gomme à mâcher médicamenteuse
par 1 gomme à mâcher
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nicotine résinate | |
Exprimé en nicotine | 4 mg |
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Ce médicament est indiqué dans le traitement de la dépendance tabagique afin de soulager les symptômes du sevrage nicotinique chez les sujets désireux d’arrêter leur consommation de tabac.
- Bien que l’arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :
– les cas où un fumeur s’abstient temporairement de fumer,
– une stratégie de réduction du tabagisme comme une étape vers l’arrêt définitif. - Bien que l’arrêt définitif de la consommation de tabac soit préférable, ce médicament peut être utilisé dans :
- Réservé à l’adulte (à partir de 15 ans).
- Le nombre de gommes à utiliser dépend de la dépendance à la nicotine qui peut être évaluée au moyen du test de Fagerström.
- Les gommes à mâcher dosées à 4 mg en monothérapie sont plus particulièrement adaptées pour les fumeurs fortement ou très fortement dépendants à la nicotine (score au test de Fagerström de 7 à 10).
- Posologie
Arrêt complet du tabac
Le traitement de la dépendance à la nicotine se fait habituellement en 2 phases.- 1ère phase
Mâcher une gomme chaque fois que l’envie de fumer apparaît.- Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à 12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.
- La durée de cette phase est d’environ 3 mois, mais peut varier en fonction de la réponse individuelle.
- 2ème phase
Quand l’envie de fumer est complètement surmontée, réduire progressivement le nombre de gommes mâchées par jour.- Le traitement sera arrêté lorsque la consommation est réduite à 1 à 2 gommes par jour.
- Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes à mâcher au-delà de 12 mois.
- Abstinence temporaire du tabac
Mâcher une gomme chaque fois que l’envie de fumer apparaît.- Le nombre de gommes à mâcher dosées à 4 mg est généralement de 8 à 12 gommes par jour et ne doit en aucun cas dépasser 15 gommes par jour.
- Réduction de la consommation de tabac
Dans la mesure du possible, alterner les gommes à la nicotine et les cigarettes.- Mâcher une gomme dès que l’envie de fumer apparaît afin de réduire au maximum la consommation de cigarettes et rester aussi longtemps que possible sans fumer.
- Le nombre de gommes à mâcher par jour est variable et dépend des besoins du patient.
- Néanmoins, il ne doit pas dépasser 15 gommes par jour.
- Si une réduction de la consommation de cigarettes n’a pas été obtenue après 6 semaines de traitement, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.
- La réduction de la consommation du tabac doit conduire progressivement le patient à un arrêt complet du tabac. Ce arrêt doit être tenté le plus tôt possible dans les 6 mois suivant le début du traitement. Si au-delà de 9 mois après le début du traitement, la tentative d’arrêt complet du tabac a échoué, il est recommandé de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé.
- Il est recommandé de ne pas utiliser les gommes au-delà de 12 mois.Mode d’administration
Pour être active, la nicotine contenue dans la gomme et libérée par mastication, doit être absorbée par la muqueuse buccale.- Si la nicotine est avalée avec la salive, elle est sans effet. Il est donc important de ne pas mâcher la gomme trop vigoureusement.
- Ainsi, il convient de mâcher une première fois la gomme, puis la garder contre la joue environ 10 minutes : la gomme se ramollit et permet à la nicotine de se libérer progressivement, d’être absorbée par la muqueuse buccale, passant ainsi dans la circulation.
- Puis mâcher très lentement la gomme (environ 20 fois en 20 minutes).
- La gomme à mâcher doit être gardée en bouche pendant 30 minutes environ. Au-delà de 30 minutes, la gomme à mâcher ne délivrera plus de nicotine.
- Le nombre de gommes à utiliser dépend de la dépendance à la nicotine qui peut être évaluée au moyen du test de Fagerström.
Absolue(s) :
- Sujet non-fumeur
- Tabagisme occasionnel
- Hypersensibilité à l’un des composants
- Insuffisance hépatique sévère
En cas d’insuffisance hépatique sévère et en raison des effets pharmacologiques de la nicotine, il est nécessaire d’avoir un avis médical ainsi qu’une surveillance médicale. - Insuffisance rénale sévère
En cas d’insuffisance rénale sévère et en raison des effets pharmacologiques de la nicotine, il est nécessaire d’avoir un avis médical ainsi qu’une surveillance médicale. - Ulcère gastroduodénal évolutif
En cas d’ulcère gastro-duodénal en évolution et en raison des effets pharmacologiques de la nicotine, il est nécessaire d’avoir un avis médical ainsi qu’une surveillance médicale. - Ne pas laisser à la portée d’un enfant
La nicotine est une substance toxique. - Ne pas laisser ce médicament à la portée des enfants.
- En effet, la dose thérapeutique destinée à l’adulte pourrait provoquer une intoxication grave voire mortelle chez l’enfant.
- Sujet porteur de prothèse dentaire
Les porteurs de prothèses dentaires peuvent éprouver des difficultés à mâcher les gommes : il est recommandé d’arrêter le traitement et d’utiliser une autre forme pharmaceutique. - Sujet sous régime hyposodé ou désodé
Ce médicament contient 11,4 mg de sodium par gomme à mâcher. En tenir compte chez les patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium. - Interaction alimentaire : boissons acides
Les boissons acides telles que café ou boisson gazeuse peuvent interférer avec l’absorption buccale de la nicotine. Ces boissons seront évitées dans les 15 minutes précédant la prise d’une gomme. - Réservé à l’adulte
- Voir banque Interactions Médicamenteuses
Grossesse :
- 1/ Les études expérimentales effectuées dans plusieurs espèces n’ont pas montré d’effet tératogène ou foetotoxique de la nicotine administrée à débit continu, et cela à doses maternotoxiques. Dans les mêmes conditions d’administration, une hypotrophie foetale s’observe à doses encore plus élevées dans une seule espèce, la souris, mais pas chez le rat ou le lapin.
- En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou foetal, de la nicotine utilisée dans l’indication du sevrage tabagique.
- 2/ Le tabagisme chez la femme enceinte peut être à l’origine d’un retard de croissance intrautérin, de mort foetale in utero, d’une prématurité, d’une hypotrophie néonatale, qui semblent corrélés à l’importance de l’imprégnation tabagique ainsi qu’à la période de la grossesse car ces effets s’observent lorsque l’imprégnation tabagique se poursuit pendant le 3ème trimestre.
- La nicotine apportée par les traitements de substitution n’est pas dépourvue d’effets délétères sur le foetus, comme en témoigne le retentissement hémodynamique observé. On ne dispose cependant d’aucune étude épidémiologique précisant l’impact réel de la nicotine apportée par les traitements de substitution sur le foetus ou le nouveau-né.
- Par conséquent,
* chez la femme enceinte, il convient de toujours recommander un arrêt complet de la consommation de tabac, sans traitement de substitution à la nicotine ;
* en cas d’échec face à une patiente fortement dépendante, le sevrage tabagique par ce médicament est possible. En effet, le risque encouru pour le foetus, en cas de poursuite du tabagisme durant la grossesse, est vraisemblablement supérieur à celui attendu lors d’un traitement de substitution nicotinique, puisque se surajoute avec le tabac l’exposition aux hydrocarbures polycycliques et à l’oxyde de carbone, et puisque l’exposition à la nicotine apportée par le traitement de substitution est inférieure ou n’est pas supérieure à celle liée à la consommation tabagique.- L’objectif est de parvenir à l’arrêt complet du tabac, voire des traitements de substitution, avant le troisième trimestre de la grossesse. L’arrêt du tabac, avec ou sans traitements de substitution, ne doit pas s’envisager de façon isolée mais s’inscrire dans le cadre d’une prise en charge globale, prenant en compte le contexte psycho-social et les autres dépendances éventuellement associées. Il peut être souhaitable de faire appel à une consultation spécialisée dans le sevrage tabagique.
- En cas d’échec partiel ou complet du sevrage, la poursuite du traitement par un substitut nicotinique après le 6ème mois de grossesse ne peut s’envisager qu’au cas par cas. Il convient de garder présent à l’esprit les effets propres de la nicotine, qui pourraient retentir sur le foetus, notamment lorsqu’il est proche du terme.
- En clinique, des observations en nombre encore limité ne montrent pas de retentissement délétère, maternel ou foetal, de la nicotine utilisée dans l’indication du sevrage tabagique.
Allaitement :
- En cas de dépendance tabagique sévère, le recours à l’allaitement artificiel doit être envisagé chaque fois que possible. En cas d’utilisation de ce médicament, prendre la ou les gommes juste après la tétée et ne pas en prendre pendant les deux heures qui précèdent la tétée suivante.
- Vertige (Fréquent)
- Céphalée (Fréquent)
- Nausée (Fréquent)
- Vomissement (Fréquent)
- Trouble digestif (Fréquent)
- Diarrhée
- Hoquet (Fréquent)
- Pharyngite (Fréquent)
- Irritation buccale (Fréquent)
- Douleur buccofaciale (Fréquent)
- Altération des dents (Fréquent)
- Palpitation (Peu fréquent)
- Erythème cutané (Peu fréquent)
- Urticaire (Peu fréquent)
- Fibrillation auriculaire (Rare)
- Oedème de Quincke (Rare)
- Insomnie
- Aphte
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Classement ATC :
N07BA01 / NICOTINE
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Classement Vidal :
Désintoxication tabagique : gomme à mâcher
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CIP : 3710073 (NICORETTE FRUITS 4mg SANS SUCRE gomm mâcher médic : Plq/105).
- Disponibilité : officines
Non remboursé, Agréé aux collectivités
JOHNSON & JOHNSON SANTE BEAUTE FRANCE
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