comprimé sécable
par 1 comprimé
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énalapril maléate | 5 mg |
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— Hypertension artérielle.
- — Insuffisance cardiaque :
Le traitement par l’énalapril par rapport au placebo :
– chez les patients ayant une insuffisance cardiaque symptomatique :
. retarde la progression de l’insuffisance cardiaque,
. diminue le nombre d’hospitalisations pour insuffisance cardiaque,
. augmente la survie.- – chez les patients asymptomatiques ayant une dysfonction ventriculaire gauche démontrée :
. retarde le développement de l’insuffisance cardiaque symptomatique,
. diminue le nombre d’hospitalisations pour insuffisance cardiaque. - — Insuffisance cardiaque :
- L’énalapril, sous forme de comprimés sécables, peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité.
- L’énalapril est administré en une ou deux prises quotidiennes.
- — Hypertension artérielle :
– En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) : la posologie efficace est de 20 mg par jour en 1 prise.- En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu’à 40 mg/jour en 1 prise.
- – Dans l’hypertension artérielle préalablement traitée par un diurétique :
* soit arrêter le diurétique 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire,
* soit administrer des doses initiales de 5 mg ou moins, et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.- Il est également recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
- – Chez le sujet âgé, instaurer éventuellement le traitement par une posologie plus faible adaptée à la fonction rénale du patient, appréciée avant la mise en route du traitement, dans le cas où la clairance de la créatinine serait inférieure à 80 ml/min (cf ci-dessous).
- La valeur de la clairance de la créatinine (Clcr) calculée à partir de la créatininémie et ajustée sur l’âge, le poids et le sexe, selon la formule de Cockcroft par exemple, reflète correctement l’état de la fonction rénale chez ce type de patient :
Clcr = (140 – âge) x poids/0,814 x créatininémie
(avec l’âge exprimé en années, le poids en kg, la créatininémie en µmol/l).- Cette formule est valable pour les sujets de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0,85.
- – Dans l’hypertension rénovasculaire, il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg par jour, ou moins, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). La plupart des malades répondent à une posologie de 10 à 20 mg par jour en une ou deux prises.
- La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- – En cas d’insuffisance rénale, la posologie de l’énalapril est ajustée au degré de cette l’insuffisance :
* 30 < Clcr < 80 ml/min : posologie initiale de 5 à 10 mg/jour,
* 10 < Clcr < 30 ml/min : posologie initiale de 2,5 à 5 mg/jour.- Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse.
- Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les deux mois en période de stabilité thérapeutique (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- – Chez l’hypertendu hémodialysé :
L’énalapril est dialysable (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). La clairance de dialyse est de 62 ml/min.- La posologie est de 2,5 mg le jour de la dialyse.
- Les jours où les malades ne sont pas dialyses, la posologie doit être adaptée en fonction des résultats obtenus sur la pression artérielle.
- — Insuffisance cardiaque :
La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de :
– pression artérielle normale ou basse au départ,
– insuffisance rénale,
– hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.- L’énalapril peut être utilisé en association avec le traitement diurétique accompagné, le cas échéant, d’un traitement digitalique.
- Il est recommandé d’initier le traitement à la dose de 2,5 mg sous surveillance tensionnelle et de l’accroître progressivement (en 2 à 4 semaines) jusqu’à la dose habituelle d’entretien de 20 mg par jour répartie en 1 ou 2 prises.
- La dose retenue ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.
- Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par de fortes doses de diurétiques : la dose initiale doit dans ce cas être réduite de moitié (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
- Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être faits à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque, afin de contrôler la tolérance au traitement.
- L’énalapril est administré en une ou deux prises quotidiennes.
Absolue(s) :
- Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
- Oedème angioneurotique héréditaire
- Oedème de Quincke
- Grossesse, 6 derniers mois (de la)
- Intolérance génétique au galactose
- Déficit en lactase
- Malabsorption du glucose et du galactose, syndrome (de)
- Sténose artérielle rénale bilatérale
- Sténose artérielle rénale sur rein unique
- Hyperkaliémie
- Grossesse, 3 premiers mois (de la)
- Allaitement
- Patient traité à posologie élevée
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées. - En cas d’association médicamenteuse multiple, surveiller étroitement la tolérance hématologique et rénale.
- Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
- Insuffisance rénale
– Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
- – En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min), la posologie initiale d’énalapril est réduite puis ajustée en fonction de la réponse thérapeutique (cf Posologie/Mode d’administration).
- Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine.
- Connectivite
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
- Déficit immunitaire
Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. - Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré à ce type de patients, le rapport bénéfice/risque doit être soigneusement mesuré.
- Risque d’oedème de Quincke
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ièvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, énalapril inclus. Dans de tels cas, l’énalapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes. - L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
- La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
- On a rapporté une incidence plus forte d’angio-oedème chez les patients de race noire par rapport aux autres races.
- Antécédent d’oedème de Quincke
Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ièvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, énalapril inclus. Dans de tels cas, l’énalapril doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes. - L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
- La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
- Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
- On a rapporté une incidence plus forte d’angio-oedème chez les patients de race noire par rapport aux autres races.
- Sujet noir
On a rapporté une incidence plus forte d’angio-oedème chez les patients de race noire par rapport aux autres races. - Patient en hémodialyse
– Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par des inhibiteurs de I’enzyme de conversion. II est recommandé d’éviter cette association. - – Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
- Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- Grossesse, 3 premiers mois (de la)
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications ef Grossesse/Allaitement). - Femme susceptible d’être enceinte
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications ef Grossesse/Allaitement). - Risque de toux
Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans les cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée. - Enfant de moins de 15 ans
La tolérance et l’efficacité de l’énalapril chez l’enfant n’ont pas été démontrées par des études contrôlées. Cependant, l’énalapril a été administré en cardiologie pédiatrique. Le traitement est initié en milieu hospitalier. - Risque d’hypotension artérielle
Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (cf Contre-indications ef Grossesse/Allaitement). - Déplétion hydrosodée
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
- Hypotension artérielle
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
- Sténose artérielle rénale
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
- Insuffisance cardiaque congestive
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
- Cirrhose hépatique décompensée
Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique. - Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
- Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive.
- Sujet âgé
La fonction rénale (créatininémie) et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement (cf Posologie/Mode d’administration). La dose de départ sera ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale. - Néphropathie glomérulaire
En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min), la posologie initiale d’énalapril est réduite puis ajustee en fonction de la réponse thérapeutique (cf Posologie/Mode d’administration). Chez ces malades et ceux atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine. - Insuffisance coronarienne
– Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie. - – Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
- Insuffisance vasculaire cérébrale
Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique ou une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie. - Hypertension rénovasculaire
Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peut être utile aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec une dose faible et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement. - Insuffisance cardiaque sévère
Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - Diabète insulinodépendant
Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à I’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite. - Transplantation rénale
Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. - Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
- Anesthésie
En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme l’énalapril. - Intervention chirurgicale
En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme l’énalapril. - Rétrécissement aortique
Comme avec tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant une obstruction à l’éjection du ventricule gauche. - Cardiomyopathie hypertrophique
Comme avec tous les vasodilatateurs, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion doivent être administrés avec prudence chez les patients ayant une obstruction à l’éjection du ventricule gauche. - Traitement de désensibilisation en cours
Des patients recevant des IEC lors de désensibilisation avec du venin d’hyménoptère ont rarement présenté des réactions anaphylactoïdes potentiellement fatales. Ces réactions furent évitées en arrêtant provisoirement le traitement par IEC avant chaque désensibilisation. - Hémaphérèse
Des réactions anaphylactoïdes peuvent également survenir lors d’aphérèses des LDL. - Administrer indépendamment de la prise des repas
L’énalapril, sous forme de comprimés sécables, peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- L’utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (cf. Mises en garde/Précaution d’emploi). L’utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (cf. Contre-indications et Mises en garde/Précaution d’emploi)
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.- L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (cf. Sécurité préclinique). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf. Contre-indications et Mises en garde/Précaution d’emploi).
- L’exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (cf. Sécurité préclinique). En cas d’exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d’effectuer une échographie foetale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (cf. Contre-indications et Mises en garde/Précaution d’emploi).
Allaitement :
- Des données pharmacocinétiques limitées montrent de très faibles concentrations dans le lait (cf. Pharmacocinétique). Bien que ces concentrations semblent ne pas avoir de réelles conséquences cliniques, l’administration d’ENALAPRIL est déconseillée chez les femmes qui allaitent des enfants prématurés ainsi qu’au cours des premières semaines qui suivent l’accouchement, en raison du risque hypothétique d’effets secondaires au niveau cardiovasculaire et rénal chez l’enfant et de l’expérience clinique insuffisante.
- Dans le cas de l’allaitement d’un enfant plus âgé, l’administration d’ENALAPRIL peut être envisagée chez une femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l’enfant est surveillé dans le but de détecter d’éventuels effets secondaires.
- Dans le cas de l’allaitement d’un enfant plus âgé, l’administration d’ENALAPRIL peut être envisagée chez une femme qui allaite, si ce traitement est nécessaire pour la mère et que l’enfant est surveillé dans le but de détecter d’éventuels effets secondaires.
- Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.
- Céphalée
- Asthénie
- Sensation de vertige
- Syncope
- Hypotension orthostatique
- Hypotension artérielle
- Eruption cutanée
- Photosensibilisation
- Erythème polymorphe
- Dermatite exfoliative
- Syndrome de Stevens-Johnson
- Pemphigus
- Urticaire
- Alopécie
- Prurit
- Nausée
- Diarrhée
- Constipation
- Douleur abdominale
- Vomissement
- Anorexie
- Hépatite cholestatique
- Hépatite cytolytique
- Insuffisance hépatique
- Pancréatite
- Ictère
- Crampe
- Dysgueusie
- Dépression
- Confusion mentale
- Nervosité
- Bronchospasme
- Dyspnée
- Toux sèche
- Oedème de Quincke (Exceptionnel)
- Impuissance (Très rare)
- Bouffée vasomotrice (Très rare)
- Acouphène (Très rare)
- Glossite (Très rare)
- Vision floue (Très rare)
- Fièvre
- Inflammation des séreuses
- Vascularite
- Douleur musculaire
- Douleur articulaire
- Anticorps antinucléaire (augmentation)
- Vitesse de sédimentation (augmentation)
- Eosinophilie
- Leucocytose
- Urémie (augmentation)
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Créatininémie (augmentation)
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
- Protéinurie
- Glomerulonephrite.
- Glomerulonephrite.
- Hyperkaliémie
- Enzymes hépatiques (augmentation)
- Hyperbilirubinémie
- Neutropénie
- Doses elevees, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
- Doses elevees, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
- Agranulocytose
- Doses elevees, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
- Doses elevees, Insuffisance rénale, Lupus erythemateux dissemine, Sclerodermie.
- Anémie
- Hemodialyse, Transplanté rénal.
- Hemodialyse, Transplanté rénal.
-
Classement ATC :
C09AA02 / ENALAPRIL
-
Classement Vidal :
Antihypertenseur : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Énalapril)
Insuffisance cardiaque : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Enalapril)
Liste I
-
CIP : 3608989 (ENALAPRIL ARROW 5 mg cp séc : B/28).
- Disponibilité : officines
Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
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