solution à diluer pour perfusion
par 1 ml
|
|
laronidase 100 U (environ 0,58 mg) de laronidase. La laronidase est une forme recombinante de alpha-L-iduronidase humaine, produite par la technique de l’ADN recombinant sur cellules de mammiferes (ovaire de hamster chinois (CHO)). | 100 UI |
L’unité d’activité (U) est définie par l’hydrolyse d’une micromole de substrat (4-MUI) par minute. |
-
Aldurazyme est indiqué en tant que traitement enzymatique substitutif à long terme chez les patients présentant un diagnostic confirmé de mucopolysaccharidose de type I (MPS I ; déficit d’alpha – L – iduronidase), afin de traiter les manifestations non neurologiques de la maladie (cf. Propriétés pharmacodynamiques).
- Le schéma posologique recommandé pour Aldurazyme est de 100 U/kg de poids corporel, administrées une fois par semaine par perfusion intraveineuse. La vitesse de perfusion initiale de 2 U/kg/h peut être progressivement augmentée toutes les quinze minutes, si tolérée, jusqu’à un maximum de 43 U/kg/h. Le volume total de l’administration doit être délivré en environ 3 à 4 heures.
- Pour des informations sur le prétraitement, voir rubrique Mises en garde et Précautions d’emploi.Population pédiatrique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire pour la population pédiatrique.La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été établies chez les patients de plus de 65 ans. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients.La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été évaluées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients.Mode d’administration :
Le traitement par Aldurazyme doit être surveillé par un médecin ayant l’expérience de la prise en charge des patients atteints de MPS I ou d’une autre maladie métabolique héréditaire. L’administration d’Aldurazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.- Pour les instructions concernant la dilution du médicament avant administration, voir modalités de manipulation.Modalités de manipulation
Chaque flacon d’Aldurazyme est destiné à une administration unique. La solution à diluer pour perfusion doit être diluée dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%), dans des conditions aseptiques. Il est recommandé d’administrer la solution diluée d’Aldurazyme à l’aide d’un dispositif de perfusion muni d’un filtre en ligne de 0,2 µm.- – Préparation de la perfusion d’Aldurazyme (Utiliser dans des conditions aseptiques)
. Déterminer le nombre de flacons à diluer sur la base du poids du patient. Retirer le nombre de flacons nécessaires du réfrigérateur environ 20 minutes à l’avance, afin qu’ils puissent atteindre la température ambiante (inférieure à 30° C).- . Avant toute dilution, inspecter visuellement chaque flacon afin de détecter toute particule ou coloration anormale. La solution transparente à légèrement opalescente et incolore à jaune pâle doit être exempte de toute particule visible. Ne pas utiliser de flacon présentant des particules ou une coloration anormale.
- . Déterminer, sur la base du poids du patient, le volume total de perfusion, soit 100 ml (si le poids corporel est inférieur ou égal à 20 kg) ou 250 ml (si le poids corporel est supérieur à 20 kg) de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%).
- . Prélever et éliminer le volume de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) égal au volume total d’Aldurazyme à ajouter, de la poche de perfusion.
- . Prélever le volume nécessaire de chaque flacon d’Aldurazyme et mélanger les volumes prélevés.
- . Ajouter aux volumes obtenus d’Aldurazyme la solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%).
- . Mélanger doucement la solution pour perfusion.
- . Avant toute utilisation, inspecter visuellement la solution afin de détecter toute particule. Seules les solutions transparentes et incolores sans particules visibles doivent être utilisées.
- Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
- Pour des informations sur le prétraitement, voir rubrique Mises en garde et Précautions d’emploi.Population pédiatrique
Absolue(s) :
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Risque de réaction d’intolérance liée à la perfusion
Les patients traités par Aldurazyme peuvent développer des réactions associées à la perfusion (RAP), définies comme tout effet indésirable associé à la perfusion, apparaissant pendant la perfusion ou avant la fin de la journée de la perfusion (cf. Effets indésirables). Certaines de ces RAP peuvent être sévères (voir ci-dessous). - Les patients traités par Aldurazyme doivent être étroitement surveillés et tous les cas de réactions associées à la perfusion, de réactions retardées ou d’éventuelles réactions immunologiques doivent être rapportés. Le statut immunologique (présence d’anticorps) doit faire l’objet d’une surveillance et de comptes rendus réguliers.
- De graves réactions associées à la perfusion ont été rapportées chez les patients présentant des atteintes préexistantes graves des voies aériennes supérieures. Il faudra donc continuer à surveiller de près ces patients en particulier, chez lesquels l’administration d’Aldurazyme ne s’effectuera que dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales.
- Les patients présentant une maladie sous-jacente aiguë au moment de l’administration de la perfusion d’Aldurazyme semblent présenter plus de risques de développer des RAP. Il conviendra de porter une attention particulière à l’état clinique du patient avant l’administration d’Aldurazyme.
- Sur la base de l’étude clinique de Phase 3, il est probable que presque tous les patients développent des anticorps IgG contre la laronidase, principalement dans les 3 mois suivant le début du traitement.
- Les patients ayant développé des anticorps ou des symptômes de RAP doivent être traités avec précaution lors de toute administration d’Aldurazyme (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables).
- Pendant les études cliniques, il a généralement été possible de contrôler les RAP par la réduction de la vitesse de perfusion et un (pré-)traitement du patient par antihistaminiques et/ou antipyrétiques (paracétamol ou ibuprofène), permettant ainsi au patient de continuer le traitement.
- En raison de l’expérience limitée sur la reprise du traitement après une interruption prolongée, il est recommandé d’exercer la plus grande prudence en raison du risque théorique accru d’une réaction d’hypersensibilité suite à l’interruption du traitement.
- Pour l’administration initiale d’Aldurazyme ou pour toute reprise de l’administration après interruption du traitement, il est recommandé qu’une prémédication (antihistaminiques et/ou antipyrétiques) soit administrée aux patients environ 60 minutes avant le début de la perfusion, afin de minimiser la survenue possible de RAP. L’administration d’un prétraitement doit être envisagée pour les perfusions ultérieures d’Aldurazyme si la situation clinique le nécessite.
- En cas de RAP légère ou modérée, le traitement par antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène doit être envisagé et/ou une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
- En cas d’une seule RAP sévère, la perfusion doit être interrompue jusqu’à la disparition des symptômes et le traitement par antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène doit être envisagé. La perfusion peut être reprise avec une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié ou le quart de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
- En cas de récurrence d’une RAP modérée ou de nouvelle administration après une seule RAP sévère, le prétraitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène et/ou corticostéroïdes), ainsi qu’une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié ou le quart de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
- Surveillance clinique pendant le traitement
Les patients traités par Aldurazyme doivent être étroitement surveillés et tous les cas de réactions associées à la perfusion, de réactions retardées ou d’éventuelles réactions immunologiques doivent être rapportés. Le statut immunologique (présence d’anticorps) doit faire l’objet d’une surveillance et de comptes rendus réguliers. - Pathologie sévère des voies aériennes supérieures
De graves réactions associées à la perfusion ont été rapportées chez les patients présentant des atteintes préexistantes graves des voies aériennes supérieures. Il faudra donc continuer à surveiller de près ces patients en particulier, chez lesquels l’administration d’Aldurazyme ne s’effectuera que dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales. - Pathologie intercurrente
Les patients présentant une maladie sous-jacente aiguë au moment de l’administration de la perfusion d’Aldurazyme semblent présenter plus de risques de développer des RAP. Il conviendra de porter une attention particulière à l’état clinique du patient avant l’administration d’Aldurazyme. - Risque de formation d’anticorps
Sur la base de l’étude clinique de Phase 3, il est probable que presque tous les patients développent des anticorps IgG contre la laronidase, principalement dans les 3 mois suivant le début du traitement. - Les patients ayant développé des anticorps ou des symptômes de RAP doivent être traités avec
précaution lors de toute administration d’Aldurazyme (voir rubriques Contre-indications et Effets indésirables). - Recommandations en cas de réintroduction du traitement
En raison de l’expérience limitée sur la reprise du traitement après une interruption prolongée, il est recommandé d’exercer la plus grande prudence en raison du risque théorique accru d’une réaction d’hypersensibilité suite à l’interruption du traitement. - Administrer une prémédication
Pour l’administration initiale d’Aldurazyme ou pour toute reprise de l’administration après interruption du traitement, il est recommandé qu’une prémédication (antihistaminiques et/ou antipyrétiques) soit administrée aux patients environ 60 minutes avant le début de la perfusion, afin de minimiser la survenue possible de RAP. L’administration d’un prétraitement doit être envisagée pour les perfusions ultérieures d’Aldurazyme si la situation clinique le nécessite. - En cas de récurrence d’une RAP modérée ou de nouvelle administration après une seule RAP sévère, le prétraitement doit être envisagé (antihistaminiques et paracétamol/ibuprofène et/ou corticostéroïdes), ainsi qu’une réduction de la vitesse de perfusion jusqu’à la moitié ou le quart de la vitesse à laquelle la réaction s’est produite.
- Risque de réaction d’hypersensibilité
Comme pour tout produit protéinique administré par voie intraveineuse, des réactions
d’hypersensibilité sévères de type allergique sont possibles. - Si de telles réactions surviennent, il est recommandé d’interrompre immédiatement l’administration
d’Aldurazyme et un traitement médical approprié doit être débuté. Les normes médicales actuelles de traitement d’urgence doivent être observées. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient du sodium et est administré dans une solution intraveineuse de chlorure de sodium à 0,9 % (voir rubrique Modalités de manipulation). Ces paramètres devront être pris en compte par les patients suivant un régime contrôlé en sodium. - Sujet âgé
La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été établies chez les patients de plus de 65 ans. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. - Insuffisance hépatique
La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été évaluées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. - Insuffisance rénale
La tolérance et l’efficacité d’Aldurazyme n’ont pas été évaluées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale. Aucun schéma posologique ne peut être recommandé chez ces patients. - Surveillance médicale avec disponibilité de matériel de réanimation pendant le traitement
L’administration d’Aldurazyme doit être effectuée dans un cadre clinique approprié disposant du matériel de réanimation nécessaire au traitement des urgences médicales. - Risque d’extravasation
Des cas d’extravasation ont été observés chez des patients traités par Aldurazyme. - Compatibilité avec certains solvants
La solution à diluer pour perfusion doit être diluée dans une solution pour perfusion de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%), dans des conditions aseptiques. - Incompatibilité avec certains médicaments
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres
médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique Modalités de manipulation.
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- Les données sur l’utilisation d’Aldurazyme chez la femme enceinte sont insuffisantes. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l’accouchement et le développement post-natal (voir rubrique Données de sécurité préclinique). Le risque potentiel en clinique est inconnu. Par conséquent, Aldurazyme ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins d’une nécessité absolue.
Allaitement :
- La laronidase est susceptible d’être excrétée dans le lait. Aucune donnée n’étant disponible chez les nouveau-nés exposés à la laronidase par l’intermédiaire du lait maternel, il est recommandé d’arrêter l’allaitement pendant le traitement par Aldurazyme.
- Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.
- Réactions liées à la perfusion (Très fréquent)
- Céphalée (Très fréquent)
- Nausée (Très fréquent)
- Douleur abdominale (Très fréquent)
- Eruption cutanée (Très fréquent)
- Douleur articulaire (Très fréquent)
- Dorsalgie (Très fréquent)
- Douleur des extrémités (Très fréquent)
- Bouffée vasomotrice (Très fréquent)
- Fièvre (Fréquent)
- Hypertension artérielle (Très fréquent)
- Hypoxie (Fréquent)
- Tachycardie (Fréquent)
- Frisson (Fréquent)
- Paresthésie (Fréquent)
- Oedème de la face (Fréquent)
- Vertige (Fréquent)
- Insuffisance respiratoire (Fréquent)
- Dyspnée (Fréquent)
- Toux (Fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
- Diarrhée (Fréquent)
- Oedème de Quincke (Fréquent)
- Urticaire (Fréquent)
- Prurit (Fréquent)
- Sueur froide (Fréquent)
- Alopécie (Fréquent)
- Hyperhidrose (Fréquent)
- Arthropathie (Très fréquent)
- Douleur musculo-squelettique (Fréquent)
- Hypotension artérielle (Fréquent)
- Pâleur (Fréquent)
- Refroidissement des extrémités (Fréquent)
- Sensation de chaleur (Fréquent)
- Sensation de froid (Fréquent)
- Fatigue (Fréquent)
- Syndrome pseudogrippal (Fréquent)
- Réaction anaphylactique (Fréquent)
- Agitation (Fréquent)
- Anticorps (production)
- Tachypnée
- Cyanose
- Bronchospasme
- Apnée
-
Classement ATC :
A16AB05 / LARONIDASE
-
Classement Vidal :
Correction des anomalies métaboliques : mucopolysaccharidose de type I
Liste I
-
CIP : 5649171 (ALDURAZYME 100UI/ml sol diluer p perf : Fl/1).
- Disponibilité : hôpitaux
Agréé aux collectivités
Genzyme
Liste Des Sections Les Plus Importantes :
- pathologies
- Medicaments
- Medicaments injectables
- Traitement D’Urgence
- Guide Infirmier Des Examens De Laboratoire
- Infirmiers En Urgences
- Fiche Technique Medical
- Techniques De Manipulations En Radiologie Medicale
- Bibliotheque_medicale