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OXYGENE MEDICAL SOL FRANCE gaz p inhal en évap mobile







gaz pour inhalation

oxygène qs (sous une pression de 10 à 26 bar, de -155 à -135°C)

– Correction des hypoxies d’étiologies diverses nécessitant une oxygénothérapie normobare ou hyperbare.

  • – Alimentation des respirateurs en anesthésie-réanimation.
  • – Vecteur des médicaments pour inhalation administrés par nébuliseur.

  • La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
  • L’oxygénothérapie a pour but, dans tous les cas, de maintenir une pression partielle artérielle en oxygène (PaO2) supérieure à 60 mm Hg (soit 7,96 kPa) ou une saturation du sang artériel en oxygène supérieure ou égale à 90 %.
  • Si l’oxygène est administré dilué à un autre gaz, sa concentration dans l’air inspiré (FiO2) minimale doit être de 21 % ; elle peut aller jusqu’à 100 %.- Oxygénothérapie normobare :
    * En ventilation spontanée :
    . patient insuffisant respiratoire chronique : l’oxygène doit être administré à un faible débit de 0,5 à 2 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie ;
    . patient en insuffisance respiratoire aiguë : l’oxygène doit être administré à un débit de 0,5 à 15 litres/minute, à adapter en fonction de la gazométrie.
  • * En ventilation assistée : la FiO2 minimale est de 21 % et peut aller jusqu’à 100 %.- Oxygénothérapie hyperbare : la durée des séances en caisson hyperbare à une pression de 2 à 3 atmosphères (soit 2,026 à 3,039 bars) est de 90 minutes à 2 heures. Ces séances peuvent être répétées 2 à 4 fois par jour en fonction de l’indication et de l’état clinique du patient.Mode d’administration :
    Voie inhalée.
  • – Oxygénothérapie normobare :
    Elle consiste à faire respirer au patient un mélange gazeux plus riche en oxygène que l’air ambiant, soit avec une FiO2 supérieure à 21 %, à une pression partielle d’oxygène comprise entre 0,21 et 1 atmosphère (soit 0,213 à 1,013 bar).
  • . Chez les patients ne présentant pas de trouble de la ventilation : l’oxygène peut être administré en ventilation spontanée à l’aide de lunettes nasales, d’une sonde nasopharyngée, d’un masque. Ceux-ci devront être adaptés au débit de l’oxygène.
  • . Chez les patients présentant des troubles de la ventilation ou lors d’une anesthésie, l’oxygène est administré par ventilation assistée.
  • – Oxygénothérapie hyperbare :
    Elle consiste à faire respirer au patient de l’oxygène sous une pression partielle supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).
  • L’oxygène est administré en caisson pressurisé ou chambre permettant une atmosphère en oxygène supérieure à 1 atmosphère (soit 1,013 bar).Modalités de manipulation
    Pour éviter tout incident, respecter impérativement les consignes suivantes.
  • – ventiler si possible le lieu d’utilisation,
    – vérifier le bon état du matériel avant utilisation,
    – effectuer toute manipulation sur des récipients d’oxygène liquide en portant des gants propres adaptés à cet usage et des lunettes de protection,
    – ne jamais toucher les parties froides ou givrées du matériel,
    – en cas de brûlure cryogénique, rincer à grande eau,
    – utiliser des raccords spécifiques de l’oxygène. Lors de l’utilisation du flexible de transfert, veiller à ne jamais dépasser la pression maximale de service, à ne pas imposer au flexible un rayon de courbure trop faible, à ne jamais laisser un flexible à terre, à surveiller l’état de la gaine extérieure et à ne jamais graisser le flexible,
    – si les vêtements sont saturés en oxygène, s’éloigner de la source d’oxygène liquide et des endroits présentant des risques d’inflammation, et retirer ses vêtements,
    – ne pas utiliser de raccord intermédiaire qui permettrait de raccorder deux dispositifs qui ne s’emboîtent pas,
    – ouvrir progressivement le robinet ou la vanne,
    – prévoir des dispositifs de sécurité contre les surpressions, sur chaque portion de circuit d’oxygène liquide dans laquelle du liquide risque d’être emprisonné entre deux vannes,
    – utiliser des flexibles de raccordement aux prises murales munis d’embouts spécifiques de l’oxygène,
    – ne pas fumer,
    – ne pas approcher une flamme,
    – ne pas graisser,
    – notamment a) ne jamais introduire ce gaz dans un appareil pouvant être suspecté de contenir des corps combustibles, et spécialement des corps gras, b) ne jamais nettoyer avec des produits combustibles, et spécialement des corps gras, les appareils contenant ce gaz, les robinets, les joints, les garnitures, les dispositifs de fermetures et les soupapes,
    – manipuler le matériel avec des mains propres, exemptes de graisse,
    – ne pas enduire de corps gras (vaseline, pommades,…) le visage des patients,
    – ne pas utiliser de générateur d’aérosol (laque, désodorisants,…), de solvant (alcool, essence,…) sur le matériel ni à sa proximité,
    – en cas de fuite, fermer le robinet ou la vanne d’alimentation du circuit présentant un défaut d’étanchéïté, et vérifier la mise en service du secours.

    • Risque de pneumopathie
      Dans certaines hypoxies sévères, la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une toxicité, notamment pulmonaire et neurologique, peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) supérieure à 70 %.
    • Risque de neurotoxicité
      Dans certaines hypoxies sévères, la dose thérapeutique est proche du seuil de toxicité. Ainsi, une toxicité, notamment pulmonaire et neurologique, peut apparaître après 6 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) de 100 %, ou après 24 heures d’exposition à une concentration en oxygène (FiO2) supérieure à 70 %.
    • Surveillance des gaz du sang pendant le traitement
      Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalé sera mesurée ; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mm Hg (soit 5,65-7,96 kPa) et, au-delà de 24 heures d’exposition, de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45 %.
    • Surveillance clinique avant et pendant le traitement
      La posologie est fonction de l’état clinique du patient.
    • Rechercher la posologie minimale efficace
      Les concentrations importantes doivent être utilisées le moins longtemps possible et contrôlées par l’analyse des gaz du sang artériel, en même temps que la concentration d’oxygène inhalé sera mesurée ; il conviendra de toujours utiliser la plus petite dose capable de maintenir la PaO2 à 50-60 mm Hg (soit 5,65-7,96 kPa) et, au-delà de 24 heures d’exposition, de veiller à maintenir, dans la mesure du possible, une FiO2 inférieure à 45 %.
    • Nourrisson de moins de 30 mois
      Chez le nourrisson nécessitant une FiO2 supérieure à 30 %, la PaO2 doit être régulièrement contrôlée afin de ne pas dépasser 100 mm Hg (soit 13,3 kPa) en raison du risque d’apparition de fibroplasie rétrolentale.
    • Respecter les conditions d’utilisation du médicament
      Oxygénothérapie hyperbare : afin d’éviter les risques de barotraumatismes dans les cavités du corps contenant de l’air et qui sont en communication avec l’extérieur, la compression et la décompression devront être lentes.
    • Incompatibilité avec certains matériaux
      L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.
    • Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition, soit sous l’effet de la compression adiabatique.
    • Incompatibilité avec certains produits chimiques ou biologiques
      L’oxygène est un comburant, il permet puis accélère la combustion.
    • Le degré d’incompatibilité des matériaux avec l’oxygène dépend des conditions de pression de mise en oeuvre du gaz. Néanmoins, les risques d’inflammation les plus importants en présence d’oxygène concernent les corps combustibles, notamment les corps gras (huiles, lubrifiants) et les corps organiques (tissus, bois, papiers, matières plastiques…) qui peuvent s’enflammer au contact de l’oxygène soit spontanément, soit sous l’effet d’une étincelle, d’une flamme ou d’un point d’ignition, soit sous l’effet de la compression adiabatique.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

    • Apnée
      Insuffisance respiratoire.
    • Atélectasie
      Fortes doses.
    • Barotraumatisme
    • Rupture de la membrane tympanique
    • Pneumothorax
    • Convulsions
      Administration prolongee, Fortes doses.
    • Lésion pulmonaire
      Fortes doses.
    • Rétinopathie
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
    • Fibroplasie rétrolentale
      Nouveau-ne, Prématuré.
    • Décollement de la rétine
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.
    • Crise de claustrophobie
    • Cécité
      Administration prolongee, Fortes doses, Nouveau-ne, Prématuré.

    • Classement ATC : 
          V03AN01 / OXYGENE
    • Classement Vidal : 
          Anesthésie Réanimation : oxygénothérapie
          Oxygénothérapie Pneumologie

    • CIP : 5614422 (OXYGENE MEDICAL SOL FRANCE gaz p inhal en évap mobile : Evap mobile/200L).
    • Disponibilité : hôpitaux
    • CIP : 5614445 (OXYGENE MEDICAL SOL FRANCE gaz p inhal en évap mobile : Evap mobile/600l).
    • Disponibilité : hôpitaux


    Sol France


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