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QUINAPRIL TEVA 20mg cp pellic






comprimé pelliculé
par 1 comprimé
quinapril chlorhydrate
  Exprimé en quinapril20 mg
Excipients : gélatine, crospovidone, magnésium stéarate, magnésium carbonate lourd, phosphate dicalcique anhydre, opadry blanc II 03G28692, ( hypromellose, titane dioxyde, macrogol 6000, macrogol 400 ).

– Hypertension artérielle.

  • – Insuffisance cardiaque congestive.

  • POSOLOGIE :
    — Hypertension artérielle essentielle :
    – En l’absence de déplétion hydrosodée préalable ou d’insuffisance rénale (soit en pratique courante) :
    La posologie efficace est de 20 mg par jour en une prise unique.
  • En fonction de la réponse au traitement, la posologie doit être adaptée, en respectant des paliers de 3 à 4 semaines, jusqu’au maximum de 40 mg/24 h, de préférence en deux prises quotidiennes.
  • Si nécessaire, un diurétique non hyperkaliémiant peut être associé, afin d’obtenir une baisse supplémentaire de la pression artérielle.
  • – Dans I’hypertension artérielle préalablement traitée par diurétiques :
    Soit arrêter le diurétique : 3 jours auparavant pour le réintroduire par la suite si nécessaire, soit administrer des doses initiales de 5 mg de quinapril et les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
  • II est recommandé de doser la créatinine plasmatique et la kaliémie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
  • – Chez les suiets âgés de plus de 65 ans (cf Mises en garde/Précautions d’emploi) :
    Instaurer le traitement par une posologie plus faible (5 mg/jour en une prise).
  • – Dans I’hypertension rénovasculaire :
    Il est recommandé de débuter le traitement à la posologie de 5 mg/jour en une prise, pour l’ajuster par la suite à la réponse tensionnelle du patient.
  • La créatininémie et la kaliémie seront contrôlées afin de détecter l’apparition d’une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle (cf Mises en garde/Précautions d’emploi).
  • – En cas d’insuffisance rénale : la posologie de quinapril est ajustée au degré de cette insuffisance :
    . si la clairance de la créatinine est >= 40 ml/min, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie,
    . si la clairance de la créatinine est < 40 ml/min, il est recommandé d’initier la posologie à 5 mg en une seule prise, avant de l’augmenter, si nécessaire, 3 à 4 semaines plus tard en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.
  • . si la clairance de la créatinine est < 15 ml/min : en l’absence de données suffisantes, une réduction supplémentaire de la posologie peut être envisagée, soit en diminuant les doses quotidiennes, soit en espaçant les prises.
  • Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine, par exemple tous les 2 mois en période de stabilité thérapeutique.
  • Les diurétiques à associer dans ce cas sont les diurétiques dits de l’anse.
  • – Chez I’hypertendu hémodialysé : le quinapril est faiblement dialysable (cf Mises en garde : hémodialyse).
  • — Insuffisance cardiaque congestive :
    La dose initiale doit être faible, en particulier en cas de pression artérielle normale ou basse au départ, insuffisance rénale, hyponatrémie, iatrogénique (diurétique) ou non.
  • II est recommandé d’initier le traitement par une prise unique de 5 mg sous surveillance tensionnelle, et de l’accroître progressivement jusqu’à la dose efficace usuelle, qui peut atteindre 40 mg par jour en deux prises.
  • Le quinapril peut être utilisé en association avec un traitement diurétique, auxquels s’ajoute le cas échéant, un traitement digitalique : dans ce cas, la posologie efficace est de 10 à 20 mg par jour en deux prises.
  • La dose retenue, par unité de prise, ne devrait pas abaisser la pression artérielle systolique en orthostatisme au-dessous de 90 mmHg.
  • Une hypotension symptomatique peut apparaître chez les insuffisants cardiaques traités par diurétiques. La dose initiale doit être dans ce cas réduite de moitié. Les dosages de la créatinine et de la kaliémie doivent être à chaque augmentation de posologie, puis tous les 3 à 6 mois en fonction du stade de l’insuffisance cardiaque afin de contrôler la tolérance au traitement.
  • MODE D’ADMINISTRATION :
    Le quinapril, comprimé peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité. Le quinapril peut être administré en une ou deux prises quotidiennes.

  • Absolue(s) :
    • Hypersensibilité aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion
    • Hypersensibilité à l’un des composants
    • Oedème de Quincke lié à la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion, antécédent (d’)
    • Grossesse, 6 derniers mois (de la)
    Relative(s) :
    • Sténose artérielle rénale bilatérale
    • Sténose artérielle rénale sur rein unique
    • Hyperkaliémie
    • Grossesse, 3 premiers mois (de la)
    • Allaitement

    • Patient traité à posologie élevée
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées, chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Insuffisance rénale
      – Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées, chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • – En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 40 ml/min), le traitement est initié par une posologie intiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.
    • Chez ces malades, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Connectivite
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées, chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Déficit immunitaire
      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entraîné une agranulocytose et/ou une dépression médullaire lorsqu’ils étaient administrés à doses élevées, chez des patients insuffisants rénaux associant des maladies de système (collagénoses telles que lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant.
    • Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice/risque sera soigneusement mesuré.
    • Risque d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ièvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, quinapril inclus. Dans de tels cas, ce médicament doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    • L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    • La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    • Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de I’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de I’enzyme de conversion.
    • Antécédent d’oedème de Quincke
      Un angio-oedème de la face, des extrémités, des Ièvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a été rarement signalé chez les patients traités par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, quinapril inclus. Dans de tels cas, ce médicament doit être arrêté immédiatement et le patient surveillé jusqu’à disparition de l’oedème. Lorsque l’oedème n’intéresse que la face et les lèvres, l’évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient été utilisés pour soulager les symptômes.
    • L’angio-oedème associé à un oedème laryngé peut être fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraîner une obstruction des voies aériennes, une solution d’adrénaline sous-cutanée à 1/1000 (0,3 ml à 0,5 ml), doit être administrée rapidement et les autres traitements appropriés doivent être appliqués.
    • La prescription d’un IEC ne doit pas être envisagée par la suite chez ces patients (cf Contre-indications).
    • Les patients ayant un antécédent d’oedème de Quincke non lié à la prise d’un inhibiteur de I’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedème de Quincke sous inhibiteur de I’enzyme de conversion.
    • Patient en hémodialyse
      – Des réactions anaphylactoïdes (oedèmes de la langue et des lèvres avec dyspnée et baisse tensionnelle) ont également été observées au cours d’hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (polyacrylonitrile) chez des patients traités par des inhibiteurs de I’enzyme de conversion. II est recommandé d’éviter cette association.
    • – Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients hémodialysés, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • Risque de toux
      Une toux sèche a été rapportée avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractérisée par sa persistance ainsi que par sa disparition à l’arrêt du traitement. L’étiologie iatrogénique doit être envisagée en présence de ce symptôme. Dans le cas où la prescription d’un IEC s’avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.
    • Enfant de moins de 15 ans
      L’efficacité et la tolérance du quinapril chez l’enfant n’ont pas été établies.
    • Risque d’hypotension artérielle
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Déplétion hydrosodée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Hypotension artérielle
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Sténose artérielle rénale
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Insuffisance cardiaque congestive
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Cirrhose hépatique décompensée
      Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée en particulier au cours des déplétions hydrosodées importantes (régime désodé strict ou traitement diurétique prolongé), chez des patients à tension artérielle initialement basse, en cas de sténose artérielle rénale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedémato-ascitique.
    • Le blocage de ce système par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la première prise et au cours des deux premières semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un délai plus variable une élévation de la créatinine plasmatique traduisant une insuffisance rénale fonctionnelle parfois aiguë.
    • Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors être progressive (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Sujet âgé
      La fonction rénale et la kaliémie devront être appréciées avant le début du traitement (cf Posologie/Mode d’administration). La dose de départ est ajustée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle, a fortiori en cas de déplétion hydrosodée, afin d’éviter toute hypotension de survenue brutale.
    • Néphropathie glomérulaire
      En cas d’insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 40 ml/min), le traitement est initié par une posologie intiale faible, puis celle-ci est éventuellement ajustée en fonction de la réponse thérapeutique.
    • Chez les malades atteints de néphropathie glomérulaire, la pratique médicale normale comprend un contrôle périodique du potassium et de la créatinine (cf Posologie/Mode d’administration).
    • Insuffisance hépatique
      Chez les patients présentant une insuffisance hépatique, l’association de ce médicament avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d’altérations de l’équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l’arrêt du traitement doit être immédiat.
    • Hépatopathie
      Chez les patients présentant une atteinte hépatique évolutive, l’association de ce médicament avec un diurétique et notamment un diurétique thiazidique doit être réalisée avec précaution en raison de la possible survenue d’altérations de l’équilibre hydroélectrique pouvant aboutir à un coma hépatique. Si des signes de coma hépatique apparaissent, l’arrêt du traitement doit être immédiat.
    • Cirrhose
      Chez les patients atteints d’une cirrhose alcoolique, les concentrations en quinaprilate, métabolite actif du quinapril sont réduites. La métabolisation du quinapril en quinaprilate est normalement dépendante de l’estérase hépatique et chez les patients cirrhotiques alcooliques, la désestérification du quinalapril est plus faible.
    • Insuffisance coronarienne
      – Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischémique, en débutant le traitement à faible posologie.
    • – Ne pas interrompre un traitement par bêta-bloquant chez un hypertendu atteint d’insuffisance coronarienne : l’IEC sera ajouté au bêta-bloquant.
    • Insuffisance vasculaire cérébrale
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulièrement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire cérébrale, en débutant le traitement à faible posologie.
    • Hypertension rénovasculaire
      Le traitement de l’hypertension rénovasculaire est la revascularisation. Néanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent être utiles aux malades présentant une hypertension rénovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors être institué avec précaution et une surveillance de la fonction rénale et de la kaliémie doit être exercée, certains patients ayant développé une insuffisance rénale fonctionnelle, réversible à l’arrêt du traitement.
    • Insuffisance cardiaque sévère
      Chez les patients en insuffisance cardiaque sévère (stade IV), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Diabète insulinodépendant
      Chez les patients diabétiques insulino-dépendants (tendance spontanée à I’hyperkaliémie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance médicale avec une posologie initiale réduite.
    • Transplantation rénale
      Une anémie avec baisse du taux d’hémoglobine a été mise en évidence chez des patients transplantés rénaux, baisse d’autant plus importante que les valeurs de départ sont élevées. Cet effet ne semble pas dose-dépendant mais serait lié au mécanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
    • Cette baisse est modérée, survient dans un délai de 1 à 6 mois puis reste stable. Elle est réversible à l’arrêt du traitement. Celui-ci peut être poursuivi chez ce type en pratiquant un contrôle hématologique régulier.
    • Intervention chirurgicale
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de I’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le quinapril.
    • Anesthésie
      En cas d’anesthésie, et plus encore lorsque l’anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont à l’origine d’une hypotension. L’interruption thérapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommandée l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de I’enzyme de conversion à durée d’action longue, comme le quinapril.
    • Administrer indépendamment de la prise des repas
      Le quinapril, comprimé peut être pris avant, pendant ou après les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilité. Le quinapril peut être administré en une ou deux prises quotidiennes.

    Voir banque Interactions Médicamenteuses

     Grossesse :

    Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène mais une foetotoxicité sur plusieurs espèces.
  • En clinique :
    – il n’y a pas d’étude épidémiologique disponible,
    – des observations isolées de grossesses exposées au premier trimestre sont a priori rassurantes sur le plan malformatif,
    – I’administration pendant le 2ème et le 3ème trimestres, et notamment si elle se poursuit jusqu’à l’accouchement, expose à un risque d’atteinte rénale pouvant entraîner :
    . une diminution de la fonction rénale foetale avec éventuellement oligoamnios,
    . une insuffisance rénale néonatale, avec hypotension et hyperkaliémie, voire une anurie (réversible ou non),
    – quelques rares cas d’anomalies de la voûte crânienne ont été rapportés avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.
  • En conséquence :
    Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. La découverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas une interruption de celle-ci. Néanmoins, la voûte crânienne sera surveillée par échographie.
  • En revanche, la découverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion impose de modifier le traitement et ce, pendant toute la grossesse.
  • Au 2ème et au 3ème trimestres, la prescription d’un IEC est contre-indiquée.
  •  Allaitement :

    II n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, I’administration de ce médicament est déconseillée chez la femme qui allaite.

    Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges, particulièrement en début de traitement.

    • Céphalée
    • Asthénie
    • Sensation de vertige
    • Malaise
    • Hypotension orthostatique
    • Hypotension artérielle
    • Douleur thoracique
    • Angor
    • Syncope
    • Prurit
    • Eruption cutanée
    • Photosensibilisation
    • Dermatose
    • Pemphigus
    • Hypersudation
    • Dermatite exfoliative (Très rare)
    • Erythrodermie (Très rare)
    • Douleur épigastrique
    • Anorexie
    • Nausée
    • Douleur abdominale
    • Pancréatite
    • Toux sèche
    • Réaction anaphylactoïde (Exceptionnel)
    • Oedème de Quincke (Exceptionnel)
    • Pneumopathie
    • Hépatite
    • Urémie (augmentation)
      Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
    • Créatininémie (augmentation)
      Insuffisance rénale, Stenose arterielle renale, Traitement diuretique.
    • Protéinurie
      Glomerulonephrite.
    • Hyperkaliémie
    • Anémie
      Hemodialyse, Transplanté rénal.
    • Thrombopénie

    • Classement ATC : 
          C09AA06 / QUINAPRIL
    • Classement Vidal : 
          Antihypertenseur : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Quinapril)
          Insuffisance cardiaque : inhibiteur de l’enzyme de conversion (Quinapril)

    Liste I
    • CIP : 3639168 (QUINAPRIL TEVA 20mg cp pellic : Plq/28).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités
    • CIP : 3875348 (QUINAPRIL TEVA 20mg cp pellic : Plq/90).
    • Disponibilité : officines
      Remboursé à 65 %, Agréé aux collectivités


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