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METHOTREXATE MYLAN 25 mg/ml sol inj







solution injectable
par 1 ml
méthotrexate25 mg
Excipients : sodium chlorure, sodium hydroxyde, sodium, eau ppi.

Choriocarcinomes placentaires.

  • Adénocarcinomes mammaire et ovarien : traitement adjuvant ou après rechute.
  • Carcinomes des voies aérodigestives supérieures.
  • Carcinomes vésicaux.
  • Carcinome bronchique à petites cellules.
  • Leucémies aiguës lymphoblastiques : traitement d’entretien.
  • – A haute dose essentiellement :
    Leucémies aiguës lymphoblastiques de l’enfant (traitement de consolidation et prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central).
  • Lymphomes malins non hodgkiniens.
  • Ostéosarcomes.

  • – Voies intraveineuse, sous-cutanée, intramusculaire :
    . Doses conventionnelles :
    Choriocarcinome placentaire : de 15 à 30 mg/m2/jour pendant 3 jours la première semaine. Pour la suite du traitement, la durée et la fréquence d’administration sont adaptées suivant la réponse et la tolérance.
  • Autres tumeurs solides : 30 à 50 mg/m2 ; les intervalles entre les cures varient de 1 semaine à 1 mois. Le méthotrexate est le plus souvent utilisé en association.
  • Leucémie aiguë lymphoblastique : traitement de maintenance à la dose de 15 à 50 mg/m2. La fréquence d’administration est fonction du type de leucémie et du protocole choisi.
  • . Hautes doses :
    L’administration du méthotrexate à haute dose se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Le dosage du méthotrexate sanguin peut être utile pour conduire cette thérapeutique.
  • Leucémie aiguë lymphoblastique de l’enfant : le méthotrexate est principalement utilisé au cours du traitement de consolidation et de prophylaxie de l’atteinte du système nerveux central : à la dose de 3 g/m2/jour, pouvant aller jusqu’à 8 g/m2.
  • Ostéosarcome : administration en pré-opératoire de cures hebdomadaires en perfusion de 8 à 12 g/m2. En cas de bonne réponse, il est pratiqué 6 cycles en postopératoire.
  • Lymphome malin non hodgkinien : le méthotrexate est principalement utilisé à forte dose de 1 à 3 g/m2.
  • – Voie intra-artérielle :
    Elle est réservée à certaines variétés de tumeurs, notamment en fonction de leur localisation anatomique.
  • Dose usuelle : 25 à 50 mg par 24 heures, en dilution dans 1 000 à 1 500 ml de solution glucosée isotonique.MODALITE D’ADMINISTRATION :
    En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.
  • MODALITE DE MANIPULATION :
    La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
  • Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau de cancérologie (circulaire DGS/DH/98 no 98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.

  • Absolue(s) :
    • Insuffisance rénale sévère : clairance de la créatinine < 30 ml/min
    • Insuffisance hépatique sévère
    • Insuffisance respiratoire chronique
    • Grossesse
    • Allaitement
    • Vaccination amarile
    • Hypersensibilité à l’un des composants

    • Patient traité par voie intrarachidienne
      – Les préparations et les diluants du méthotrexate contenant des conservateurs ne doivent pas être utilisés pour un traitement par voie intrathécale ou à fortes doses.
    • – L’association de méthotrexate intrathécal à du méthotrexate par voie systémique à fortes doses augmente la durée de l’exposition systémique, la concentration intrathécale et la toxicité neurologique.
    • – L’administration intrathécale de méthotrexate peut être à l’origine d’une toxicité neurologique se présentant sous la forme de trois tableaux cliniques : une arachnoïdite chimique aiguë (céphalées, douleurs dorsales, raideur de la nuque, fièvre, vomissements), une myélopathie sub-aiguë (paraparésie/paraplégie), et une leucoencéphalopathie chronique (confusion, irritabilité, somnolence, ataxie, démence, crises convulsives, coma). Les signes de neurotoxicité doivent être surveillés après administration intrathécale de méthotrexate. Cette toxicité du système nerveux central peut être progressive voire fatale. L’utilisation combinée de radiothérapie crânienne et de méthotrexate intrathécal augmente le risque de survenue de leucoencéphalopathie.
    • Patient traité à posologie élevée
      – Les préparations et les diluants du méthotrexate contenant des conservateurs ne doivent pas être utilisés pour un traitement par voie intrathécale ou à fortes doses.
    • – L’association de méthotrexate intrathécal à du méthotrexate par voie systémique à fortes doses augmente la durée de l’exposition systémique, la concentration intrathécale et la toxicité neurologique.
    • – Lors de l’utilisation du méthotrexate à haute dose, une augmentation brutale des enzymes hépatiques peut survenir, généralement transitoire et asymptomatique, sans conséquence à long terme, ni facteur de gravité.
    • – Après administration de fortes doses de méthotrexate, une augmentation brutale des enzymes hépatiques a été observée. Celle-ci est généralement transitoire et ne préjuge pas d’une atteinte hépatique ultérieure.
    • – Après administration intraveineuse de méthotrexate haute dose, une neurotoxicité peut être observée, sous deux formes : une leucoencéphalopathie chronique (parésie, démence) et un syndrome neurologique aigu transitoire (parésie, aphasie, trouble du comportement, convulsion). La toxicité neurologique peut se manifester de manière aiguë, précocement après le traitement ou a long terme sous la forme d’une détérioration neurologique et cognitive. Des troubles de la vision peuvent être associés.
    • Respecter l’indication officielle
      Compte tenu de la toxicité du méthotrexate ( réactions potentiellement fatales), les indications de cette molécule doivent être particulièrement suivies.
    • Evaluation individuelle du bénéfice attendu
      – Toute toxicité sévère après administration de méthotrexate, notamment en co-prescription avec le cisplatine, doit conduire à la réévaluation du rapport bénéfice/risque de ce médicament lors des cures suivantes.
    • – Lors du traitement de pathologies néoplasiques, le méthotrexate doit être poursuivi seulement si le bénéfice l’emporte sur le risque d’aplasie médullaire sévère.
    • Tabagisme
      Chez les patients tabagiques, il est prudent de vérifier la fonction respiratoire avant la mise sous traitement.
    • Antécédent de pneumopathie
      Chez les patients ayant des antécédents d’affections pulmonaires, il est prudent de vérifier la fonction respiratoire avant la mise sous traitement.
    • Risque de pneumopathie
      – Une pathologie pulmonaire induite par le méthotrexate peut survenir de façon aiguë tout au long du traitement et même à faibles doses. L’apparition de symptômes évocateurs (toux sèche, fièvre) doit donner lieu à des investigations appropriées, pouvant conduire à l’arrêt du traitement si nécessaire.
    • – Des signes pulmonaires tels qu’une toux, pouvant être sèche, de la fièvre, une douleur thoracique, une dyspnée, une hypoxie, un infiltrat sur une radiographie du thorax, ou une pneumopathie non spécifique survenant pendant le traitement par méthotrexate, peuvent être le signe d’une lésion potentiellement dangereuse et faire l’objet d’une interruption du traitement et d’investigations appropriées. Une atteinte pulmonaire peut survenir à toutes les posologies. Une infection (incluant les pneumonies) doit être éliminée.
    • Risque accru d’infection bactérienne
      De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii.. Il importe donc avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.
    • Risque d’infection opportuniste
      De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii.. Il importe donc avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.
    • Risque de pneumonie à Pneumocystis carinii
      De par ses propriétés immunosuppressives, le méthotrexate peut favoriser la survenue de complications infectieuses incluant des infections opportunistes potentiellement fatales, dont des pneumopathies à Pneumocystis carinii.. Il importe donc avant sa mise en route d’écarter la possibilité de foyer viscéral tout en surveillant leur survenue au cours du traitement.
    • Ulcère digestif
      Le méthotrexate doit être utilisé avec précaution en cas d’ulcérations digestives évolutives.
    • Risque de diarrhée
      La survenue d’une diarrhée impose l’arrêt du traitement.
    • En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.
    • Risque d’ulcération buccale
      La survenue d’une stomatite ulcérative impose l’arrêt du traitement.
    • En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.
    • Médicament tératogène
      Ce médicament est tératogène.
    • Il importe de vérifier l’absence de grossesse avant l’administration de méthotrexate (cf Grossesse et Allaitement).
    • Risque de syndrome de lyse tumorale
      Comme les autres cytotoxiques, le méthotrexate peut induire un « syndrome de lyse tumorale » chez les patients présentant des tumeurs à croissance rapide. Des mesures thérapeutiques appropriées peuvent prévenir ou atténuer cette complication.
    • Psoriasis
      Chez les patients présentant un psoriasis et devant être traités par méthotrexate, une attention particulière devra être portée aux lésions cutanées.
    • Traitement prolongé
      – Le méthotrexate utilisé de manière prolongée et à faible dose peut être responsable de toxicité hépatique chronique à type de fibrose ou de cirrhose.
    • – Après administration prolongée (généralement 2 ans ou plus) de faibles doses de méthotrexate, une toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) peut survenir. Cette toxicité rend nécessaire un suivi régulier par dosage des enzymes hépatiques tous les 2 mois, à réaliser une semaine après administration du méthotrexate. Cette toxicité a été observée avec une dose cumulée totale d’au moins 1,5 g. La persistance d’anomalies hépatiques, et/ou une diminution de l’albuminémie peuvent traduire une toxicité hépatique sévère.
    • Radiothérapie
      Le méthotrexate administré conjointement à une radiothérapie peut accroître le risque de nécrose des tissus mous et d’ostéonécrose.
    • Ascite
      Le méthotrexate s’élimine lentement du troisième secteur (épanchements pleuraux, ascites) ce qui entraîne un allongement de la demi-vie terminale et un risque de toxicité systémique augmenté. Chez les patients présentant un troisième secteur important, il est préférable d’évacuer le liquide avant le traitement et de surveiller plus étroitement les taux plasmatiques de méthotrexate.
    • Epanchement pleural
      Le méthotrexate s’élimine lentement du troisième secteur (épanchements pleuraux, ascites) ce qui entraîne un allongement de la demi-vie terminale et un risque de toxicité systémique augmenté. Chez les patients présentant un troisième secteur important, il est préférable d’évacuer le liquide avant le traitement et de surveiller plus étroitement les taux plasmatiques de méthotrexate.
    • Surveillance clinique pendant le traitement
      – Une étroite surveillance des patients sous méthotrexate est nécessaire. La fréquence et la sévérité des effets indésirables peuvent dépendre de la dose ou de la fréquence d’administration. Les effets indésirables peuvent cependant survenir à toutes les posologies et tout au long du traitement. La plupart des effets indésirables sont réversibles s’ils sont détectés précocement. Lorsqu’ils surviennent, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté et des mesures correctives doivent être prises (voir surdosage). La réintroduction éventuelle du méthotrexate doit être effectuée avec précaution, seulement en cas de nécessité après évaluation soigneuse du bénéfice attendu et avec une surveillance particulière du risque de récidive de la toxicité. En cas de toxicité au cours d’une cure, les doses d’acide folinique doivent être augmentées et l’hyperhydratation alcaline intensifiée.
    • – Un suivi régulier des patients traités par méthotrexate doit être réalisé afin de détecter rapidement des effets indésirables.
    • Recommandations en cas de réintroduction du traitement
      Une étroite surveillance des patients sous méthotrexate est nécessaire. La fréquence et la sévérité des effets indésirables peuvent dépendre de la dose ou de la fréquence d’administration. Les effets indésirables peuvent cependant survenir à toutes les posologies et tout au long du traitement. La plupart des effets indésirables sont réversibles s’ils sont détectés précocement. Lorsqu’ils surviennent, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté et des mesures correctives doivent être prises (voir surdosage). La réintroduction éventuelle du méthotrexate doit être effectuée avec précaution, seulement en cas de nécessité après évaluation soigneuse du bénéfice attendu et avec une surveillance particulière du risque de récidive de la toxicité.
    • Surveillance de la formule sanguine avant chaque cure
      – Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier la numération-formule sanguine et le taux de plaquettes.
    • – Avant le début du traitement, une numération formule sanguine avec numération plaquettaire doit être effectuée.
    • Surveillance des plaquettes avant chaque cure
      – Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier la numération-formule sanguine et le taux de plaquettes.
    • – Avant le début du traitement, une numération formule sanguine avec numération plaquettaire doit être effectuée.
    • Surveillance de la fonction rénale avant chaque cure
      – Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte rénale et/ou insuffisance hépatique.
    • – Avant le début du traitement, une évaluation de la fonction rénale doit être effectuée (estimation de la clairance de la créatinine).
    • Surveillance de la fonction hépatique avant chaque cure
      – Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte rénale et/ou insuffisance hépatique.
    • – Avant le début du traitement, un dosage des enzymes hépatiques doit être effectué.
    • Insuffisance rénale
      Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte rénale.
    • En cas d’insuffisance rénale, il est recommandé de pratiquer des dosages plasmatiques du méthotrexate afin d’en ajuster la posologie et le rythme d’administration. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    • Insuffisance hépatique
      Avant chaque administration de méthotrexate, il est indispensable de vérifier l’existence d’une éventuelle atteinte hépatique.
    • En cas d’insuffisance hépatique, il est recommandé de pratiquer des dosages plasmatiques du méthotrexate afin d’en ajuster la posologie et le rythme d’administration. Ces modalités thérapeutiques sont réservées aux services hospitaliers.
    • Aplasie médullaire
      En cas d’aplasie médullaire, la dose sera adaptée selon que la cause est une toxicité ou un envahissement tumoral.
    • Traitement à n’administrer qu’en association
      L’administration codifiée d’acide folinique est conseillée 6 à 24 heures après l’administration du méthotrexate à doses moyennes et hautes, pour réduire ses effets toxiques.
    • L’administration de doses intermédiaires de méthotrexate (>ou= 100 mg/m2 et < 1 g/m2) nécessite au minimum une hydratation alcaline orale. L’adjonction d’acide folinique 6 à 24 heures après le méthotrexate est conseillée pour réduire les effets toxiques.
    • L’administration de hautes doses de méthotrexate (à partir de 1 g/m2 et au-delà) se fait toujours avec administration séquentielle d’acide folinique et sous couvert d’hyperdiurèse alcaline (en milieu très spécialisé). Dans ces conditions, le dosage plasmatique du methotrexate est nécessaire
    • Risque de lymphome
      Chez les patients recevant de faibles doses de méthotrexate, des lymphomes malins peuvent survenir. Après l’arrêt du méthotrexate, ces lymphomes peuvent régresser spontanément. Dans le cas contraire, un traitement cytotoxique approprié doit être institué.
    • Risque de vomissement
      En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.
    • Risque de déshydratation
      En cas de vomissements, de diarrhées ou de stomatites entraînant une déshydratation, le méthotrexate doit être arrêté jusqu’à guérison.
    • Risque d’aplasie médullaire
      Lors du traitement de pathologies néoplasiques, le méthotrexate doit être poursuivi seulement si le bénéfice l’emporte sur le risque d’aplasie médullaire sévère.
    • Surveillance de la fonction hépatique pendant le traitement
      Après administration prolongée (généralement 2 ans ou plus) de faibles doses de méthotrexate, une toxicité hépatique (fibrose, cirrhose) peut survenir. Cette toxicité rend nécessaire un suivi régulier par dosage des enzymes hépatiques tous les 2 mois, à réaliser une semaine après administration du méthotrexate. Cette toxicité a été observée avec une dose cumulée totale d’au moins 1,5 g. La persistance d’anomalies hépatiques, et/ou une diminution de l’albuminémie peuvent traduire une toxicité hépatique sévère.
    • Après administration de fortes doses de méthotrexate, une augmentation brutale des enzymes hépatiques a été observée. Celle-ci est généralement transitoire et ne préjuge pas d’une atteinte hépatique ultérieure.
    • Si les résultats d’une biopsie hépatique montrent des anomalies modérées (grade I, II, IIa de Roenigk), le méthotrexate peut être poursuivi et le patient surveillé selon les recommandations citées ci-dessus. Le méthotrexate doit être arrêté chez tout patient présentant des anomalies persistantes des tests hépatiques et refusant la biopsie hépatique, et chez tout patient dont la biopsie hépatique montre des anomalies modérées à sévères (grades IIIb, IV de Roenigk).
    • Déficit immunitaire
      Le méthotrexate doit être utilisé avec une très grande précaution en cas d’infection en cours chez les patients présentant des syndromes d’immunodéficience avérés ou révélés par des tests biologiques.
    • Vaccination
      La vaccination par des vaccins vivants est généralement déconseillée. Des cas de dissémination après utilisation de vaccins vivants atténués (rubéole, variole) ont été rapportés. Chez des enfants traités pour une leucémie lymphoblastique aiguë, la réponse vaccinale peut être variable.
    • Patient traité par voie intraveineuse
      Après administration intraveineuse de méthotrexate haute dose, une neurotoxicité peut être observée, sous deux formes : une leucoencéphalopathie chronique (parésie, démence) et un syndrome neurologique aigu transitoire (parésie, aphasie, trouble du comportement, convulsion). La toxicité neurologique peut se manifester de manière aiguë, précocement après le traitement ou a long terme sous la forme d’une détérioration neurologique et cognitive. Des troubles de la vision peuvent être associés.
    • Enfant de moins de 15 ans
      Chez des enfants traités pour une leucémie lymphoblastique aiguë, la réponse vaccinale peut être variable.
    • Radiothérapie crânienne
      – L’utilisation combinée de radiothérapie crânienne et de méthotrexate intrathécal augmente le risque de survenue de leucoencéphalopathie.
    • – La neurotoxicité observée après administration intraveineuse de methothrexate à haute dose est survenue dans certains cas lorsque le méthotrexate était associé à une radiothérapie crânienne.
    • Assurer une hydratation correcte pendant le traitement
      Afin d’éviter la survenue d’une insuffisance rénale aiguë, une hydratation adéquate et une alcalinisation des urines sont recommandées. La clairance de la créatinine doit être évaluée avant et pendant le traitement. Des dosages plasmatiques de méthotrexate doivent être réalisés à intervalles réguliers.
    • Surveillance de la fonction rénale avant et pendant le traitement
      – Afin d’éviter la survenue d’une insuffisance rénale aiguë, une hydratation adéquate et une alcalinisation des urines sont recommandées. La clairance de la créatinine doit être évaluée avant et pendant le traitement. Des dosages plasmatiques de méthotrexate doivent être réalisés à intervalles réguliers.
    • – Avant le début du traitement, une évaluation de la fonction rénale doit être effectuée (estimation de la clairance de la créatinine).
    • Surveillance de la concentration plasmatique du médicament pendant le traitement
      Des dosages plasmatiques de methotrexate doivent être réalisés à intervalles réguliers.
    • Risque d’éruption cutanée sévère
      Des réactions cutanées sévères parfois fatales ont été rapportées dans les jours qui suivent l’administration orale, intramusculaire, intraveineuse ou intrathécale.
    • Des radiodermites et des coups de soleil peuvent être réactivés par la prise de méthotrexate.
    • Risque de réactivation de radiodermite
      Des radiodermites et des coups de soleil peuvent être réactivés par la prise de méthotrexate.
    • Surveillance radiographique thoracique avant la mise en route du traitement
      Un suivi régulier des patients traités par méthotrexate doit être réalisé afin de détecter rapidement les effets indésirables. avant le début du traitement, une radiographie du thorax doit être effectuée.
    • Sujet âgé
      Chez les personnes âgées, du fait de l’altération des fonctions hépatiques et rénales et de la baisse des réserves en folates, des doses relativement faibles doivent être administrées et ces patients doivent être étroitement surveillés pour déceler des signes précoces de toxicité du produit.
    • Sujet sous régime hyposodé ou désodé
      Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 4,8 mg de sodium par ml. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
    • Utiliser une contraception efficace pdt le trt puis après l’arrêt du trt
      Une contraception fiable doit être instaurée ou maintenue, et elle devra être poursuivie 3 mois après l’arrêt du traitement chez les femmes et 5 mois chez les hommes.
    • Recommandations relatives à la manipulation de médicaments cytotoxiques
      La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. II est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé.
    • L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
    • Incompatibilité avec tous les médicaments
      En l’absence d’études d’incompatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les études effectuées chez l’animal, sur plusieurs espèces, ont mis en évidence un effet tératogène et mutagène.
  • En clinique, quelques cas ponctuels de malformation ont été décrits.
  • Compte tenu de ces éléments, ce médicament est contre-indiqué en cas de grossesse.
  • Il convient d’éviter toute conception si l’un des deux partenaires est traité.
  • Une contraception fiable doit être instaurée ou maintenue, et elle devra être poursuivie 3 mois après l’arrêt du traitement chez les femmes et 5 mois chez les hommes.
  •  Allaitement :

    L’allaitement est contre-indiqué en raison d’un faible passage du méthotrexate dans le lait maternel.

    • Ulcération buccale
    • Leucopénie
    • Nausée
    • Douleur abdominale
    • Malaise
    • Fatigue
    • Résistance aux infections (diminution)
    • Lymphome malin non hodgkinien (Peu fréquent)
    • Syndrome de lyse tumorale (Très rare)
    • Anémie (Peu fréquent)
    • Trouble de l’hématopoïèse (Peu fréquent)
    • Thrombopénie (Peu fréquent)
    • Aplasie médullaire (Très rare)
    • Adénopathie
    • Syndrome lymphoprolifératif
    • Pancytopénie
    • Neutropénie
    • Réaction anaphylactoïde
    • Trouble de l’humeur (Rare)
    • Trouble cognitif (Rare)
    • Convulsions (Peu fréquent)
    • Encéphalopathie (Peu fréquent)
    • Leucoencéphalopathie (Peu fréquent)
    • Céphalée (Peu fréquent)
    • Hémiparésie (Peu fréquent)
    • Somnolence (Rare)
    • Parésie (Rare)
    • Trouble de la parole (Rare)
    • Dysarthrie (Rare)
    • Aphasie (Rare)
    • Vision floue (Rare)
    • Vision (modification) (Rare)
    • Conjonctivite (Très rare)
    • Cécité (Très rare)
    • Hypotension artérielle (Rare)
    • Epanchement péricardique (Très rare)
    • Péricardite (Très rare)
    • Accident thromboembolique (Rare)
    • Thrombophlébite (Rare)
    • Thrombose artérielle (Rare)
    • Thrombophlébite profonde (Rare)
    • Embolie pulmonaire (Rare)
    • Thrombose vasculaire rétinienne (Rare)
    • Vascularite (Très rare)
    • Pneumopathie interstitielle (Peu fréquent)
    • Bronchopneumopathie chronique obstructive (Très rare)
    • Anorexie (Peu fréquent)
    • Diarrhée (Peu fréquent)
    • Stomatite (Peu fréquent)
    • Vomissement (Peu fréquent)
    • Entérite (Rare)
    • Ulcère gastro-intestinal (Rare)
    • Hémorragie gastro-intestinale (Rare)
    • Gingivite (Rare)
    • Méléna (Rare)
    • Hématémèse (Très rare)
    • Enzymes hépatiques (augmentation) (Peu fréquent)
    • Hépatite aiguë (Rare)
    • Fibrose hépatique (Rare)
    • Cirrhose hépatique (Rare)
    • Alopécie (Peu fréquent)
    • Syndrome de Stevens-Johnson (Peu fréquent)
    • Syndrome de Lyell (Peu fréquent)
    • Acné (Rare)
    • Ecchymose (Rare)
    • Erythème polymorphe (Rare)
    • Erythème cutané (Rare)
    • Nodule sous-cutané (Rare)
    • Photosensibilisation (Rare)
    • Prurit (Rare)
    • Pigmentation (modification)
    • Ulcère cutané (Rare)
    • Urticaire (Rare)
    • Erythrodysesthésie palmoplantaire (Rare)
    • Furonculose (Très rare)
    • Télangiectasie (Très rare)
    • Douleur articulaire (Rare)
    • Douleur musculaire (Rare)
    • Ostéoporose (Rare)
    • Fracture de stress (Rare)
    • Néphropathie (Peu fréquent)
    • Insuffisance rénale (Peu fréquent)
    • Dysurie (Rare)
    • Urémie (augmentation) (Très rare)
    • Cystite (Très rare)
    • Hématurie (Très rare)
    • Trouble menstruel (Rare)
    • Trouble de la reproduction (Très rare)
    • Impuissance
    • Stérilité (Très rare)
    • Trouble de la libido
    • Oligospermie (Très rare)
    • Leucorrhée (Très rare)

    • Classement ATC : 
          L01BA01 / METHOTREXATE
    • Classement Vidal : 
          Antinéoplasique : antimétabolite : méthotrexate

    Liste I
    • CIP : 5642341 (METHOTREXATE MYLAN 25 mg/ml sol inj : 10Fl/20ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités
    • CIP : 5642393 (METHOTREXATE MYLAN 25 mg/ml sol inj : Fl/200ml).
    • Disponibilité : hôpitaux
      Agréé aux collectivités


    Mylan


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