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MIDAZOLAM MYLAN 5 mg/ml sol inj IM/IV






solution injectable
par 1 ml
midazolam5 mg
Excipients : sodium chlorure, acide chlorhydrique, ou sodium hydroxyde qs pH = 3,3 (+ ou – 0,1), eau ppi.

Midazolam Merck est un hypnotique et un sédatif à action rapide dont les indications sont :
° Chez l’adulte
* Sédation vigile, avant et pendant les procédures à visée diagnostique ou thérapeutique, avec ou sans anesthésie locale.

  • * Anesthésie
    – Prémédication avant l’induction de l’anesthésie,
    – Induction de l’anesthésie,
    – Agent sédatif en association avec d’autres agents anesthésiques/analgésiques.
  • * Sédation en unités de soins intensifs.
  • ° Chez l’enfant
    * Sédation vigile, avant et pendant les procédures à visée diagnostique ou thérapeutique, avec ou sans anesthésie locale.
  • * Anesthésie
    – Prémédication avant l’induction de l’anesthésie.
  • * Sédation en unités de soins intensifs.

  • Ce produit ne doit être administré que par des médecins spécialisés en anesthésie-réanimation ou en médecine d’urgence et familiarisés avec l’utilisation des anesthésiques, ou sous leur contrôle, et disposant de tout le matériel d’anesthésie-réanimation nécessaire.
  • Les recommandations des sociétés savantes concernées doivent être respectées, notamment en cas d’utilisation en situation extra-hospitalière (situation d’urgence ou transport médicalisé).
  • POSOLOGIES STANDARD
    Le midazolam est un agent sédatif puissant qui nécessite d’être administré lentement et en appliquant la méthode de titration. La titration est fortement recommandée pour obtenir le niveau de sédation recherché en fonction du besoin clinique, de l’état physique, de l’âge et des médicaments associés. Chez l’adulte âgé de plus de 60 ans, ou l’adulte en mauvais état général ou l’adulte atteint de maladie chronique, et en pédiatrie, la posologie doit être déterminée avec prudence et les facteurs de risque individuels doivent être pris en compte systématiquement. Les posologies standard sont fournies dans le tableau ci-dessous à titre indicatif. Pour plus de détails se référer au texte après le tableau.
  •  Indications   Adultes <60 ans   Adultes > ou = 60 ans ou adulte en mauvais état général ou adulte avec maladie chronique   Enfants 
     Sédation vigile   IV – Dose initiale : 2-2,5 mg, Dose de titration : 1 mg, Dose totale : 3,5-7,5 mg   IV – Dose initiale : 0,5-1 mg, Dose de titration : 0,5-1 mg, Dose totale : <3,5 mg   IV de 6 mois à 5 ans : Dose initiale : 0,05-0,1 mg/kg, Dose totale : <6 mg – IV de 6 à 12 ans : Dose initiale : 0,025-0,05 mg/kg, Dose totale : <10 mg – Voie rectale >6 mois : 0,3-0,5 mg/kg – IM de 1 à 15 ans : 0,05-0,15 mg/kg 
     Anesthésie prémédication   IM – 0,07-0,1 mg/kg   IM – 0,025-0,05 mg/kg   Voie rectale >6 mois : 0,3-0,5 mg/kg – IM de 1 à 15 ans : 0,08-0,2 mg/kg 
     Anesthésie induction   IV – 0,15-0,2 mg/kg (0,3-0,35 sans prémédication)   IV – 0,1-0,2 mg/kg (0,15-0,3 sans prémédication)    
     Anesthésie agent sédatif en association avec d’autres agents anesthésiques/analgésiques   IV – Doses intermittentes de 0,03-0,1 mg/kg ou perfusion continue de 0,03-0,1 mg/kg/h   IV – Doses inférieures à celles recommandées pour l’adulte <60 ans    
     Sédation en unités de soins intensifs   IV – Dose de charge : 0,03-0,3 mg/kg par fractions de 1-2,5 mg, Dose d’entretien : 0,03-0,2 mg/kg/h      IV nouveau-nés <32 semaines d’âge de gestation : 0,03 mg/kg/h – IV nouveau-nés >32 semaines et enfants jusqu’à 6 mois : 0,06 mg/kg/h – IV >6 mois : Dose de charge : 0,05-0,2 mg/kg, Dose d’entretien : 0,06-0,12 mg/kg/h 
    POSOLOGIE EN SEDATION VIGILE
    Pour la sédation vigile avant une procédure à visée diagnostique ou thérapeutique, le midazolam est administré par voie I.V. La posologie doit être déterminée individuellement, administrée par la méthode de titration et en aucun cas par injection rapide ou en bolus unique.
  • L’obtention de la sédation peut varier de façon individuelle et dépend de l’état physique du patient et des modalités précises d’administration (vitesse d’administration, dose administrée). Si cela s’avère nécessaire, d’autres doses fractionnées peuvent être administrées en fonction des besoins individuels. L’effet commence environ 2 minutes après l’injection. L’effet maximal est obtenu dans les 5 à 10 minutes environ.
  • * Adultes
    L’injection I.V. doit être administrée lentement à une vitesse d’environ 1 mg en 30 secondes. Chez l’adulte âgé de moins de 60 ans, la dose initiale est de 2 à 2,5 mg
    administrée en 5 à 10 minutes avant le début de la procédure. Des doses complémentaires de 1 mg peuvent être données, si nécessaire. En moyenne, les doses utilisées sont comprises entre 3,5 et 7,5 mg. En général une dose totale supérieure à 5 mg n’est pas nécessaire. Chez l’adulte âgé de plus de 60 ans, l’adulte en mauvais état général ou l’adulte atteint de maladie chronique, commencer par une dose de 0,5 à 1 mg. Des doses complémentaires de 0,5 mg à 1 mg peuvent être administrées, si nécessaire. En général, une dose totale supérieure à 3,5 mg n’est pas nécessaire.
  • * Enfants
    – Administration I.V. :
    Le midazolam doit être administré lentement selon la méthode de titration jusqu’à l’obtention de l’effet clinique recherché. La dose initiale de midazolam doit être administrée en 2 à 3 minutes. Il faut ensuite attendre entre 2 et 5 minutes pour pouvoir pleinement évaluer l’effet sédatif avant de commencer la procédure prévue ou de répéter la dose. Si un niveau de sédation plus important est nécessaire, continuer d’utiliser la méthode de titration avec augmentation croissante de la dose par petits paliers jusqu’à l’obtention du niveau de sédation recherché. Chez les nourrissons et les jeunes enfants de moins de 5 ans, des doses sensiblement plus élevées (mg/kg) que chez les enfants plus âgés et chez les adolescents peuvent être nécessaires.
  • . Enfants de moins de 6 mois : ces enfants sont particulièrement sensibles aux obstructions des voies aériennes et à l’hypoventilation. Pour cette raison, l’utilisation dans la sédation vigile chez les enfants de moins de 6 mois n’est pas recommandée.
  • . Enfants de 6 mois à 5 ans : dose initiale de 0,05 à 0,1 mg/kg. Une dose totale allant jusqu’à 0,6 mg/kg peut être nécessaire pour obtenir l’effet recherché, mais la dose totale ne doit pas dépasser 6 mg. Aux doses plus élevées une sédation prolongée et un risque d’hypoventilation peuvent être associés.
  • . Enfants de 6 à 12 ans : dose initiale de 0,025 à 0,05 mg/kg. Une dose totale allant jusqu’à 0,4 mg/kg avec un maximum de 10 mg peut être nécessaire. Aux doses plus
    élevées une sédation prolongée et un risque d’hypoventilation peuvent être associés.
  • . Enfants entre 12 et 16 ans : la posologie de l’adulte doit être appliquée.
  • – Administration rectale :
    La dose totale de midazolam utilisée habituellement est comprise entre 0,3 et 0,5 mg/kg. L’administration rectale de la solution en ampoule se fait par l’intermédiaire d’un dispositif plastique fixé à l’extrémité d’une seringue. Si le volume à administrer est trop faible, de l’eau peut être ajoutée jusqu’à un volume total de 10 ml.
  • La dose totale doit être administrée en une fois, l’administration répétée par voie rectale devant être évitée.
  • L’utilisation chez l’enfant de moins de 6 mois n’est pas recommandée, les données disponibles dans cette population étant limitées.
  • – Administration I.M. :
    La dose utilisée est comprise entre 0,05 et 0,15 mg/kg. Une dose totale supérieure à 10 mg n’est habituellement pas nécessaire. Cette voie ne doit être utilisée qu’exceptionnellement. Il est préférable d’utiliser la voie rectale, car l’injection I.M. est douloureuse.
  • Chez les enfants dont le poids est inférieur à 15 kg, il n’est pas recommandé d’utiliser les solutions de midazolam de concentration supérieure à 1 mg/ml. Les concentrations plus élevées doivent être diluées pour obtenir une concentration de 1 mg/ml.POSOLOGIE EN ANESTHESIE
    I – Prémédication
    La prémédication avec le midazolam administré peu de temps avant une procédure anesthésique permet d’obtenir une sédation (induction de l’endormissement ou
    somnolence et diminution de l’appréhension) et une diminution de la mémorisation préopératoire. Le midazolam peut également être administré en association avec des anticholinergiques.
  • Dans cette indication, le midazolam doit être administré par voie intramusculaire profonde dans une masse musculaire importante 20 à 60 minutes avant l’induction de l’anesthésie, ou de préférence par voie rectale chez les enfants (voir cidessous).
  • Après administration de la prémédication, une surveillance appropriée du patient est obligatoire, car la sensibilité interindividuelle est variable et des symptômes de
    surdosage peuvent survenir.
  • * Adultes
    Pour obtenir une sédation préopératoire et une diminution de la mémorisation préopératoire, la dose recommandée pour les adultes âgés de moins de 60 ans, ASA l – II, est de 0,07 à 0,1 mg/kg en injection I.M. La dose doit être réduite et adaptée individuellement lorsque le midazolam est administré chez des adultes âgés de plus de 60 ans, des adultes en mauvais état général ou des adultes atteints de maladie chronique.
  • Une dose de 0,025 à 0,05 mg administrée par voie I.M. est recommandée. La dose usuelle est de 2 à 3 mg.
  • * Enfants
    – Administration par voie rectale :
    La dose totale de midazolam, est habituellement comprise entre 0,3 et 0,5 mg/kg, elle doit être administrée 15 à 30 minutes avant l’induction de l’anesthésie. L’administration rectale de solution en ampoule est effectuée à l’aide d’un dispositif plastique fixé à l’extrémité d’une seringue. Si le volume à administrer est trop faible, de l’eau peut être ajoutée jusqu’à un volume total de 10 ml.
  • – Administration par voie I.M. :
    L’administration par voie I.M. étant douloureuse, cette voie ne doit être utilisée que dans des cas exceptionnels. On doit lui préférer l’administration par voie rectale. Cependant, l’efficacité et la sécurité d’emploi d’une dose comprise entre 0,08 et 0,2 mg/kg de midazolam administrée en I.M. ont été démontrées. Chez les enfants entre 1 et 15 ans, des doses proportionnellement plus élevées en fonction du poids corporel que chez l’adulte sont nécessaires.
  • L’utilisation chez les enfants de moins de 6 mois n’est pas recommandée, car les données disponibles sont limitées.
  • Chez les enfants dont le poids est inférieur à 15 kg, il n’est pas recommandé d’utiliser les solutions de midazolam dont les concentrations sont supérieures à 1 mg/ml. Les
    concentrations supérieures doivent être diluées pour obtenir une concentration de 1 mg/ml.
  • II – Induction
    – Adultes
    Quand le midazolam est utilisé en induction de l’anesthésie avant l’administration d’autres agents anesthésiques, la réponse individuelle est variable. La dose doit donc être administrée par la méthode de titration en tenant compte de l’âge et de l’état clinique du patient. Lorsque le midazolam est administré avant ou en association avec d’autres agents l.V. ou par inhalation en induction de l’anesthésie, la dose initiale de chaque agent doit être significativement réduite. La méthode de titration permet d’atteindre le niveau d’anesthésie recherché. La dose d’induction de midazolam par voie I.V. doit être administrée lentement par doses fractionnées. Chaque fraction doit être inférieure à 5 mg et injectée en 20 à 30 secondes en laissant 2 minutes entre chaque palier successif.
  • – Chez l’adulte âgé de moins de 60 ans, une dose I.V. de 0,15 à 0,2 mg/kg est normalement suffisante. Chez l’adulte âgé de moins de 60 ans non prémédiqué, la dose peut être supérieure (0,3 à 0,35 mg/kg I.V.). Pour compléter l’induction si nécessaire, des fractions d’environ 25% de la dose initiale utilisée pourront être administrées.
  • L’induction peut aussi être complétée par des agents anesthésiques par inhalation.
  • Dans des cas résistants, une dose totale allant jusqu’à 0,6 mg/kg peut être utilisée pour obtenir l’induction, mais de telles doses peuvent entraîner un retard de réveil.
  • – Chez l’adulte âgé de plus de 60 ans, l’adulte en mauvais état général ou l’adulte atteint de maladie chronique, la dose est de 0,1 à 0,2 mg/kg administré en I.V. L’adulte âgé de plus de 60 ans non prémédiqué nécessite habituellement une dose supérieure de midazolam pour l’induction ; une dose initiale de 0,15 à 0,30 mg/kg est recommandée.
  • Le patient non prémédiqué atteint d’une maladie systémique sévère ou autre facteur débilitant, requiert habituellement une dose moindre de midazolam pour l’induction.
  • Une dose initiale de 0,15 à 0,25 mg/kg est habituellement suffisante.
  • III – Agent sédatif en association avec d’autres agents anesthésiques/analgésiques
    * Adultes
    Le midazolam peut être donné comme agent sédatif en association avec d’autres agents anesthésiques en l’administrant soit par petites doses I.V. intermittentes (comprises entre 0,03 et 0,1 mg/kg) soit en perfusion continue (entre 0,03 et 0,1 mg/kg/h) généralement en association avec des analgésiques. La dose et les intervalles entre les doses varient en fonction de la réponse individuelle du patient.
  • Chez l’adulte âgé de plus de 60 ans, l’adulte en mauvais état général ou l’adulte atteint de maladie chronique, des doses d’entretien plus faibles peuvent être nécessaires.SEDATION EN UNITES DE SOINS INTENSIFS
    Le niveau de sédation recherché est atteint par la méthode de titration (doses fractionnées de midazolam), suivie soit par une perfusion continue soit par des injections intermittentes en bolus, en fonction du besoin clinique, de l’état physique, de l’âge et des médicaments associés (cf 4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interaction).
  • * Adultes
    – La dose de charge l.V. de 0,03 à 0,3 mg/kg doit être administrée lentement par fractions.
  • Chaque fraction de 1 à 2,5 mg doit être injectée en 20 à 30 secondes en attendant 2 minutes entre deux injections successives. Chez les patients en hypovolémie, ou en
    vasoconstriction, ou en hypothermie, la dose de charge devra être réduite ou supprimée.
  • Lorsque le midazolam est associé à des analgésiques puissants, ces derniers doivent être administrés en premier de façon à ce que l’effet sédatif du midazolam puisse être contrôlé par titration par rapport à la sédation provoquée par les analgésiques.
  • – Dose d’entretien l.V. : les doses peuvent être comprises entre 0,03 et 0,2 mg/kg/h. Chez les patients en hypovolémie, en vasoconstriction, ou en hypothermie, la dose d’entretien devra être réduite. Le niveau de sédation devra être réévalué régulièrement. Lors d’une sédation prolongée, un phénomène d’échappement thérapeutique peut se développer et une augmentation de la dose peut être nécessaire.
  • * Enfants de plus de 6 mois
    Chez les enfants intubés ou ventilés, une dose de charge de 0,05 à 0,2 mg/kg en l.V. doit être administrée lentement en au moins 2 à 3 minutes afin d’obtenir l’effet clinique recherché. Le midazolam ne doit pas être administré en injection intraveineuse rapide. La dose de charge est suivie d’une perfusion continue de 0,06 à 0,12 mg/kg/h (1 à 2 µg/kg/min). La vitesse de perfusion peut être augmentée ou diminuée (généralement de 25 % de la vitesse initiale ou en cours) si nécessaire, ou des doses supplémentaires de midazolam l.V. peuvent être administrées pour augmenter ou entretenir l’effet recherché.
  • Lorsque l’on instaure une perfusion avec le midazolam chez des patients dont l’équilibre hémodynamique est instable, la dose de charge habituelle doit être administrée selon la méthode de titration avec des doses fractionnées faibles et le patient doit être surveillé à la recherche d’une instabilité hémodynamique, par exemple une hypotension. Ces patients sont particulièrement sensibles aux effets dépresseurs respiratoires du midazolam et nécessitent une surveillance étroite de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène.
  • * Nouveau-nés et enfants jusqu’à 6 mois
    Le midazolam doit être administré en perfusion l.V. continue, en commençant par 0,03 mg/kg/h (0,5 µg/kg/min) chez les nouveau-nés avec un âge de gestation < 32 semaines ou 0,06 mg/kg/h (1 µg/kg/min) chez les nouveau-nés avec un âge de gestation > 32 semaines et chez les enfants jusqu’à 6 mois.
  • Les doses de charge ne sont pas recommandées chez les prématurés, les nouveau-nés et les enfants jusqu’à 6 mois, en conséquence la vitesse de perfusion continue peut être plus rapide pendant les premières heures afin d’atteindre les taux plasmatiques thérapeutiques.
  • Cette vitesse de perfusion doit être prudemment et fréquemment réévaluée, en particulier après les premières 24 heures, de manière à administrer la plus petite dose efficace et de réduire le risque d’accumulation du produit.
  • Il est nécessaire de surveiller étroitement la fréquence respiratoire et la saturation en oxygène.
  • Chez les prématurés, les nouveau-nés et les enfants dont le poids est inférieur à 15 kg, il n’est pas recommandé d’utiliser les solutions de midazolam dont la concentration est supérieure à 1 mg/ml. Les concentrations supérieures doivent être diluées pour obtenir une concentration de 1 mg/ml.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux benzodiazépines
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Insuffisance respiratoire sévère

    • Traitement à administrer en service spécialisé
      Le midazolam doit être utilisé uniquement lorsque des équipements de réanimation appropriés à l’âge et la taille sont disponibles, car l’administration de midazolam par voie l.V. peut déprimer la contractilité myocardique et provoquer une apnée.
    • Risque de dépression respiratoire
      Des effets indésirables cardio-respiratoires sévères ont été rapportés dans de rares cas. Ces effets étaient dépression respiratoire, apnée, arrêt respiratoire et/ou arrêt cardiaque. De tels incidents menaçant le pronostic vital surviennent plus volontiers lorsque l’injection est trop rapide ou lorsque une dose élevée est administrée.
    • Nourrisson de moins de 6 mois
      Les enfants de moins de 6 mois sont particulièrement sensibles à l’obstruction des voies aériennes et à l’hypoventilation, par conséquent la titration qui consiste à fractionner la dose par paliers jusqu’à l’obtention de l’effet clinique, et la surveillance étroite de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène sont essentielles.
    • Prémédication avant anesthésie
      Lorsque le midazolam est utilisé en prémédication, une surveillance appropriée du patient après administration est obligatoire, du fait de la variabilité interindividuelle et de la survenue possible de symptômes de surdosage.
    • Sujet de plus de 60 ans
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des patients à haut risque (adultes âgés de plus de 60 ans). Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • Insuffisance respiratoire chronique
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des patients à haut risque. Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • Insuffisance rénale chronique
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des patients à haut risque. Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • Insuffisance hépatique
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des patients à haut risque. Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • L’élimination du midazolam peut être également prolongée chez des patients ayant une insuffisance hépatique, un débit cardiaque bas et chez les nouveau-nés.
    • Insuffisance cardiaque
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des patients à haut risque. Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • L’élimination du midazolam peut être également prolongée chez des patients ayant une insuffisance hépatique, un débit cardiaque bas et chez les nouveau-nés.
    • Enfant de moins de 15 ans
      Une prudence particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à des enfants, particulièrement ceux ayant une instabilité cardio-vasculaire.
    • Ces patients à haut risque nécessitent des posologies plus faibles et doivent être sous surveillance continue afin de détecter les premiers signes d’altération des fonctions vitales.
    • Des effets indésirables hémodynamiques ont été rapportés chez les enfants ayant une
      instabilité cardio-vasculaire ; une injection intraveineuse rapide (bolus) doit être évitée dans cette population.
    • Antécédent d’alcoolisme
      Les benzodiazépines doivent être utilisées avec précaution chez les patients ayant des antécédents d’alcoolisme.
    • Antécédent de toxicomanie
      Les benzodiazépines doivent être utilisées avec précaution chez les patients ayant des
      antécédents de toxicomanie.
    • Myasthénie sévère
      Comme avec tout médicament dépresseur du SNC et/ou ayant des propriétés myorelaxantes, une attention particulière doit être exercée lorsque le midazolam est administré à un patient atteint de myasthénie grave.
    • Risque de développement d’une tolérance en cas de traitement prolongé ou répété
      Des échappements thérapeutiques ont été rapportés lorsque le midazolam est utilisé en sédation prolongée en unité de soins intensifs.
    • Risque de dépendance
      Lorsque le midazolam est utilisé en sédation prolongée en unité de soins intensifs, la survenue d’une dépendance physique au midazolam est à envisager.
    • Le risque de dépendance augmente en fonction de la dose et de la durée du traitement.
    • Risque de syndrome de sevrage
      Au cours d’un traitement prolongé avec le midazolam en unité de soins intensifs, une dépendance physique peut se développer. Par conséquent, un arrêt brutal du traitement pourra s’accompagner de symptômes de sevrage. Les symptômes suivants peuvent survenir : céphalées, myalgies, anxiété, tension, agitation, confusion, irritabilité, insomnie de rebond, changements d’humeur, hallucinations et convulsions. Le risque des symptômes de sevrage étant augmenté après arrêt brutal du traitement, il est recommandé de diminuer progressivement les doses.
    • Traitement à arrêter progressivement
      Au cours d’un traitement prolongé avec le midazolam en unité de soins intensifs, une dépendance physique peut se développer. Par conséquent, un arrêt brutal du traitement pourra s’accompagner de symptômes de sevrage. Les symptômes suivants peuvent survenir : céphalées, myalgies, anxiété, tension, agitation, confusion, irritabilité, insomnie de rebond, changements d’humeur, hallucinations et convulsions. Le risque des symptômes de sevrage étant augmenté après arrêt brutal du traitement, il est recommandé de diminuer progressivement les doses.
    • Risque d’amnésie antérograde
      Le midazolam entraîne une amnésie antérograde (cet effet est fréquemment souhaitable dans certaines situations telles que les chirurgies ou les procédures à visée diagnostique), sa durée est directement liée à la dose administrée. Une amnésie prolongée peut présenter des problèmes chez les patients ambulatoires, qui sont renvoyés chez eux après l’intervention. Après l’administration du midazolam par voie parentérale, les patients peuvent sortir de l’hôpital ou de la consultation uniquement s’ils sont accompagnés.
    • Patient traité en ambulatoire
      Une amnésie prolongée peut présenter des problèmes chez les patients ambulatoires, qui sont renvoyés chez eux après l’intervention. Après l’administration du midazolam par voie parentérale, les patients peuvent sortir de l’hôpital ou de la consultation uniquement s’ils sont accompagnés.
    • Risque de réaction paradoxale
      Les réactions paradoxales telles qu’agitation, mouvements involontaires (y compris convulsions toniques/cloniques et tremblements musculaires), hyperactivité, hostilité, accès de colère, agressivité, excitation paroxystique et accès de violence, ont été rapportées avec le midazolam. Ces réactions peuvent apparaître avec des doses élevées et/ou lorsque l’injection est trop rapide. Ces réactions ont été plus fréquemment rapportées chez l’enfant et le sujet âgé.
    • Prématuré
      Du fait d’un risque augmenté d’apnée, une extrême prudence est conseillée lors de la sédation des prématurés. Une surveillance étroite de la fréquence respiratoire et de la saturation en oxygène est nécessaire.
    • Nouveau-né de moins de 1 mois
      Une injection rapide doit être évitée chez les nouveaux-nés.
    • Les nouveau-nés ont des fonctions organiques réduites et/ou immatures et sont également plus sensibles aux effets respiratoires importants et/ou prolongés du midazolam.
    • Des effets indésirables hémodynamiques ont été rapportés chez les enfants ayant une instabilité cardio-vasculaire ; une injection intraveineuse rapide (bolus) doit être évitée dans cette population.
    • L’élimination du midazolam peut être également prolongée chez des patients ayant une insuffisance hépatique, un débit cardiaque bas et chez les nouveau-nés.
    • Sujet sous régime hyposodé ou désodé
      Ce médicament contient 2 mg de sodium par ml de solution injectable : en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict.
    • Ne pas absorber d’alcool pendant le traitement
      L’alcool peut majorer de façon importante l’effet sédatif du midazolam. L’absorption d’alcool doit être strictement évitée en cas d’administration de midazolam.
    • Interaction alimentaire : alcool
      L’alcool peut majorer de façon importante l’effet sédatif du midazolam. L’absorption d’alcool doit être strictement évitée en cas d’administration de midazolam.
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec
      d’autres médicaments.
    • Interaction phytothérapique : millepertuis
      Niveau de gravité :
      A prendre en compte
      Nature du risque :
      Risque de diminution des concentrations plasmatiques de midazolam par le millepertuis.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les données disponibles sur le midazolam sont insuffisantes pour évaluer sa sécurité d’emploi chez la femme enceinte. Les études chez l’animal n’indiquent pas d’effet tératogène, mais, comme avec les autres benzodiazépines, un effet foetotoxique a été observé.
  • Il n’y a pas de données disponibles sur des grossesses exposées au cours des deux premiers trimestres. Il a été rapporté que l’administration de doses élevées de midazolam pendant le dernier trimestre de la grossesse, au cours du travail ou lors de l’induction d’une anesthésie pour césarienne, peut produire des effets indésirables pour la mère ou le foetus (risque d’inhalation pour la mère, irrégularité du rythme cardiaque foetal, hypotonie, faible succion, hypothermie et détresse respiratoire du nouveau-né).
  • De plus, les enfants nés de mères ayant reçu un traitement au long cours par des benzodiazépines en fin de grossesse peuvent présenter une dépendance physique et des symptômes de sevrage dans la période post-natale.
  • En conséquence, à moins d’une absolue nécessité, le midazolam ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse. Il est préférable d’éviter de l’utiliser pour les césariennes.
  • En cas d’administration du midazolam, pour des raisons chirurgicales, en fin de grossesse, le risque pour le nouveau-né doit être pris en considération.
  •  Allaitement :

    Le midazolam passe en faible quantité dans le lait maternel. Les mères qui allaitent doivent être informées de la nécessité de suspendre l’allaitement pendant les 24 heures qui suivent une administration du midazolam.

    La sédation, l’amnésie, l’altération de l’attention et de la fonction musculaire peuvent affecter l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.
  • Avant l’administration du midazolam, le patient doit être averti de ne pas conduire un véhicule ou d’utiliser une machine avant d’être complètement rétabli. Le médecin doit décider du moment où ces activités peuvent être reprises. Il est recommandé que le patient soit accompagné lorsqu’il retourne chez lui après qu’il ait été autorisé à quitter l’hôpital.

    • Eruption cutanée (Très rare)
    • Urticaire (Très rare)
    • Prurit (Très rare)
    • Somnolence (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Trouble de la vigilance (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Confusion mentale (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Euphorie (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Hallucination (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Asthénie (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Céphalée (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Vertige (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Ataxie (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Sédation (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Amnésie antérograde (Très rare)
      Dose-dependante.
    • Réaction paradoxale (Très rare)
      Doses elevees, Enfant, Injection trop rapide, Sujet âgé.
    • Convulsions (Très rare)
      Nouveau-ne, Prématuré.
    • Dépendance physique (Très rare)
      Administration prolongee, Injection intra-veineuse.
    • Syndrome de sevrage (Très rare)
      Arret brutal du traitement.
    • Nausée (Très rare)
    • Vomissement (Très rare)
    • Hoquet (Très rare)
    • Constipation (Très rare)
    • Hyposialie (Très rare)
    • Dépression respiratoire (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Apnée (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Arrêt cardiaque (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Hypotension artérielle (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Arythmie (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Vasodilatation (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Dyspnée (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Laryngospasme (Très rare)
      Doses elevees, Injection trop rapide, Insuffisance cardiaque, Insuffisance respiratoire, Sujet âgé.
    • Dermatose (Très rare)
    • Bronchospasme (Très rare)
    • Choc anaphylactique (Très rare)
    • Erythème au point d’injection (Très rare)
    • Douleur au point d’injection (Très rare)
    • Thrombophlébite (Très rare)
      Au point d’injection.
    • Thrombose (Très rare)
      Au point d’injection.

    • Classement ATC : 
          N05CD08 / MIDAZOLAM
    • Classement Vidal : 
          Prémédication anesthésique : benzodiazépine (Midazolam)

    Liste I
    • CIP : 5627241 (MIDAZOLAM MYLAN 5 mg/ml sol inj IM/IV : 10Amp/1ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5627258 (MIDAZOLAM MYLAN 5 mg/ml sol inj IM/IV : 10Amp/10ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


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