrexate, une augmentation brutale des enzymes hépatiques a été observée. Celle-ci est généralement transitoire et ne préjuge pas d’une atteinte hépatique ultérieure.
    • Du fait de ses effets potentiellement toxiques sur le foie, l’administration d’autres médicaments hépatotoxiques ne peut être entreprise au cours d’un traitement par méthotrexate que si elle est absolument nécessaire, et la consommation d’alcool doit être évitée ou fortement réduite. Un suivi plus étroit des enzymes hépatiques doit être effectué pour les patients qui prennent simultanément d’autres médicaments hépatotoxiques (par ex. léflunomide). Il en est de même en cas d’administration concomitante de médicaments hématotoxiques (par ex. léflunomide).
    • Risque de pneumopathie
      Des signes pulmonaires tels qu’une toux, pouvant être sèche, de la fièvre, une douleur thoracique, une dyspnée, une hypoxie, un infiltrat sur une radiographie du thorax, ou une pneumopathie non spécifique survenant pendant le traitement par méthotrexate, peuvent être le signe d’une lésion potentiellement dangereuse et faire l’objet d’une interruption du traitement et d’investigations appropriées. Une atteinte pulmonaire peut survenir à toutes les posologies. Une infection (incluant les pneumonies) doit être
      éliminée.
    • Surveillance clinique pendant le traitement
      Une surveillance régulière des patients sous méthotrexate est nécessaire. La fréquence et la sévérité des effets indésirables peuvent dépendre de la dose ou de la fréquence d’administration. Les effets indésirables peuvent cependant survenir à toutes les posologies et tout au long du traitement.
    • La plupart des effets indésirables sont réversibles s’ils sont détectés précocement. Lorsqu’ils surviennent, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté.
    • La réintroduction éventuelle du méthotrexate doit être effectuée avec précaution, seulement en cas de nécessité après évaluation soigneuse du bénéfice attendu et avec une surveillance particulière du risque de récidive de la toxicité. En cas de toxicité au cours d’une cure, les doses d’acide folinique doivent être augmentées et l’hyperhydratation alcaline intensifiée.
    • Compatibilité avec certains solvants
      Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés en Posologie.
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés en Posologie.
    • Recommandations relatives à la manipulation de médicaments cytotoxiques
      La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement, et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
    • Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 no 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    LEDERTREXATE est contre-indiqué pendant la grossesse (cf Contre-indications). Dans les études portant sur l’animal, le méthotrexate a montré une toxicité sur la reproduction, particulièrement au cours du premier trimestre (cf Sécurité préclinique). Le méthotrexate s’est révélé tératogène chez l’être humain ; des cas de mort foetale et/ou d’anomalies congénitales ont été notifiés. L’exposition d’un nombre limité de femmes enceintes (42) a entraîné une augmentation de l’incidence (1 :14) des malformations (crâniennes, cardiovasculaires et des extrémités). Des grossesses normales ont été signalées lorsque le méthotrexate a été arrêté avant la conception. Les femmes ne peuvent donc pas être enceintes au cours d’une thérapie par méthotrexate. En cas de survenue d’une grossesse en cours de traitement, une information médicale sur les risques d’effets indésirables du méthotrexate sur l’enfant doit être fournie. Il est donc indispensable que les patients d’âge sexuel mature (femmes et hommes) respectent une contraception efficace pendant le traitement par LEDERTREXATE, puis pendant au moins les 6 mois suivants (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).

     Allaitement :

    Etant donné que le méthotrexate est excrété dans le lait maternel dans des concentrations présentant des risques pour l’enfant, l’allaitement doit être interrompu avant et pendant l’administration du médicament.
  • LEDERTREXATE est contre-indiqué pendant l’allaitement.

  • Certains « Effets indésirables » tels que somnolence et fatigue peuvent affecter l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    • Lymphome malin non hodgkinien (Peu fréquent)
    • Syndrome de lyse tumorale (Très rare)
    • Anémie (Peu fréquent)
    • Trouble de l’hématopoïèse (Peu fréquent)
    • Thrombopénie (Peu fréquent)
    • Adénopathie
    • Pancytopénie
    • Aplasie médullaire (Très rare)
    • Neutropénie
    • Réaction anaphylactoïde (Très rare)
    • Trouble de l’humeur (Rare)
    • Trouble cognitif (Rare)
    • Convulsions (Peu fréquent)
    • Encéphalopathie (Peu fréquent)
    • Leucoencéphalopathie (Peu fréquent)
    • Céphalée (Peu fréquent)
    • Hémiparésie (Peu fréquent)
    • Somnolence (Rare)
    • Parésie (Rare)
    • Trouble de la parole (Rare)
    • Dysarthrie (Rare)
    • Aphasie (Rare)
    • Vision floue (Rare)
    • Vision (modification) (Rare)
    • Conjonctivite (Très rare)
    • Cécité transitoire (Très rare)
    • Hypotension artérielle (Rare)
    • Epanchement péricardique (Très rare)
    • Péricardite (Très rare)
    • Thrombophlébite (Rare)
    • Thrombose artérielle (Rare)
    • Thrombose vasculaire cérébrale (Rare)
    • Thrombophlébite profonde (Rare)
    • Embolie pulmonaire (Rare)
    • Thrombose vasculaire rétinienne (Rare)
    • Vascularite (Très rare)
    • Pneumopathie interstitielle (Peu fréquent)
    • Bronchopneumopathie chronique obstructive (Très rare)
    • Anorexie (Peu fréquent)
    • Diarrhée (Peu fréquent)
    • Stomatite (Peu fréquent)
    • Vomissement (Peu fréquent)
    • Entérite (Rare)
    • Ulcère gastro-intestinal (Rare)
    • Hémorragie gastro-intestinale (Rare)
    • Gingivite (Rare)
    • Méléna (Rare)
    • Hématémèse (Très rare)
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Peu fréquent)
    • Hépatite aiguë (Rare)
    • Fibrose hépatique (Rare)
    • Cirrhose hépatique (Rare)
    • Alopécie (Peu fréquent)
    • Syndrome de Stevens-Johnson (Peu fréquent)
    • Syndrome de Lyell (Peu fréquent)
    • Acné (Rare)
    • Ecchymose (Rare)
    • Erythème polymorphe (Rare)
    • Erythème cutané (Rare)
    • Nodule sous-cutané (Rare)
    • Photosensibilisation (Rare)
    • Couleur de la peau (modification) (Rare)
    • Prurit (Rare)
    • Ulcère cutané (Rare)
    • Urticaire (Rare)
    • Furonculose (Très rare)
    • Télangiectasie (Très rare)
    • Douleur articulaire (Rare)
    • Douleur musculaire (Rare)
    • Ostéoporose (Rare)
    • Néphropathie (Peu fréquent)
    • Insuffisance rénale (Peu fréquent)
    • Dysurie (Rare)
    • Urémie (augmentation) (Très rare)
    • Cystite (Très rare)
    • Hématurie (Très rare)
    • Trouble menstruel (Rare)
    • Fracture (Rare)
    • Azoospermie (Très rare)
    • Impuissance (Très rare)
    • Trouble de la libido (Très rare)
    • Oligospermie (Très rare)
    • Sécrétion de la glaire cervicale (augmentation) (Très rare)
    • Stérilité (Très rare)
    • Fièvre
    • Leucopénie
    • Nausée
    • Douleur abdominale
    • Malaise
    • Fatigue
    • Frisson
    • Sensation de vertige
    • Résistance aux infections (diminution)

    • Classement ATC : 
          L01BA01 / METHOTREXATE
    • Classement Vidal : 
          Antinéoplasique : antimétabolite : méthotrexate
          Polyarthrite rhumatoïde : méthotrexate
          Psoriasis : méthotrexate

    Liste I
    • CIP : 3150125 (LEDERTREXATE 5mg sol inj : 1Amp/2ml).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 100 %, Agréé aux collectivités


    Biodim


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