gaz pour inhalation
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oxygène (sous une pression de 10 à 15 bar, de -155 à -145°C) : qs |
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– Correction des hypoxies d’étiologies diverses nécessitant une oxygénothérapie normobare ou hyperbare,
– Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation,
– Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur.- – Traitement des crises d’algie vasculaire de la face.
- La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
- L’oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mmHg (soit 7,98 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.
- Si l’oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dans l’air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21%, elle peut aller jusqu’à 100%.
- – Oxygénothérapie normobare :
* en ventilation spontanée :
. chez le patient insuffisant respiratoire chronique : l’oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.- . chez le patient en insuffisance respiratoire aiguë : l’oxygène doit être administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.
- * dans le traitement des crises d’algie vasculaire de la face :
. l’oxygène doit être administré à un débit de 7 à 10 litres/mn pendant 15 à 30 min.- . l’administration doit commencer dès le début de la crise.
- * en ventilation assistée :
. la Fi02 minimale est de 21 % et peut aller jusqu’à 100%.- – Oxygénothérapie hyperbare :
la durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à 3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bar), est de 90 minutes à 2 heures. Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction de l’indication et de l’état clinique du patient.Mode d’administration :
Voie inhalée
– Oxygénothérapie normobare : elle consiste à faire respirer au patient un mélange gazeux plus riche en oxygène que l’air ambiant, soit avec une FiO2 supérieure à 21 %, à une pression partielle d’oxygène comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à1,O13 bar).- . Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation : l’oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l’aide de lunettes nasales, d’une sonde nasopharyngée, d’un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l’oxygène.
- . Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d’une anesthésie, l’ oxygène est administré par ventilation assistée,
– Oxygénothérapie hyperbare : elle consiste à faire respirer au patient de l’oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).- . l’oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettant une atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
- . Chez les patients souffrant de crises d’algie vasculaire de la face: l’administration se fait à un débit de 7 à 10 litres/min pendant 15 à 30 min. Elle doit commencer dès l’apparition de la douleur.
- L’oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mmHg (soit 7,98 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.
- Risque de pneumopathie
Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une
toxicité notamment pulmonaire et neurologique peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2 ) supérieure à 70 %. - Risque de trouble neurologique
Dans certaines hypoxies sévères la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une
toxicité notamment pulmonaire et neurologique peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2 ) supérieure à 70 %. - Surveillance des gaz du sang pendant le traitement
Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalée sera mesurée ; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mmHg (soit 5,65-7,96 kPa) et au delà de 24 heures d’exposition de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45%. - Nourrisson de moins de 30 mois
Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30% , la PaO2 doit être régulièrement
contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mmHg (soit 13,3 kPa) en raison du risque d’apparition de fibroplasie rétrolentale. - Respecter les conditions d’utilisation du médicament
– Oxygénothérapie hyperbare :
afin d’éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corps contenant de l’air et qui sont en communication avec l’extérieur, la compression et la décompression devront être lentes. - Incompatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion. - Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques.. .) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition.
- Incompatibilité avec certains matériaux
L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion. - Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques.. .) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
- Apnée
- Insuffisance respiratoire.
- Insuffisance respiratoire.
- Atélectasie
- Rupture de la membrane tympanique
- Pneumothorax
- Convulsions
- Administration prolongee.
- Administration prolongee.
- Lésion pulmonaire
- Rétinopathie
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Décollement de la rétine
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Cécité
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
- Crise de claustrophobie
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Classement ATC :
V03AN01 / OXYGENE
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Classement Vidal :
Algie vasculaire de la face : traitement de la crise (oxygène) Neurologie
Anesthésie Réanimation : oxygénothérapie
Oxygénothérapie Pneumologie
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CIP : 5605647 (OXYGENE MEDICAL AIR LIQUIDE SANTE FR gaz p inhal : par fraction de 100l).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Air Liquide Santé
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