comprimé sécable
par 1 comprimé
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cartéolol chlorhydrate | 20 mg |
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Hypertension artérielle.
- La posologie usuelle est de 1 comprimé à 20 mg par jour. Cette posologie pourra être majorée chez certains malades. La dose maximale est de 40 mg par jour en une prise.
- L’heure de repas n’affecte pas la biodisponibilité du cartéolol.
- En cas d’insuffisance rénale, la posolgie doit être adaptée au degré de cette insuffisance selon le schéma suivant :
Clairance de la créatinine (ml/min) Créatinine sérique (µmol/l) Dose quotidienne > 80 < 130 20 mg 30 à 80 130 à 530 10 mg < 30 > 530 Contre-indication - L’heure de repas n’affecte pas la biodisponibilité du cartéolol.
Absolue(s) :
- Asthme
- Bronchopneumopathie chronique obstructive
- Insuffisance cardiaque congestive
- Choc cardiogénique
- Bloc auriculoventriculaire de 2e degré non appareillé
- Bloc auriculoventriculaire de 3e degré non appareillé
- Angor de Prinzmetal
- Maladie du sinus auriculaire non appareillé
- Bradycardie
- Syndrome de Raynaud
- Trouble circulatoire périphérique sévère
- Phéochromocytome non traité
- Hypotension artérielle
- Hypersensibilité aux bêtabloquants
- Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
- Accident allergique anaphylactique, antécédent (d’)
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Traitement à arrêter progressivement
– Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux : l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. - – Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
- Insuffisance cardiaque
Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le cartéolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte. - Risque de bradycardie
Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée. - Bloc auriculoventriculaire du premier degré
étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré. - Phéochromocytome
L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle. - Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible, a fortiori s’il existe une baisse physiologique de la fonction rénale, et à assurer une surveillance étroite. - Insuffisance rénale
Elle nécessite une adaptation posologique (cf Posologie/Mode d’administration). - Diabète
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. - Les signes anonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
- Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée. - Sujet allergique
Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles. - Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant. - . Si l’arrêt du traitement est jugé necessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
- . Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
– chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants. - – En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
- . Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
- Hyperthyroïdie
Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires. - Sportif
L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôle antidopage.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- — Aspect tératogène :
Chez l’animal, aucune action tératogène n’a été mise en évidence.- Dans l’espèce humaine aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait éta de malformations à la naissance.
- — Aspect néonatal :
Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours aprés la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs, en évitant le remplissage (risque d’OAP) ; par ailleurs une bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les trois à cinq premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé. - Dans l’espèce humaine aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n’ont pas fait éta de malformations à la naissance.
Allaitement :
- Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait. Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquece et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
- Asthénie
- Refroidissement des extrémités
- Bradycardie
- Douleur épigastrique
- Nausée
- Vomissement
- Impuissance
- Bloc auriculoventriculaire
- Bloc auriculoventriculaire (aggravation)
- Insuffisance cardiaque
- Hypotension artérielle
- Bronchospasme
- Hypoglycémie
- Syndrome de Raynaud
- Claudication intermittente (aggravation)
- Eruption psoriasiforme
- Anticorps antinucléaire (augmentation) (Rare)
- Syndrome lupique (Exceptionnel)
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Classement ATC :
C07AA15 / CARTEOLOL
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Classement Vidal :
Antihypertenseur : bêtabloquant (Cartéolol)
Liste I
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CIP : 3287427 (MIKELAN 20 mg cp séc : B/30).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
Merck Serono SAS
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